“Tout bloquer” le 10 septembre: sur les réseaux, une mobilisation à plusieurs inconnues

Des appels à “tout bloquer” en France le 10 septembre, venus d’horizons très divers, se multiplient sur les réseaux sociaux, en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Leur possible concrétisation dans la rue reste une inconnue.Les premières références à cette date, dont le choix ne semble pas avoir de justification particulière, remontent à mai, au moins. Mais c’est en juillet, à la faveur des mesures d’économies annoncées par le Premier ministre, qu’elles ont gagné en visibilité.Lancé à l’origine par une chaîne Telegram plutôt confidentielle, décliné sur un site nommé “Les essentiels France”, ce mot d’ordre est relayé par divers groupes de discussion. Avec un canal principal d’organisation, “Indignons-nous”, réunissant plusieurs milliers d’internautes.Sur de nombreux comptes (TikTok, Facebook, X, Telegram), déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l’état gazeux peuvent mentionner le RIC (referendum d’initiative citoyenne), réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la “résistance”, au confinement volontaire ou la grève générale. Près de sept ans après le mouvement des Gilets jaunes, qui avait interpellé par son ampleur, “les ingrédients de la colère (sentiment de déclassement du bas de la classe moyenne, fin de mois difficiles pour les catégories populaires et ras-le-bol fiscal généralisé) n’ont pas disparu”, relève le directeur du département Opinion à l’Ifop Jérôme Fourquet dans Le Point.- “Allume-feu” -“Et c’est sur ces braises encore rougeoyantes que le gouvernement a versé un bidon d’essence avec son plan de rigueur (…), l’allume-feu étant, pour filer la métaphore du barbecue, la suppression de deux jours fériés”, selon lui.”Depuis les Gilets jaunes, il apparaît désormais envisageable de construire des mobilisations hors champ politique ou syndical traditionnel, en faisant usage des réseaux sociaux”, observe pour l’AFP l’historien Stéphane Sirot.Ce spécialiste des mouvements sociaux note toutefois que le 10 septembre tombe un mercredi, alors que les Gilets jaunes manifestaient le samedi, jour chômé pour la majorité des salariés.Les actions prévues sont tantôt classiques, de “type grève”, et “moins classiques, comme ne vous servez plus de votre carte bancaire à partir du 10 septembre” ou “n’allez plus faire vos courses dans les supermarchés”, relève M. Sirot.Sur le terrain, fin juillet, quelques dizaines de personnes se sont réunies pour débattre dans des parcs, à Paris ou Strasbourg, selon Franceinfo et Mediapart.Comment ce mouvement peut-il résonner ou pas avec la stratégie des syndicats? Les confédérations ont rendez-vous le 1er septembre pour discuter des actions à mener, après avoir dénoncé notamment le projet de suppression de deux jours fériés.Sans attendre, plusieurs unions départementales et fédérations de la CGT, dont celles de la chimie et du commerce, ont d’ores et déjà prévu de mobiliser le 10 septembre.”Il y a de quoi être en colère, il faut des mobilisations, elles seront nombreuses comme celle du 10 septembre, et il y en aura d’autres”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral du syndicat.- “Début de la lutte” -La fédération Mines-Energies de la CGT appelle elle à faire grève à partir du 2 septembre.Contre les mesures budgétaires, Force ouvrière a aussi annoncé un préavis de grève à compter du 1er septembre et une grève est envisagée dans les hôpitaux parisiens.Quelques responsables politiques soutiennent l’appel du 10 septembre, comme les députés Clémentine Autain et Alexis Corbiere, ex-LFI siégeant dans le groupe Ecologiste. Ils sont signataires d’une tribune publiée par la revue Regards appelant à faire de cette date “le début de la lutte” pour “une vie digne et heureuse”.Le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a assuré sur son blog se reconnaître dans les “motifs de cette action”, tout en soulignant l’importance de son “indépendance” comme “condition de son succès”.”On suit, on regarde ce qui se passe sur les réseaux, on est vigilants”, indique à l’AFP le député PS Arthur Delaporte. “Quand on appelle à rejoindre un mouvement, c’est dans le cadre d’une intersyndicale, là ce n’est pas le cas.”Même réserve, à l’extrême-droite, chez la députée RN Edwige Diaz. Son parti “par principe ne s’improvise pas instigateur de manifestations”, a-t-elle souligné sur France Inter, tout en “compren(ant) la détresse de ces Français”. “Je n’ai pas l’impression que ça marche très fort”, confie pour sa part une source gouvernementale à l’AFP. Tout en restant prudente: “On peut se tromper, il y avait beaucoup qui ne ressentaient pas les Gilets jaunes et ils sont arrivés…”pim-cln-caz-bpa-boc/alu/pcl/cbn

“Tout bloquer” le 10 septembre: sur les réseaux, une mobilisation à plusieurs inconnues

Des appels à “tout bloquer” en France le 10 septembre, venus d’horizons très divers, se multiplient sur les réseaux sociaux, en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Leur possible concrétisation dans la rue reste une inconnue.Les premières références à cette date, dont le choix ne semble pas avoir de justification particulière, remontent à mai, au moins. Mais c’est en juillet, à la faveur des mesures d’économies annoncées par le Premier ministre, qu’elles ont gagné en visibilité.Lancé à l’origine par une chaîne Telegram plutôt confidentielle, décliné sur un site nommé “Les essentiels France”, ce mot d’ordre est relayé par divers groupes de discussion. Avec un canal principal d’organisation, “Indignons-nous”, réunissant plusieurs milliers d’internautes.Sur de nombreux comptes (TikTok, Facebook, X, Telegram), déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l’état gazeux peuvent mentionner le RIC (referendum d’initiative citoyenne), réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la “résistance”, au confinement volontaire ou la grève générale. Près de sept ans après le mouvement des Gilets jaunes, qui avait interpellé par son ampleur, “les ingrédients de la colère (sentiment de déclassement du bas de la classe moyenne, fin de mois difficiles pour les catégories populaires et ras-le-bol fiscal généralisé) n’ont pas disparu”, relève le directeur du département Opinion à l’Ifop Jérôme Fourquet dans Le Point.- “Allume-feu” -“Et c’est sur ces braises encore rougeoyantes que le gouvernement a versé un bidon d’essence avec son plan de rigueur (…), l’allume-feu étant, pour filer la métaphore du barbecue, la suppression de deux jours fériés”, selon lui.”Depuis les Gilets jaunes, il apparaît désormais envisageable de construire des mobilisations hors champ politique ou syndical traditionnel, en faisant usage des réseaux sociaux”, observe pour l’AFP l’historien Stéphane Sirot.Ce spécialiste des mouvements sociaux note toutefois que le 10 septembre tombe un mercredi, alors que les Gilets jaunes manifestaient le samedi, jour chômé pour la majorité des salariés.Les actions prévues sont tantôt classiques, de “type grève”, et “moins classiques, comme ne vous servez plus de votre carte bancaire à partir du 10 septembre” ou “n’allez plus faire vos courses dans les supermarchés”, relève M. Sirot.Sur le terrain, fin juillet, quelques dizaines de personnes se sont réunies pour débattre dans des parcs, à Paris ou Strasbourg, selon Franceinfo et Mediapart.Comment ce mouvement peut-il résonner ou pas avec la stratégie des syndicats? Les confédérations ont rendez-vous le 1er septembre pour discuter des actions à mener, après avoir dénoncé notamment le projet de suppression de deux jours fériés.Sans attendre, plusieurs unions départementales et fédérations de la CGT, dont celles de la chimie et du commerce, ont d’ores et déjà prévu de mobiliser le 10 septembre.”Il y a de quoi être en colère, il faut des mobilisations, elles seront nombreuses comme celle du 10 septembre, et il y en aura d’autres”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral du syndicat.- “Début de la lutte” -La fédération Mines-Energies de la CGT appelle elle à faire grève à partir du 2 septembre.Contre les mesures budgétaires, Force ouvrière a aussi annoncé un préavis de grève à compter du 1er septembre et une grève est envisagée dans les hôpitaux parisiens.Quelques responsables politiques soutiennent l’appel du 10 septembre, comme les députés Clémentine Autain et Alexis Corbiere, ex-LFI siégeant dans le groupe Ecologiste. Ils sont signataires d’une tribune publiée par la revue Regards appelant à faire de cette date “le début de la lutte” pour “une vie digne et heureuse”.Le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a assuré sur son blog se reconnaître dans les “motifs de cette action”, tout en soulignant l’importance de son “indépendance” comme “condition de son succès”.”On suit, on regarde ce qui se passe sur les réseaux, on est vigilants”, indique à l’AFP le député PS Arthur Delaporte. “Quand on appelle à rejoindre un mouvement, c’est dans le cadre d’une intersyndicale, là ce n’est pas le cas.”Même réserve, à l’extrême-droite, chez la députée RN Edwige Diaz. Son parti “par principe ne s’improvise pas instigateur de manifestations”, a-t-elle souligné sur France Inter, tout en “compren(ant) la détresse de ces Français”. “Je n’ai pas l’impression que ça marche très fort”, confie pour sa part une source gouvernementale à l’AFP. Tout en restant prudente: “On peut se tromper, il y avait beaucoup qui ne ressentaient pas les Gilets jaunes et ils sont arrivés…”pim-cln-caz-bpa-boc/alu/pcl/cbn

Stocks diverge as bitcoin hits record high

European and Asian stock markets diverged Thursday and bitcoin hit a record high on the eve of landmark talks between US President Donald Trump and Russian counterpart Vladimir Putin on potentially ending the Ukraine war.Most European equity indices climbed after major Asian peers ended lower.Bitcoin hit a new peak at $124,514.59 in Asian trading, before cooling to around $121,500. The world’s biggest cryptocurrency is benefitting from expectations that the Federal Reserve will cut US interest rates before 2026, which is weighing on the dollar.Bitcoin is also winning investor support thanks to strong backing for the cryptocurrency sector from Trump.”An accommodative stance from the Trump administration combined with expectations of a September Fed rate cut have helped to propel gains for bitcoin,” Victoria Scholar, head of investment at Interactive Investor, noted Thursday.The pound won some support thanks to expectations that the Bank of England may not follow up its interest-rate cut last week with another reduction this year.The currency’s rise weighed on London’s FTSE 100 index of top companies, some of which earn in dollars.Britain’s economy performed better than expected in the second quarter as it weathered the impact of US tariffs and a higher UK business tax, official data showed Thursday.On Friday, Putin and Trump are to discuss ways to settle the Ukraine conflict during a summit in Alaska, the Kremlin said.The meeting will be the first between sitting US and Russian presidents since 2021, and comes as Trump seeks to broker an end to Russia’s nearly three-and-a-half year offensive.”It is probably obvious to everyone that the central topic will be the resolution of the Ukraine crisis,” Kremlin aide Yuri Ushakov told reporters.Oil prices edged higher Thursday, with market watchers waiting to see if the meeting’s outcome affects trading of crude, of which Russia is a major supplier.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,156.32 pointsParis – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,826.19Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 24,286.34Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.5 percent at 42,649.26Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 25,489.59Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,666.44New York – Dow: UP 1.0 percent at 44,922.27 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1693 from $1.1704 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3586 from $1.3577 Dollar/yen: DOWN at 146.54 yen from 147.40 yenEuro/pound: DOWN at 86.12 pence from 86.21 penceBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.72 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $62.72 per barrelburs-bcp/ajb/jxb

At least 40 dead in Sudan’s worst cholera outbreak in years: MSFThu, 14 Aug 2025 11:22:44 GMT

At least 40 people have died in Sudan’s Darfur region in the country’s worst cholera outbreak in years, Doctors Without Borders (MSF) said on Thursday. The medical charity said the vast western region, which has been a major battleground over more than two years of fighting between the regular army and the paramilitary Rapid Support Forces, …

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“FB Direct”, suite: Bayrou en appelle aux “questions” et aux “suggestions” des Français pour le budget

François Bayrou a lancé jeudi la “deuxième étape” de son entreprise de “communication directe” pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire, et appelé les Français à participer en écrivant directement au Premier ministre ou via l’application gouvernementale Agora.”Je m’étais engagé, lorsque nous avons commencé cette communication, à faire que vous puissiez, si vous le souhaitez, par vos questions, vos propositions, vos suggestions, participer à cet effort si difficile de redressement du pays. Avec ce double objectif de redresser nos comptes publics autant que possible, progressivement, et de produire plus pour la France progressivement”, a expliqué le Premier ministre dans une vidéo publiée jeudi.”Je ne laisserai pas se construire, se mettre en place un conflit entre les responsables du gouvernement, le pouvoir et les Français. Parce que je sais qu’il n’en sort jamais rien de bon. Et je sais que sans le soutien des Français, cette tâche est impossible”, a également déclaré François Bayrou.Pour ce faire, une nouvelle version de l’application Agora, créée et portée en 2023 par l’ancien porte-parole du gouvernement Olivier Véran, a été mise en place. Les Français peuvent également directement écrire au chef du gouvernement via l’adresse mail fbdirect@premier-ministre.gouv.fr”Il faut que vous soyez informés, associés et que vous puissiez participer” et “je vous donnerai ce que je crois être la ligne directrice à suivre face à ces questions et face à ces suggestions”, a conclu M. Bayrou.”Je ne répondrai pas aux injures, tout le monde sait comment fonctionnent les réseaux sociaux”, a averti le Premier ministre.Invoquant régulièrement l’exemple de Pierre Mendès France –qui rendait compte de son action de chef du gouvernement (1954-1955) à la radio nationale–, M. Bayrou entend poursuivre cette “opération de communication directe” jusqu’au début du mois de septembre, en abordant les différents enjeux des textes financiers qui seront examinés au Parlement à partir d’octobre.Sur Youtube, la première vidéo –également disponible en podcast– a été visionnée à plus de 126.000 reprises. Les suivantes ont généré entre 7.400 à 37.000 vues.Dépourvu de majorité à l’Assemblée, menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, le Premier ministre a présenté le 15 juillet les grandes lignes de cet effort budgétaire.Il a notamment prôné le gel de la plupart des dépenses de l’État en 2026 au niveau de 2025, une “année blanche” gelant le barème des impôts, des prestations sociales et des retraites ou encore la suppression de deux jours fériés.

Val-de-Marne: quatre corps découverts dans la Seine à Choisy-le-Roi

Quatre corps d’hommes ont été repêchés mercredi dans la Seine à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et une enquête a été ouverte en recherche des causes de la mort, a indiqué jeudi le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information de source policière.Selon cette source, les corps, retrouvés vêtus, sont ceux de quatre hommes majeurs, trois de “type africain” et un de “type nord-africain”, tandis que le parquet incite à la prudence “compte tenu de l’état de dégradation des corps”.Des autopsies sont en cours, ajoute le ministère public.Les sapeurs-pompiers de Paris sont intervenus aux alentours de 13h30 à proximité de la rue Fauler, non loin du Pont de Choisy qui relie cette ville de banlieue sud parisienne à Créteil, ont-ils indiqué à l’AFP.L’alerte avait été donnée peu avant par un passager voyageant dans le RER C, qui disait avoir aperçu un corps flottant dans la Seine, selon la source policière.Prenant le relais des pompiers, les policiers locaux puis ceux de la brigade fluviale ont découvert les corps dans le fleuve: un immergé, un flottant en bordure de quai, un troisième coincé dans des branchages et un dernier emporté par le courant, détaille cette source.Ils ont vraisemblablement été immergés pendant plusieurs jours avant d’être découverts, selon la police, qui précise que le commissariat de Choisy-le-Roi a été saisi de l’enquête.

Val-de-Marne: quatre corps découverts dans la Seine à Choisy-le-Roi

Quatre corps d’hommes ont été repêchés mercredi dans la Seine à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), a-t-on appris jeudi auprès de la police et des pompiers, sans piste criminelle évoquée à ce stade.Les corps, retrouvés vêtus, sont ceux de quatre hommes majeurs, trois de “type africain” et un de “type nord-africain”, a indiqué une source policière à l’AFP, confirmant des informations du média en ligne Actu17.Les sapeurs-pompiers de Paris sont intervenus aux alentours de 13h30 à proximité de la rue Fauler, non loin du Pont de Choisy qui relie cette ville de banlieue sud parisienne à Créteil, ont-ils indiqué à l’AFP.L’alerte avait été donnée peu avant par un passager voyageant dans le RER C, qui disait avoir aperçu un corps flottant dans la Seine, selon la source policière.Prenant le relais des pompiers, les policiers locaux puis ceux de la brigade fluviale ont découvert les corps dans le fleuve: un immergé, un flottant en bordure de quai, un troisième coincé dans des branchages et un dernier emporté par le courant, détaille cette source.Ils ont vraisemblablement été immergés pendant plusieurs jours avant d’être découverts, selon la police, qui précise que le commissariat de Choisy-le-Roi a été saisi de l’enquête.Sollicité par l’AFP, le parquet de Créteil n’avait pas répondu dans l’immédiat.