L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

Jane Goodall honored in Washington by conservationists including DiCaprio

Environmental conservationists, including actor Leonardo DiCaprio and representatives of Indigenous communities, gathered in the US capital Wednesday to pay a heartfelt tribute to the celebrated primatologist Jane Goodall.Goodall, who died in October at age 91, transformed the study of chimpanzees and over her decades-long career became one of the world’s most revered wildlife advocates.”May we all honor her by carrying forward that same fierce belief that we can do better, that we must do better and that we have a responsibility to protect this beautiful natural world we all share,” DiCaprio said in his remarks at the Washington National Cathedral service.Goodall could be clear-eyed and blunt “about the greed and relentless consumption of our species,” the Hollywood star said of his late friend.”But beneath that fierce honesty was an unwavering faith that every voice matters, that we are all connected to the living world, and that each of us can make a difference,” DiCaprio said. Family members, loved ones and figures in her circle attended the ceremony in honor of the late British environmental activist, who died in Los Angeles while on a speaking tour.Navajo Nation member DeWayne “Dee” Crank said Goodall’s “lifelong advocacy reflects a harmony with Navajo beliefs, and stands as “a reminder that humanity’s strength lies in its respect for all living things and in our responsibility to protect the Earth for future generations.”Some people carried plush chimpanzees — a nod to Goodall’s groundbreaking research.And therapy dogs greeted attendees at the cathedral’s steps.In 1977 the luminary founded the Jane Goodall Institute — headquartered in Washington — to further research and conservation of chimpanzees. In 1991 she launched Roots & Shoots, a youth-led environmental program that today operates in more than 60 countries.Goodall wrote dozens of books, appeared in documentaries, and earned numerous honors, among them being made a Dame Commander by Britain and receiving the US Presidential Medal of Freedom from then-president Joe Biden.”She constantly reminded us that life was full of wonders, an interconnected tapestry of diverse creatures,” her grandson Merlin van Lawick said during his eulogy.”We promise to carry forth your light.”

A Toulouse Macron présente sa stratégie pour un espace “devenu champ de bataille”

Le président Emmanuel Macron a achevé mercredi un déplacement à Toulouse par la présentation de la stratégie française pour un espace “devenu un champ de bataille”, dernier chapitre d’une visite chargée où il a lancé un cycle de débats sur les réseaux sociaux et tenté d’apaiser les agriculteurs.”L’espace n’est plus un sanctuaire, c’est devenu un champ de bataille”, a souligné le chef de l’Etat, dans les nouveaux locaux du Commandement militaire de l’Espace installé depuis l’été dernier à Toulouse, qu’il était venu inaugurer, alors qu’à Paris, la suspension de sa réforme phare des retraites a été entérinée à l’Assemblée nationale.Persuadé que “la guerre d’aujourd’hui se joue déjà dans l’espace” et que “la guerre de demain commencera dans l’espace”, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour la France et l’Europe de défendre avec force leurs positions dans ce secteur.A cet égard, le président a annoncé une rallonge de 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire d’ici 2030 dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire.Dans une Europe spatiale “fragile”, il a aussi estimé qu’il fallait “pousser nos champions européens pour qu’ils soient compétitifs sur le marché mondial”.- Lanceurs réutilisables -Parmi les priorités affichées pour la stratégie spatiale française, Emmanuel Macron a évoqué son souhait de “développer les futurs lanceurs autour de la réutilisation, la propulsion à bas coût, la motorisation à forte poussée qui sont les éléments de rupture et d’avancée technologique que nous avons identifiés”.Emmanuel Macron a martelé: “dépendre d’une grande puissance tierce ou d’un quelconque magnat du spatial c’est hors de question”, ajoutant: “suivez mon regard”, dans une claire allusion à Elon Musk. Il faut “faire monter en cadence l’exploitation d’Ariane 6 dont la compétitivité doit être améliorée”, a par ailleurs souligné M. Macron qui souhaite “moderniser la base de Kourou pour en faire un lieu agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers”.Avant de débuter ce chapitre consacré au spatial, M. Macron a salué la libération annoncée de l’écrivain Boualem Sansal, remerciant Alger ainsi que l’Allemagne pour son rôle joué dans ce dossier.- Mercosur: “non très ferme” -Auparavant, le chef de l’Etat a dit clairement à une délégation d’agriculteurs que le projet d’accord de libre échange entre l’UE et le Mercosur “tel qu’il existe aujourd’hui, recueillera un non très ferme de la France” en l’absence de clauses de sauvegarde, de “mesures miroirs” ou encore de “contrôles aux frontières”, a rapporté la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, à la fin de l’entretien auquel elle a également participé.Les agriculteurs mobilisés ont accueilli de manière relativement positive la clarification des exigences de la France sur le projet d’accord, tout en restant très critiques sur son contenu. D’autres mesures, sur une diminution de la taxation sur les importations d’engrais par exemple ou sur les questions spécifiquement régionales liées à l’impact du réchauffement climatique en Occitanie, ont été saluées par la FNSEA qui avec les Jeunes Agriculteurs avait appelé à manifester.Le déplacement toulousain du président a d’abord été dédié au lancement d’un cycle de débats citoyens avec la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron affirmant vouloir “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.- “Far west” -“Il n’y a pas de liberté sans responsabilité”, a-t-il martelé, n’hésitant pas à comparer les réseaux sociaux au “far west” devant 300 personnes réunies au siège du quotidien régional La Dépêche du Midi. Le président Macron, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat.”L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026″, a-t-il souligné, prônant notamment un “âge de majorité numérique”, vers 15 ans en France. A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges, a même admis qu’il n’excluait pas de sortir de certains réseaux, dont X, mais précisé qu’il ne le ferait pas “demain matin” car “la priorité c’est d’abord de mener la bataille en interne”.Le prochain débat citoyen similaire doit avoir lieu le 19 novembre, avec le quotidien La Voix du Nord.

A Toulouse Macron présente sa stratégie pour un espace “devenu champ de bataille”

Le président Emmanuel Macron a achevé mercredi un déplacement à Toulouse par la présentation de la stratégie française pour un espace “devenu un champ de bataille”, dernier chapitre d’une visite chargée où il a lancé un cycle de débats sur les réseaux sociaux et tenté d’apaiser les agriculteurs.”L’espace n’est plus un sanctuaire, c’est devenu un champ de bataille”, a souligné le chef de l’Etat, dans les nouveaux locaux du Commandement militaire de l’Espace installé depuis l’été dernier à Toulouse, qu’il était venu inaugurer, alors qu’à Paris, la suspension de sa réforme phare des retraites a été entérinée à l’Assemblée nationale.Persuadé que “la guerre d’aujourd’hui se joue déjà dans l’espace” et que “la guerre de demain commencera dans l’espace”, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour la France et l’Europe de défendre avec force leurs positions dans ce secteur.A cet égard, le président a annoncé une rallonge de 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire d’ici 2030 dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire.Dans une Europe spatiale “fragile”, il a aussi estimé qu’il fallait “pousser nos champions européens pour qu’ils soient compétitifs sur le marché mondial”.- Lanceurs réutilisables -Parmi les priorités affichées pour la stratégie spatiale française, Emmanuel Macron a évoqué son souhait de “développer les futurs lanceurs autour de la réutilisation, la propulsion à bas coût, la motorisation à forte poussée qui sont les éléments de rupture et d’avancée technologique que nous avons identifiés”.Emmanuel Macron a martelé: “dépendre d’une grande puissance tierce ou d’un quelconque magnat du spatial c’est hors de question”, ajoutant: “suivez mon regard”, dans une claire allusion à Elon Musk. Il faut “faire monter en cadence l’exploitation d’Ariane 6 dont la compétitivité doit être améliorée”, a par ailleurs souligné M. Macron qui souhaite “moderniser la base de Kourou pour en faire un lieu agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers”.Avant de débuter ce chapitre consacré au spatial, M. Macron a salué la libération annoncée de l’écrivain Boualem Sansal, remerciant Alger ainsi que l’Allemagne pour son rôle joué dans ce dossier.- Mercosur: “non très ferme” -Auparavant, le chef de l’Etat a dit clairement à une délégation d’agriculteurs que le projet d’accord de libre échange entre l’UE et le Mercosur “tel qu’il existe aujourd’hui, recueillera un non très ferme de la France” en l’absence de clauses de sauvegarde, de “mesures miroirs” ou encore de “contrôles aux frontières”, a rapporté la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, à la fin de l’entretien auquel elle a également participé.Les agriculteurs mobilisés ont accueilli de manière relativement positive la clarification des exigences de la France sur le projet d’accord, tout en restant très critiques sur son contenu. D’autres mesures, sur une diminution de la taxation sur les importations d’engrais par exemple ou sur les questions spécifiquement régionales liées à l’impact du réchauffement climatique en Occitanie, ont été saluées par la FNSEA qui avec les Jeunes Agriculteurs avait appelé à manifester.Le déplacement toulousain du président a d’abord été dédié au lancement d’un cycle de débats citoyens avec la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron affirmant vouloir “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.- “Far west” -“Il n’y a pas de liberté sans responsabilité”, a-t-il martelé, n’hésitant pas à comparer les réseaux sociaux au “far west” devant 300 personnes réunies au siège du quotidien régional La Dépêche du Midi. Le président Macron, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat.”L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026″, a-t-il souligné, prônant notamment un “âge de majorité numérique”, vers 15 ans en France. A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges, a même admis qu’il n’excluait pas de sortir de certains réseaux, dont X, mais précisé qu’il ne le ferait pas “demain matin” car “la priorité c’est d’abord de mener la bataille en interne”.Le prochain débat citoyen similaire doit avoir lieu le 19 novembre, avec le quotidien La Voix du Nord.

A Toulouse Macron présente sa stratégie pour un espace “devenu champ de bataille”

Le président Emmanuel Macron a achevé mercredi un déplacement à Toulouse par la présentation de la stratégie française pour un espace “devenu un champ de bataille”, dernier chapitre d’une visite chargée où il a lancé un cycle de débats sur les réseaux sociaux et tenté d’apaiser les agriculteurs.”L’espace n’est plus un sanctuaire, c’est devenu un champ de bataille”, a souligné le chef de l’Etat, dans les nouveaux locaux du Commandement militaire de l’Espace installé depuis l’été dernier à Toulouse, qu’il était venu inaugurer, alors qu’à Paris, la suspension de sa réforme phare des retraites a été entérinée à l’Assemblée nationale.Persuadé que “la guerre d’aujourd’hui se joue déjà dans l’espace” et que “la guerre de demain commencera dans l’espace”, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour la France et l’Europe de défendre avec force leurs positions dans ce secteur.A cet égard, le président a annoncé une rallonge de 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire d’ici 2030 dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire.Dans une Europe spatiale “fragile”, il a aussi estimé qu’il fallait “pousser nos champions européens pour qu’ils soient compétitifs sur le marché mondial”.- Lanceurs réutilisables -Parmi les priorités affichées pour la stratégie spatiale française, Emmanuel Macron a évoqué son souhait de “développer les futurs lanceurs autour de la réutilisation, la propulsion à bas coût, la motorisation à forte poussée qui sont les éléments de rupture et d’avancée technologique que nous avons identifiés”.Emmanuel Macron a martelé: “dépendre d’une grande puissance tierce ou d’un quelconque magnat du spatial c’est hors de question”, ajoutant: “suivez mon regard”, dans une claire allusion à Elon Musk. Il faut “faire monter en cadence l’exploitation d’Ariane 6 dont la compétitivité doit être améliorée”, a par ailleurs souligné M. Macron qui souhaite “moderniser la base de Kourou pour en faire un lieu agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers”.Avant de débuter ce chapitre consacré au spatial, M. Macron a salué la libération annoncée de l’écrivain Boualem Sansal, remerciant Alger ainsi que l’Allemagne pour son rôle joué dans ce dossier.- Mercosur: “non très ferme” -Auparavant, le chef de l’Etat a dit clairement à une délégation d’agriculteurs que le projet d’accord de libre échange entre l’UE et le Mercosur “tel qu’il existe aujourd’hui, recueillera un non très ferme de la France” en l’absence de clauses de sauvegarde, de “mesures miroirs” ou encore de “contrôles aux frontières”, a rapporté la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, à la fin de l’entretien auquel elle a également participé.Les agriculteurs mobilisés ont accueilli de manière relativement positive la clarification des exigences de la France sur le projet d’accord, tout en restant très critiques sur son contenu. D’autres mesures, sur une diminution de la taxation sur les importations d’engrais par exemple ou sur les questions spécifiquement régionales liées à l’impact du réchauffement climatique en Occitanie, ont été saluées par la FNSEA qui avec les Jeunes Agriculteurs avait appelé à manifester.Le déplacement toulousain du président a d’abord été dédié au lancement d’un cycle de débats citoyens avec la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron affirmant vouloir “sonner le tocsin” sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.- “Far west” -“Il n’y a pas de liberté sans responsabilité”, a-t-il martelé, n’hésitant pas à comparer les réseaux sociaux au “far west” devant 300 personnes réunies au siège du quotidien régional La Dépêche du Midi. Le président Macron, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat.”L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026″, a-t-il souligné, prônant notamment un “âge de majorité numérique”, vers 15 ans en France. A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges, a même admis qu’il n’excluait pas de sortir de certains réseaux, dont X, mais précisé qu’il ne le ferait pas “demain matin” car “la priorité c’est d’abord de mener la bataille en interne”.Le prochain débat citoyen similaire doit avoir lieu le 19 novembre, avec le quotidien La Voix du Nord.