Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours

La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d’avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d’une tournée régionale de Donald Trump.  En visite à Doha, le président américain s’est entretenu de la bande de Gaza avec l’émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. “Je pense que cela va mener à de bonnes choses (…) nous avançons et avons un bon plan ensemble”, a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar – médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et M. Witkoff s’est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur le terrain, l’armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque “de forte intensité”. Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia. – “Les corps dans les couloirs” -Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement” a témoigné pour l’AFP Mohammad Awad, urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia. “De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit, décrivant des corps “gisant par terre, dans les couloirs de l’hôpital”.Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée israélienne à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Israël, a-t-il ajouté, cherche des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.Le président palestinien, Mahmoud Abbas, l’a accusé mercredi de poursuivre la guerre “pour des raisons personnelles”, et appelé à un “cessez-le-feu à tout prix” à Gaza. Soixante-sept ex-otages ont pour leur part exhorté MM. Netanyahu et Trump à trouver une solution négociée pour obtenir la libération de tous les captifs encore à Gaza.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui de nouveau réclamé un cessez-le-feu, la libération des otages et “un accès humanitaire sans entrave” au territoire palestinien.- “Eradication des Palestiniens” -Le 18 mars, l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s’y emparant de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire, vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis. Plusieurs ONG, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d’une “famine de masse” si le blocus de l’aide se poursuit. Et MSF a mis en garde contre une “éradication des Palestiniens à Gaza”, alors que les Palestiniens commémorent cette semaine la “Nakba”, leur exode massif lié à la création d’Israël, il y a 77 ans.  La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a elle dénoncé une situation humanitaire “injustifiable”. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié l’action du gouvernement Netanyahu de “honte”. Le dirigeant israélien l’a accusé en retour de se ranger du côté d’une “organisation terroriste”. L’attaque du 7-Octobre lancée de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 restent retenues à Gaza, – dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne – après la libération lundi de l’Israélo-Américain Edan Alexander.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-phy-tp-cab/vl

Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours

La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d’avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d’une tournée régionale de Donald Trump.  En visite à Doha, le président américain s’est entretenu de la bande de Gaza avec l’émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. “Je pense que cela va mener à de bonnes choses (…) nous avançons et avons un bon plan ensemble”, a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar – médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et M. Witkoff s’est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur le terrain, l’armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque “de forte intensité”. Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia. – “Les corps dans les couloirs” -Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement” a témoigné pour l’AFP Mohammad Awad, urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia. “De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit, décrivant des corps “gisant par terre, dans les couloirs de l’hôpital”.Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée israélienne à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Israël, a-t-il ajouté, cherche des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.Le président palestinien, Mahmoud Abbas, l’a accusé mercredi de poursuivre la guerre “pour des raisons personnelles”, et appelé à un “cessez-le-feu à tout prix” à Gaza. Soixante-sept ex-otages ont pour leur part exhorté MM. Netanyahu et Trump à trouver une solution négociée pour obtenir la libération de tous les captifs encore à Gaza.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui de nouveau réclamé un cessez-le-feu, la libération des otages et “un accès humanitaire sans entrave” au territoire palestinien.- “Eradication des Palestiniens” -Le 18 mars, l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s’y emparant de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire, vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis. Plusieurs ONG, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d’une “famine de masse” si le blocus de l’aide se poursuit. Et MSF a mis en garde contre une “éradication des Palestiniens à Gaza”, alors que les Palestiniens commémorent cette semaine la “Nakba”, leur exode massif lié à la création d’Israël, il y a 77 ans.  La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a elle dénoncé une situation humanitaire “injustifiable”. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié l’action du gouvernement Netanyahu de “honte”. Le dirigeant israélien l’a accusé en retour de se ranger du côté d’une “organisation terroriste”. L’attaque du 7-Octobre lancée de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 restent retenues à Gaza, – dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne – après la libération lundi de l’Israélo-Américain Edan Alexander.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-phy-tp-cab/vl

Sean Combs’s ex Cassie alleges pattern of abuse ahead of defense grilling

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura returned to the stand Wednesday, testifying about a pattern of violence at the music mogul’s hands ahead of what is expected to be an aggressive cross-examination by his lawyers.Singer and model Ventura, better known as Cassie, is also likely to face questions about allegations that Combs raped her in 2018, as well as her graphic accounts of elaborate sex parties organized by the 55-year-old hip-hop icon.Combs, charged with five counts including racketeering and sex trafficking, would “push me down, hit me in the side of the head, kick me” during the parties, Ventura testified Wednesday.She said that in 2011 Combs looked through her phone and discovered she was seeing rapper Kid Cudi, which sent him into a rage that saw him lunge at her with a corkscrew.”I knew his capabilities, his access to guns,” Ventura later testified.Combs subsequently threatened to release videos of her participating in his sex parties as retaliation, she said.During an emotional first day of testimony, Ventura — who is heavily pregnant with her third child with husband Alex Fine — detailed extensive, sustained abuse at the hands of Combs.She painted him as controlling and willing to wield his wealth and influence to get his way. Ventura gave vivid accounts that will underpin much of the prosecution’s case against the music industry figure who is alleged to have used violence and blackmail to manipulate women over many years.Ventura recounted so-called “freak-off” sex parties saying she participated because she was “just in love and wanted to make (Combs) happy — to a point I didn’t feel like I had much of a choice.”Ventura, who is 17 years younger than Combs and first met him when she was 19, described how the mogul would sometimes urinate on her, or he would instruct one of the numerous sex workers he engaged to do so. – ‘It was disgusting’ -The escorts, almost always men, were paid thousands of dollars in cash after encounters.”It was disgusting. It was too much. It was overwhelming,” she said, adding that the hotel rooms used for the marathon sex sessions were often trashed, with establishments charging sizable cleaning and repair bills including for sheets stained with blood and urine.Combs’s defense team indicated that during cross-examination, which is expected as early as Wednesday afternoon, they would seek to emphasize that Ventura took drugs of her own free will, and behaved erratically.Ventura said that during the encounters she took drugs including ecstasy, ketamine and cocaine, and that the “drugs honestly helped” her meet Combs’s demands to stay awake for days on end.The drugs also had a “dissociative and numbing” effect, she said, “a way to not feel it for what it really was.”Ventura revealed that she would take opiates often to cope with the parties.It “made me feel numb which is why I relied on them so heavily,” she testified. “It was an escape.”Ventura told the court she grappled with frequent urinary tract infections (UTIs) and that she would sometimes participate in the freak-off before they had cleared up which she described as “painful.”In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday and again Tuesday, Combs is seen brutally beating and dragging Ventura down a hallway.The prosecution played portions of the footage while Ventura was on the stand.When asked why she didn’t fight back or get up, Ventura answered simply that curled up on the ground “felt like the safest place to be.” “I don’t remember exactly his words,” she said Wednesday, describing Combs losing control. “I’m sure he was calling me something other than my name.”Following the alleged hotel assault, Ventura was forced to attend the premiere of her movie “The Perfect Match” covered in bruises to her body and face, the jury heard as they were shown photographs of the actress at the event.Ventura said she was forced to wear sunglasses to conceal a black eye.The images contrasted with red carpet shots of the pair seemingly enjoying each other’s company and projecting harmony.Combs’s defense team insists while some of his behavior was questionable it did not constitute racketeering and sex trafficking. He denies all counts and proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

Arrivée au Venezuela de la fillette séparée de ses parents expulsés des Etats-Unis

Une fillette de deux ans, séparée de ses parents vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, est arrivée mercredi à Caracas où elle a été accueillie en grande pompe, avec réception au palais présidentiel par Nicolas Maduro qui a, fait rare, remercié Donald Trump.   “Bienvenue Maikelys”, a déclaré la Première dame Cilia Flores en accueillant à l’aéroport la fillette, selon les images retransmises par la télévision publique. La petite fille est arrivée à bord d’un vol de rapatriement de 226 migrants expulsés des Etats-Unis. Elle a ensuite été conduite au palais présidentiel où l’attendaient sa mère et sa grand-mère, selon les images retransmises où on peut avoir la fillette jouer dans le salon d’honneur. Confiée à une famille d’accueil pendant plusieurs mois, elle avait été séparée de ses parents à son arrivée aux Etats-Unis en 2024, selon une interview récente diffusée par le parquet vénézuélien de sa mère Yorelys Bernal Inciarte, qui a confié qu’elle communiquait depuis avec sa fille par appels vidéos.Âgée de 20 ans, Mme Bernal avait été expulsée vers le Venezuela.- Parents gangsters? -Caracas affirme que le père de la fillette, Maiker Espinoza Escalona, fait partie des migrants accusés par Washington d’appartenir au gang du Tren de Aragua et expulsés des Etats-Unis vers le Centre de confinement du terrorisme (Cecot), une prison de haute sécurité au Salvador.Le Venezuela avait qualifié fin avril “d’enlèvement” la séparation par les autorités américaines de la fillette de deux ans de sa mère expulsée, alors que le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) assurait avoir agi pour “protéger” l’enfant de parents “criminels”.Selon le DHS, Mme Inciarte “supervise le recrutement de jeunes femmes pour le trafic de drogue et la prostitution” et le père M. Escalona est un “lieutenant” du Tren de Aragua et “supervise des homicides, le trafic de drogue, des kidnappings, l’extorsion, le trafic sexuel”. Des accusations qu’elle réfute. “Je dois remercier (…) le président Donald Trump (…) pour cet acte de justice humaine, profondément humaine. Des différences il y en a eu et il y en aura”, a lancé mercredi depuis le palais présidentiel M. Maduro. Le président vénézuélien, qui critique régulièrement “l’empire yankee” l’accusant de colonialisme et d’être responsable de la crise économique dans son pays, entretient des rapports tendus avec Washington. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues depuis 2019. Les Etats-Unis n’ont pas reconnu les réélections de 2018 et plus récemment de 2024 de M. Maduro, durcissant les sanctions économiques pour tenter de l’évincer du pouvoir. L’opposition vénézuélienne, qui crie à la fraude, revendique toujours la victoire à la présidentielle de juillet 2024 alors que le Conseil national électoral n’a pas publié le détail du vote bureau par bureau, assurant avoir été victime d’un piratage informatique jugée peu crédible par de nombreux experts. “J’espère que très bientôt nous pourrons également sauver le père de Maikelys et les 250 Vénézuéliens qui se trouvent au Salvador”, a insisté M. Maduro, qui ne cesse de réclamer le retour au Venezuela des migrants incarcérés au Salvador. Depuis février, plus de 4.000 migrants ont été rapatriés au Venezuela dans le cadre d’un accord d’expulsions promu par l’administration Trump. Une partie d’entre eux est arrivée en provenance des États-Unis et d’autres du Mexique, où ils étaient bloqués ou avaient renoncé à tenter d’entrer aux Etats-Unis.

Toddler separated from parents in US deportation case returned to Venezuela

A two-year-old Venezuelan girl, whose parents were deported from the United States without her, was flown home on Wednesday to Caracas, earning President Donald Trump rare praise from Venezuela’s government.”Welcome, Maikelys,” First Lady Cilia Flores said as she took the toddler into her arms on her arrival on a deportation flight carrying 226 Venezuelan migrants, state TV showed.The separation of Maikelys Antonella Espinoza Bernal from her parents had caused an outcry in the South American nation.Several demonstrations were held in Caracas to denounce her “abduction” by US authorities.Her mother, Yorelys Bernal, was not at the airport to greet her daughter but was reunited with her later at the presidential palace, where President Nicolas Maduro profusely thanked Trump for the girl’s return.Striking an unusually conciliatory tone, he said that “there have been, and will be differences” with the Trump administration but called the return of the toddler a “profoundly humane act of justice.”Maikelys is one of several children caught up in Trump’s crackdown on illegal migration.Campaigners have also highlighted the case of a four-year-old cancer patient, who was deported with her mother to Honduras last month without medication, according to the American Civil Liberties Union.Maikelys’ mother said she and her husband were separated from their daughter when they handed themselves over to US authorities after arriving in the country illegally in May 2024. The US Department of Homeland Security (DHS) said the girl was placed in foster care to protect her from her parents, who it claimed were members of Venezuela’s Tren de Aragua criminal gang.Venezuela says her father was among a group of Venezuelans transferred by the United States to El Salvador’s notorious CECOT prison for gangsters.The transfers of the migrants to the brutal prison constituted one of Trump’s most controversial moves since his return to power in January.Washington said that the Venezuelans it sent to El Salvador were all members of Tren de Aragua, but has provided scant evidence to back that claim. The US Supreme Court and several lower courts have since temporarily halted transfers to CECOT, citing a lack of due process.- Tattoos -The Department of Homeland Security claimed that Maikelys’ father, Maiker Espinoza-Escalona, was a Tren de Aragua “lieutenant” who oversaw “homicides, drug sales, kidnappings, extortion, sex trafficking and operates a torture house.”It said the girl’s mother oversaw the recruitment of young women for drug smuggling and prostitution.The mother, Bernal, 20, claimed they were detained because they had tattoos, which US authorities have linked to gang activity.Since February, more than 4,000 migrants have been sent home to Venezuela, some deported from the United States and others from Mexico, where they had gathered in the hope of crossing into the United States.

Au tour de Sanofi d’annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis

Le géant pharmaceutique français Sanofi, dont la moitié des ventes sont américaines, a annoncé mercredi son intention d'”investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici 2030″, emboîtant le pas à d’autres laboratoires qui ont déjà pris la même initiative pour se prémunir d’éventuels droits de douane.Le groupe tricolore réalise à peu près la moitié de son chiffre d’affaires aux États-Unis, où seulement 25% de sa production est implantée, répartie dans cinq usines.Son annonce n’est pas vraiment une surprise puisque la direction avait préparé le terrain fin avril en déclarant envisager d’augmenter ses investissements aux Etats-Unis.Elle intervient néanmoins dans un climat d’imprévisibilité et donc d’inquiétude concernant la politique commerciale américaine du médicament.Dans son communiqué diffusé aux Etats-Unis, Sanofi indique qu’il compte augmenter “considérablement ses dépenses de recherche et développement” aux Etats-Unis et d’y “étendre sa capacité de production”, à la fois par “des investissements directs” dans ses sites et par des partenariats avec d’autres fabricants nationaux, afin d’assurer la production de médicaments aux Etats-Unis”.Ces investissements “contribueront à garantir la production de médicaments essentiels aux États-Unis”, a déclaré le patron de Sanofi, Paul Hudson cité dans le communiqué.Il n’est pas précisé quelle proportion des 20 milliards de dollars envisagés correspond à des investissements déjà prévus et quelle part représentent de nouveaux investissements.”Les investissements prévus devraient créer un nombre important d’emplois bien rémunérés” dans les années à venir, assure Sanofi, qui compte 13.000 employés basés aux Etats-Unis.A l’occasion de ses résultats trimestriels et sans trop s’avancer, le directeur financier de Sanofi, François Roger, avait déclaré fin avril que Sanofi évaluait ses besoins de capacité de production aux Etats-Unis où le groupe envisageait “potentiellement des investissements supplémentaires”.”Même avant toute la discussion sur les droits de douane”, Sanofi avait planifié de fabriquer davantage aux Etats-Unis, avait-il souligné, disant surveiller “de près le développement” de la situation liée à l’offensive protectionniste américaine.- Stratégie d’alignement -Avant Sanofi, d’autres grands noms de la pharmacie, comme Eli Lilly, Johnson & Johnson, Merck, Roche et Novartis, avaient déjà annoncé de grands programmes d’investissements outre-Atlantique pour répondre aux attentes de Washington qui exerce des pressions pour encourager le retour des gros laboratoires aux Etats-Unis, grand importateur de médicaments.Cette stratégie d’alignement vise à atténuer les risques de droits de douane et à rester compétitif sur le marché américain, le plus important au monde pour le secteur pharmaceutique.Le prix du médicament y est significativement plus élevé qu’en Europe, du fait d’un système de santé où les assureurs privés jouent un rôle clé dans la fixation des prix.Selon une étude de la Rand Corporation, les Américains payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que les Français par exemple.Aussi, le président améticain Donald Trump a annoncé lundi un plan pour baisser les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis, afin de les aligner sur les prix les plus bas pratiqués ailleurs dans le monde.Sans avoir suffisamment de détails sur ce plan, il est compliqué pour les experts du secteur d’évaluer un possible impact sur la rentabilité des sociétés pharmaceutiques. Celles-ci échappent pour l’heure aux droits de douane mais la vigilance reste de mise.En parallèle, les laboratoires européens demandent avec insistance des mesures destinées à renforcer la compétitivité du secteur sur le Vieux Continent, dont une révision à la hausse des prix.Les Etats-Unis sont la principale destination des exportations des laboratoires européens: l’an dernier, 38,2% de leurs ventes hors Union européenne y ont été réalisées, générant un excédent commercial record de 74 milliards d’euros, selon des données d’Eurostat.

HBO again: Warner’s streaming service gets old name back

Warner’s streaming service, the home of hits including “The Last of Us” and “Hacks,” is changing its name again — back to HBO, the company announced Wednesday.The pioneering HBO launched as a streaming service in 2020 and carved out a niche for itself with offerings that many viewers saw as a cut above the fare on other platforms.Some fans and industry watchers were baffled two years ago when bosses decided to ditch a name long associated with quality television like “The Sopranos,” “Game of Thrones” and “The Wire” in favor of the anodyne “Max.”The move left some wondering about the direction of a platform that was competing in an increasingly crowded streaming space against giants like Netflix and Disney’s Hulu.But on Wednesday, parent company Warner Bros. Discovery said they were reversing course and putting the HBO back into the name, rebranding the offering HBO Max this summer.”The powerful growth we have seen in our global streaming service is built around the quality of our programming,” David Zaslav, president and CEO of Warner Bros. Discovery, said.”Today, we are bringing back HBO, the brand that represents the highest quality in media, to further accelerate that growth in the years ahead.”The company says it has momentum and has added 22 million subscribers over the last two years, envisaging more than 150 million paying customers by the end of 2026.

Voitures électriques: la Chine n’est plus le seul moteur mondial, analyse l’Agence de l’énergie

La Chine n’est plus le seul moteur des ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables: des pays émergents comme le Brésil, le Vietnam ou l’Indonésie s’électrifient rapidement aussi, selon le rapport annuel publié mercredi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Plus de 17 millions de ces véhicules ont été vendus dans le monde en 2024 (hybrides rechargeables compris), portant leur part de marché mondiale au-dessus de 20% pour la première fois. Au cours des trois premiers mois de 2025, les ventes de voitures électriques ont encore augmenté de 35% par rapport au premier trimestre 2024. “Les voitures électriques sont devenues une partie intégrante de l’industrie automobile à travers le monde”, a lancé le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, lors d’une conférence de presse. Et “malgré des incertitudes significatives, les voitures électriques restent sur une forte trajectoire de croissance, a-t-il souligné.Ces incertitudes sont surtout liées au risques de récession de l’économie mondiale et aux vicissitudes du commerce international, avec la mise en place de surtaxes douanières par les Etats-Unis. Une baisse durable du prix du pétrole pourrait aussi freiner la progression de l’électrique. L’AIE a noté cependant que le développement des véhicules électriques avait déjà freiné la croissance de la demande mondiale de pétrole, a souligné Fatih Birol, en plus de réduire les émissions de CO2 et de gaz toxiques.”Cette année, nous prévoyons que plus d’une voiture sur quatre vendue dans le monde sera électrique”, et cette proportion devrait grimper à “deux voitures sur cinq” d’ici la fin de la décennie, à mesure que “les voitures électriques deviennent de plus en plus abordables”, a ajouté Fatih Birol. La Chine continue de conduire la transition vers les véhicules électriques, avec près des deux tiers des ventes mondiales l’année dernière, notamment grâce à des tarifs très compétitifs. Les ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables y ont augmenté de près de 40% en 2024, pour atteindre près d’un véhicule vendu sur deux, et peut-être 80% en 2030, selon l’AIE. En Europe, ces modèles ont stagné avec une baisse des bonus dans certains pays mais aussi à cause du manque de modèles abordables. Les objectifs des Etats européens restent ambitieux, à près de 60% de parts de marché en 2030, même si l’UE est en train de confirmer un allègement des objectifs à court terme dont les effets “restent à voir”, selon l’AIE.Aux Etats-Unis, la croissance de ces modèles a ralenti mais ils ont atteint environ 10% de parts de marché. La prévision de l’AIE pour 2030 a été divisée par deux avec l’arrivée de Donald Trump, à 20% du marché.Les ventes dans les économies émergentes en Asie, en Amérique Latine et en Afrique ont elles grimpé de 60% l’année dernière, renforcées par “des incitations politiques et la présence croissante de voitures électriques relativement abordables des constructeurs automobiles chinois”, note l’AIE.Les électriques représentaient 13% des ventes l’année dernière en Thaïlande, 17% au Vietnam, et ont doublé au Brésil, royaume de l’éthanol, pour atteindre 6% des ventes.

La justice ordonne la prise en charge d’une transition de genre

Un homme trans, qui contestait en justice le refus de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Bas-Rhin de prendre en charge sa mastectomie, a obtenu gain de cause mercredi au tribunal de Strasbourg, une décision “inédite” en France selon son avocate.Le pôle social du tribunal judiciaire de Strasbourg a ordonné à la CPAM de prendre en charge l’intervention chirurgicale de mastectomie bilatérale et la condamne à verser au requérant 3.000 euros de dommages et intérêts.Les exigences posées par la CPAM au requérant -comme un certificat médical et un protocole d’accord préalables- “sont contraires aux dispositions combinées des articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme comme de nature à créer une inégalité d’accès à la santé en fonction de l’identité de genre”, souligne aussi ce jugement.La CPAM est reconnue coupable d’avoir commis une “faute” qui a “causé un préjudice direct et certain (au requérant) qui s’est vu imposer des délais supplémentaires conséquents et injustifiés dans un parcours de soins particulièrement long et complexe, l’obligeant ainsi à assumer une transition non achevée et en contradiction totale avec son nouvel état civil”.- Décision “inédite” en France -“C’est la première fois qu’un juge français vient reconnaître le caractère discriminatoire du refus de la CPAM et l’atteinte à la vie privée. C’est inédit”, s’est félicitée Me Laura Gandonou, l’avocate du requérant, auprès de l’AFP.”Je me sens très soulagé, reconnaissant. C’est une décision que j’attendais de longue date”, a déclaré de son côté à l’AFP le requérant de 31 ans, qui souhaite rester anonyme. Il a espéré que “ça permette à d’autres personnes trans de moins subir de discriminations”.De sexe féminin à la naissance, il a commencé sa transition en 2017. D’abord une transition sociale, en l’annonçant à ses proches, puis une transition administrative avec un changement de prénom et d’état civil, enfin une transition médicale, avec la prise d’un traitement hormonal en juin 2022.En raison de sa dysphorie de genre, il a déposé une demande d’affection longue durée afin de bénéficier d’une prise en charge totale de soins, notamment chirurgicaux.Mais il s’est vu opposer un refus partiel du médecin conseil.Il a saisi la commission de recours amiable en novembre 2022, qui a refusé sa demande en janvier 2023. Il s’est alors tourné vers la voie judiciaire.- Clarification espérée -Lors de l’audience, le 12 mars dernier au tribunal judiciaire de Strasbourg, la représentante de la CPAM avait fait valoir que la décision de la caisse se fondait sur un “avis médical”, tandis que l’avocate du jeune homme, Laura Gandonou, avait qualifié ce refus “d’abusif et mal fondé”.L’avocate a souligné que le parcours de soins devait être le même pour les personnes transgenres et pour les autres, regrettant que des CPAM “créent des conditions surabondantes” pour obtenir le remboursement de soins liés à la transition de genre.Me Gandonou défend huit autres personnes trans qui ont attaqué différentes CPAM devant la justice, à Lyon, Cahors, Bobigny, Toulouse et Grenoble. A Bobigny, où deux requérants ont attaqué la CPAM de Seine-Saint-Denis, la décision est attendue le 23 juin.En mars, James Leperlier, président de l’Inter-LGBT avait remarqué que “toutes les CPAM ne traitent pas la transidentité de la même manière.””Beaucoup de personnes trans sont obligées de recourir à la justice pour obtenir gain de cause”, avait-il déclaré à l’AFP, espérant que ces recours permettent d’apporter une clarification.

Un tatoueur jugé pour viols et agressions sexuelles en série de clientes

Le procès d’un tatoueur de 39 ans s’est ouvert mercredi devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, pour des viols et agressions sexuelles sur une dizaine de clientes.Tatoueur dans un salon de Neuilly-sur-Marne jusqu’à son arrestation et son incarcération en juin 2022, Dorian S. – T-shirt blanc manches longues à l’audience, tatoué au cou et aux bras – et déjà condamné en 2018 pour une agression sexuelle sur une cliente mineure, est poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur dix clientes entre 2019 et 2021, ainsi qu’un viol conjugal sur sa femme de l’époque en 2012.L’affaire avait commencé en juin 2021, quand une jeune femme avait déposé plainte au commissariat du Raincy, accusant Dorian S. de lui avoir imposé une pénétration digitale et d’avoir frotté son sexe contre elle lors d’une séance nocturne de tatouage, un créneau que l’artiste réserve à “des gens spéciaux”. Dans le sillage du mouvement #MeToo, le monde du tatouage – “un monde merveilleux”, a ironisé le président Benoît Blanchy à la lecture des faits – commence à cette époque à être secoué par des questionnements sur le tabou des violences sexuelles, dans une activité qui suppose une grande proximité des corps.En exploitant les relevés téléphoniques du mis en cause, les policiers découvrent plusieurs clientes faisant état de faits similaires.L’instruction va mettre en évidence qu’au total une quinzaine de femmes ont accusé Dorian S. de violences sexuelles depuis 2008, date à laquelle il a commencé à exercer la profession de tatoueur apprise lors d’un séjour au Canada.- “Esprit vif” -Les récits des clientes victimes, souvent des femmes fragiles, font état d’un mode opératoire bien rodé. A l’occasion de séances avec une femme seule, Dorian S. insiste pour tatouer à proximité de l’entrejambe ou se débrouille pour leur toucher les parties intimes au motif de tendre la peau pour réaliser leur tatouage. Plusieurs d’entre elles rapportent également des frottements ou pénétrations avec son sexe. Lors de ces sessions, l’accusé revêt à l’occasion un short à trou, porté sans sous-vêtements, pour sortir plus aisément son pénis.Devant les policiers et magistrats, Dorian S. a généralement évoqué des rapports sexuels consentis. Il a également soutenu durant l’instruction qu’il était “normal” d’avoir des érections car “les êtres humains sont des animaux”. Il a admis prendre “parfois” les mains de ses clientes et les poser sur son corps pour “les réchauffer”, ou encore se considérer comme “un gynécologue”. Plusieurs membres de son entourage personnel et professionnel décrivent l’accusé comme un pervers narcissique, à la personnalité toxique, très porté sur le sexe.Entendus comme témoins dans l’après-midi, un expert-psychiatre et une psychologue ont souligné que l’accusé ciblait des femmes ayant le “même profil que lui”, avec un vécu d’abandon. “Ce qu’on trouve (chez lui) c’est un trouble de la personnalité borderline, caractérisé par une immaturité affective et un sentiment d’abandon”, a relevé la psychologue. L’expert-psychiatre a évoqué un signe “préoccupant, d’un point de vue criminologique”, du fait de l’habilité de Dorian S., qui avait entamé des études de psychologie, à “percevoir les vulnérabilités d’autrui”. “Il faut toujours être vigilant avec Dorian, ne jamais lâcher le morceau”, a prévenu à la barre son père. “A l’adolescence, il avait toujours l’envie de convaincre.”La mère de l’accusé a quant à elle assuré ne pas “comprendre ce qui lui arrive”, décrivant son fils comme “un homme réfléchi, à l’esprit vif” et qui “apporte la lumière (aux autres)”. “Son salon de tatouage, c’était un petit peu une maison familiale”, a-t-elle déclaré. Invité par la cour à s’exprimer à la fin de la première journée d’audience, Dorian S. s’est contenté de contredire l’expertise de la psychologue. “Elle notait que je n’avais pas de compassion pour les victimes. Mais on a eu que 40 minutes pour échanger (…) J’en ai”, a-t-il simplement fait valoir.Il encourt vingt ans de réclusion. Le verdict est attendu le 23 mai.Â