US woman jailed for 30 years in UK for failed assassination plot

An English court on Thursday handed an American woman a 30-year jail sentence after she was convicted of trying to murder a British man caught up in a feud between families.After a years-long police hunt, would-be assassin Aimee Betro, 45, was extradited earlier this year from Armenia, where she had been living, to face trial in the central English city of Birmingham.Prosecutors told the court Betro had covered her face with a niqab before climbing out of a car in September 2019 and trying to shoot Sikander Ali at point-blank range in his own car.But the handgun jammed and Ali drove away at high-speed. Hours later Betro returned to the house, and fired three shots at his family home, the court heard.Sentencing Betro, Judge Simon Drew told her it was only a “matter of chance” that Ali had not been killed.”You were engaged in a complex, well-planned conspiracy to murder,” he added. “You were prepared to pull the trigger and did so on two separate occasions.”Prosecutors said Betro was part of a plot with co-conspirators Mohammed Aslam, 56, and his 31-year-old son, Mohammed Nabil Nazir. Betro had met Nazir on an online dating site, and told the jury she was in love with him.Both men were jailed last year for their roles in the “violent” feud which erupted after they were injured in a brawl at Ali’s father’s clothing store in July 2018.Graphic design graduate Betro did not know Ali and denied three charges including conspiracy to murder and possessing a self-loading pistol. She said she had no knowledge of the plot.Betro, who is originally from Wisconsin, told jurors it was “just a terrible coincidence” that she had been close to the scene of the attack.She maintained the real shooter was “another American woman” who sounded similar to her and had the same phone and brand of trainers.Police said they had seen no evidence that Betro was paid for her role in the attack.

Italie: du neuf avec du vieux pour l’Inter, l’AC Milan et la Juventus

Pour oublier une saison 2024-25 décevante et tenter de succéder à Naples, l’Inter Milan, la Juventus Turin et l’AC Milan ont fait le même choix pour le Championnat d’Italie 2025-26 qui débute samedi: miser sur un ancien joueur ou un ex-entraîneur.. Inter Milan: tourner la page InzaghiHabitué à collectionner les trophées ces dernières années, l’Inter a fini 2024-25 sans le moindre titre. Les Nerazzurri ont pourtant disputé deux finales et joué le titre de champion d’Italie jusqu’à la 38ème et dernière journée.Mais si leur défaite contre leur grand rival milanais en finale de la Supercoupe d’Italie (3-2) en janvier, est anecdotique, leur déroute en finale de la Ligue des champions contre le Paris SG (5-0) et leur échec pour un point face à Naples dans leur course au scudetto ont laissé des traces.Dans la foulée de sa deuxième défaite en trois ans en finale de la C1, l’Inter a perdu son entraîneur, Simone Inzaghi, arrivé selon lui en bout de cycle et recruté par le club saoudien d’Al-Hilal.En quatre saisons sous sa direction, l’Inter a remporté six titres, dont le championnat 2024 et a souvent séduit avec un style offensif, avant de faire son âge en fin de saison dernière.Pour lui succéder, l’Inter a surpris en choisissant un entraîneur avec seulement 13 matches de Serie A à son actif. Mais Cristian Chivu, 44 ans, connaît bien le club lombard, pour y avoir joué de 2007 à 2014 et fait ses premiers pas d’entraîneur, d’abord avec les équipes de jeunes de 2018 à 2021, puis à la tête de la réserve, de 2021 à 2024.. Juventus Turin: stopper le déclassementLes tifosi du club le plus titré du football italien commencent à trouver le temps long: leurs célébrations du dernier titre de champion d’Italie remontent à 2020, une éternité pour la “Vieille Dame”.Il y a bien eu entre temps une Coupe d’Italie, en 2024, mais la saison 2024-25 les a confortés dans l’idée selon laquelle leur Juve, toujours en proie à des problèmes financiers, était en plein déclassement.Les Bianconeri ont vite perdu contact avec Naples et l’Inter dans la course au titre et ont chuté en Ligue des champions dès les barrages d’accession aux 8e de finale face au PSV Eindhoven, ce qui a coûté son poste à Thiago Motta.Ancien joueur de la Juve, Igor Tudor a d’abord succédé à Motta à titre provisoire. Comme il a arraché la 4e place finale, qualificative pour la C1, et qu’Antonio Conte a finalement décidé de rester à Naples, les dirigeants de la Juve ont récompensé le Croate avec un contrat à long-terme.Sous la conduite de son nouveau directeur général, le Français Damien Comolli, le club piémontais a recruté l’international canadien Jonathan David et pérenniser le prêt de Francisco Conceiçao, en espérant faire de même pour Randal Kolo Muani, prêté par le Paris SG.. AC Milan: “Mad Max”, épisode 2En un peu plus d’un an, l’AC Milan a connu quatre entraîneurs, Stefano Pioli, Paulo Fonseca, Sergio Conceiçao et, depuis le 30 mai, Massimiliano Allegri.Les dirigeants lombards n’ont, cette fois, pas pris beaucoup de risques avec Allegri qui a déjà entraîné le Milan entre 2010 et 2014 et a collectionné six titres de champion d’Italie, dont cinq avec la Juventus Turin.L’AC Milan, très décevant 8e du dernier championnat et éliminé de la C1 dès les barrages d’accession aux 8e de finale, “n’a pas besoin d’une révolution”, a estimé Allegri. “Il faut simplement travailler dans l’ordre et avec responsabilité”.Malgré la retentissante arrivée du magicien croate Luka Modric, le Milan a perdu en substance et expérience avec les départs de Theo Hernandez (Al-Hilal), Tijjani Reijnders (Manchester City) et Emerson Royal (Flamengo). Pour son entrée en lice contre Cremonese, il devra aussi se passer de l’ailier portugais Rafael Leao, blessé à un mollet.Mais Allegri ne désespère pas de récupérer Dusan Vlahovic, plus gros salaire de Serie A, dont la Juventus veut se débarrasser.

Hong Kong: Jimmy Lai “commentait” juste l’actualité, plaide son avocat

Le militant prodémocratie Jimmy Lai ne faisait que “commenter les affaires du monde”, a fait valoir sa défense jeudi à Hong Kong lors des plaidoiries finales de son procès au titre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.L’homme d’affaires âgé de 77 ans est accusé de collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à perpétuité. Les autorités affirment que le fondateur du journal Apple Daily, de nationalité britannique, a fait pression sur des gouvernements occidentaux pour qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong. Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans son journal.Ce quotidien, l’Apple Daily, a dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes, après lesquelles Pékin a mis en place une loi de sécurité nationale dans ce haut-lieu de la finance mondiale – celle qui vaut à l’homme d’affaires d’être poursuivi.Jeudi, à l’audience, l’avocat de Jimmy Lai, Robert Pang, s’est penché sur plusieurs des contenus incriminés, notamment des publications de Jimmy Lai issues des réseaux sociaux. Mais aussi un direct vidéo diffusé en 2020 dans lequel M. Lai mettait en garde contre l’attitude selon lui agressive de la Chine dans ses relations internationales, appelée à rester ainsi si, affirmait-il, le président Xi Jinping ne quittait pas le pouvoir.”Il commente les affaires du monde” comme on le fait “autour d’une table de dim sums” (des bouchées typiques de la cuisine cantonaise), a lancé Me Pang à la cour. “Ce n’est pas une demande de retrait de Xi Jinping.”La cour a exprimé son désaccord à plusieurs reprises au cours des explications données jeudi par Me Pang, et la juge Esther Toh l’a appelé à interpréter les propos de Jimmy Lai “sans les maquiller”.Mercredi, Me Pang avait déclaré à la cour qu’il n’était “pas mauvais de soutenir la liberté d’expression” et les droits humains.Plus tôt mercredi, le procureur Anthony Chau avait, lui, jugé que le témoignage de Jimmy Lai, intervenu plus de 50 jours à l’audience, n’était “pas crédible”.Décrire l’Apple Daily comme un “défenseur neutre des valeurs fondamentales de Hong Kong” est “tout à fait trompeur”, a déclaré Anthony Chau à la cour. Jimmy Lai “et l’Apple Daily ont été anticommunistes pendant de nombreuses années”, et le magnat des médias “a glorifié la violence (…) et le martyre contre le régime du (Parti communiste chinois)”, a-t-il affirmé.Il a ajouté que de nombreuses correspondances prouvaient ses liens avec des personnalités politiques occidentales, et un projet pour faire mettre en place des sanctions contre la Chine et Hong Kong lors des manifestations massives de 2019.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération de l’homme d’affaires, en détention depuis décembre 2020. La semaine dernière, les plaidoiries finales avaient été reportées en raison de “palpitations” cardiaques chez Jimmy Lai.

Hong Kong: Jimmy Lai “commentait” juste l’actualité, plaide son avocat

Le militant prodémocratie Jimmy Lai ne faisait que “commenter les affaires du monde”, a fait valoir sa défense jeudi à Hong Kong lors des plaidoiries finales de son procès au titre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.L’homme d’affaires âgé de 77 ans est accusé de collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à perpétuité. Les autorités affirment que le fondateur du journal Apple Daily, de nationalité britannique, a fait pression sur des gouvernements occidentaux pour qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong. Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans son journal.Ce quotidien, l’Apple Daily, a dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes, après lesquelles Pékin a mis en place une loi de sécurité nationale dans ce haut-lieu de la finance mondiale – celle qui vaut à l’homme d’affaires d’être poursuivi.Jeudi, à l’audience, l’avocat de Jimmy Lai, Robert Pang, s’est penché sur plusieurs des contenus incriminés, notamment des publications de Jimmy Lai issues des réseaux sociaux. Mais aussi un direct vidéo diffusé en 2020 dans lequel M. Lai mettait en garde contre l’attitude selon lui agressive de la Chine dans ses relations internationales, appelée à rester ainsi si, affirmait-il, le président Xi Jinping ne quittait pas le pouvoir.”Il commente les affaires du monde” comme on le fait “autour d’une table de dim sums” (des bouchées typiques de la cuisine cantonaise), a lancé Me Pang à la cour. “Ce n’est pas une demande de retrait de Xi Jinping.”La cour a exprimé son désaccord à plusieurs reprises au cours des explications données jeudi par Me Pang, et la juge Esther Toh l’a appelé à interpréter les propos de Jimmy Lai “sans les maquiller”.Mercredi, Me Pang avait déclaré à la cour qu’il n’était “pas mauvais de soutenir la liberté d’expression” et les droits humains.Plus tôt mercredi, le procureur Anthony Chau avait, lui, jugé que le témoignage de Jimmy Lai, intervenu plus de 50 jours à l’audience, n’était “pas crédible”.Décrire l’Apple Daily comme un “défenseur neutre des valeurs fondamentales de Hong Kong” est “tout à fait trompeur”, a déclaré Anthony Chau à la cour. Jimmy Lai “et l’Apple Daily ont été anticommunistes pendant de nombreuses années”, et le magnat des médias “a glorifié la violence (…) et le martyre contre le régime du (Parti communiste chinois)”, a-t-il affirmé.Il a ajouté que de nombreuses correspondances prouvaient ses liens avec des personnalités politiques occidentales, et un projet pour faire mettre en place des sanctions contre la Chine et Hong Kong lors des manifestations massives de 2019.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération de l’homme d’affaires, en détention depuis décembre 2020. La semaine dernière, les plaidoiries finales avaient été reportées en raison de “palpitations” cardiaques chez Jimmy Lai.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Israel approves major West Bank settlement project

Israel approved a major settlement project on Wednesday in an area of the occupied West Bank that the international community has warned threatens the viability of a future Palestinian state.Israel has long had ambitions to build on the roughly 12-square-kilometre (five-square-mile) parcel known as E1 just east of Jerusalem, but the plan had been stalled for years amid international opposition.The latest announcement also drew condemnation, with UN chief Antonio Guterres saying the settlement would effectively cleave the West Bank in two and pose an “existential threat” to a contiguous Palestinian state.Last week, Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich backed plans to build around 3,400 homes on the ultra-sensitive tract of land, which lies between Jerusalem and the Israeli settlement of Maale Adumim.”I am pleased to announce that just a short while ago, the civil administration approved the planning for the construction of the E1 neighbourhood,” the mayor of Maale Adumim, Guy Yifrach, said in a statement on Wednesday.All of Israel’s settlements in the West Bank, occupied since 1967, are considered illegal under international law, regardless of whether they have Israeli planning permission.The Ramallah-based Palestinian Authority (PA) slammed the latest move.”This undermines the chances of implementing the two-state solution, establishing a Palestinian state on the ground, and fragments its geographic and demographic unity,” the PA’s foreign ministry said in a statement.It added the move would entrench “division of the occupied West Bank into isolated areas and cantons that are disconnected from one another, turning them into something akin to real prisons, where movement is only possible through Israeli checkpoints and under the terror of armed settler militias”.Israel heavily restricts the movement of West Bank Palestinians, who must obtain permits from authorities to travel through checkpoints to cross into east Jerusalem or Israel.Guterres repeated a call for Israel to “immediately halt all settlement activity”, warning that the E1 project would be “an existential threat to the two-State solution”, his spokesperson said.British Foreign Secretary David Lammy also rejected the plans, saying it would “divide a Palestinian state in two (and) mark a flagrant breach of international law”. Jordan’s King Abdullah II denounced the project as well, adding that “the two-state solution is the only way to achieve a just and comprehensive peace”.- ‘Bury’ Palestinian statehood -Violence in the West Bank has soared since the October 7, 2023 Hamas attack on Israel that triggered the Gaza war.Since then, Israeli troops and settlers have killed at least 971 Palestinians in the West Bank, including many militants, according to health ministry figures.Over the same period, at least 36 Israelis, including security forces, have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military operations, according to official figures.Aviv Tatarsky, a researcher at Ir Amim, an Israeli NGO focusing on Jerusalem within the context of the Israeli-Palestinian conflict, condemned the greenlighting of the E1 project.”Today’s approval demonstrates how determined Israel is in pursuing what Minister Smotrich has described as a strategic programme to bury the possibility of a Palestinian state and to effectively annex the West Bank,” he said.”This is a conscious Israeli choice to implement an apartheid regime,” he added, calling on the international community to take urgent and effective measures against the move. Far-right Israeli ministers have in recent months openly called for Israel’s annexation of the territory.Israeli NGO Peace Now, which monitors settlement activity in the West Bank, said last week that infrastructure work in E1 could begin within a few months, and housing construction within about a year.Excluding east Jerusalem, the West Bank is home to around three million Palestinians, as well as about 500,000 Israeli settlers.