La délégation ukrainienne en route, sans Zelensky, pour les pourparlers avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix très attendues avec des représentants russes, tout en accusant Moscou de ne pas prendre ces pourparlers “au sérieux”.Plus tôt, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait eu lieu, M. Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Des avancées au cours de ces pourparlers, après plus de trois ans de combats dévastateurs ayant fait au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, restent donc incertaines.Il s’agirait des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.La délégation russe est arrivée plus tôt dans journée à Istanbul et sa rencontre avec les envoyés ukrainiens devrait avoir lieu dans la soirée ou être repoussée à vendredi, a déclaré le chef de l’Etat ukrainien à Ankara, après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a poursuivi M. Zelensky, qui, toutefois, ne s’y rendra pas lui-même. Pour sa part, le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que Volodymyr Zelensky avait précédemment mis en doute.- Ni Poutine, ni Zelensky -Le président américain Donald Trump a, quant à lui, dit ne pas s’attendre à des progrès dans les discussions tant qu’il n’aura pas rencontré Vladimir Poutine, tandis que l’armée russe continue de progresser sur le front, malgré ses pertes.En dépit de l’importance de cette réunion qu’il avait lui-même annoncée et la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.A sa place, le maître du Kremlin a envoyé une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé, pendant son briefing hebdomadaire, interrogée en direct.La délégation russe est arrivée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine, donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu M. Erdogan, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.- “Rien ne se passera” -Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit se dérouler la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.Ces discussions avaient été annoncées par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens – qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix – lui ordonnant d’accepter un cessez-le-feu.Donald Trump, qui pousse les deux belligérants à négocier, a pour sa part répété jeudi qu’il pourrait se rendre “vendredi” en Turquie en cas de progrès dans les discussions.Mais, selon lui, “rien ne se passera (…) tant que (Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a pour sa part dit avoir “suffisamment de raisons d’espérer” dans le succès des pourparlers que la Turquie doit accueillir.Pourtant, Ukrainiens et Russes continuent d’afficher des exigences difficilement conciliables, à un moment où la Russie, dont l’armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.bur-pop-rbj-rco/bds

La délégation ukrainienne en route, sans Zelensky, pour les pourparlers avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix très attendues avec des représentants russes, tout en accusant Moscou de ne pas prendre ces pourparlers “au sérieux”.Plus tôt, un échange d’invectives entre l’Ukraine et la Russie avait eu lieu, M. Zelensky ayant qualifié de “pure façade” la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.Des avancées au cours de ces pourparlers, après plus de trois ans de combats dévastateurs ayant fait au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, restent donc incertaines.Il s’agirait des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.La délégation russe est arrivée plus tôt dans journée à Istanbul et sa rencontre avec les envoyés ukrainiens devrait avoir lieu dans la soirée ou être repoussée à vendredi, a déclaré le chef de l’Etat ukrainien à Ankara, après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.Les négociateurs ukrainiens “auront un mandat pour un cessez-le-feu” et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a poursuivi M. Zelensky, qui, toutefois, ne s’y rendra pas lui-même. Pour sa part, le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions, ce que Volodymyr Zelensky avait précédemment mis en doute.- Ni Poutine, ni Zelensky -Le président américain Donald Trump a, quant à lui, dit ne pas s’attendre à des progrès dans les discussions tant qu’il n’aura pas rencontré Vladimir Poutine, tandis que l’armée russe continue de progresser sur le front, malgré ses pertes.En dépit de l’importance de cette réunion qu’il avait lui-même annoncée et la demande de M. Zelensky de discuter face-à-face, le chef de l’Etat russe n’a “pas prévu pour le moment” de se rendre en Turquie, a fait savoir jeudi son porte-parole, Dmitri Peskov.A sa place, le maître du Kremlin a envoyé une délégation avec à sa tête l’un de ses conseillers, Vladimir Medinski. Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l’histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l’Ukraine faisait “partie de la terre russe”. Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.A son arrivée à Ankara, Volodymyr Zelensky a immédiatement critiqué cette équipe de négociateurs russes, s’interrogeant sur sa capacité à “prendre des décisions”.La réponse, cinglante, n’a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : “Qui utilise l’expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?”, a-t-elle taclé, pendant son briefing hebdomadaire, interrogée en direct.La délégation russe est arrivée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine, donc, alors que le président ukrainien l’avait mis au défi d’aller “en personne” en Turquie et de l’y rencontrer.Jeudi, après avoir vu M. Erdogan, M. Zelensky s’est dit toujours “prêt” à des “discussions directes” avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l’heure était “un manque de respect” à l’égard de MM. Trump et Erdogan.- “Rien ne se passera” -Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit se dérouler la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.Ces discussions avaient été annoncées par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens – qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix – lui ordonnant d’accepter un cessez-le-feu.Donald Trump, qui pousse les deux belligérants à négocier, a pour sa part répété jeudi qu’il pourrait se rendre “vendredi” en Turquie en cas de progrès dans les discussions.Mais, selon lui, “rien ne se passera (…) tant que (Poutine) et moi ne serons pas ensemble”.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a pour sa part dit avoir “suffisamment de raisons d’espérer” dans le succès des pourparlers que la Turquie doit accueillir.Pourtant, Ukrainiens et Russes continuent d’afficher des exigences difficilement conciliables, à un moment où la Russie, dont l’armée a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.bur-pop-rbj-rco/bds

ArcelorMittal veut rassurer sur sa présence à Dunkerque, mais maintient son plan social

Sous pression sociale et politique, le sidérurgiste ArcelorMittal a donné jeudi des gages sur sa volonté de pérenniser ses sites d’acier français, en réaffirmant son “intention” d’investir dans la décarbonation à Dunkerque (Nord), sans toutefois abandonner son projet de plan social en France.Sous réserve que Bruxelles concrétise ses mesures de protection de l’acier européen, le groupe a confirmé dans un communiqué “son intention d’investir dans un premier four électrique, sur son site de Dunkerque, pour un montant d’environ 1,2 milliard d’euros”.Une manière de couper court aux rumeurs de désengagement de l’industriel en France, alors que la CFDT a encore évoqué cette semaine une “désindustrialisation silencieuse”, reprochant au groupe de “réduire à peau de chagrin les investissements de maintien de l’outil” industriel tout en percevant des aides publiques.Pour une décision ferme et définitive, il faudra toutefois attendre “après l’été”, selon le président d’ArcelorMittal France, Alain Le Grix de la Salle, qui attend de l’Europe “des mesures de défense commerciale pour limiter les importations à 15% du marché et un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières”.”Ces mesures nous permettront de rétablir une concurrence équitable sur le marché européen de l’acier et donc de jouer à armes égales”, a-t-il déclaré lors d’un point presse en ligne.Il a en revanche écarté tout abandon du projet de plan de suppressions de 636 postes pour la France, dans les fonctions support et dans la production: “ce sont deux sujets qui sont distincts. Les suppressions de postes actuellement sont destinées à rendre la compétitivité des sites de Dunkerque”, a-t-il déclaré. “C’est une fumisterie !”, a réagi, très remonté, Gaëtan Lecocq, de la CGT de Dunkerque, site le plus menacé, avec près de 300 suppressions de postes annoncées, qui y voit “une opération de communication” pour contrer “le mouvement en train de monter socialement et politiquement”.- Un financement qui reste à définir -Plusieurs partis de gauche ont déposé ces derniers jours des propositions de loi de nationalisation, comme le réclame notamment la CGT, une option écartée jeudi par le président de la République Emmanuel Macron.Dans un échange avec les titres de presse quotidienne régionale, il a estimé qu’ArcelorMittal avait “essentiellement un problème de concurrence déloyale venant d’Asie, lié à nos réglementations et nos exigences CO2. La réponse pour faire ça, c’est créer les conditions d’une concurrence loyale.”Fin 2024, ArcelorMittal avait suspendu son projet d’investissement –à hauteur de 1,8 milliard d’euros dont plus de 800 millions d’aide promise par l’Etat– dans la décarbonation de ses hauts fourneaux de Dunkerque, en arguant de la non compétitivité de l’acier produit en Europe.Le projet prévoyait la construction à Dunkerque de deux fours électriques et d’une unité de réduction directe du fer (DRI) avec du gaz ou de l’hydrogène qui permet de produire de l’acier décarboné sans charbon fossile.Avec le coût actuel du gaz, “il n’y a pas de modèle économique pour le DRI”, a déclaré le patron d’ArcelorMittal France. Concernant l’annonce d’un four au lieu de deux prévus initialement, il a souligné que ce plan était “évolutif”.Compte tenu du changement de périmètre, “on ne sera pas en mesure d’utiliser les 850 millions d’euros” (d’aides de l’Etat) (…), donc le financement du four électrique “reste à finaliser”, a-t-il précisé.L’acier européen est pris en étau entre la baisse de la consommation sur le Vieux Continent, la concurrence jugée déloyale d’acier à bas prix venu de Chine notamment, les prix de l’énergie trop élevés en Europe et les nouvelles taxes douanières.Le sidérurgiste a d’ailleurs annoncé ces dernières semaines un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support surtout vers l’Inde portant au total sur 1.400 postes de ses sites d’Europe de l’ouest. Jeudi, le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a salué un “premier pas décisif pour la pérennisation de la filière sidérurgique” en indiquant qu’il “continue le combat” avec le Commissaire européen Stéphane Séjourné.Le président de la région Hauts de France Xavier Bertrand est resté plus prudent: “1,2 milliard”, “ça ne lève pas toutes les interrogations, toutes les inquiétudes”, a-t-il dit. A Dunkerque, le maire Patrice Vergriete a aussi salué “un signal positif” et assuré “rester vigilant”. Interrogé par l’AFP, Guillaume de Goÿs, président d’Aluminium de France, industriel voisin du Dunkerquois, s’est félicité du fait qu’ArcelorMittal “avance”, afin de pouvoir “mettre en place un travail commun” sur la capture et le transport du CO2 dans la région.ngu-zl-bj-im/jum/nth

ArcelorMittal veut rassurer sur sa présence à Dunkerque, mais maintient son plan social

Sous pression sociale et politique, le sidérurgiste ArcelorMittal a donné jeudi des gages sur sa volonté de pérenniser ses sites d’acier français, en réaffirmant son “intention” d’investir dans la décarbonation à Dunkerque (Nord), sans toutefois abandonner son projet de plan social en France.Sous réserve que Bruxelles concrétise ses mesures de protection de l’acier européen, le groupe a confirmé dans un communiqué “son intention d’investir dans un premier four électrique, sur son site de Dunkerque, pour un montant d’environ 1,2 milliard d’euros”.Une manière de couper court aux rumeurs de désengagement de l’industriel en France, alors que la CFDT a encore évoqué cette semaine une “désindustrialisation silencieuse”, reprochant au groupe de “réduire à peau de chagrin les investissements de maintien de l’outil” industriel tout en percevant des aides publiques.Pour une décision ferme et définitive, il faudra toutefois attendre “après l’été”, selon le président d’ArcelorMittal France, Alain Le Grix de la Salle, qui attend de l’Europe “des mesures de défense commerciale pour limiter les importations à 15% du marché et un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières”.”Ces mesures nous permettront de rétablir une concurrence équitable sur le marché européen de l’acier et donc de jouer à armes égales”, a-t-il déclaré lors d’un point presse en ligne.Il a en revanche écarté tout abandon du projet de plan de suppressions de 636 postes pour la France, dans les fonctions support et dans la production: “ce sont deux sujets qui sont distincts. Les suppressions de postes actuellement sont destinées à rendre la compétitivité des sites de Dunkerque”, a-t-il déclaré. “C’est une fumisterie !”, a réagi, très remonté, Gaëtan Lecocq, de la CGT de Dunkerque, site le plus menacé, avec près de 300 suppressions de postes annoncées, qui y voit “une opération de communication” pour contrer “le mouvement en train de monter socialement et politiquement”.- Un financement qui reste à définir -Plusieurs partis de gauche ont déposé ces derniers jours des propositions de loi de nationalisation, comme le réclame notamment la CGT, une option écartée jeudi par le président de la République Emmanuel Macron.Dans un échange avec les titres de presse quotidienne régionale, il a estimé qu’ArcelorMittal avait “essentiellement un problème de concurrence déloyale venant d’Asie, lié à nos réglementations et nos exigences CO2. La réponse pour faire ça, c’est créer les conditions d’une concurrence loyale.”Fin 2024, ArcelorMittal avait suspendu son projet d’investissement –à hauteur de 1,8 milliard d’euros dont plus de 800 millions d’aide promise par l’Etat– dans la décarbonation de ses hauts fourneaux de Dunkerque, en arguant de la non compétitivité de l’acier produit en Europe.Le projet prévoyait la construction à Dunkerque de deux fours électriques et d’une unité de réduction directe du fer (DRI) avec du gaz ou de l’hydrogène qui permet de produire de l’acier décarboné sans charbon fossile.Avec le coût actuel du gaz, “il n’y a pas de modèle économique pour le DRI”, a déclaré le patron d’ArcelorMittal France. Concernant l’annonce d’un four au lieu de deux prévus initialement, il a souligné que ce plan était “évolutif”.Compte tenu du changement de périmètre, “on ne sera pas en mesure d’utiliser les 850 millions d’euros” (d’aides de l’Etat) (…), donc le financement du four électrique “reste à finaliser”, a-t-il précisé.L’acier européen est pris en étau entre la baisse de la consommation sur le Vieux Continent, la concurrence jugée déloyale d’acier à bas prix venu de Chine notamment, les prix de l’énergie trop élevés en Europe et les nouvelles taxes douanières.Le sidérurgiste a d’ailleurs annoncé ces dernières semaines un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support surtout vers l’Inde portant au total sur 1.400 postes de ses sites d’Europe de l’ouest. Jeudi, le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a salué un “premier pas décisif pour la pérennisation de la filière sidérurgique” en indiquant qu’il “continue le combat” avec le Commissaire européen Stéphane Séjourné.Le président de la région Hauts de France Xavier Bertrand est resté plus prudent: “1,2 milliard”, “ça ne lève pas toutes les interrogations, toutes les inquiétudes”, a-t-il dit. A Dunkerque, le maire Patrice Vergriete a aussi salué “un signal positif” et assuré “rester vigilant”. Interrogé par l’AFP, Guillaume de Goÿs, président d’Aluminium de France, industriel voisin du Dunkerquois, s’est félicité du fait qu’ArcelorMittal “avance”, afin de pouvoir “mettre en place un travail commun” sur la capture et le transport du CO2 dans la région.ngu-zl-bj-im/jum/nth

South African rugby mourns death of Cornal Hendricks at 37Thu, 15 May 2025 16:16:53 GMT

South Africa Rugby president Mark Alexander on Thursday hailed deceased former Springbok winger Cornal Hendricks as a “remarkable athlete”.The 37-year-old, who scored five tries in 12 Test appearances, died on Wednesday after suffering a heart attack.”We are deeply saddened by the passing of Cornal Hendricks, a remarkable athlete who represented his country in sevens and …

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Le Royaume-Uni envisage des “centres de retour” pour migrants hors de ses frontières

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé jeudi avoir entamé des discussions pour la mise en place hors du Royaume-Uni de “centres de retour” pour les demandeurs d’asile déboutés, une formule comparable à celle envisagée par l’Union européenne.”Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante”, a déclaré le dirigeant travailliste en déplacement à Tirana, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.Il n’a pas donné de détails sur la façon dont ces “hubs” fonctionneraient, indiquant simplement qu’il s’agissait de rendre plus efficaces les expulsions des personnes n’ayant pas le droit de rester au Royaume-Uni. Il n’a pas non plus précisé avec quels pays ces pourparlers étaient menés.”Cela s’appliquera essentiellement aux personnes qui ont épuisé toutes les voies légales pour rester au Royaume-Uni”, a indiqué un porte-parole de Keir Starmer.Edi Rama a précisé que l’Albanie n’avait pas vocation à accueillir un “centre de retour” britannique. Le dirigeant albanais a déjà signé avec l’Italie un accord sur l’ouverture de deux centres de rétention dans son pays, gérés par Rome, pour des migrants en situation irrégulière en Italie.- “Modèle qui demande du temps” -“C’est un modèle qui demande du temps pour être testé”, a-t-il dit, alors que ces centres sont quasiment vides depuis leur ouverture. “S’il fonctionne, (il) pourra être repris, non en Albanie, mais dans les autres pays de la région”, a ajouté Edi Rama, qui entame un quatrième mandat de Premier ministre après la victoire de son parti aux législatives de dimanche.L’Union européenne a aussi ouvert la voie récemment à de tels centres de rétention externalisés hors de ses frontières. Ils sont critiqués par les ONG, qui redoutent de les voir se transformer en zones de non-droit. A son arrivée au pouvoir en juillet, le gouvernement de Keir Starmer a abandonné le projet controversé des conservateurs d’expulser des demandeurs d’asile et migrants vers le Rwanda. Ils prévoyaient d’envoyer certains demandeurs d’asile dans ce pays d’Afrique, où leur dossier aurait été étudié.La cheffe des conservateurs Kemi Badenoch a estimé sur X que le plan de Keir Starmer était “plus faible” que ce projet abandonné. “Cela n’arrêtera pas les bateaux. Les gens tenteront leur chance en sachant qu’ils peuvent rester au Royaume-Uni s’ils obtiennent l’asile”, a-t-elle affirmé.Pour Enver Salomon, directeur général du Refugee Council, ONG d’aide aux réfugiés, ces “centres de retour” sont “inhumains” et “impraticables”. Le renvoi de personnes qui n’ont pas le droit de rester au Royaume-Uni doit se faire de manière “ordonnée et humaine” pour être efficace, a-t-il ajouté.- “Ile d’étrangers” -M. Starmer s’est engagé à réduire l’immigration – régulière comme irrégulière – au Royaume-Uni.Sous pression avec la progression du parti d’extrême droite Reform UK, il a annoncé lundi une feuille de route pour réduire l’immigration légale, notamment en restreignant les conditions d’accès à la nationalité et en empêchant le recrutement à l’étranger pour le secteur des soins aux personnes âgées.Ces mesures se sont accompagnées d’un durcissement de la rhétorique employée à propos des immigrés, M. Starmer évoquant le risque pour le Royaume-Uni de devenir “une île d’étrangers”.Sur le plan de l’immigration irrégulière, Keir Starmer s’est engagé à combattre les réseaux de passeurs. Mais les chiffres d’arrivées de migrants traversant la Manche sur de petits bateaux ne cessent d’augmenter. Quelque 36.800 migrants ont gagné l’Angleterre l’an dernier, essentiellement des Afghans, Syriens et Iraniens. Et près de 13.000 depuis janvier, plus que l’an dernier sur la même période.Les demandes d’asile ont triplé au Royaume-Uni ces dernières années, avec 84.200 en 2024, selon des chiffres officiels.Keir Starmer se trouve en Albanie pour renforcer la coopération bilatérale contre l’immigration irrégulière. Tirana et Londres ont déjà signé un accord en 2022 sous le précédent gouvernement conservateur, prévoyant que les Albanais arrivés au Royaume-Uni en bateau puissent directement être renvoyés dans leur pays.Les arrivées d’Albanais ont chuté de 95% ces trois dernières années, tandis que le nombre d’Albanais renvoyés dans leur pays a doublé en deux ans, selon Downing Street. 

Hadid sister helps launch Palestinian film streaming site

Alana Hadid, the older sister of supermodels Gigi and Bella Hadid, has helped set up a new film streaming platform to bring Palestinian perspectives to a global audience, its founders confirmed Thursday.Watermelon+ was launched at the Cannes film festival as more than 100 people were killed in Israeli strikes on Gaza on Thursday. At least 80 died on Wednesday.”Unless we get (Palestinian) voices out there, nothing’s going to change,” said Badie Ali, one of two US-born Palestinian brothers who founded the website, where Hadid is creative director.A model and activist, her father, property developer Mohamed Anwar Hadid, is Palestinian.Showing “neglected or silenced” Palestinian perspectives was particularly important in the United States, an ally of Israel, Ali insisted.The platform offers around 60 films, including several set in Gaza.They span from Emmy-awarded documentary “Five Broken Cameras” to “The Wanted 18″, a comic true story about West Bank villagers hiding cows inside their houses from Israeli troops during the First Intifada.Co-founder Hamza Ali said the aim was to humanise Palestinians.”It’s dehumanisation and erasure that contribute to the politics,” he said.”We’re more than our suffering. We’re a warm, hospitable, creative, funny people.”Israeli bombardment has killed more than 53,000 people in Gaza, according to the besieged Hamas-run territory’s health ministry, and an aid blockade also threatens famine. Israeli leaders have expressed a desire to empty the territory of its more than two million inhabitants as part of the war sparked by Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.The unprecedented assault resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side.President Donald Trump said on Thursday he wanted the United States to “take” Gaza and turn it into a “freedom zone”. Earlier this year, he said he wanted to transform it into the “Riviera of the Middle East”.