Gaza rescuers says Israeli strikes kill 28 near hospital

Gaza rescuers said Israeli strikes close to a hospital in the  Palestinian territory killed at least 28 people Tuesday, after Prime Minister Benjamin Netanyahu announced the military would enter Gaza “with full force” in the coming days.The release of 21-year-old Israeli-American Edan Alexander, who had been in Hamas captivity since their October 2023 attack on Israel, offered a brief pause in the fighting on Monday.But the strikes resumed amid fierce new criticism of Israel’s tactics in the war.Gaza’s civil defence agency said at least 28 people were killed in Israeli strikes Tuesday around the European hospital in Khan Yunis. The Israeli military said it hit a Hamas “command and control centre”.AFPTV footage showed large craters gouged into the ground and cracks in the courtyard outside the hospital. A damaged bus was lodged in one hole. “Everyone inside the hospital — patients and wounded alike — was running in fear, some on crutches, others screaming for their children, while others were being dragged on beds,” Amro Tabash, a local photojournalist, told AFP.Earlier, the military said it had struck Hamas militants inside “a command and control centre” at Nasser Hospital, also in Khan Yunis. Gaza’s health ministry said that strike killed two people. One of the dead was journalist Hassan Aslih, the civil defence said.Israel had accused Aslih of participating in Hamas’s October 7, 2023 attacks.”In the very coming days, we are going in with full force to complete the operation,” Netanyahu was quoted as saying in a statement released on Tuesday. – ‘Under fire’ -“Completing the operation means defeating Hamas. It means destroying Hamas,” Netanyahu had said in the remarks made late Monday.”There will be no situation where we stop the war. A temporary ceasefire might happen, but we are going all the way.”The Israeli warnings came amid new condemnation of its war tactics.UN relief chief Tom Fletcher called on the UN Security Council to take action “to prevent genocide” in Gaza as he gave a scathing account of Israel’s actions in the  territory.”Will you act — decisively — to prevent genocide and to ensure respect for international humanitarian law?” he said to UN ambassadors in New York.In Paris, President Emmanuel Macron said that Netanyahu’s actions in blocking aid to Gaza were “shameful”.Late Tuesday, the Israeli military urged civilians in several parts of northern Gaza to evacuate after it intercepted “two projectiles” fired from the territory. The armed wing of Hamas ally Islamic Jihad claimed responsibility for rocket fire into Israel, which has been rare in recent weeks. Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid a deadlock over how to proceed with a January 19 ceasefire.The Israeli government this month approved plans to expand its offensive, with officials talking of retaining a long-term presence in Gaza. Israel says that its renewed bombardments are aimed at forcing Hamas to free hostages.Netanyahu credited Alexander’s release on Monday to a combination of “our military pressure and the political pressure exerted by (US) President (Donald) Trump.”This has been rejected by Hamas which has revealed it was engaged in direct talks with Washington on a ceasefire in Gaza.Netanyahu thanked Trump for helping in the release and said he would be sending negotiators to Qatar on Tuesday to discuss remaining captives.- ‘Over 50 percent will leave’ -Trump arrived in Saudi Arabia on Tuesday to start a Gulf tour that will also take him to Qatar and the United Arab Emirates.Netanyahu said late Monday that Israel was working to find countries willing to take in Palestinians from the Gaza Strip.Israeli ministers have seized on a proposal initially floated by Trump for the voluntary departure of Gazans to neighbouring countries such as Jordan or Egypt, which have flatly rejected the proposal.”We’ve set up an administration that will allow them (Gaza residents) to leave but… we need countries willing to take them in. That’s what we’re working on right now.” Netanyahu estimated that “over 50 percent will leave” if given the option.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.Militants also abducted 251 people, of whom 57 are still being held in Gaza, including 34 declared dead by the Israeli army.The Israeli offensive in retaliation for the attack has killed at least 52,908 people in Gaza, mostly civilians, according to data from the Hamas-run health ministry, which is considered reliable by the UN.

Macron refuse une nationalisation d’ArcelorMittal et assure que les sites de Dunkerque et Fos seront “sauvés”

“Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal parce que ce serait dépenser des milliards d’euros”, a tranché mardi Emmanuel Macron, affirmant toutefois “les yeux dans les yeux” que les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) seraient “sauvés”.Le deuxième sidérurgiste mondial, aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, envisage de supprimer environ 600 postes dans sept sites industriels du nord de la France.”La réponse, ça n’est pas nationaliser (mais) avoir des garanties de développement”, a fait valoir le chef de l’Etat lors d’un entretien sur TF1 où il était confronté à la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. “Il faut mettre en place ce qu’on appelle des clauses de sauvegarde, c’est à dire protéger le marché européen. On a commencé à prendre cette décision sous pression française: la Commission l’a annoncé en février”, a-t-il ajouté.”Nous allons sauver et Dunkerque et Fos, je vous le dis les yeux dans les yeux, pas en nationalisant mais en ayant une politique européenne qui protège notre acier”, a encore soutenu Emmanuel Macron.”Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal parce que ce serait dépenser des milliards d’euros (…) C’est mentir aux gens de leur dire que la nationalisation est le remède”, a-t-il déclaré plus tard.Des salariés d’ArcelorMittal de toute la France ont manifesté mardi en région parisienne pour défendre leurs emplois.Le sort des métallos mobilise dans la classe politique, de la gauche qui réclame, comme la CGT, une nationalisation des hauts fourneaux français, à l’ancien ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui a estimé qu’il fallait “tout” faire pour sauver ArcelorMittal à Dunkerque, sans exclure une nationalisation “temporaire” et “de dernier recours” si l’entreprise ne remplissait pas ses obligations.”Après (l’entreprise chimique iséroise, ndlr) Vencorex, après tant d’autres, le gouvernement continue d’abandonner nos industries”, a protesté sur X le secrétaire général du Parti socialiste Pierre Jouvet. “La sidérurgie est stratégique. La solution est bien de nationaliser. Et de lutter contre la concurrence déloyale”.Emmanuel Macron a expliqué par ailleurs mardi soir qu’on “ne pourra(it) pas sauver Vencorex en l’état parce qu’on n’a pas de reprise pour la totalité de l’entreprise”. “Nationaliser une entreprise qui n’arrive pas à s’installer sur un marché, ce n’est pas une bonne utilisation de l’argent de nos compatriotes”, a souligné le chef de l’Etat.En avril, les activités de Vencorex ont été reprises très partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua, le tribunal de commerce de Lyon ayant jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français.

Macron refuse une nationalisation d’ArcelorMittal et assure que les sites de Dunkerque et Fos seront “sauvés”

“Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal parce que ce serait dépenser des milliards d’euros”, a tranché mardi Emmanuel Macron, affirmant toutefois “les yeux dans les yeux” que les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) seraient “sauvés”.Le deuxième sidérurgiste mondial, aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, envisage de supprimer environ 600 postes dans sept sites industriels du nord de la France.”La réponse, ça n’est pas nationaliser (mais) avoir des garanties de développement”, a fait valoir le chef de l’Etat lors d’un entretien sur TF1 où il était confronté à la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. “Il faut mettre en place ce qu’on appelle des clauses de sauvegarde, c’est à dire protéger le marché européen. On a commencé à prendre cette décision sous pression française: la Commission l’a annoncé en février”, a-t-il ajouté.”Nous allons sauver et Dunkerque et Fos, je vous le dis les yeux dans les yeux, pas en nationalisant mais en ayant une politique européenne qui protège notre acier”, a encore soutenu Emmanuel Macron.”Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal parce que ce serait dépenser des milliards d’euros (…) C’est mentir aux gens de leur dire que la nationalisation est le remède”, a-t-il déclaré plus tard.Des salariés d’ArcelorMittal de toute la France ont manifesté mardi en région parisienne pour défendre leurs emplois.Le sort des métallos mobilise dans la classe politique, de la gauche qui réclame, comme la CGT, une nationalisation des hauts fourneaux français, à l’ancien ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui a estimé qu’il fallait “tout” faire pour sauver ArcelorMittal à Dunkerque, sans exclure une nationalisation “temporaire” et “de dernier recours” si l’entreprise ne remplissait pas ses obligations.”Après (l’entreprise chimique iséroise, ndlr) Vencorex, après tant d’autres, le gouvernement continue d’abandonner nos industries”, a protesté sur X le secrétaire général du Parti socialiste Pierre Jouvet. “La sidérurgie est stratégique. La solution est bien de nationaliser. Et de lutter contre la concurrence déloyale”.Emmanuel Macron a expliqué par ailleurs mardi soir qu’on “ne pourra(it) pas sauver Vencorex en l’état parce qu’on n’a pas de reprise pour la totalité de l’entreprise”. “Nationaliser une entreprise qui n’arrive pas à s’installer sur un marché, ce n’est pas une bonne utilisation de l’argent de nos compatriotes”, a souligné le chef de l’Etat.En avril, les activités de Vencorex ont été reprises très partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua, le tribunal de commerce de Lyon ayant jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français.

Gaza: “Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu est inacceptable”, “une honte”, dit Macron

“Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu (à Gaza) est inacceptable”, “c’est une honte”, a estimé mardi Emmanuel Macron, lors d’un entretien sur TF1.”La crise humanitaire est la plus grave que nous ayons connue” depuis le 7 octobre 2023, lors de laquelle 251 personnes avaient été enlevées par le Hamas, déclenchant une riposte d’Israël.”C’est un drame humanitaire inacceptable”, a martelé le chef de l’Etat français, en considérant par ailleurs que “ce n’est pas à un président de la République de dire +Ceci est un génocide+, mais aux historiens”.Le président français a rappelé qu’il avait été “l’un des seuls dirigeants à aller à la frontière” entre l’Egypte et Gaza, “l’une des pires choses qu’il (lui) aient été données de voir”, déplorant que “toute l’aide que la France et d’autres pays acheminent” soit “bloquée par les Israéliens”.Emmanuel Macron a également estimé que la question d’une révision des “accords de coopération” entre UE et Israël était “ouverte”.Les Pays-Bas ont demandé à la Commission européenne de voir si le gouvernement israélien respectait l’article 2 de cet accord d’association avec Israël qui stipule que les relations entre l’UE et Israël sont basées sur le respect des droits humains et des principes démocratiques, en vue d’une potentielle révision.”C’est une demande légitime et j’invite la Commission européenne à l’instruire”, a souligné plus tôt mardi Jean-Noël Barrot à l’Assemblée.”Nous nous sommes battus sans relâche pour arrêter ce conflit. Et aujourd’hui, on a besoin des Etats-Unis d’Amérique”, a par ailleurs dit Emmanuel Macron, en estimant que le président américain Donald Trump était “celui qui a le levier”.Des frappes israéliennes près d’un hôpital du sud de Gaza ont fait 28 morts mardi, a annoncé la Défense civile locale, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une prochaine intensification de la guerre dans le territoire palestinien.Au lendemain d’une courte pause pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, l’armée israélienne a repris ses bombardements, touchant successivement deux hôpitaux de Khan Younès, abritant chacun, selon elle, “un centre de commandement et de contrôle” du mouvement islamiste palestinien.Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Et le 5 mai, Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.908 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: “Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu est inacceptable”, “une honte”, dit Macron

“Ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu (à Gaza) est inacceptable”, “c’est une honte”, a estimé mardi Emmanuel Macron, lors d’un entretien sur TF1.”La crise humanitaire est la plus grave que nous ayons connue” depuis le 7 octobre 2023, lors de laquelle 251 personnes avaient été enlevées par le Hamas, déclenchant une riposte d’Israël.”C’est un drame humanitaire inacceptable”, a martelé le chef de l’Etat français, en considérant par ailleurs que “ce n’est pas à un président de la République de dire +Ceci est un génocide+, mais aux historiens”.Le président français a rappelé qu’il avait été “l’un des seuls dirigeants à aller à la frontière” entre l’Egypte et Gaza, “l’une des pires choses qu’il (lui) aient été données de voir”, déplorant que “toute l’aide que la France et d’autres pays acheminent” soit “bloquée par les Israéliens”.Emmanuel Macron a également estimé que la question d’une révision des “accords de coopération” entre UE et Israël était “ouverte”.Les Pays-Bas ont demandé à la Commission européenne de voir si le gouvernement israélien respectait l’article 2 de cet accord d’association avec Israël qui stipule que les relations entre l’UE et Israël sont basées sur le respect des droits humains et des principes démocratiques, en vue d’une potentielle révision.”C’est une demande légitime et j’invite la Commission européenne à l’instruire”, a souligné plus tôt mardi Jean-Noël Barrot à l’Assemblée.”Nous nous sommes battus sans relâche pour arrêter ce conflit. Et aujourd’hui, on a besoin des Etats-Unis d’Amérique”, a par ailleurs dit Emmanuel Macron, en estimant que le président américain Donald Trump était “celui qui a le levier”.Des frappes israéliennes près d’un hôpital du sud de Gaza ont fait 28 morts mardi, a annoncé la Défense civile locale, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une prochaine intensification de la guerre dans le territoire palestinien.Au lendemain d’une courte pause pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, l’armée israélienne a repris ses bombardements, touchant successivement deux hôpitaux de Khan Younès, abritant chacun, selon elle, “un centre de commandement et de contrôle” du mouvement islamiste palestinien.Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Et le 5 mai, Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.908 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

La démocratie américaine et Gaza: le chaos du monde s’invite au Festival de Cannes

“Défendre la démocratie” face à un Donald Trump “inculte”: la star américaine Robert De Niro a livré un réquisitoire implacable contre le président des Etats-Unis lors de la cérémonie d’ouverture du 78e Festival de Cannes mardi, marquée aussi par l’ombre de la guerre à Gaza.Aux Etats-Unis, “nous luttons d’arrache-pied pour défendre la démocratie que nous considérions toujours comme acquise”, a lancé l’acteur de 81 ans, avant d’ajouter que les artistes sont “une menace pour les autocrates et les fascistes de ce monde”.La présidente du jury Juliette Binoche a elle dénoncé “les démons de nos barbaries (qui) ne nous laissent aucun répit”, mentionnant les “otages du 7 octobre et tous les otages, les prisonniers, les noyés qui endurent la terreur et meurent dans un terrible sentiment d’abandon”… mais surtout la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée par un missile israélien à Gaza mi-avril.”La veille de sa mort, elle avait appris que le film dans lequel elle figurait était sélectionné ici, au Festival de Cannes. Fatma aurait dû être parmi nous ce soir. L’art reste. Il est le témoignage puissant de nos vies, de nos rêves”, a déclaré l’actrice française, vêtue d’un haut blanc coiffant sa chevelure et finissant en traîne.Avant que le réalisateur américain Quentin Tarantino ne déclare, en hurlant, le 78e Festival de Cannes “officiellement ouverrrrrrrt!” devant le gratin du cinéma mondial, son compatriote Robert De Niro s’est vu remettre une Palme d’or d’honneur par Leonardo DiCaprio, qui a plusieurs fois partagé l’affiche avec la légende du 7e art.Plus tôt déjà, l’acteur américain Jeremy Strong, membre du jury, avait fait du mentor de Donald Trump, l’avocat Roy Cohn qu’il incarnait dans le film “The Apprentice” en 2024, “le géniteur des +fake news+ et des faits alternatifs”. “Le rôle des films est de plus en plus crucial pour combattre ces forces”, avait ajouté la star de la série “Succession” lors d’une conférence de presse.- “Partir un jour” -La cérémonie d’ouverture a également été marquée par l’hommage rendu, en chanson, par la chanteuse française Mylène Farmer au cinéaste américain David Lynch, disparu en janvier.Pour assister à cet événement, lors duquel était aussi projeté le film “Partir un jour”, comédie musicale française avec la chanteuse Juliette Armanet, une myriade de stars a monté les marches du Palais des Festivals.Parmi elles, l’actrice américaine Eva Longoria ou les Françaises Géraldine Nakache et Aïssa Maïga.Une autre Américaine, Halle Berry, membre du jury, avait opté pour une longue robe noire et blanche rayée, après avoir indiqué avoir renoncé à la tenue qu’elle prévoyait de porter car sa traîne était “trop longue” pour les nouvelles règles vestimentaires édictées cette année par festival.A l’instar de la mannequin allemande Heidi Klum, de nombreuses festivalières en avaient toutefois fait fi. Et les robes très longues et volumineuses, souvent extravagantes, étaient de sortie pour cette première montée des marches, scrutée par des centaines de badauds juchés sur des escabeaux, en quête d’autographes ou de selfies avec leurs idoles.- “Désacralisé” -Avant même la journée d’ouverture, l’écho du monde s’était invité sur la Croisette lundi soir avec la publication dans le journal français Libération d’une tribune signée par près de 400 stars du cinéma appelant à briser “le silence” du monde de la culture sur la guerre à Gaza.”Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza”, écrivent les signataires dont le réalisateur espagnol Pedro Almodovar ou les acteurs américains Susan Sarandon et Richard Gere.Le chaos mondial a également résonné mardi avec la projection de trois documentaires sur l’Ukraine, dont “Notre Guerre” de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy.Hasard du calendrier, l’ouverture du plus grand festival de cinéma du monde coïncidait avec une étape majeure du mouvement MeToo en France: la condamnation de l’ancienne star Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles lors d’un tournage.”Quand on est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça veut dire que ça fait réfléchir sur le pouvoir de certaines personnes qui prennent le pouvoir. Et je pense que le pouvoir est ailleurs”, a commenté Juliette Binoche, lors d’une conférence de presse, récusant l’étiquette de “monstre sacré” souvent accolée à l’acteur.”Une star de cinéma, c’est un homme”, a ajouté la comédienne, estimant que le sacré “ne nous appartient pas”.La Française et les huit autres membres du jury devront notamment attribuer, le 24 mai, la Palme d’or à l’un des 22 films en compétition.

Wall Street termine sans direction claire, mais l’optimisme reste de mise

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mardi, soulagée par l’inflation américaine et profitant encore du coup de frein à la guerre commerciale entre Washington et Pékin, le Dow Jones étant toutefois plombé par la chute de UnitedHealth.Le Dow Jones a perdu 0,64%, l’indice Nasdaq a progressé de 1,61% et l’indice élargi S&P 500 a pris 0,72%.”Il semble que l’euphorie qui s’est déclenchée hier sur le marché (…) se soit poursuivie aujourd’hui, du moins pour le S&P 500 et le Nasdaq”, observe auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.La place new-yorkaise a accueilli en fanfare lundi la décision des Etats-Unis et de la Chine de réduire largement – à 30% pour Washington et 10% pour Pékin – les surtaxes qu’ils s’imposent mutuellement, contre respectivement 145% et 125% après l’escalade initiée par Donald Trump début avril.Cette suspension de 90 jours prendra effet “d’ici le 14 mai”, ont annoncé les deux premières puissances économiques mondiales dans un communiqué commun publié après deux jours de négociations à Genève.Ce développement dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump profite à “plusieurs secteurs, principalement la technologie, mais aussi l’énergie” ou encore “les services de communication”, énumère M. Stovall.En outre, la place américaine a été rassurée par une inflation américaine légèrement plus faible que prévu, perçue comme un signe favorable pour l’économie.Selon l’indice CPI, la hausse des prix a ralenti en avril, à 2,3% sur un an contre 2,4% en mars.Ces chiffres “renforcent la confiance dans le fait que les mesures de (Donald) Trump pourraient ne pas produire beaucoup d’inflation, même si les droits de douane risquent d’entraîner des pressions sur les coûts à terme”, écrit dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Le CPI “conforte les investisseurs (…) dans le fait que la banque centrale américaine (Fed) réduira ses taux au moins deux fois cette année, une fois en juin ou juillet et une autre fois en décembre”, ajoute pour sa part M. Stovall.Le marché attend désormais l’indice de prix à la production (PPI) jeudi, mais surtout l’indice PCE – jauge d’inflation privilégiée par la Fed – à la fin du mois de mai.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans est resté stable par rapport à la veille, à 4,47%.Ailleurs, au tableau des valeurs, “la baisse du Dow Jones est spécifique à une entreprise”, explique M. Stovall.L’indice historique de Wall Street a en effet été plombé par le plongeon d’UnitedHealth (-14,08%), l’une de ses plus grandes pondérations.L’assureur santé a annoncé suspendre ses prévisions annuelles en raison d’une hausse brutale des coûts médicaux. L’entreprise va par ailleurs se séparer de son patron Andrew Witty, qui a annoncé quitter son poste pour “raisons personnelles”.Le secteur des semiconducteurs continuait de briller, à l’image de Nvidia (+5,63%), de Broadcom (+4,89%) ou de AMD (+4,01%).Le secteur pétrolier a eu le vent en poupe: ConocoPhillips a gagné 2,06%, EOG Resources a progressé de 2,27% et Chevron de 0,52%.La plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase a été propulsée (+23,97%) à l’annonce de son entrée au sein de l’indice S&P 500 dès lundi prochain.Le loueur de véhicules Hertz a plongé (-16,93%) pour des résultats en deçà des attentes, notamment une perte nette par action de 1,12 dollar.

Macron souhaite une “conférence sociale” sur le financement du modèle social

Emmanuel Macron va demander au gouvernement d’ouvrir “une conférence sociale” avec les partenaires sociaux sur le financement du modèle social et a fermé la porte à un référendum sur la réforme des retraites, mardi soir sur TF1.Jugeant que “notre modèle social se finance trop par le travail”, le président a déclaré souhaiter l’ouverture “dans les prochaines semaines” d’un “chantier” sur le sujet, lors d’un entretien où il était confronté à la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.  “Je demande au gouvernement de l’ouvrir avec l’ensemble des forces syndicales et patronales”, a-t-il dit, estimant qu’il faut “aller chercher de l’argent en dehors du seul travail” notamment par le biais de la “consommation”.Le président a aussi souhaité l’organisation d’une “négociation” sur “la qualité du travail et l’évolution des formes de travail”, alors que “de plus en plus de jeunes (…) ne veulent pas être salariés” et “de plus en plus de seniors” veulent “travailler différemment”, selon lui.Emmanuel Macron en revanche a répondu “non” à la demande de Sophie Binet d’organiser un référendum sur l’abrogation de la réforme des retraites qui avait donné lieu à une très large mobilisation dans les rues en 2023 avant d’être mise en oeuvre sans vote du Parlement, par l’article 49.3 de la Constitution, par l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. Le Premier ministre François Bayrou a invité en début d’année les partenaires sociaux à rediscuter de cette réforme qui fait passer de 62 à 64 ans l’âge légal de départ en retraite, en leur promettant de soumettre au vote du Parlement un éventuel accord.”Il faut aller au bout de cette discussion”, a estimé M. Macron. “Si vous étiez préoccupé par le sort de ces femmes et de ces hommes, vous seriez resté autour de la table pour les défendre”, a-t-il lancé à la responsable syndicale.La CGT a claqué la porte de ce “conclave” le 19 mars, après le refus répété de François Bayrou de revenir aux 62 ans. Les discussions se poursuivent depuis avec des cinq des huit partenaires sociaux après les départs également des artisans et commerçants de l’U2P et de Force ouvrière et sont censées aboutir d’ici fin mai.”On ressort de cet échange sans aucune annonce, pour améliorer” les salaires, les conditions de travail, les retraites ou les indemnités des “travailleurs et travailleuses”, a déploré la numéro un de la CGT en conclusion de ce débat sur TF1.”Pourquoi faire 2h20 d’émission si c’est seulement pour faire la com’ de son bilan ?”, s’est-elle étonnée auprès de l’AFP après cet échange. “On a un président qui s’est transformé en professeur Macron, comme si on était ses élèves… Mais les travailleurs, ce n’est pas qu’ils n’ont pas compris sa politique, c’est qu’ils voient sur le terrain que leurs conditions de travail se dégradent”.”J’attendais une inflexion, à commencer par la réforme des retraites, cela aurait permis de sortir par le haut….  Mais il a fermé toutes les portes”, a déploré Mme Binet. vl-fff-ber-alu/ber/nth

Macron souhaite une “conférence sociale” sur le financement du modèle social

Emmanuel Macron va demander au gouvernement d’ouvrir “une conférence sociale” avec les partenaires sociaux sur le financement du modèle social et a fermé la porte à un référendum sur la réforme des retraites, mardi soir sur TF1.Jugeant que “notre modèle social se finance trop par le travail”, le président a déclaré souhaiter l’ouverture “dans les prochaines semaines” d’un “chantier” sur le sujet, lors d’un entretien où il était confronté à la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.  “Je demande au gouvernement de l’ouvrir avec l’ensemble des forces syndicales et patronales”, a-t-il dit, estimant qu’il faut “aller chercher de l’argent en dehors du seul travail” notamment par le biais de la “consommation”.Le président a aussi souhaité l’organisation d’une “négociation” sur “la qualité du travail et l’évolution des formes de travail”, alors que “de plus en plus de jeunes (…) ne veulent pas être salariés” et “de plus en plus de seniors” veulent “travailler différemment”, selon lui.Emmanuel Macron en revanche a répondu “non” à la demande de Sophie Binet d’organiser un référendum sur l’abrogation de la réforme des retraites qui avait donné lieu à une très large mobilisation dans les rues en 2023 avant d’être mise en oeuvre sans vote du Parlement, par l’article 49.3 de la Constitution, par l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. Le Premier ministre François Bayrou a invité en début d’année les partenaires sociaux à rediscuter de cette réforme qui fait passer de 62 à 64 ans l’âge légal de départ en retraite, en leur promettant de soumettre au vote du Parlement un éventuel accord.”Il faut aller au bout de cette discussion”, a estimé M. Macron. “Si vous étiez préoccupé par le sort de ces femmes et de ces hommes, vous seriez resté autour de la table pour les défendre”, a-t-il lancé à la responsable syndicale.La CGT a claqué la porte de ce “conclave” le 19 mars, après le refus répété de François Bayrou de revenir aux 62 ans. Les discussions se poursuivent depuis avec des cinq des huit partenaires sociaux après les départs également des artisans et commerçants de l’U2P et de Force ouvrière et sont censées aboutir d’ici fin mai.”On ressort de cet échange sans aucune annonce, pour améliorer” les salaires, les conditions de travail, les retraites ou les indemnités des “travailleurs et travailleuses”, a déploré la numéro un de la CGT en conclusion de ce débat sur TF1.”Pourquoi faire 2h20 d’émission si c’est seulement pour faire la com’ de son bilan ?”, s’est-elle étonnée auprès de l’AFP après cet échange. “On a un président qui s’est transformé en professeur Macron, comme si on était ses élèves… Mais les travailleurs, ce n’est pas qu’ils n’ont pas compris sa politique, c’est qu’ils voient sur le terrain que leurs conditions de travail se dégradent”.”J’attendais une inflexion, à commencer par la réforme des retraites, cela aurait permis de sortir par le haut….  Mais il a fermé toutes les portes”, a déploré Mme Binet. vl-fff-ber-alu/ber/nth