Mass rally in Tel Aviv calls for end to Gaza war, hostage deal
Tens of thousands of demonstrators gathered on Sunday evening in Tel Aviv to call for an end to the war in Gaza and the release of hostages, one of the largest demonstrations in Israel since the start of the fighting in October 2023.The rally was the culmination of a day of nationwide protests and a general strike to pressure the government to halt the military campaign.”Bring them all home! Stop the war!” shouted the vast crowd which had converged on the so-called “Hostage Square” in Tel Aviv plaza — a focal point for protesters throughout the war.The Hostage and Missing Families Forum, the initiator of the day of protest, estimated that about 500,000 people joined the evening demonstration in Tel Aviv — a figure not confirmed by the police.”We demand a comprehensive and achievable agreement and an end to the war. We demand what is rightfully ours — our children,” said Einav Zangauker, mother of hostage Matan and a leading figure of the protest movement. “The Israeli government has transformed a just war into a pointless war,” she told the crowd.National media published a video message by Matan Zangauker on Sunday, in which the hostage, weak and emaciated, addressed his family and told them he missed them. The video was filmed by Hamas and found in Gaza by the army, the family said.”This is probably the last minute we have to save the hostages,” demonstrator Ofir Penso, 50, told AFP.- A day of protests -The protests come more than a week after Israel’s security cabinet approved plans to capture Gaza City, 22 months into a war that has created a dire humanitarian crisis in the Palestinian territory.The Hostages and Missing Families Forum campaign group vowed Sunday that protesters would “shut down the country” with the goal of bringing back the hostages and ending the war.Throughout the country, demonstrators blocked traffic arteries, set tyres on fire and clashed with the police. More than 30 protesters were arrested, law enforcement said.In many places, though, AFP journalists saw businesses carrying on unimpeded.In Jerusalem’s main shopping district, it was business as usual.A shop assistant in the city centre said the owner supported the campaign for the hostages’ return but chose not to participate in the strike.”Everyone is helping the way they can,” she said, declining to give her name.Netanyahu slammed the protesters, saying their actions “not only harden Hamas’s position and draw out the release of our hostages, but also ensure that the horrors of October 7 will reoccur”.Egypt said in recent days mediators were leading a renewed push to secure a 60-day truce deal that includes hostages being released, after the last round of talks in Qatar ended without a breakthrough.Some Israeli government members who oppose any deal with Hamas slammed Sunday’s demonstrations.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich decried “a perverse and harmful campaign that plays into the hands of Hamas” and calls for “surrender”.However, Benny Gantz, an opposition leader, condemned the government for “attacking the families of the hostages” while “bearing responsibility for the captivity of their children by Hamas for nearly two years”.- Famine warnings -The Israeli plan to expand the war into Gaza City and nearby refugee camps has sparked an international outcry as well as domestic opposition.On Sunday, Israeli military chief of staff Lieutenant General Eya Zamir said the army was moving ahead with a plan “focusing on Gaza City”.Hamas warned it would result in “a new wave of extermination and mass displacement”.Army Radio said residents would be evacuated before troops encircled and seized Gaza City in the coming weeks, with tens of thousands of reservists called up.UN-backed experts have warned of widespread famine unfolding in the territory, where Israel has heavily limited the amount of humanitarian aid it allows in.Gaza’s civil defence agency said Israeli fire on Sunday killed over sixty Palestinians, including at least 37 waiting to collect food aid near two sites.The conflict began with Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, during which 251 people were taken hostage. Forty-nine captives remain in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Hamas’s assault resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed more than 61,944 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza which the United Nations considers reliable.
Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant
La compagnie aérienne Air Canada a annoncé dimanche suspendre son projet de reprise des vols après que ses hôtesses et stewards ont décidé de braver une décision administrative, poursuivant leur grève pour réclamer une meilleure rémunération.Les vols ne vont finalement pas reprendre de sitôt: malgré un signal dans ce sens envoyé en début de matinée, le conflit social paralysant la plus grande compagnie aérienne du Canada semblait dans une impasse dimanche après-midi.Air Canada “a suspendu son projet de reprise partielle des vols (…) après que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a illégalement ordonné à ses agents de bord de désobéir à une directive du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) leur enjoignant de reprendre le travail”, a annoncé l’entreprise sur son site.Samedi matin, des membres de bord de la compagnie avaient débrayé à l’appel du syndicat SCFP, poussant la compagnie aérienne à annuler des centaines vols, au pic de la saison estivale.Face à cette crise sociale risquant d’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, le gouvernement avait décidé samedi d’intervenir pour obliger les deux parties à recourir à un arbitrage indépendant.Le Conseil canadien des relations industrielles sollicité a “ordonné à Air Canada de reprendre ses activités et à tous les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge (filiale à bas coûts d’Air Canada, ndlr) de reprendre leurs fonctions avant 14H00 EDT (18H00 GMT)”, avait fait savoir dimanche la compagnie aérienne.Mais le SCFP représentant les grévistes a appelé ses adhérents à braver cette directive.”Le syndicat affirme que ses membres demeureront en grève tant que leurs revendications sur les salaires et la rémunération du temps au sol ne seront pas respectées”, écrit-il ainsi sur son site.Outre des augmentations de salaires, les agents de bord demandent en effet que leurs heures de travail au sol, par exemple lors de l’embarquement des passagers, soient comptabilisées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.- “Conflit d’intérêt” -Le syndicat avait dénoncé plus tôt l’intervention du gouvernement et l’existence selon lui de “conflit d’intérêts” entre Maryse Tremblay, la présidente du CCRI chargé d’arbitrer le dossier, et la compagnie aérienne, Mme Tremblay ayant travaillé comme conseillère juridique pour Air Canada.”Nous invitons Air Canada à revenir à la table des négociations pour conclure un accord équitable, plutôt que de compter sur le gouvernement fédéral pour faire le sale boulot à sa place lorsque les négociations deviennent un peu difficiles”, a-t-il déclaré dans un communiqué.L’entreprise avait détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Air Canada transporte 130.000 passagers par jour et 180 villes sont desservies par des vols directs dans le monde.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.
Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant
La compagnie aérienne Air Canada a annoncé dimanche suspendre son projet de reprise des vols après que ses hôtesses et stewards ont décidé de braver une décision administrative, poursuivant leur grève pour réclamer une meilleure rémunération.Les vols ne vont finalement pas reprendre de sitôt: malgré un signal dans ce sens envoyé en début de matinée, le conflit social paralysant la plus grande compagnie aérienne du Canada semblait dans une impasse dimanche après-midi.Air Canada “a suspendu son projet de reprise partielle des vols (…) après que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a illégalement ordonné à ses agents de bord de désobéir à une directive du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) leur enjoignant de reprendre le travail”, a annoncé l’entreprise sur son site.Samedi matin, des membres de bord de la compagnie avaient débrayé à l’appel du syndicat SCFP, poussant la compagnie aérienne à annuler des centaines vols, au pic de la saison estivale.Face à cette crise sociale risquant d’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, le gouvernement avait décidé samedi d’intervenir pour obliger les deux parties à recourir à un arbitrage indépendant.Le Conseil canadien des relations industrielles sollicité a “ordonné à Air Canada de reprendre ses activités et à tous les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge (filiale à bas coûts d’Air Canada, ndlr) de reprendre leurs fonctions avant 14H00 EDT (18H00 GMT)”, avait fait savoir dimanche la compagnie aérienne.Mais le SCFP représentant les grévistes a appelé ses adhérents à braver cette directive.”Le syndicat affirme que ses membres demeureront en grève tant que leurs revendications sur les salaires et la rémunération du temps au sol ne seront pas respectées”, écrit-il ainsi sur son site.Outre des augmentations de salaires, les agents de bord demandent en effet que leurs heures de travail au sol, par exemple lors de l’embarquement des passagers, soient comptabilisées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.- “Conflit d’intérêt” -Le syndicat avait dénoncé plus tôt l’intervention du gouvernement et l’existence selon lui de “conflit d’intérêts” entre Maryse Tremblay, la présidente du CCRI chargé d’arbitrer le dossier, et la compagnie aérienne, Mme Tremblay ayant travaillé comme conseillère juridique pour Air Canada.”Nous invitons Air Canada à revenir à la table des négociations pour conclure un accord équitable, plutôt que de compter sur le gouvernement fédéral pour faire le sale boulot à sa place lorsque les négociations deviennent un peu difficiles”, a-t-il déclaré dans un communiqué.L’entreprise avait détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Air Canada transporte 130.000 passagers par jour et 180 villes sont desservies par des vols directs dans le monde.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.
Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant
La compagnie aérienne Air Canada a annoncé dimanche suspendre son projet de reprise des vols après que ses hôtesses et stewards ont décidé de braver une décision administrative, poursuivant leur grève pour réclamer une meilleure rémunération.Les vols ne vont finalement pas reprendre de sitôt: malgré un signal dans ce sens envoyé en début de matinée, le conflit social paralysant la plus grande compagnie aérienne du Canada semblait dans une impasse dimanche après-midi.Air Canada “a suspendu son projet de reprise partielle des vols (…) après que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a illégalement ordonné à ses agents de bord de désobéir à une directive du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) leur enjoignant de reprendre le travail”, a annoncé l’entreprise sur son site.Samedi matin, des membres de bord de la compagnie avaient débrayé à l’appel du syndicat SCFP, poussant la compagnie aérienne à annuler des centaines vols, au pic de la saison estivale.Face à cette crise sociale risquant d’alourdir le “fardeau financier” des Canadiens, le gouvernement avait décidé samedi d’intervenir pour obliger les deux parties à recourir à un arbitrage indépendant.Le Conseil canadien des relations industrielles sollicité a “ordonné à Air Canada de reprendre ses activités et à tous les agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge (filiale à bas coûts d’Air Canada, ndlr) de reprendre leurs fonctions avant 14H00 EDT (18H00 GMT)”, avait fait savoir dimanche la compagnie aérienne.Mais le SCFP représentant les grévistes a appelé ses adhérents à braver cette directive.”Le syndicat affirme que ses membres demeureront en grève tant que leurs revendications sur les salaires et la rémunération du temps au sol ne seront pas respectées”, écrit-il ainsi sur son site.Outre des augmentations de salaires, les agents de bord demandent en effet que leurs heures de travail au sol, par exemple lors de l’embarquement des passagers, soient comptabilisées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.- “Conflit d’intérêt” -Le syndicat avait dénoncé plus tôt l’intervention du gouvernement et l’existence selon lui de “conflit d’intérêts” entre Maryse Tremblay, la présidente du CCRI chargé d’arbitrer le dossier, et la compagnie aérienne, Mme Tremblay ayant travaillé comme conseillère juridique pour Air Canada.”Nous invitons Air Canada à revenir à la table des négociations pour conclure un accord équitable, plutôt que de compter sur le gouvernement fédéral pour faire le sale boulot à sa place lorsque les négociations deviennent un peu difficiles”, a-t-il déclaré dans un communiqué.L’entreprise avait détaillé jeudi une offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (54.000 euros) d’ici 2027, mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Air Canada transporte 130.000 passagers par jour et 180 villes sont desservies par des vols directs dans le monde.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien intervient dans un conflit social. En novembre 2024, il avait ainsi ordonné la reprise immédiate des opérations dans plusieurs ports canadiens, puis en août de la même année le retour au travail des cheminots.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a jugé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.
Tens of thousands of Israelis protest for end to Gaza war
Clutching pictures of hostages, waving yellow flags, banging on snare drums and shouting chants to bring captive Israelis home, tens of thousands took to Tel Aviv’s streets Sunday to call for an end to the war in Gaza.”We’re here to make it very clear to the Israeli government that this is probably the last minute we have to save the hostages that are being held in the Hamas tunnels for almost 700 days,” Ofir Penso, a 50-year-old Arabic teacher, told AFP.Demonstrations have been held regularly through most of the 22 months of war in the wake of the Hamas attacks in 2023, but Sunday’s protests appeared to be one of the largest yet.The renewed energy of the movement came with the government deciding just over a week ago to seize Gaza City and nearby camps in a new offensive.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s vow to conquer the most populated swathes of the Gaza Strip has triggered an international backlash while aid agencies and UN experts have warned of unfolding famine in the territory.Recent video footage released by Palestinian militants showed hostages heavily emaciated and pale — spurring fears that the captives’ health is more fragile than ever.Many in the crowd wore makeshift patches on their shirts made with pieces of tape with the number 681 — the number of days the hostages have been held captive in Gaza — scrawled in marker pen.Of the 251 people taken hostage by Palestinian militants in October 2023, 49 remain in the Gaza Strip, including 27 the Israeli military has said are dead.- ‘Enough is enough’ -Snaking along downtown streets, shadowed by glass towers, the crowd converged on Tel Aviv’s Hostage Square — the focal point of movement.”The Israeli government has never offered a genuine initiative for a comprehensive agreement and an end to the war,” Einav Tzangauker, whose son Matan is being held captive in Gaza, told the crowd.”We demand a comprehensive and achievable agreement and an end to the war. We demand what is rightfully ours -– our children.”The war has also touched on other frustrations for many who took to the streets.”The whole country is fighting with each other, our image around the world has completely changed, worse than it ever was, and enough is enough,” Nick, a 31-year-old tech worker, told AFP, asking not to use his last name.Others worried about the fate of their own children enlisted in the Israeli military who had been sent to Gaza and feared that they might soon be recalled to fight.”We are hoping and praying that our government will hear us and listen to us,” said Ella Kaufman from Kadima Zoran, who has two sons serving as officers in the Israeli army.”I’m also a concerned mother.”While thousands took to the streets, there were others in Tel Aviv who hoped for an end to the war but in different circumstances.”No, I won’t be protesting against Bibi, because I think that he has to finish the work, he has to finish the war,” said Patrick Menache, a 69-year-old real estate investor in Tel Aviv, using a common nickname for Netanyahu.Nevertheless, he admitted the war had taken a toll.”Everybody is tired, the hostages are tired, the families are tired, the Palestinians are tired, everybody is tired.”
Immense manifestation à Tel-Aviv en soutien aux otages israéliens à Gaza
Des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés dimanche soir à Tel-Aviv pour réclamer de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages, l’un des plus gros rassemblements de solidarité en Israël depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.”Ramenez-les tous!”, “Arrêtez la guerre!”, scandait une foule immense rassemblée sur une place emblématique de Tel-Aviv, où les familles se retrouvent depuis presque deux ans pour exiger la libération de leurs proches retenus par le Hamas à Gaza.Le Forum des familles d’otages, à l’origine de cette journée de mobilisation, a estimé à près de 500.000 le nombre de manifestants.”Nous exigeons un accord global et réalisable, ainsi que la fin de la guerre. Nous exigeons ce qui nous revient de droit, nos enfants”, a lancé à la foule Einav Tzangauker, mère de l’otage Matan et figure de proue de ces familles.”Le gouvernement israélien n’a jamais proposé une initiative véritable en faveur d’un accord global et de la fin de la guerre. Ils ont transformé la guerre la plus juste en une guerre inutile”, a-t-elle accusé.- “La paix maintenant” -Comme tous ceux descendus dans les rues pendant la journée, les manifestants brandissaient portraits des captifs, drapeaux israéliens et bannières jaunes, couleur symbole des otages. “La paix maintenant”, “Ramenez-le à la maison”, proclamaient les pancartes, sous les photos souriantes des 49 otages toujours à Gaza, dont 27 sont donnés morts par l’armée.Blocage de routes, pneus en feu et quelques échauffourées avec la police ont marqué cette journée, où le mot d’ordre de grève nationale de solidarité a été peu suivi finalement, avec une activité restée relativement normale à Tel-Aviv comme à Jérusalem, a constaté l’AFP.Symbole fort: un immense drapeau israélien, orné de portraits des personnes kidnappées, a été déployé en début de journée sur cette même “place des otages”.Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme sa détermination à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas et prendre le contrôle sécuritaire de l’ensemble du territoire palestinien assiégé et affamé. Dimanche, au moins 60 Palestiniens y ont péri selon la Défense civile locale. “Ceux qui appellent aujourd’hui à mettre fin à la guerre sans une défaite du Hamas (…) renforcent la position du Hamas et éloignent la libération de nos otages (…)”, a accusé M. Netanyahu lors de la réunion du gouvernement.”Ce qui affaiblit le plus le Hamas, c’est de voir que nous sommes unis, qu’il y a de la solidarité entre nous”, a réagi le chef de l’opposition Yair Lapid.Le chef d’état-major, Eyal Zamir, a tenu dimanche une réunion avec des responsables militaires à l’issue de laquelle il a annoncé que l’armée allait “concentrer” ses opérations sur la ville de Gaza, avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.L’annonce de ce plan a suscité ces derniers jours l’effroi des familles d’otages qui craignent que l’opération n’entraîne la mort de leurs proches et ont appelé aux manifestations de dimanche.- Nouvelle vidéo -“Nous devons arrêter cette chute sans fin et terrifiante dans l’abîme. Cela doit cesser”, a plaidé Nira Sharabi, épouse de Yossi Sharabi, dont le corps est toujours aux mains du Hamas à Gaza.”Ce sont les dernières minutes pour sauver nos otages, aux mains du Hamas depuis presque 700 jours. Il n’y a pas d’autre alternative: un unique accord pour le retour de tous les otages en échange de la fin de la guerre à Gaza”, a plaidé Ofir Penso, professeur d’arabe présent à la manifestation.Les médias nationaux ont diffusé dans la soirée une nouvelle vidéo d’otage, transmise par sa famille. Dans cette courte vidéo, Matan Zangauker, amaigri, s’adresse à ses proches pour leur dire qu’ils lui manquent. Sa famille a expliqué que ces images ont été tournées par le Hamas, mais retrouvées par l’armée.”Nous faisons tous les efforts pour les ramener (…) On peut avoir des désaccords, mais en vérité, tout le peuple d’Israël veut que nos frères et sœurs rentrent à la maison”, a déclaré dimanche matin le président israélien Isaac Herzog, qui a appelé “le monde à faire pression sur le Hamas”.Beaucoup d’Israéliens exprimaient cependant leur scepticisme sur les objectifs de ce mouvement. “Bien sûr, il est temps de mettre fin à la guerre, tout le monde est fatigué (…). Cela doit se terminer, mais de quelle façon, ce n’est pas entre nos mains, c’est entre les mains du Hamas. Toutes ces manifestations, à quoi servent-elles? Je ne comprends pas”, a commenté à l’AFP Patric Menache, investisseur immobilier.251 personnes ont été enlevées le jour de l’attaque du 7-Octobre. Le Hamas et le Jihad islamique, son allié à Gaza, ont diffusé début août des vidéos montrant deux d’entre eux décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne à Gaza a fait 61.944 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire.
Immense manifestation à Tel-Aviv en soutien aux otages israéliens à Gaza
Des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés dimanche soir à Tel-Aviv pour réclamer de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages, l’un des plus gros rassemblements de solidarité en Israël depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.”Ramenez-les tous!”, “Arrêtez la guerre!”, scandait une foule immense rassemblée sur une place emblématique de Tel-Aviv, où les familles se retrouvent depuis presque deux ans pour exiger la libération de leurs proches retenus par le Hamas à Gaza.Le Forum des familles d’otages, à l’origine de cette journée de mobilisation, a estimé à près de 500.000 le nombre de manifestants.”Nous exigeons un accord global et réalisable, ainsi que la fin de la guerre. Nous exigeons ce qui nous revient de droit, nos enfants”, a lancé à la foule Einav Tzangauker, mère de l’otage Matan et figure de proue de ces familles.”Le gouvernement israélien n’a jamais proposé une initiative véritable en faveur d’un accord global et de la fin de la guerre. Ils ont transformé la guerre la plus juste en une guerre inutile”, a-t-elle accusé.- “La paix maintenant” -Comme tous ceux descendus dans les rues pendant la journée, les manifestants brandissaient portraits des captifs, drapeaux israéliens et bannières jaunes, couleur symbole des otages. “La paix maintenant”, “Ramenez-le à la maison”, proclamaient les pancartes, sous les photos souriantes des 49 otages toujours à Gaza, dont 27 sont donnés morts par l’armée.Blocage de routes, pneus en feu et quelques échauffourées avec la police ont marqué cette journée, où le mot d’ordre de grève nationale de solidarité a été peu suivi finalement, avec une activité restée relativement normale à Tel-Aviv comme à Jérusalem, a constaté l’AFP.Symbole fort: un immense drapeau israélien, orné de portraits des personnes kidnappées, a été déployé en début de journée sur cette même “place des otages”.Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme sa détermination à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas et prendre le contrôle sécuritaire de l’ensemble du territoire palestinien assiégé et affamé. Dimanche, au moins 60 Palestiniens y ont péri selon la Défense civile locale. “Ceux qui appellent aujourd’hui à mettre fin à la guerre sans une défaite du Hamas (…) renforcent la position du Hamas et éloignent la libération de nos otages (…)”, a accusé M. Netanyahu lors de la réunion du gouvernement.”Ce qui affaiblit le plus le Hamas, c’est de voir que nous sommes unis, qu’il y a de la solidarité entre nous”, a réagi le chef de l’opposition Yair Lapid.Le chef d’état-major, Eyal Zamir, a tenu dimanche une réunion avec des responsables militaires à l’issue de laquelle il a annoncé que l’armée allait “concentrer” ses opérations sur la ville de Gaza, avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.L’annonce de ce plan a suscité ces derniers jours l’effroi des familles d’otages qui craignent que l’opération n’entraîne la mort de leurs proches et ont appelé aux manifestations de dimanche.- Nouvelle vidéo -“Nous devons arrêter cette chute sans fin et terrifiante dans l’abîme. Cela doit cesser”, a plaidé Nira Sharabi, épouse de Yossi Sharabi, dont le corps est toujours aux mains du Hamas à Gaza.”Ce sont les dernières minutes pour sauver nos otages, aux mains du Hamas depuis presque 700 jours. Il n’y a pas d’autre alternative: un unique accord pour le retour de tous les otages en échange de la fin de la guerre à Gaza”, a plaidé Ofir Penso, professeur d’arabe présent à la manifestation.Les médias nationaux ont diffusé dans la soirée une nouvelle vidéo d’otage, transmise par sa famille. Dans cette courte vidéo, Matan Zangauker, amaigri, s’adresse à ses proches pour leur dire qu’ils lui manquent. Sa famille a expliqué que ces images ont été tournées par le Hamas, mais retrouvées par l’armée.”Nous faisons tous les efforts pour les ramener (…) On peut avoir des désaccords, mais en vérité, tout le peuple d’Israël veut que nos frères et sœurs rentrent à la maison”, a déclaré dimanche matin le président israélien Isaac Herzog, qui a appelé “le monde à faire pression sur le Hamas”.Beaucoup d’Israéliens exprimaient cependant leur scepticisme sur les objectifs de ce mouvement. “Bien sûr, il est temps de mettre fin à la guerre, tout le monde est fatigué (…). Cela doit se terminer, mais de quelle façon, ce n’est pas entre nos mains, c’est entre les mains du Hamas. Toutes ces manifestations, à quoi servent-elles? Je ne comprends pas”, a commenté à l’AFP Patric Menache, investisseur immobilier.251 personnes ont été enlevées le jour de l’attaque du 7-Octobre. Le Hamas et le Jihad islamique, son allié à Gaza, ont diffusé début août des vidéos montrant deux d’entre eux décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne à Gaza a fait 61.944 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire.






