Italie: Ciro Immobile de retour en Serie A à Bologne

Ciro Immobile, co-meilleur buteur de l’histoire de la Serie A sur une saison, va retrouver le Championnat d’Italie sous le maillot de Bologne après une parenthèse d’une saison en Turquie, a annoncé jeudi le club d’Emilie-Romagne.”Bologne annonce avoir acquis à titre définitif les droits de l’attaquant Ciro Immobile”, a-t-il indiqué dans son communiqué.La durée de son contrat n’a pas été précisé. Selon la chaîne de télévision Sky Sport Italia, Immobile a signé un contrat d’une année jusqu’en juin 2026, assorti d’une option pour une saison supplémentaire.Immobile, 35 ans, a passé la saison dernière avec Besiktas pour qui il a marqué 15 buts en 31 matches. Son contrat avec le club stambouliote avait été résilié en début de semaine. Formé à la Juventus Turin et passé notamment par Dortmund (2014-15) et le FC Séville (2015-16), l’attaquant italien s’est fait un nom sous le maillot de la Lazio, son club de 2016 à 2024.Il a marqué 207 buts en 340 matches toutes compétitions pour le club romain. Durant la saison 2019-20, conclue à la 4e place de la Serie A, il a égalé le record de Gonzalo Higuaín de 36 buts inscrits en une saison.Lors de sa dernière saison à la Lazio, Immobile a perdu son statut de titulaire et a été pris en grippe par les tifosi qui sont allés jusqu’à menacer sa femme et ses enfants.Immobile, sacré quatre fois meilleur buteur de Serie A, faisait partie de l’équipe d’Italie qui a remporté l’Euro-2021 et affiche à son bilan en sélection 17 buts en 57 apparitions.Bologne, entraîné par Vincenzo Italiano, a terminé à la 9e place du championnat et a remporté la Coupe d’Italie, son premier trophée depuis 1974, ce qui lui vaudra de participer à la Ligue Europa.

Shein faces 150-mn-euro fine in France

E-commerce giant Shein faces a possible 150-million-euro ($175-million) fine in France for failing to properly get consent to track users on the internet.The regulator, the CNIL, faulted the fast-fashion retailer for using trackers called cookies that enable for targeted advertising to users without their approval as required in Europe, or for using a confusing method to get consent.It also found during a 2023 inspection that when users refused the tracking cookies Shein continued to read information from them.Given the firm has the technical and staff resources necessary to comply with the regulations its behaviour was negligent, said CNIL.Shein had recently complied with the regulations, it added.A final decision on fining the fast-fashion giant should come within weeks.Shein called the proposed amount of the fine “disproportionate”, in a statement sent to AFP.”Since August 2023 we have actively worked with the CNIL to ensure our compliance and respond to their queries,” the China-founded firm said.This additional possible fine from the CNIL follows a record 40 million-euro penalty it received last week from France’s competition and anti-fraud office over “deceptive commercial practices” by misleading customers on price deals and on its environmental impact.  

Öcalan, l’icône kurde prête à embrasser la paix

“L’oncle” de la cause kurde dépose les armes. Vingt-six ans après son arrestation, Abdullah Öcalan, fondateur et figure historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) renonce au combat en évoquant “l’impasse” de la lutte armée.”Je crois au pouvoir de la politique et de la paix sociale et non des armes” professe à 76 ans le chef historique de la guérilla kurde depuis sa prison au large d’Istanbul, exhortant ses forces à le suivre sur ce nouveau chemin tracé depuis l’hiver.Malgré l’éloignement et le silence qui lui étaient imposés, “Apo” (l’oncle en kurde) comme l’appellent affectueusement ses partisans, a continué d’incarner la cause kurde en Turquie, où quatre décennies de violences ont fait au moins 45.000 morts.La communauté kurde représente un cinquième des 85 millions d’habitants de Turquie, selon les estimations.Arrêté en 1999 au Kenya, emprisonné depuis sur l’île d’Imrali, le vieux leader a officiellement tourné une page en appelant fin février son parti à se dissoudre.Réunis en mai en congrès, les commandants du PKK, repliés dans les montagnes d’Irak, ont répondu favorablement à cet appel et procéderont comme il le souhaite, vendredi, à un premier dépôt d’armes symbolique.A deux reprises au moins par le passé, Abdullah Öcalan a tenté de conclure un cessez-le-feu.Répondant favorablement à l’offre de dialogue initiée à l’automne dernier par Ankara, par l’intermédiaire du parti prokurde DEM, il s’est employé à ramener la question kurde “du terrain de la violence au terrain de la politique”, se disant “prêt à prendre les mesures nécessaires”.- Perpétuité -Né le 4 avril 1949 dans une famille paysanne du village d’Ömerli, à la frontière syrienne, Abdullah Öcalan a rejoint l’extrême gauche pendant ses études en sciences politiques à Ankara.En 1978, il fonde le PKK, d’obédience marxiste-léniniste et, deux ans plus tard, rejoint la Syrie, puis la plaine libanaise de la Bekaa alors sous contrôle syrien, où il installe son quartier général.L’idée est d’arracher la création d’un Etat kurde les armes à la main.Aux attaques du PKK répond la répression féroce d’Ankara qui le qualifie de groupe “terroriste”. Le sud-est du pays plonge progressivement dans un état de quasi guerre civile, des villages sont incendiés et rasés.Contraint en 1998 de quitter la Syrie sous la pression turque, il erre en Europe avant d’échouer au Kenya où il est capturé par les services secrets turcs.Ramené en Turquie, condamné à mort, il voit sa peine commuée en détention à perpétuité et à l’isolement quand la peine capitale est supprimée en 2002.- “il incarne la cause” – Ankara pensait en l’arrêtant avoir décapité le PKK mais son enfermement a renforcé son aura auprès de ses fidèles. Même si le commandement militaire, réfugié en Irak, lui a échappé de fait.”Öcalan est resté l’acteur de référence”, a estimé Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’EHESS, à Paris. “Pour une grande partie des Kurdes, (…) c’est l’oncle qui incarne non seulement la cause, mais la nation kurde dans sa totalité”.Après plusieurs tentatives avortées de cessez-le-feu, il commande dans les années 2000 au mouvement de renoncer à l’idée d’un Etat kurde indépendant au profit d’une autonomie politique au sein de la Turquie.Mais en 2015, après deux ans d’apaisement et de négociation avec Ankara sur les droits culturels des Kurdes et leur représentation politique, le conflit flambe à nouveau dans le sud-est du pays, à majorité kurde, dévastant notamment la vieille ville de Diyarbakir.Abdullah Öcalan déplorera l’année suivante que “tant de gens (soient) morts” dans “une guerre où aucun camp ne peut l’emporter”, selon des propos rapportés par son frère Mehmet.Mercredi, dans un message vidéo en turc, il a confirmé avoir tourné la page: “Le mouvement PKK, dans sa quête d’un État séparé et sa stratégie de guerre de libération nationale, est terminé”, évoquant “une impasse”.Pour l’heure le vieux chef est toujours en prison et ne réclame pas d’en sortir. En ce sens, note l’historien des mouvements kurdes Boris James, “il contredit les conditions posées par le PKK qui demandait son élargissement afin qu’il puisse mener à bien le processus de paix.”Il reste le +Serok+, le chef, mais il n’est plus le coordinateur d’une action: il se positionne en tant que guide du mouvement, mais pas comme un leader organisationnel” estime le chercheur.

Rubio says Asia might get ‘better’ tariffs than others

US Secretary of State Marco Rubio said Thursday that Asian nations might get “better” tariff rates than the rest of the world, as he attended ASEAN talks focused on Washington’s trade war.Rubio’s visit to Malaysia came after US President Donald Trump threatened this week to impose punitive tariffs on more than 20 countries if they did not strike deals with Washington by August 1.”I would say that when all is said and done, many of the countries in Southeast Asia are going to have tariff rates that are actually better than countries in other parts of the world,” Rubio said on the sidelines of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) meeting in Kuala Lumpur. “But these talks continue. There’ll be talks next week with Japan. There’s ongoing talks with virtually every country represented here.”Trump said Monday that duties he had suspended in April would snap back — even more steeply — by the new deadline. He has told more than 20 countries, many in Asia, they face tariffs ranging from 20 to 50 percent, and announced a 50 percent toll on copper imports and a possible 200 percent duty on pharmaceuticals.Among those targeted were top trade partners Japan and South Korea, which could each be hit with 25 percent.Indonesia, Laos, Thailand, Malaysia, the Philippines, Brunei and Myanmar — all members of ASEAN — face duties ranging from 20 percent to 40 percent.Vietnam, which is also an ASEAN member, is one of only two countries — Britain being the other — to have reached a tentative agreement with Trump. The levels were not too far from those originally threatened in April, although some were notably lower this time.  – ‘Not going to walk away’ -US officials said ahead of Rubio’s trip that Washington was “prioritising” its commitment to East and Southeast Asia. In Malaysia, Rubio said the United States has “no intention of abandoning” the region. “We’ve spent decades building these relationships,” Rubio told reporters. “Not only we’re not going to walk away from them, we seek to expand them and build upon them with a part of the world that is essential.”Rubio’s remarks followed a meeting with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov where the US diplomat expressed “disappointment and frustration” about the lack of progress on ending the war in Ukraine.  He also attended a post-ministerial conference, trilateral talks with the Philippines and Japan and met with Malaysia’s Prime Minister Anwar Ibrahim for talks on tariffs.”Malaysia believes that such unilateral actions undermine free trade flows and could have a negative impact on regional economic growth, especially for trading nations like Malaysia,” Anwar said in a statement.”I expressed my stance that the space for negotiations should remain open to ensure fair, equitable and non-oppressive trade outcomes for developing countries.”Rubio said he might also meet with his Chinese counterpart Wang Yi, who is attending the ASEAN meeting.The two largest economies remain locked in a range of disputes on issues from trade and fentanyl, to Taiwan and cutting-edge technology.Without mentioning the United States, Wang on Thursday called for a “fairer and more reasonable” international order.”At the same time, we are also confronted with challenges such as the impact of unilateral protectionism and the abuse of tariffs by a certain major country.”

Jusqu’ici épargnée, la restauration rapide inquiète pour sa rentabilité

Le secteur de la restauration rapide en France, dont la croissance est l’une des plus dynamiques de la restauration, s’inquiète de l’effet cumulé de plusieurs réformes sur sa rentabilité, dont celle des titres-restaurants, et a demandé au cabinet Xerfi d’en évaluer l’impact dans une étude publiée jeudi.Commandée par le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr), cette étude envisage plusieurs scénarios: une hausse de la TVA, un doublement de la “taxe soda” en 2026 (après un doublement déjà acté en 2025), une réduction des allègements de charges sur les petits salaires (déjà acté en 2025) et la réforme des titres-restaurants (dont l’utilisation pour faire toutes ses courses en supermarché devrait être pérennisée).Si le secteur pèse, selon Xerfi, plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires, son résultat net a été divisé par deux entre 2018 et 2023 sous l’effet de la hausse des charges d’exploitation.”Les taux de défaillance du secteur de la restauration rapide se situent aujourd’hui entre 2% et 2,5%, un taux qui n’est pas alarmiste mais toutefois beaucoup plus important que la moyenne des années précédentes”, a indiqué à l’AFP Jérémy Robiolle, directeur du développement chez Xerfi.”Il y a une accumulation de mesures dans le secteur, comme la loi Agec (qui oblige notamment à utiliser de la vaisselle réutilisable, NDLR), la +taxe soda+ ou la réforme des titres-restaurants et on a voulu objectiver les remontées de terrain qui sont assez négatives”, a expliqué à l’AFP Esther Kalonji, déléguée générale du Snarr.L’utilisation des titres-restaurants pour faire toutes les courses alimentaires en supermarché représente selon Xerfi un manque à gagner de 100 millions d’euros pour la restauration rapide en 2025 et de 195 millions en 2026.”C’est moins d’emplois soutenus, car un titre-restaurant dépensé en restauration rapide génère plus d’emplois qu’en grande surface”, selon Clément Morin, auteur de l’étude.Le Snarr, comme l’Umih et le GHR, autres organisations patronales de la restauration, s’est retiré des groupes de travail liés aux Assises de la restauration menées à Bercy pour protester contre cette réforme qualifiée par l’Umih de “décision funeste pour le secteur”.Xerfi a également évalué l’impact du doublement de la “taxe soda” en 2025, qui représentera 49,5 millions d’euros pour la restauration rapide et jusqu’à 55,5 millions d’euros en 2026 selon les scénarios.En cumulant les scénarios, Xerfi estime qu’entre 16.500 et 26.200 entreprises du secteur pourraient basculer dans le rouge en 2026.Le cabinet souligne que le scénario le plus à risque pour le secteur serait l’augmentation, voire la suppression, du taux réduit de TVA (actuellement à 10%) dont bénéficie le secteur, mesure revenue dans le débat public à l’occasion de la dernière revue de dépenses par l’Inspection générale des finances (IGF).

Wall Street cherche la direction à suivre

La Bourse de New York évolue sans entrain jeudi, à la recherche d’un catalyseur susceptible de faire bouger les cours, restant toujours de marbre face aux nouvelles menaces douanières de Donald Trump.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones grappillait 0,07%, l’indice Nasdaq lâchait 0,27% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 0,09%.”Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que nous voyons le marché faire deux choses. Premièrement, il est à la recherche d’un catalyseur haussier et, deuxièmement, il est soulagé que la situation des droits de douane n’ait pas empiré après la date butoir d’hier (mercredi, NDLR)”, a commenté auprès de l’AFP Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investments.Le 9 juillet devait initialement être la date à partir de laquelle devaient être collectés les droits de douane supplémentaires visant les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Mais le président américain a repoussé l’échéance au 1er août.Depuis lundi, M. Trump a envoyé à une vingtaine de pays une lettre leur annonçant les surtaxes douanières additionnelles qui devraient être appliquées à leurs produits entrant aux Etats-Unis à partir de début août.L’idée est de pénaliser encore plus les exportations de dizaines de pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.M. Trump a aussi ciblé le Brésil, lui infligeant des droits de douane de 50%, au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat. Il a également visé le cuivre en vue de protéger la “sécurité nationale” des Etats-Unis.”Ce sont les actes qui font bouger les marchés, pas les paroles”, a souligné M. Sarhan.”A ce stade, nous avons vu trop de paroles, et celles-ci ne se sont pas vraiment traduites par des actions”, a ajouté l’analyste, en pointant les nombreux revirements du président américain.”Il est entendu que les droits de douane pourraient entraîner une hausse des prix et une aggravation de l’inflation”, a noté pour sa part Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com.Mais Wall Street “continue de fonctionner avec l’attitude +voir c’est croire+, et il n’a pas vu suffisamment de données concrètes pour être convaincus que la menace d’inflation est en train de se concrétiser”, selon M. O’Hare.La prochaine mesure d’inflation côté consommateur aux Etats-Unis, le CPI, sera publiée mardi.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait nettement à 4,36%, contre 4,33% la veille en clôture.Côté indicateurs américains, les premières demandes d’allocation chômage sont ressorties en baisse par rapport à la semaine passée (-5.000) et en deçà des attentes du marché.A la cote, le groupe américain WK Kellogg, spécialiste des céréales pour petit-déjeuner (Corn Flakes, Froot Loops, Rice Krispies, All-Bran, etc.), s’envolait (+30,40% à 22,82 dollars) après l’annonce de son rachat par le géant italien de l’agroalimentaire Ferrero (Kinder, Nutella, etc.).Les deux groupes ont signé un accord définitif prévoyant le paiement de 23 dollars par action WK Kellogg, ce qui porte le montant de l’opération à 3,1 milliards de dollars.La compagnie aérienne Delta Air Lines (+11,81% à 56,65 dollars) était recherchée après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, notamment un bénéfice net par action, élément de référence pour les marchés, de 2,10 dollars.Les investisseurs ont aussi accueilli positivement les nouvelles prévisions de Delta. Quelques mois plus tôt, l’entreprise avait suspendu ses prévisions en raison de l'”environnement de croissance ralentie”. La société minière MP Materials (+53,71% à 46,16 dollars) s’envolait après avoir annoncé que le ministère américain de la Défense deviendrait son premier actionnaire via une prise de participation à hauteur de 400 millions de dollars. MP Materials possède la seule mine de terres rares en activité sur le sol américain.