Foot: Liverpool lance sa saison de Premier League en battant Bournemouth 4 à 2

Liverpool a levé le rideau sur la nouvelle saison de Premier League avec un succès spectaculaire, 4 à 2, à domicile, face à Bournemouth ce vendredi.Dans un Anfield empreint d’émotions où de nombreux hommages, dont une minute de silence, ont été rendus à l’attaquant portugais Diogo Jota, mort dans un accident de la route en juillet, les champions en titre ont offert une image séduisante, guidés entre autres par leur recrue française, Hugo Ekitiké, auteur de l’ouverture du score (37e). De quoi pour Arne Slot se féliciter d’un mercato très dispendieux cet été (334 millions d’euros dépensés).Bien en jambes et déjà buteur la semaine dernière face à Crystal Palace lors du Community Shield (défaite 3-2 aux tirs au but), le Français a inscrit son premier but à Anfield.Le Néerlandais Cody Gakpo a ensuite fait le break au retour des vestiaires (49e) avant qu’Antoine Semenyo ne redonne de l’espoir à Bournemouth au bout de deux contres (64e et 77e).Auparavant, l’international ghanéen avait été victime d’une insulte raciste en provenance d’un supporter des Reds lors d’une touche en première période (29e), poussant l’arbitre Anthony Taylor à interrompre la rencontre pendant quelques minutes. C’est l’Italien Federico Chiesa (88e), d’une reprise de volée au point de penalty, puis l’Égyptien Mohamed Salah (94e), en soliste, qui ont offert la victoire aux Reds. De quoi lancer idéalement la saison du “Pharaon”, meilleur buteur de Premier League l’an dernier avec 29 buts.Cette première journée de championnat sera marquée dimanche par un derby londonien entre Chelsea, vainqueur de la Coupe du monde des clubs 2025, et Crystal Palace, avant le premier choc de la saison entre deux membres du “Big Six”, Manchester United face à Arsenal.

L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix

En supériorité numérique pendant une heure et malgré deux poteaux touchés, Marseille a cédé en fin de match face à Rennes (1-0) vendredi en ouverture de la saison de Ligue 1.Dominer n’est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l’an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s’ajoutera à son programme.Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes.Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain.Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée.Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l’an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd’hui à l’OM.Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues – Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1.- Marseille toujours trop stérile -Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo.Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique.Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l’utilisation du ballon qui est très pénalisante.Marseille s’est finalement créé fort peu d’occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif.Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d’Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e).Le gardien international français s’est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e).Même l’entrée d’Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l’axe vers l’aile gauche, n’a pas rendu Marseille plus mordant.Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt.Mais c’est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l’attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.

L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix

En supériorité numérique pendant une heure et malgré deux poteaux touchés, Marseille a cédé en fin de match face à Rennes (1-0) vendredi en ouverture de la saison de Ligue 1.Dominer n’est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l’an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s’ajoutera à son programme.Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes.Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain.Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée.Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l’an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd’hui à l’OM.Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues – Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1.- Marseille toujours trop stérile -Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo.Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique.Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l’utilisation du ballon qui est très pénalisante.Marseille s’est finalement créé fort peu d’occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif.Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d’Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e).Le gardien international français s’est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e).Même l’entrée d’Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l’axe vers l’aile gauche, n’a pas rendu Marseille plus mordant.Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt.Mais c’est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l’attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.

Stocks waver on mixed US data, eyes on Trump-Putin summit

Stock markets wavered on Friday as investors digested mixed American economic data and monitored a landmark US-Russia summit aimed at ending the war in Ukraine.In choreographed drama, US President Donald Trump and Russia’s Vladimir Putin each arrived in their presidential jets and greeted one another on the tarmac of a US air base, before walking a red carpet together to an honor guard salute.Trump, setting off for the Alaska meeting with Putin, had described his Russian counterpart as a “smart guy” and hailed a “good respect level” on both sides.The possibility of an end to a conflict that Putin began in 2022 had put the markets in optimistic mood, analysts said, although oil prices had been volatile owing to Russia’s status as a major producer and uncertainty over the summit’s outcome.After rallying about two percent on Thursday, oil prices gave back most of those gains Friday.Wall Street stocks finished mostly lower following a mixed round of economic data.London and Frankfurt ended lower while Paris rallied to finish in positive territory. Tokyo’s main stocks index extended a record-run higher following Japanese economic growth data that beat expectations.US retail sales climbed 0.5 percent in July to $726.3 billion from June, in line with analyst expectations and a solid performance after numerous tariff announcements by Trump.But the Federal Reserve’s index for industrial production edged down in July, while the University of Michigan’s consumer sentiment survey fell for the first time in four months.Steve Sosnick of Interactive Brokers said Friday’s reports amounted to a “difficult combination” of data that the market took in stride.”When the news is good, (stocks) react really positively,” he said. “And when the news isn’t good, they just go down a little.”Trump continued his tariff campaign on Friday, saying he would soon announce massive import duties on semiconductors.Shares in chip giants Nvidia and AMD were down following the news.Markets were also waiting for the Trump-Putin meeting, with Russia’s foreign minister saying his country would not make guesses on the outcome.Putin, landing in Alaska, stepped onto Western soil for the first time since he ordered the invasion of Ukraine in February 2022, a war that has killed tens of thousands of people.Every word and gesture will be closely watched by European leaders and by Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who was not invited and has publicly refused pressure from Trump to surrender territory seized by Russia.- Key figures at around 1540 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,946.12 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.3 at 6,449.80 (close)New York – Nasdaq: DOWN 0.4 percent at 21,622.98 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 9,138.90 (close)Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,923.45 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,539.30 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 43,378.31 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.0 percent at 25,264.47 (close)Shanghai – Composite: UP 0.8 percent at 3,696.77 (close)Euro/dollar: UP at $1.1704 from $1.1648 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3557 from $1.3532 Dollar/yen: DOWN at 146.85 yen from 147.76Euro/pound: UP at 86.34 pence from 86.07 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.8 percent at $62.80 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.5 percent at $65.85 per barrelburs-jmb/mlm

Trump offre à Poutine un retour très chorégraphié sur la scène diplomatique

Tapis rouge, survol d’avions de combat, et une amabilité presque démonstrative: Donald Trump a offert vendredi à Vladimir Poutine un retour très chorégraphié sur la scène internationale.Peu après 11H00 locales sur la base militaire Elmendorf-Richardson en Alaska, sous un ciel gris, le président américain et le président russe sont descendus de leur avion respectif.Donald Trump a applaudi, très brièvement, quand Vladimir Poutine s’avançait vers lui, sur un tapis rouge déroulé en travers du tarmac.Les deux hommes ont ensuite échangé une poignée de main énergique, des sourires, des amabilités certainement – leurs paroles étaient inaudibles pour les journalistes.Donald Trump a tapoté la main de son invité.Que le dirigeant russe, sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, sous le coup de multiples sanctions dans de nombreux pays, s’aventure hors de son pays est déjà exceptionnel.Mais qu’il le fasse pour être reçu avec tous les honneurs aux Etats-Unis, voilà qui était proprement impensable avant le retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche, se détournant de la ligne pro-Ukraine de son prédécesseur Joe Biden.L’ancien président démocrate voulait faire du maître du Kremlin un “paria” suite à l’invasion de l’Ukraine en février 2022. – Démonstration -Pour recevoir Vladimir Poutine, son successeur républicain a déroulé le tapis rouge cerné de militaires en grande tenue, survolés par un bombardier furtif B-2 entouré d’avions de chasse.Sur les réseaux sociaux, la scène a immédiatement été critiquée par des opposants au président américain comme marquant une déférence trop grande face au maître du Kremlin. Les partisans de Donald Trump y ont au contraire lu une volonté d’impressionner le président russe, réputé être expert de la pression psychologique, avec la puissance militaire américaine.”Allez-vous arrêter de tuer des civils?” a crié une journaliste à l’intention de Vladimir Poutine tandis que les deux hommes gagnaient une estrade où ils ont posé pour les photographes – avec encore une poignée de main.Pas de réponse.Vladimir Poutine est ensuite monté dans la limousine blindée présidentielle, surnommée “The Beast”, pour rejoindre aux côtés de Donold Trump un bâtiment de la base.Là, les deux hommes, assis et flanqués de leurs conseillers, ont à nouveau brièvement posé devant la presse.- Sweat-shirt “URSS” -Chose inhabituelle, le loquace président américain n’a pas répondu aux questions lancées par les quelques journalistes présents.Si le programme est respecté, il aura l’occasion de le faire plus tard pendant une conférence de presse commune avec Vladimir Poutine – là encore un événement rare.Les deux dirigeants doivent prendre place derrière des pupitres, avec derrière eux un fond bleu, marqué de l’inscription “Oeuvrer pour la paix” (“Pursuing Peace”).Ni Donald Trump ni Vladimir Poutine n’ont prévu de s’aventurer en dehors de la gigantesque base militaire.Pour accéder au centre de presse érigé sous des tentes pour cette réunion organisée en toute hâte, les journalistes américains, russes et venus du monde entier, ont traversé en bus cette véritable ville comme toute grande base militaire américaine, apercevant des habitations, des hangars, une église, un bowling.La base Elmendorf-Richardson en Alaska, dont la construction a débuté en 1941, est un avant-poste d’une immense importance stratégique, cela depuis la Seconde Guerre mondiale et surtout la Guerre froide, quand les Etats-Unis et l’Union soviétique se toisaient de part et d’autre du détroit de Bering.A son arrivée dans la ville proche d’Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, connu pour ses provocations, arborait un sweat-shirt avec l’inscription “URSS”, dont l’image a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux.

Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne

La péninsule ibérique est dévorée par les incendies qui ont fait leur première victime au Portugal vendredi, et l’Espagne, déjà endeuillée par trois décès, reste en alerte face aux nombreux foyers incontrôlables dans le pays.Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé “le décès de l’ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”.Le Chef de l’Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile pour suivre le front “des incendies ruraux”.Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d’oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.Le gouvernement a sollicité l’aide de l’Union européenne, à l’instar de l’Espagne, et demandé l’envoi de quatre avions Canadair “pour rester sur le territoire national jusqu’au 18 août”.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux volontaires qui ont péri en tentant d’éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest).Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s’est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu’à présent épargnée.L’agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d’incendies “très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (…) jusqu’à lundi inclus”.- “Plus rien à brûler” -Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l’année, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l’un des feux ayant entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d’arrosage, ont mis “des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main”, raconte Marcos à l’AFP. “À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages…”, explique le trentenaire qui a ressenti une grande “impuissance”.Persuadé qu’il n’y avait plus “rien à brûler” après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que “cela va continuer à nous arriver année après année” et trouve que la population est “abandonnée”.Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu’il faudrait procéder à “un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité”, notamment “débroussailler et nettoyer autour des maisons”. “La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu”, pense-t-il.La France voit son département de l’Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L’incendie, qui a démarré le 5 août, n’est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. “Nous sommes dans une situation de vigilance extrême,” a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.L’incendie le plus actif se trouve sur l’île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d’éteindre les flammes. Le risque d’incendie restait élevé dans la région de l’Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l’agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.burs-cap-mig/emp

Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne

La péninsule ibérique est dévorée par les incendies qui ont fait leur première victime au Portugal vendredi, et l’Espagne, déjà endeuillée par trois décès, reste en alerte face aux nombreux foyers incontrôlables dans le pays.Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé “le décès de l’ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”.Le Chef de l’Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile pour suivre le front “des incendies ruraux”.Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d’oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.Le gouvernement a sollicité l’aide de l’Union européenne, à l’instar de l’Espagne, et demandé l’envoi de quatre avions Canadair “pour rester sur le territoire national jusqu’au 18 août”.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux volontaires qui ont péri en tentant d’éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest).Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s’est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu’à présent épargnée.L’agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d’incendies “très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (…) jusqu’à lundi inclus”.- “Plus rien à brûler” -Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l’année, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l’un des feux ayant entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d’arrosage, ont mis “des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main”, raconte Marcos à l’AFP. “À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages…”, explique le trentenaire qui a ressenti une grande “impuissance”.Persuadé qu’il n’y avait plus “rien à brûler” après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que “cela va continuer à nous arriver année après année” et trouve que la population est “abandonnée”.Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu’il faudrait procéder à “un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité”, notamment “débroussailler et nettoyer autour des maisons”. “La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu”, pense-t-il.La France voit son département de l’Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L’incendie, qui a démarré le 5 août, n’est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. “Nous sommes dans une situation de vigilance extrême,” a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.L’incendie le plus actif se trouve sur l’île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d’éteindre les flammes. Le risque d’incendie restait élevé dans la région de l’Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l’agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.burs-cap-mig/emp

Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne

La péninsule ibérique est dévorée par les incendies qui ont fait leur première victime au Portugal vendredi, et l’Espagne, déjà endeuillée par trois décès, reste en alerte face aux nombreux foyers incontrôlables dans le pays.Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé “le décès de l’ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”.Le Chef de l’Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile pour suivre le front “des incendies ruraux”.Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d’oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.Le gouvernement a sollicité l’aide de l’Union européenne, à l’instar de l’Espagne, et demandé l’envoi de quatre avions Canadair “pour rester sur le territoire national jusqu’au 18 août”.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux volontaires qui ont péri en tentant d’éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest).Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s’est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu’à présent épargnée.L’agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d’incendies “très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (…) jusqu’à lundi inclus”.- “Plus rien à brûler” -Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l’année, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l’un des feux ayant entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d’arrosage, ont mis “des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main”, raconte Marcos à l’AFP. “À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages…”, explique le trentenaire qui a ressenti une grande “impuissance”.Persuadé qu’il n’y avait plus “rien à brûler” après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que “cela va continuer à nous arriver année après année” et trouve que la population est “abandonnée”.Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu’il faudrait procéder à “un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité”, notamment “débroussailler et nettoyer autour des maisons”. “La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu”, pense-t-il.La France voit son département de l’Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L’incendie, qui a démarré le 5 août, n’est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. “Nous sommes dans une situation de vigilance extrême,” a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.L’incendie le plus actif se trouve sur l’île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d’éteindre les flammes. Le risque d’incendie restait élevé dans la région de l’Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l’agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.burs-cap-mig/emp