L’annulation d’une projection de “Barbie” au coeur d’un débat enflammé
Le maire de Noisy-le-Sec a promis jeudi de reprogrammer le film “Barbie” dans sa ville de banlieue parisienne pour ne pas laisser un groupe d’hommes s’y poser “en censeurs moraux”, après l’annulation d’une projection sous la pression d’habitants, suivie d’une polémique enflammée.Olivier Sarrabeyrouse (PCF) avait annulé la projection du long métrage de Greta Gerwing le soir du 8 août, afin de “protéger” les agents de la mairie agressés verbalement ce soir-là par une dizaine de jeunes hommes aux “menaces insistantes”, a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse jeudi.Le groupe reprochait à cette satire féministe de faire “l’apologie de l’homosexualité” et de porter “atteinte à l’intégrité de la femme”, selon le maire.L’édile a porté plainte contre X. Une enquête a été ouverte pour menace, violence ou acte d’intimidation envers un chargé de mission de service public, a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny.L’ambiance était tranquille jeudi sur l’esplanade où le film devait être projeté, au milieu des tours.Parlant à l’AFP, plusieurs jeunes hommes y estimaient que pour les nombreux enfants de moins de 10 ans présents ce soir-là, le film n’était “pas adapté”, “pas correct”, “trop “vulgaire”, tout en affirmant que ce rejet “n’a rien à voir avec l’islam ou la religion”.”Des gens du quartier n’étaient pas d’accord (avec le choix du film), des mamans, des papas. Il a été demandé de changer de film mais (…) il n’y a pas eu d’agression”, a soutenu Yassine, 25 ans, déplorant que le film ait été choisi par une minorité d’habitants (“13 voix” selon la mairie), uniquement via un vote en ligne.”C’est bien pour les enfants qu’ils mettent des écrans géants. Le problème, c’est le film qu’ils ont mis, ils ont tout gâché”, a renchéri Sofiane, chauffeur de 25 ans, présentant “Barbie” comme un “film à caractère sexuel”. “On ne met pas de film comme ça aux enfants. Surtout en plein milieu d’un quartier, où n’importe qui peut regarder les scènes choquantes par sa fenêtre, +Shrek+ aurait été adapté”, a-t-il estimé.Autour de lui, une discussion s’est engagée, un jeune contestant un film avec des “trucs de gays et de lesbiennes”, un autre rejetant cette position “homophobe”.Le film avec Margot Robbie et Ryan Gosling voit Barbie, du nom d’une célèbre poupée, découvrir la misogynie dans le monde réel. Interdit en Algérie, au Koweït ou encore au Liban, il a été déclaré “tout public” en France.- “Rien de choquant” -Dans le même quartier, une retraité de 70 ans, se disant “musulmane” et “de mentalité française”, a regretté que des “petits jeunes veuillent faire la loi” et déclaré anonymement à l’AFP: “J’avais vu +Barbie+ au cinéma avec ma petite-fille de 11 ans, il n’y avait rien de choquant, à part qu’ils sont en maillots de bain et short et le mec torse nu”.Selon des propos rapportés jeudi par BFMTV, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé des “pressions d’une minorité violente qui veut +hallaliser+ l’espace public”, jugeant “pas acceptable le moindre recul face à ces revendications communautaires”. Au gouvernement, la ministre de la Culture, Rachida Dati, avait auparavant évoqué sur X “encore une atteinte grave à la programmation privant familles et enfants d’une activité culturelle”. Sur franceinfo, le député RN Yoann Gillet a fustigé la décision d’annulation “comme une grave erreur” revenant à “se soumettre à une idéologie islamiste”.Devant la presse, le maire de Noisy-le-Sec a rappelé qu’il avait lui-même qualifié “d’obscurantisme et de fondamentalisme” l’attitude des jeunes. Mais l’élu, visiblement marqué, a surtout voulu fustiger “la récupération politicienne, la spéculation et la haine raciste islamophobe qui se déverse depuis 24 heures” sur sa ville, notamment à travers les réseaux sociaux.
Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent sans accord en vue
Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays commençaient à perdre espoir sur la possibilité de parvenir dans les temps impartis à un quelconque accord de compromis sur la façon de lutter contre la pollution plastique.”On est dans le flou plus total, avec l’impression que quelque chose nous échappe”, a lâché à l’AFP une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale. Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août et l’ensemble des délégués attendent encore la convocation d’une assemblée plénière avant l’heure fatidique de minuit, mais cette réunion ne cesse d’être reportée d’heure en heure.Selon les règles intérieures de l’ONU, la séance plénière doit être convoquée avant minuit pour être valide, et peut ensuite déborder.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a tonné dans l’après-midi pour encourager les délégués à trouver un terrain d’entente: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demandé d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, a abondé Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya a aussi rappelé l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls”, a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux.Pour résoudre la quadrature du cercle, elle suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, a-t-elle détaillé.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19, 20, 21 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00, puis 21H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scenario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.
Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent sans accord en vue
Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays commençaient à perdre espoir sur la possibilité de parvenir dans les temps impartis à un quelconque accord de compromis sur la façon de lutter contre la pollution plastique.”On est dans le flou plus total, avec l’impression que quelque chose nous échappe”, a lâché à l’AFP une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale. Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août et l’ensemble des délégués attendent encore la convocation d’une assemblée plénière avant l’heure fatidique de minuit, mais cette réunion ne cesse d’être reportée d’heure en heure.Selon les règles intérieures de l’ONU, la séance plénière doit être convoquée avant minuit pour être valide, et peut ensuite déborder.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a tonné dans l’après-midi pour encourager les délégués à trouver un terrain d’entente: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demandé d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, a abondé Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya a aussi rappelé l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls”, a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux.Pour résoudre la quadrature du cercle, elle suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, a-t-elle détaillé.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19, 20, 21 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00, puis 21H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scenario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.
Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent sans accord en vue
Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays commençaient à perdre espoir sur la possibilité de parvenir dans les temps impartis à un quelconque accord de compromis sur la façon de lutter contre la pollution plastique.”On est dans le flou plus total, avec l’impression que quelque chose nous échappe”, a lâché à l’AFP une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale. Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août et l’ensemble des délégués attendent encore la convocation d’une assemblée plénière avant l’heure fatidique de minuit, mais cette réunion ne cesse d’être reportée d’heure en heure.Selon les règles intérieures de l’ONU, la séance plénière doit être convoquée avant minuit pour être valide, et peut ensuite déborder.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a tonné dans l’après-midi pour encourager les délégués à trouver un terrain d’entente: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demandé d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, a abondé Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya a aussi rappelé l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls”, a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux.Pour résoudre la quadrature du cercle, elle suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, a-t-elle détaillé.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19, 20, 21 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00, puis 21H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scenario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
Au moins 40 personnes sont mortes en une semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, pays en guerre frappé par sa pire épidémie de choléra depuis des années.Evoquant une hausse des cas “qui exacerbe les pires effets de la malnutrition”, l’Union européenne a appelé jeudi toutes les parties au conflit à laisser entrer l’aide humanitaire internationale “de toute urgence”.Le Soudan, troisième plus grand pays d’Afrique, est, depuis 2023, le territoire le plus durement frappé au monde par le choléra, avec plus de 2.400 décès enregistrés depuis un an dans 17 des 18 Etats du pays, selon l’Unicef.Dans la seule région du Darfour, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont soigné “plus de 2.300 patients et enregistré 40 décès la semaine dernière”, a déclaré l’ONG. “En plus d’une guerre généralisée, les Soudanais font actuellement face à la pire épidémie de choléra que le pays ait connue depuis des années”, a souligné MSF, en référence à la guerre entre l’armée et les paramilitaires depuis plus de deux ans.Cette maladie diarrhéique, transmise par l’eau et la nourriture contaminées, peut tuer en quelques heures sans traitement.Mais si une simple réhydratation orale permet parfois de guérir, la guerre a mis à genoux le système de santé et bloqué l’accès aux convois humanitaires, laissant les civils sans moyen de se protéger, ni de se soigner.”Cela ne peut pas durer”, a estimé l’UE, dans un communiqué, également signé par le Japon, le Canada et le Royaume-Uni.- Tawila, épicentre de l’épidémie -La situation est la plus critique à Tawila, dans l’Etat du Darfour-Nord, où des centaines de milliers de Soudanais fuyant les combats ont trouvé refuge.”Nous mélangeons du citron dans l’eau (…) et nous le buvons comme remède”, confiait cette semaine à l’AFP Mona Ibrahim, une femme déplacée à Tawila. “Nous n’avons pas de toilettes”.Comme elle, beaucoup de déplacés sont privés de soins et d’hygiène et d’eau potable, “avec une moyenne de seulement trois litres d’eau par jour, soit moins de la moitié du seuil minimum d’urgence de 7,5 litres par personne et par jour nécessaire pour boire, cuisiner et assurer l’hygiène, selon les recommandations de l’OMS”, a indiqué jeudi MSF. Dans l’un des centres de traitement du choléra de Tawila, des enfants fiévreux, blottis contre leurs mères, attendent une perfusion sur l’un des quelque 160 lits installés par MSF. Selon l’ONU, près de 300 cas de choléra chez des enfants ont été recensés dans cette ville depuis avril.Nibrar al-Dai, bénévole soudanaise, s’emploie à sensibiliser les déplacés : “faites bouillir l’eau, laissez-la refroidir, puis stockez-la dans des récipients propres”, conseille-t-elle.Mais pour beaucoup, maintenir une hygiène minimale relève de l’impossible, comme pour les travailleurs humanitaires qui “souhaitent simplement une cuisine propre et éloignée des toilettes”, confie à l’AFP Roba Al-Basatna, une autre bénévole.La saison des pluies, qui s’intensifie en août et s’étend jusqu’en octobre, pourrait aggraver la crise sanitaire.Depuis juillet 2024, environ 100.000 cas de choléra ont été recensés au Soudan, selon l’Organisation mondiale de la santé. A Damazin, la capitale de l’Etat du Nil Bleu, dans le sud-est du pays, MSF observe une combinaison mortelle de choléra et de malnutrition: “Entre le 3 et le 9 août, six patients atteints de choléra décédés souffraient également de malnutrition aiguë”, selon MSF.A El-Facher, au Darfour, au moins 63 personnes sont mortes de malnutrition en une semaine, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable du ministère de la Santé. Près de 25 millions de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où la famine a déjà gagné plusieurs régions.Alors que Washington semble intensifier ses efforts diplomatiques pour obtenir la paix au Soudan, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al Burhane, a affirmé jeudi qu’il n’y aurait “ni compromis, ni réconciliation” avec les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) contre lesquels ses forces sont en guerre depuis avril 2023.Selon l’ONU, le conflit à provoqué “la pire crise humanitaire au monde.”
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
Au moins 40 personnes sont mortes en une semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, pays en guerre frappé par sa pire épidémie de choléra depuis des années.Evoquant une hausse des cas “qui exacerbe les pires effets de la malnutrition”, l’Union européenne a appelé jeudi toutes les parties au conflit à laisser entrer l’aide humanitaire internationale “de toute urgence”.Le Soudan, troisième plus grand pays d’Afrique, est, depuis 2023, le territoire le plus durement frappé au monde par le choléra, avec plus de 2.400 décès enregistrés depuis un an dans 17 des 18 Etats du pays, selon l’Unicef.Dans la seule région du Darfour, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont soigné “plus de 2.300 patients et enregistré 40 décès la semaine dernière”, a déclaré l’ONG. “En plus d’une guerre généralisée, les Soudanais font actuellement face à la pire épidémie de choléra que le pays ait connue depuis des années”, a souligné MSF, en référence à la guerre entre l’armée et les paramilitaires depuis plus de deux ans.Cette maladie diarrhéique, transmise par l’eau et la nourriture contaminées, peut tuer en quelques heures sans traitement.Mais si une simple réhydratation orale permet parfois de guérir, la guerre a mis à genoux le système de santé et bloqué l’accès aux convois humanitaires, laissant les civils sans moyen de se protéger, ni de se soigner.”Cela ne peut pas durer”, a estimé l’UE, dans un communiqué, également signé par le Japon, le Canada et le Royaume-Uni.- Tawila, épicentre de l’épidémie -La situation est la plus critique à Tawila, dans l’Etat du Darfour-Nord, où des centaines de milliers de Soudanais fuyant les combats ont trouvé refuge.”Nous mélangeons du citron dans l’eau (…) et nous le buvons comme remède”, confiait cette semaine à l’AFP Mona Ibrahim, une femme déplacée à Tawila. “Nous n’avons pas de toilettes”.Comme elle, beaucoup de déplacés sont privés de soins et d’hygiène et d’eau potable, “avec une moyenne de seulement trois litres d’eau par jour, soit moins de la moitié du seuil minimum d’urgence de 7,5 litres par personne et par jour nécessaire pour boire, cuisiner et assurer l’hygiène, selon les recommandations de l’OMS”, a indiqué jeudi MSF. Dans l’un des centres de traitement du choléra de Tawila, des enfants fiévreux, blottis contre leurs mères, attendent une perfusion sur l’un des quelque 160 lits installés par MSF. Selon l’ONU, près de 300 cas de choléra chez des enfants ont été recensés dans cette ville depuis avril.Nibrar al-Dai, bénévole soudanaise, s’emploie à sensibiliser les déplacés : “faites bouillir l’eau, laissez-la refroidir, puis stockez-la dans des récipients propres”, conseille-t-elle.Mais pour beaucoup, maintenir une hygiène minimale relève de l’impossible, comme pour les travailleurs humanitaires qui “souhaitent simplement une cuisine propre et éloignée des toilettes”, confie à l’AFP Roba Al-Basatna, une autre bénévole.La saison des pluies, qui s’intensifie en août et s’étend jusqu’en octobre, pourrait aggraver la crise sanitaire.Depuis juillet 2024, environ 100.000 cas de choléra ont été recensés au Soudan, selon l’Organisation mondiale de la santé. A Damazin, la capitale de l’Etat du Nil Bleu, dans le sud-est du pays, MSF observe une combinaison mortelle de choléra et de malnutrition: “Entre le 3 et le 9 août, six patients atteints de choléra décédés souffraient également de malnutrition aiguë”, selon MSF.A El-Facher, au Darfour, au moins 63 personnes sont mortes de malnutrition en une semaine, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable du ministère de la Santé. Près de 25 millions de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où la famine a déjà gagné plusieurs régions.Alors que Washington semble intensifier ses efforts diplomatiques pour obtenir la paix au Soudan, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al Burhane, a affirmé jeudi qu’il n’y aurait “ni compromis, ni réconciliation” avec les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) contre lesquels ses forces sont en guerre depuis avril 2023.Selon l’ONU, le conflit à provoqué “la pire crise humanitaire au monde.”
La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l’Europe du Sud
Le sud de l’Europe n’a connu jeudi aucun répit face aux incendies: le Portugal, la Grèce, l’Italie et surtout l’Espagne, où un troisième décès a été enregistré, continuent de combattre les flammes en pleine canicule.Le Premier ministre Pedro Sánchez a déploré “la mort d’un deuxième volontaire à León” – un homme de 36 ans, décédé jeudi matin en Castille-et-León (nord ouest) – et souligné que “la menace reste extrême” en Espagne, où Paris a envoyé deux Canadair.Onze incendies sont classés au niveau 2 (sur 4) et celui de Zamora (en Castille-et-Léon), “où une superficie importante a brûlé (…) inquiète” beaucoup, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, à la télévision publique.Quelque 10.700 personnes ont été évacuées depuis le début de cet épisode d’incendies, selon le ministère de l’Intérieur.- “Les pires pronostics” – Pays en première ligne du réchauffement climatique en Europe, l’Espagne est habituée aux températures extrêmes, mais elle fait face depuis quelques années à une multiplication et une intensification des vagues de chaleurs.Plus de 157.000 hectares sont partis en fumée dans ce pays depuis janvier, ce qui fait déjà de 2025 la pire année après 2022 et 2012, depuis le début de l’existence (en 2006) des données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).En outre, août arrive d’ores et déjà en deuxième place des pires mois enregistrés pour les incendies avec 115.191 hectares brûlés. Plus de 70.000 hectares ont brûlé au cours des derniers jours.La Galice (nord-ouest), la région de Valence (est) et l’Estrémadure (ouest) préoccupent également les autorités, et une quinzaine d’axes routiers sont coupés.”Cette nuit, les pires pronostics se sont réalisés”, a écrit sur X Abel Bautista, un responsable du gouvernement régional d’Estrémadure, plaçant désormais toute la région en alerte incendie 2 et demandant à la population la “prudence maximale”.Une trentaine de personnes soupçonnées d’être à l’origine des incendies, soit par négligence ou imprudence, soit intentionnellement, ont été arrêtées.Le Portugal est lui également touché par une vague d’incendies depuis 22 jours. Jeudi en fin de journée, plus de 2.700 pompiers, épaulés par une trentaine d’appareils aériens, restaient déployés pour combattre plusieurs foyers dans le nord et le centre du pays.Dans certains villages menacés, des habitants se sont joints aux secours pour repousser les flammes, d’après les images diffusées en direct par les télévisions locales.Face à cette situation, le gouvernement, qui s’attend une journée de vendredi compliquée, “a décidé de prolonger la situation d’alerte, qui restera en vigueur avec toutes les interdictions” jusqu’à dimanche, a déclaré la ministre de l’Intérieur, Maria Lucia Amaral, lors d’une conférence de presse.Ces mesures interdisent notamment l’accès à des zones forestières, certains travaux agricoles et l’usage de feux d’artifice.De l’autre côté de la Méditerranée, au Maroc, les pompiers luttaient jeudi contre un important incendie de forêt dans une zone montagneuse autour de la ville touristique de Chefchaouen, au sud de Tanger (nord-ouest du pays).- Amélioration en Grèce -En Grèce, où 20.000 hectares ont été détruits par le feu depuis juin, les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie qui menaçait Patras, troisième ville du pays et principal port vers l’Italie.Il y a des foyers “épars”, même si le feu est “toujours actif” dans les faubourgs est de la ville de plus de 200.000 habitants, selon les pompiers.Ailleurs dans le pays, 600 équipes au sol et près de 30 avions bombardiers d’eau luttaient notamment sur trois autres fronts, l’île ionienne de Zante (ouest), l’île égéenne de Chios (est) et près de la ville occidentale de Preveza.Dans les Balkans, les incendies ont tué au moins deux personnes et entraîné l’évacuation de milliers d’habitants.En Albanie, l’un des pays les plus durement touchés, les pompiers ont lutté inlassablement contre les incendies, tandis qu’au Monténégro voisin, les conditions climatiques et le dispositif aérien engagé ont permis de maîtriser les principaux feux de forêt.L’Angleterre a elle aussi eu à combattre un incendie, dans les landes du Yorkshire du Nord, sur environ cinq kilomètres carrés.Une chaleur torride continue de peser sur l’Italie, relativement épargnée par les feux cet été, et où 16 villes dont Rome et Venise sont placées en alerte rouge. A Florence, le thermomètre devrait monter jusqu’à 39°C, et à Milan, jusqu’à 38°C. Un septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante a aussi frappé les trois quarts de la France.Même le nord de l’Europe est affecté par la canicule: la météo exceptionnellement chaude en juillet en Finlande, en Norvège et en Suède a entraîné, selon le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), de nombreux évanouissements lors d’événements en plein air, saturé et surchauffé les hôpitaux, provoqué des incendies de forêt, causé de multiples noyades ou encore poussé les rennes à chercher de l’ombre dans les villes.
La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l’Europe du Sud
Le sud de l’Europe n’a connu jeudi aucun répit face aux incendies: le Portugal, la Grèce, l’Italie et surtout l’Espagne, où un troisième décès a été enregistré, continuent de combattre les flammes en pleine canicule.Le Premier ministre Pedro Sánchez a déploré “la mort d’un deuxième volontaire à León” – un homme de 36 ans, décédé jeudi matin en Castille-et-León (nord ouest) – et souligné que “la menace reste extrême” en Espagne, où Paris a envoyé deux Canadair.Onze incendies sont classés au niveau 2 (sur 4) et celui de Zamora (en Castille-et-Léon), “où une superficie importante a brûlé (…) inquiète” beaucoup, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, à la télévision publique.Quelque 10.700 personnes ont été évacuées depuis le début de cet épisode d’incendies, selon le ministère de l’Intérieur.- “Les pires pronostics” – Pays en première ligne du réchauffement climatique en Europe, l’Espagne est habituée aux températures extrêmes, mais elle fait face depuis quelques années à une multiplication et une intensification des vagues de chaleurs.Plus de 157.000 hectares sont partis en fumée dans ce pays depuis janvier, ce qui fait déjà de 2025 la pire année après 2022 et 2012, depuis le début de l’existence (en 2006) des données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).En outre, août arrive d’ores et déjà en deuxième place des pires mois enregistrés pour les incendies avec 115.191 hectares brûlés. Plus de 70.000 hectares ont brûlé au cours des derniers jours.La Galice (nord-ouest), la région de Valence (est) et l’Estrémadure (ouest) préoccupent également les autorités, et une quinzaine d’axes routiers sont coupés.”Cette nuit, les pires pronostics se sont réalisés”, a écrit sur X Abel Bautista, un responsable du gouvernement régional d’Estrémadure, plaçant désormais toute la région en alerte incendie 2 et demandant à la population la “prudence maximale”.Une trentaine de personnes soupçonnées d’être à l’origine des incendies, soit par négligence ou imprudence, soit intentionnellement, ont été arrêtées.Le Portugal est lui également touché par une vague d’incendies depuis 22 jours. Jeudi en fin de journée, plus de 2.700 pompiers, épaulés par une trentaine d’appareils aériens, restaient déployés pour combattre plusieurs foyers dans le nord et le centre du pays.Dans certains villages menacés, des habitants se sont joints aux secours pour repousser les flammes, d’après les images diffusées en direct par les télévisions locales.Face à cette situation, le gouvernement, qui s’attend une journée de vendredi compliquée, “a décidé de prolonger la situation d’alerte, qui restera en vigueur avec toutes les interdictions” jusqu’à dimanche, a déclaré la ministre de l’Intérieur, Maria Lucia Amaral, lors d’une conférence de presse.Ces mesures interdisent notamment l’accès à des zones forestières, certains travaux agricoles et l’usage de feux d’artifice.De l’autre côté de la Méditerranée, au Maroc, les pompiers luttaient jeudi contre un important incendie de forêt dans une zone montagneuse autour de la ville touristique de Chefchaouen, au sud de Tanger (nord-ouest du pays).- Amélioration en Grèce -En Grèce, où 20.000 hectares ont été détruits par le feu depuis juin, les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie qui menaçait Patras, troisième ville du pays et principal port vers l’Italie.Il y a des foyers “épars”, même si le feu est “toujours actif” dans les faubourgs est de la ville de plus de 200.000 habitants, selon les pompiers.Ailleurs dans le pays, 600 équipes au sol et près de 30 avions bombardiers d’eau luttaient notamment sur trois autres fronts, l’île ionienne de Zante (ouest), l’île égéenne de Chios (est) et près de la ville occidentale de Preveza.Dans les Balkans, les incendies ont tué au moins deux personnes et entraîné l’évacuation de milliers d’habitants.En Albanie, l’un des pays les plus durement touchés, les pompiers ont lutté inlassablement contre les incendies, tandis qu’au Monténégro voisin, les conditions climatiques et le dispositif aérien engagé ont permis de maîtriser les principaux feux de forêt.L’Angleterre a elle aussi eu à combattre un incendie, dans les landes du Yorkshire du Nord, sur environ cinq kilomètres carrés.Une chaleur torride continue de peser sur l’Italie, relativement épargnée par les feux cet été, et où 16 villes dont Rome et Venise sont placées en alerte rouge. A Florence, le thermomètre devrait monter jusqu’à 39°C, et à Milan, jusqu’à 38°C. Un septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante a aussi frappé les trois quarts de la France.Même le nord de l’Europe est affecté par la canicule: la météo exceptionnellement chaude en juillet en Finlande, en Norvège et en Suède a entraîné, selon le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), de nombreux évanouissements lors d’événements en plein air, saturé et surchauffé les hôpitaux, provoqué des incendies de forêt, causé de multiples noyades ou encore poussé les rennes à chercher de l’ombre dans les villes.






