“Evoluer avec l’époque”: Xavier de Moulins fête sa 15ème rentrée à la tête du JT de M6

A la barre du 19:45 sur M6 depuis 2010, Xavier de Moulins bat un record de longévité en dehors des grands-messes de TF1 et France 2. A 54 ans, également écrivain et animateur d’un podcast culturel sur RTL, il confie “n’avoir pas vu le temps passer”.Question : Après toutes ces années de JT suivi en moyenne par 2,2 millions de téléspectateurs, pas de lassitude ? Réponse: “L’exercice a complètement modifié mon rapport au temps. Quand on me dit +c’est pour la fin de semaine+, ça me parait dans 1.000 ans, et quand on me dit +c’était hier+, c’était il y a 20 ans. C’est comme avec un enfant, un jour vous vous retournez et il a 15 ans. Le JT c’est exactement pareil.Vous avez un cadre qui est hyper répétitif: c’est la même chose tous les jours, vous faites les mêmes marches pour aller dans le même studio, mais dedans il y a une variété infinie d’événements qui vont se succéder, ce qui fait que ce n’est jamais la même chose et ça rend l’exercice vraiment marrant.Quand j’arrive au JT, on est en 2010, là on est en 2025. Tout ce qui s’est passé en 15 ans d’actu, c’est dément, c’est délirant. A l’époque, l’iPhone vient à peine d’arriver sur le marché, Twitter n’existe pas, Instagram n’existe pas, les réseaux sociaux n’existent (presque) pas.Q : Qu’est-ce qu’un JT moderne ? R: “La technologie nous a permis de faire évoluer notre plateau. Avec de la réalité augmentée, des grands écrans qui s’affichent, la technologie Unreal qui est empruntée au jeu vidéo qu’on a adapté au JT pour permettre d’être en immersion dans le Bureau ovale quand on parle de Trump par exemple. On emmène de plus en plus les gens avec nous. Pourquoi ? Parce que le JT se développe et grandit avec les réseaux sociaux et aujourd’hui on est confronté à deux choses: la disparition de la vérité au profit des vérités dites “alternatives” et puis, l’attention.Comment capter l’attention avec un public de plus en plus sollicité par le téléphone, les écrans, la multiplication des écrans ?Il faut que le JT évolue aussi avec l’époque, parce que ça vieillit très, très mal un JT, si on ne fait pas attention.”Q: Comment s’adresser aux jeunes ?R: “Il se trouve qu’on a l’audience jeune la plus importante de tous les JT (avec une moyenne d’âge de 50 ans, soit huit ans plus jeune que le 20 heures de TF1 et 13 ans plus jeune que le 20 heures de France 2, selon des chiffres de Médiamétrie cités par M6, ndlr).Le pari de lancer ce JT, 19:45, avant les 20 heures, c’était un premier contrepoint. Une présentation debout, ça rend plus incisif qu’assis. Il y a aussi le rythme d’enchaînement des sujets, qui pour moi est très, très important. L’info, c’est la même pour tout le monde. Un incendie à Marseille, c’est un incendie à Marseille ! C’est la manière dont vous racontez l’histoire et la manière dont elle est tournée sur le terrain par les journalistes qui peut faire la différence, avec un ton un peu plus jeune aussi.Mais on ne se dit pas tous les jours +qu’est-ce qu’on va faire pour plaire aux jeunes?+”

Le juteux business sur le dos des étrangers sans-papiers

“Académie” payante pour préparer son entretien de demande d’asile, conseils de pseudo-juristes pour obtenir ou renouveler un titre de séjour: les arnaques visant les étrangers, perdus dans leur démarches administratives pour régulariser leur situation, prospèrent sans être inquiétées.En plein coeur de l’été, une longue file de personnes originaires d’Algérie, du Cameroun ou du Salvador s’étire devant le bus de la solidarité du barreau de Paris, garé dans le populaire 18e arrondissement. A l’intérieur, quatre avocats y proposent des consultations gratuites. Ahmad, un Tunisien au français médiocre, espère des informations pour sortir de la clandestinité, tenant dans ses mains caleuses ses fiches de paie, preuves d’années de travail dans le BTP.Le quinquagénaire, aiguillé par une association, se méfie après une précédente expérience avec “un juriste”. Celui qui se présentait comme un “professionnel du droit” lui a soutiré 700 euros sans qu’Ahmad ne sache s’il répondait aux critères pour être régularisé, ce qui ne semble pas être le cas.”A chaque fois que je venais le voir il me demandait un nouveau papier et me faisait payer 90 euros”, explique-t-il à l’AFP. L’ouvrier n’a pas osé protester, de crainte d’être expulsé.Des situations comme la sienne, l’association Antanak qui aide les personnes en difficulté avec l’informatique, en voit “de plus en plus, avec la complexification des démarches”. Qu’il s’agisse d’erreurs dans les dossiers commises par “des avocats peu scrupuleux, débutants et peu au fait du droit des étrangers” ou de la part d’enseignes aux méthodes “malhonnêtes” qui profitent de la “détresse” des migrants, énumère Isabelle Carrère, fondatrice de l’association.- Mystérieuse carte – “Les personnes migrantes sont souvent dans une situation d’urgence, paniquées, car elles n’ont pas de réponse de la préfecture sur leur dossier ou ont reçu une OQTF (Obligation de quitter le territoire français)”, relève Sandra Morin, secrétaire générale de la CGT de Bobigny, en première ligne pour défendre la régularisation des travailleurs sans-papiers.La dématérialisation de la procédure, accompagnée d’une explosion des recours depuis cinq ans plusieurs fois épinglée par le Défenseur des droits, et le resserrement des critères de régularisation créent un terreau fertile pour “les arnaqueurs sans scrupules”, dénoncent les deux femmes.Apparues il y a un an dans le métro, sur des panneaux municipaux ou les réseaux sociaux, les publicités d’une enseigne proposant d’accompagner les sans-papiers dans leurs “démarches françaises”, n’ont ainsi pas tardé à provoquer de nouvelles victimes.”Effectuer une démarche simplifiée pour obtenir un rendez-vous en préfecture est gratuit, pourtant avec cet organisme cela coûte plusieurs centaines d’euros”, déplore Mme Morin, qui a reçu à la CGT un homme délesté de 2.000 euros.Balance de la justice accolé au nom de l’organisme, code couleur bleu-blanc-rouge, photos “d’experts spécialistes” promettant un accompagnement de A à Z dans des délais rapides: “tout est fait pour les rassurer”, constate la syndicaliste.Sur TikTok, une autre organisation comptant plus de 23.000 followers propose les conseils du “coach Hervé K”. L’homme, aux allures de gourou, promet notamment la délivrance d’une mystérieuse carte permettant aux personnes en situation irrégulière de “circuler librement sans crainte d’être expulsées”.- “Forme de fatalité” -A ceux qui contactent cet organisme par téléphone, il est immédiatement proposé de souscrire un abonnement pour “une aide à la démarche”, facturé 365 euros. Pour inciter à payer sans attendre, il est précisé que ce tarif passera à 495 euros le lendemain.Si la situation du demandeur ne remplit pas les critères pour être régularisé par le travail, l’interlocuteur incite malgré tout à prendre l’abonnement, afin de constituer un dossier de demande d’asile, a constaté l’AFP.Dans un groupe WhatsApp rassemblant les personnes intéressées par ces services, sont proposées aussi des formations pour devenir nounou ou aide à domicile, “même sans titre de séjour”, pour 800 à 1.200 euros. Pour 1.299 euros, on peut rejoindre une “asile Academy”. La somme comprend l'”écriture et la correction d’histoire”, ce récit de vie sur lequel les agents de l’Ofpra, rodés à débusquer les fausses déclarations, fondent leur décisions d’octroyer le statut de réfugié.Dans le groupe de discussion comptant 600 membres, les attestations de virements bancaires se multiplient et les rares interrogations sur les tarifs évacuées sans ménagement: “Prenez-ce qui vous convient (…) évitez de saturer le groupe.””Souvent honteuses” de s’être fait berner, les victimes de ces “arnaques”, “qui se sont déjà fait avoir dans leur parcours migratoire, réagissent avec une forme de fatalité comme si elles le méritaient”, se désole Mme Morin, pointant “leur extrême vulnérabilité”.

Ravagée par la corruption, une cité thermale fantôme reprend vie en Roumanie

Façades délabrées, graffitis et décombres: jadis prisée par les empereurs pour ses eaux sulfureuses, la cité roumaine de Baile Herculane a subi un long déclin sur fond de corruption. Jusqu’à l’arrivée de jeunes architectes décidés à lui redonner vie.”J’ai été frappée par la beauté du lieu et en même temps choquée par son état”, raconte Oana Chirila, 31 ans, qui a découvert “par hasard” la ville il y a huit ans et chapeaute désormais une équipe de cinq personnes, toutes bénévoles.Après des décennies de négligence, la Roumanie voit se multiplier ce type d’initiatives citoyennes visant à protéger et restaurer certains de ses 800 monuments historiques souffrant d’un délabrement avancé ou même menacés de disparition, un tiers d’entre eux représentant un danger pour les passants.Une décrépitude qui s’est accélérée avec le chaos de la transition du communisme vers la démocratie, période marquée par des privatisations opaques et d’interminables batailles juridiques, parfois sous le coup d’enquêtes du parquet anticorruption.- Age d’or -On se baigne depuis l’Antiquité dans cet écrin entouré de montagnes. Mais c’est surtout au 19e siècle que Baile Herculane connaît son âge d’or. Bâtis en 1886 sous l’Empire austro-hongrois, les thermes impériaux de Neptune, accueillent alors souvent François-Joseph et son épouse Sissi, séduits par le lustre de la station thermale. Un siècle plus tard, c’est la décadence et ils se vident de leurs curistes.Les visiteurs s’arrêtent aujourd’hui pour immortaliser le bâtiment décati et jettent parfois un coup d’oeil à l’intérieur par les fenêtres cassées.”On a toujours peur qu’il s’effondre”, soupire Mme Chirila, contrainte de se contenter de travaux de renforcement dans l’attente de la résolution des litiges entre les autorités et les propriétaires privés.La plupart des joyaux architecturaux de la ville de 3.800 habitants “sont dans un état catastrophique car ils font l’objet d’une mise sous séquestre” empêchant toute utilisation de fonds publics ou européens pour les restaurer, déplore-t-elle auprès de l’AFP. Mais grâce au réaménagement progressif du reste des lieux, les bains sont revenus en vogue. Des cabines pour se changer, des pavillons en bois et une promenade ont été construits, les bassins ont été rénovés.- “Leçons à suivre” -Et cet été, l’opération se poursuit, avec une douzaine d’étudiants prêtant main-forte.”Ce serait merveilleux que ce complexe soit restauré tel qu’il était il y a des centaines d’années, bien sûr en conservant les influences austro-hongroises”, et qu’il redevienne “une perle de l’Europe”, souligne Aura Zidarita, médecin de 50 ans venue se ressourcer dans les vapeurs de source. Tout aussi conquise, Doina Blaga dit savourer une expérience “incroyable”: “vous avez ce spa naturel et vous pouvez alterner avec des baignades dans l’eau fraîche de la rivière”.De quoi attirer de plus en plus de touristes: ils étaient 160.000 en 2024, contre seulement 90.000 en 2020. Ailleurs dans le pays, des projets similaires ont vu le jour ces dernières années pour pallier le manque d’investissements de l’Etat, relève Stefan Balici, président de l’Ordre des architectes roumains, saluant “des leçons à suivre pour préserver le patrimoine”.Si Oana Chirila craint parfois que ses efforts ne soient qu’un “maigre pansement” sur une plaie béante, elle veut rester optimiste, encouragée par les marques d’intérêt d’autres amoureux de la cité. “Herculane est tombée en décadence à cause de la corruption, mais nous espérons” que grâce à l’action de citoyens motivés, “elle guérira”, dit-elle.

Ravagée par la corruption, une cité thermale fantôme reprend vie en Roumanie

Façades délabrées, graffitis et décombres: jadis prisée par les empereurs pour ses eaux sulfureuses, la cité roumaine de Baile Herculane a subi un long déclin sur fond de corruption. Jusqu’à l’arrivée de jeunes architectes décidés à lui redonner vie.”J’ai été frappée par la beauté du lieu et en même temps choquée par son état”, raconte Oana Chirila, 31 ans, qui a découvert “par hasard” la ville il y a huit ans et chapeaute désormais une équipe de cinq personnes, toutes bénévoles.Après des décennies de négligence, la Roumanie voit se multiplier ce type d’initiatives citoyennes visant à protéger et restaurer certains de ses 800 monuments historiques souffrant d’un délabrement avancé ou même menacés de disparition, un tiers d’entre eux représentant un danger pour les passants.Une décrépitude qui s’est accélérée avec le chaos de la transition du communisme vers la démocratie, période marquée par des privatisations opaques et d’interminables batailles juridiques, parfois sous le coup d’enquêtes du parquet anticorruption.- Age d’or -On se baigne depuis l’Antiquité dans cet écrin entouré de montagnes. Mais c’est surtout au 19e siècle que Baile Herculane connaît son âge d’or. Bâtis en 1886 sous l’Empire austro-hongrois, les thermes impériaux de Neptune, accueillent alors souvent François-Joseph et son épouse Sissi, séduits par le lustre de la station thermale. Un siècle plus tard, c’est la décadence et ils se vident de leurs curistes.Les visiteurs s’arrêtent aujourd’hui pour immortaliser le bâtiment décati et jettent parfois un coup d’oeil à l’intérieur par les fenêtres cassées.”On a toujours peur qu’il s’effondre”, soupire Mme Chirila, contrainte de se contenter de travaux de renforcement dans l’attente de la résolution des litiges entre les autorités et les propriétaires privés.La plupart des joyaux architecturaux de la ville de 3.800 habitants “sont dans un état catastrophique car ils font l’objet d’une mise sous séquestre” empêchant toute utilisation de fonds publics ou européens pour les restaurer, déplore-t-elle auprès de l’AFP. Mais grâce au réaménagement progressif du reste des lieux, les bains sont revenus en vogue. Des cabines pour se changer, des pavillons en bois et une promenade ont été construits, les bassins ont été rénovés.- “Leçons à suivre” -Et cet été, l’opération se poursuit, avec une douzaine d’étudiants prêtant main-forte.”Ce serait merveilleux que ce complexe soit restauré tel qu’il était il y a des centaines d’années, bien sûr en conservant les influences austro-hongroises”, et qu’il redevienne “une perle de l’Europe”, souligne Aura Zidarita, médecin de 50 ans venue se ressourcer dans les vapeurs de source. Tout aussi conquise, Doina Blaga dit savourer une expérience “incroyable”: “vous avez ce spa naturel et vous pouvez alterner avec des baignades dans l’eau fraîche de la rivière”.De quoi attirer de plus en plus de touristes: ils étaient 160.000 en 2024, contre seulement 90.000 en 2020. Ailleurs dans le pays, des projets similaires ont vu le jour ces dernières années pour pallier le manque d’investissements de l’Etat, relève Stefan Balici, président de l’Ordre des architectes roumains, saluant “des leçons à suivre pour préserver le patrimoine”.Si Oana Chirila craint parfois que ses efforts ne soient qu’un “maigre pansement” sur une plaie béante, elle veut rester optimiste, encouragée par les marques d’intérêt d’autres amoureux de la cité. “Herculane est tombée en décadence à cause de la corruption, mais nous espérons” que grâce à l’action de citoyens motivés, “elle guérira”, dit-elle.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Erin se renforce à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin s’est de nouveau renforcé dimanche soir, en catégorie 4, à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes déjà touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche soir vers 23H00 (03H00 GMT), le NHC a écrit qu’Erin s’était “de nouveau renforcé en ouragan de catégorie 4”, mettant en garde contre “des vagues et des courants potentiellement mortels sur la côte Est”.Il se situait à environ 205 kilomètres de l’île Grand-Turk, dans les Turques-et-Caïques, soufflant des vents mesurés à 215 km/h au maximum.”L’oeil d’Erin devrait passer à l’est et au nord-est” de cet archipel, et au “sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a encore prévenu le NHC dans son dernier bulletin.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, les vents avaient atteint 255 km/h.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a expliqué le NHC, organisation spécialisée dans les ouragans basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno/tmt/sw

L’ouragan Erin se renforce à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin s’est de nouveau renforcé dimanche soir, en catégorie 4, à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes déjà touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche soir vers 23H00 (03H00 GMT), le NHC a écrit qu’Erin s’était “de nouveau renforcé en ouragan de catégorie 4”, mettant en garde contre “des vagues et des courants potentiellement mortels sur la côte Est”.Il se situait à environ 205 kilomètres de l’île Grand-Turk, dans les Turques-et-Caïques, soufflant des vents mesurés à 215 km/h au maximum.”L’oeil d’Erin devrait passer à l’est et au nord-est” de cet archipel, et au “sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a encore prévenu le NHC dans son dernier bulletin.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, les vents avaient atteint 255 km/h.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a expliqué le NHC, organisation spécialisée dans les ouragans basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno/tmt/sw

L’ouragan Erin se renforce à nouveau à l’approche des Bahamas

L’ouragan Erin s’est de nouveau renforcé dimanche soir, en catégorie 4, à l’approche des Bahamas, dans les Caraïbes déjà touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont privés de courant à cause d’Erin.  Le premier ouragan de la saison au-dessus de l’Atlantique nord s’est renforcé samedi jusqu’à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de “catastrophique” par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu’il soit rétrogradé en catégorie 3.Mais dimanche soir vers 23H00 (03H00 GMT), le NHC a écrit qu’Erin s’était “de nouveau renforcé en ouragan de catégorie 4”, mettant en garde contre “des vagues et des courants potentiellement mortels sur la côte Est”.Il se situait à environ 205 kilomètres de l’île Grand-Turk, dans les Turques-et-Caïques, soufflant des vents mesurés à 215 km/h au maximum.”L’oeil d’Erin devrait passer à l’est et au nord-est” de cet archipel, et au “sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi”, a encore prévenu le NHC dans son dernier bulletin.- Intensification rapide -Plus tôt samedi, les vents avaient atteint 255 km/h.”Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste”, a expliqué le NHC, organisation spécialisée dans les ouragans basée à Miami qui, comme d’autres services météo américains, a subi des coupes budgétaires imposées par l’administration de Donald Trump.L’ouragan Erin avait atteint le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1 — une intensification rapide que les scientifiques associent de plus en plus au réchauffement climatique.Il pourrait déverser jusqu’à 200 millimètres de pluie sur certaines zones isolées, selon le NHC, mettant en garde contre des “inondations importantes, ainsi que des glissements de terrain ou coulées de boue”.A Porto Rico, peuplé de plus de 3,2 millions d’habitants, “près de 155,000 clients sont privés de courant”, a annoncé sur X la compagnie d’électricité locale Luma.À Luquillo, une ville côtière de Porto Rico, des surfeurs ont profité des vagues tandis que les promeneurs flânaient sur la plage sous un ciel couvert, samedi, avant l’arrivée de la tempête, selon des images diffusées par l’AFP.Les houles générées par Erin affectent une partie des îles du nord des Petites Antilles, des Îles Vierges américaines et britanniques, de Porto Rico, de l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine, ainsi que des îles Turques-et-Caïques.Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est et sud-est des Etats-Unis.Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.burs-nr/pno/tmt/sw

Hurricane Erin restrengthens as it lashes Caribbean with rain

Hurricane Erin restrengthened into a Category 4 storm late Sunday, with forecasters warning it is expected to intensify and grow in size in the coming days as it lashes Caribbean islands with heavy rains that could cause flash floods and landslides.The first hurricane of what is expected to be a particularly intense Atlantic season, Erin briefly strengthened into a “catastrophic” Category 5 storm before its wind speeds weakened.Forecasters do not currently expect it to make landfall along its expected course, but tropical storm warnings are in effect for the southeast Bahamas and Turks and Caicos Islands.Hurricane Erin was located about 130 miles (205 kilometers) east of Grand Turk Island at 11:00 pm Atlantic Standard Time (Monday 0300 GMT), with maximum sustained winds of 130 miles (215 kilometers) per hour, according to the Miami-based National Hurricane Center (NHC).”The core of Erin is expected to pass to the east and northeast of the Turks and Caicos Islands and the southeastern Bahamas overnight into Monday,” the NHC said in its latest report.The North Carolina Outer Banks, Bermuda and the central Bahamas were advised to monitor Erin’s progress.Hurricane Erin had reached the highest level on the Saffir-Simpson scale just over 24 hours after becoming a Category 1 storm, a rapid intensification that scientists say has become more common due to global warming.It could drench isolated areas with as much as six inches (15 centimeters) of rain, the NHC said.”Some additional strengthening is expected over the next 12 hours followed by gradual weakening,” the agency said.”However, Erin is forecast to continue increasing in size and will remain a large and dangerous major hurricane through the middle of this week,” it added.The NHC also warned of “locally considerable flash and urban flooding, along with landslides or mudslides.”- Climate hazard -In San Juan, the capital of Puerto Rico, fishermen cast their rods into the storm-swollen waters of a local river on Sunday, AFP images showed.Earlier last weekend, surfers rode the swells along the island’s coast before the storm approached.Areas of Puerto Rico — a US territory home to more than three million people — saw flooded roads and homes. Swells generated by Erin will spread to the Bahamas, Bermuda and the US and Canadian east coast in the coming days, creating “life-threatening surf and rip currents,” the NHC said.While meteorologists have expressed confidence that Erin will remain well off the United States coast, they said the storm could still cause dangerous waves and erosion in places such as North Carolina.The Atlantic hurricane season, which runs from June until late November, is expected to be more intense than normal, US meteorologists predict.Several powerful storms wreaked havoc in the region last year, including Hurricane Helene, which killed more than 200 people in the southeastern United States.The National Oceanic and Atmospheric Administration — which operates the NHC — has been subject to budget cuts and layoffs as part of US President Donald Trump’s plans to greatly reduce the size of the federal bureaucracy, leading to fears of lapses in storm forecasting.Human-driven climate change — namely, rising sea temperatures caused by the burning of fossil fuels — has increased both the possibility of the development of more intense storms and their more rapid intensification, scientists say.