S.Africa’s vast radio telescope draws new generation to the cosmosTue, 13 May 2025 13:28:57 GMT

When Lungelo Zondi first learnt about stars and galaxies at primary school in South Africa, she dreamt of having a live feed into the universe for uninterrupted space exploration.Today, aged 25, her childhood vision has pretty much come true.From her desk in Cape Town, Zondi monitors one of the world’s largest radio telescopes, the MeerKAT, …

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Trump boasts Saudi business deals as he basks in royal welcome

US President Donald Trump on Tuesday trumpeted major business deals with Saudi Arabia as he basked in a lavish royal welcome on the first state visit of his second term.The Saudi hosts escorted Air Force One into the kingdom with fighter jets before bringing out long-stretching guards of honour and sending flag-waving horseback cavalry to accompany Trump’s motorcade to the palace.Under imposing chandeliers, Trump welcomed a promise by Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman, for $600 billion in investment and quipped that it should be $1 trillion.”We have the biggest business leaders in the world here today and they’re going to walk away with a lot of cheques,” Trump told the prince.For “the United States, it’s probably two million jobs that we’re talking about,” Trump said.With cameras rolling, a lengthy procession of Saudi royalty and business figures waited their turn to shake hands with Trump and the crown prince, including Elon Musk, the world’s richest person and close advisor to Trump who made a rare appearance in a suit.Trump will address an investment forum in Riyadh where specifics of deals are expected to be announced.He will head later in the week head to Qatar and the United Arab Emirates, fellow oil-rich Arab monarchies with long-standing ties to the United States.In choosing the Gulf for his first major tour, the 78-year-old billionaire is again bypassing traditional presidential stops in Western allies, some of which have been unnerved by his norms-shattering diplomacy.Eight years ago Trump also chose Saudi Arabia for his first overseas trip — when he posed with a glowing orb and participated in a sword dance.Trump’s embrace of the Saudis contrasts with a more hesitant initial approach by former president Joe Biden, who had vowed to punish the crown prince after US intelligence found that he ordered the murder of dissident Saudi journalist Jamal Khashoggi in 2018.Trump reminisced with the 39-year-old crown prince of their first meeting, saying he was “so impressed with this young guy who was very wise beyond his years”.- Saudis seek image change -Since Khashoggi’s gruesome killing, Saudi Arabia has worked aggressively to change its image, from easing restrictions on women to pursuing initiatives in new areas such as artificial intelligence.Saudi Arabia has also increasingly exercised diplomatic clout, serving as a venue for the United States to pursue talks with Ukraine and Russia.Qatar and the United Arab Emirates have also sought outsized international roles, with the Qataris serving as a mediator along with the United States and Egypt in the Israel-Hamas conflict.Jon Alterman, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies, said that for Trump, the Gulf “is his happy place”.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticise him. And they’ll treat his family members as past and future business partners,” he said.According to a Saudi official close to the defence ministry, Riyadh will push for securing the latest US F-35 fighter jets along with state-of-the-art air defence systems worth billions of dollars.”We will condition that the deliveries take place during Trump’s term,” the source told AFP.- Lavish plane -Not to be outdone, Qatar has offered a luxury Boeing aircraft for Trump to refurbish as Air Force One and then use personally after he leaves the White House.Trump’s Democratic rivals have called the gift blatant corruption. Trump has hit back that it was “very public and transparent” and said: “I would never be one to turn down that kind of an offer.”An ultimate prize, pushed both by Trump and Biden, has been to persuade Saudi Arabia, home of Islam’s holiest sites, to take the landmark step of recognising Israel.But Israel normalisation is not likely to feature high on the agenda on Trump’s trip, with Riyadh insisting a Palestinian state must be established first.Israel has cut off all food and other supplies to Gaza for more than two months as it pursues a new offensive against Hamas militants.The United States, which has quietly been frustrated with its ally, negotiated directly with Hamas to secure the release of a hostage with US citizenship, Edan Alexander, to whom Trump spoke by telephone Tuesday.Iran will likely feature prominently in the talks in the Gaza, following the Trump administration’s fourth round of nuclear negotiations with Tehran at the weekend.Both sides have voiced hope but the United States on Monday imposed fresh sanctions targeting Iran’s suspect nuclear programme.

“J’étais certaine que j’allais mourir”, dit Kim Kardashian au procès de son braquage

La reine des influenceuses Kim Kardashian a dit mardi au procès de son braquage dans un hôtel parisien en 2016 avoir été “persuadée” que ses agresseurs “allaient (lui) tirer dessus”, qu’ils allaient la “violer”, que “c’était fini”.”Vous avez pensé mourir, Madame ?”, demande le président de la cour d’assises de Paris, David De Pas.”Absolument, j’étais certaine que j’allais mourir”, lui répond la star américaine, installée à la barre, droite comme un i, ses feuilles sur le pupitre, répondant en anglais aux questions, via un interprète.Toute en noir, veste à épaulettes et longue robe à volants, chignon serré avec deux mèches encerclant son visage, la star s’est présentée peu avant 13h30 avec notamment sa mère Kris Jenner, à l’une des entrées de ce palais de justice situé en plein coeur de Paris, saluant la foule d’un geste de la main avant de prendre place dans la salle des assises, ont constaté des journalistes de l’AFP.Sur demande de la cour, Kim Kardashian déroule cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, celle qui a “tout changé”. Avant, avait-elle commencé, “j’avais l’habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c’était un endroit magique”. Mais après cette Fashion week 2016, “ça a tout changé”.Elle laisse couler quelques larmes qu’elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.”J’ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j’ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait”. La porte de sa chambre s’ouvre, entrent deux hommes qu’elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l’hôtel, menotté.Elle, en peignoir, “sur le point” de s’endormir, met un moment à comprendre. “Un des hommes m’a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire”.Elle comprend qu’il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d’euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. “Le grand a dit +ah, ah!+ comme s’il était content”. Montant total du butin – jamais retrouvé – emporté par les malfaiteurs: 9 millions d’euros.- “Ils peuvent tout prendre” -“Ils avaient un pistolet, ils m’ont traînée du lit et m’ont tirée vers le couloir. Je me suis demandée s’il fallait que je coure, que j’essaie de m’enfuir mais ce n’était pas possible”, sanglote à nouveau Kim Kardashian.”Je me suis rendue compte que je devais juste faire ce qu’ils me demandaient”.”Ils m’ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un serflex j’étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j’ai des bébés SVP+”, se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.La salle d’audience est pleine à craquer pour l’écouter. A l’intérieur du palais de justice historique de l’île de la Cité, les caméras se sont alignées sur des dizaines de mètres dans le couloir réservé aux médias. “Salle d’audience complète”, indique un panneau avant les contrôles de sécurité. Près de 500 journalistes, dont nombreux étrangers, sont accrédités au procès.Pendant la matinée, avait témoigné l’ex-styliste de Kim Kardashian, qui s’était cachée au rez-de-chaussée du duplex occupé par la star pendant le braquage, et alerté le garde du corps.”Je n’étais pas simplement employée par Kim Kardashian, on est amies depuis qu’on est toutes petites”, a expliqué à la barre Simone Bretter, 45 ans silhouette fluette et carré blond.”Je la connais très bien, je reconnais sa voix, ses rires, ses intonations, quand elle est heureuse ou quand ça ne va pas.” Alors quand elle a été réveillée par un bruit vers 3H00 du matin, elle avait tout de suite su qu’il y a un problème.”C’était un son que je n’avais jamais entendu de la part de Kim. C’était de la terreur”, a-t-elle décrit à la barre. Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps avait essayé de joindre Kim Kardashian. Depuis, a témoigné la styliste, la vie de Kim Kardashian “a complétement changé en termes de sécurité”. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et là tout le temps. “J’ai commencé à avoir la phobie de sortir de chez moi, et je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison”, confirme Kim Kardashian à la barre.Sa déposition se poursuit. Elle parlera ensuite aux médias à l’extérieur de la salle.mdh-alv-edy-bur/bfa/dsa

“J’étais certaine que j’allais mourir”, dit Kim Kardashian au procès de son braquage

La reine des influenceuses Kim Kardashian a dit mardi au procès de son braquage dans un hôtel parisien en 2016 avoir été “persuadée” que ses agresseurs “allaient (lui) tirer dessus”, qu’ils allaient la “violer”, que “c’était fini”.”Vous avez pensé mourir, Madame ?”, demande le président de la cour d’assises de Paris, David De Pas.”Absolument, j’étais certaine que j’allais mourir”, lui répond la star américaine, installée à la barre, droite comme un i, ses feuilles sur le pupitre, répondant en anglais aux questions, via un interprète.Toute en noir, veste à épaulettes et longue robe à volants, chignon serré avec deux mèches encerclant son visage, la star s’est présentée peu avant 13h30 avec notamment sa mère Kris Jenner, à l’une des entrées de ce palais de justice situé en plein coeur de Paris, saluant la foule d’un geste de la main avant de prendre place dans la salle des assises, ont constaté des journalistes de l’AFP.Sur demande de la cour, Kim Kardashian déroule cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, celle qui a “tout changé”. Avant, avait-elle commencé, “j’avais l’habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c’était un endroit magique”. Mais après cette Fashion week 2016, “ça a tout changé”.Elle laisse couler quelques larmes qu’elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.”J’ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j’ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait”. La porte de sa chambre s’ouvre, entrent deux hommes qu’elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l’hôtel, menotté.Elle, en peignoir, “sur le point” de s’endormir, met un moment à comprendre. “Un des hommes m’a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire”.Elle comprend qu’il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d’euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. “Le grand a dit +ah, ah!+ comme s’il était content”. Montant total du butin – jamais retrouvé – emporté par les malfaiteurs: 9 millions d’euros.- “Ils peuvent tout prendre” -“Ils avaient un pistolet, ils m’ont traînée du lit et m’ont tirée vers le couloir. Je me suis demandée s’il fallait que je coure, que j’essaie de m’enfuir mais ce n’était pas possible”, sanglote à nouveau Kim Kardashian.”Je me suis rendue compte que je devais juste faire ce qu’ils me demandaient”.”Ils m’ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un serflex j’étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j’ai des bébés SVP+”, se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.La salle d’audience est pleine à craquer pour l’écouter. A l’intérieur du palais de justice historique de l’île de la Cité, les caméras se sont alignées sur des dizaines de mètres dans le couloir réservé aux médias. “Salle d’audience complète”, indique un panneau avant les contrôles de sécurité. Près de 500 journalistes, dont nombreux étrangers, sont accrédités au procès.Pendant la matinée, avait témoigné l’ex-styliste de Kim Kardashian, qui s’était cachée au rez-de-chaussée du duplex occupé par la star pendant le braquage, et alerté le garde du corps.”Je n’étais pas simplement employée par Kim Kardashian, on est amies depuis qu’on est toutes petites”, a expliqué à la barre Simone Bretter, 45 ans silhouette fluette et carré blond.”Je la connais très bien, je reconnais sa voix, ses rires, ses intonations, quand elle est heureuse ou quand ça ne va pas.” Alors quand elle a été réveillée par un bruit vers 3H00 du matin, elle avait tout de suite su qu’il y a un problème.”C’était un son que je n’avais jamais entendu de la part de Kim. C’était de la terreur”, a-t-elle décrit à la barre. Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps avait essayé de joindre Kim Kardashian. Depuis, a témoigné la styliste, la vie de Kim Kardashian “a complétement changé en termes de sécurité”. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et là tout le temps. “J’ai commencé à avoir la phobie de sortir de chez moi, et je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison”, confirme Kim Kardashian à la barre.Sa déposition se poursuit. Elle parlera ensuite aux médias à l’extérieur de la salle.mdh-alv-edy-bur/bfa/dsa

Sean ‘Diddy’ Combs’ ex Cassie expected to testify

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura is expected to testify at his trial Tuesday with a now infamous clip of the fallen music mogul allegedly beating the singer expected to dominate questioning. Jurors heard Monday that the hip-hop icon used violence and threats of reputational ruin to control women, including Ventura, whom he abused for years, before hearing graphic witness testimony.In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday, Combs is apparently seen brutally beating and dragging singer and model Ventura, who is now pregnant, down a hallway.A former security officer at an LA area InterContinental hotel, Israel Florez, told the court Monday that he was first on the scene after the incident and that Combs sought to pay him off.Florez’s testimony provided the foundation for the prosecution to introduce the security footage that was published by CNN last year.Prosecutor Emily Johnson also alleged Monday that Combs exerted control over Ventura by threatening to release videos of her participating in elaborate sex parties dubbed “freak-offs.”The panel of 12 jurors and six alternates responsible for determining Combs’s fate heard of the famed artist’s explosive outbursts and an attempt to preserve his own reputation and celebrity through bribery.But the 55-year-old’s defense team insisted while some of his behavior was questionable — at times constituting domestic abuse — it did not amount to evidence of racketeering and sex trafficking with which he is charged.- ‘Coercive and criminal’ -Combs has pleaded not guilty on all counts, including the racketeering charge that the hip-hop pioneer led a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.Johnson also told jurors Combs had set a man’s car ablaze and dangled a woman from a balcony, and made impossible demands of his lovers and employees alike.”Let me be clear,” US attorney Johnson said, “this case is not about a celebrity’s private sexual preferences.””It’s coercive and criminal.”But Combs’s defense lawyer Teny Geragos told jurors the “case is about love, jealousy and infidelity and money.”Geragos called Combs’s accusers “capable, strong adult women,” and said his situation with Ventura was a “toxic relationship” but “between two people who loved each other.””Being a willing participant in your own sex life is not sex trafficking,” she said, adding that the defense would admit there was domestic violence — but that Combs is not charged with such crimes.Florez’s testimony was followed by a male dancer who engaged in a sexual relationship, often in exchange for money, with Combs and Ventura from 2012 to approximately the end of 2013.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. The proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

La Chine dénonce le “harcèlement” américain et courtise l’Amérique latine

La Chine a fustigé mardi le “harcèlement” des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Luiz Inacio Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.Lors d’un entretien avec son homologue brésilien, Xi Jinping a déclaré que les deux pays devraient “s’opposer ensemble à l’unilatéralisme”. Chine et Brésil ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils “saluent la proposition du président russe Vladimir Poutine d’entamer des négociations de paix” avec l’Ukraine, qualifiant le dialogue direct de “seul moyen de mettre fin au conflit”, selon l’agence officielle Chine nouvelle.L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.”Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné. “Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier.”- “Main dans la main” -Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale, qui reste active, tandis que les différends persistent entre les deux puissances.En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une “certaine puissance mondiale” était “obsédée” par la loi du plus fort.Il a exhorté les pays d’Amérique latine à “agir main dans la main” avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui “utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays”.- Charge contre Washington -Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas “répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide”.”Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés”, a-t-il expliqué.Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un “échange d’égal à égal entre civilisations”, à l’opposé de l'”impérialisme”.Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires, en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.ll-oho-isk-ehl/oaa/dth/bow

La Chine dénonce le “harcèlement” américain et courtise l’Amérique latine

La Chine a fustigé mardi le “harcèlement” des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Luiz Inacio Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.Lors d’un entretien avec son homologue brésilien, Xi Jinping a déclaré que les deux pays devraient “s’opposer ensemble à l’unilatéralisme”. Chine et Brésil ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils “saluent la proposition du président russe Vladimir Poutine d’entamer des négociations de paix” avec l’Ukraine, qualifiant le dialogue direct de “seul moyen de mettre fin au conflit”, selon l’agence officielle Chine nouvelle.L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.”Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné. “Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier.”- “Main dans la main” -Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale, qui reste active, tandis que les différends persistent entre les deux puissances.En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une “certaine puissance mondiale” était “obsédée” par la loi du plus fort.Il a exhorté les pays d’Amérique latine à “agir main dans la main” avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui “utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays”.- Charge contre Washington -Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas “répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide”.”Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés”, a-t-il expliqué.Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un “échange d’égal à égal entre civilisations”, à l’opposé de l'”impérialisme”.Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires, en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.ll-oho-isk-ehl/oaa/dth/bow

Massacrés en Slovénie, la mémoire des “collabos” divise 80 ans après

Quatre-vingts ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, Blaza Cedilnik n’a aucun lieu de recueillement pour se rappeler son père, l’un des 15.000 “collabos” slovènes brutalement exécutés après-guerre et que Ljubljana ne veut pas honorer.”C’est comme si on n’existait pas. Personne ne nous a demandé notre avis alors qu’on est les principaux concernés”, déplore auprès de l’AFP l’octogénaire.Elle était âgée de seulement deux ans quand les unités communistes du maréchal Tito alliées aux Occidentaux ont chassé les forces de l’Axe occupant la Yougoslavie, dont faisait partie la Slovénie.Les miliciens de la Garde nationale, recrutés dans la population locale, ont alors tenté de fuir les représailles de la résistance et de rejoindre l’Autriche voisine. Mais après les avoir désarmés, les Britanniques présents dans le sud les ont repoussés.Ces “domobranci”, comme on appelait les supplétifs des nazis en Slovénie, ont été sommairement massacrés, un crime de guerre resté impuni et qui ne collait pas avec le glorieux récit des héros de la Libération.Des 9.100 victimes à ce jour exhumées d’une centaine de fosses communes, il ne subsiste que des restes, que l’armée slovène a décidé le mois dernier de transférer temporairement dans un ossuaire, à une demi-heure de la capitale.- Épuration massive -Une décision qui a indigné Blaza Cedilnik, en cette année de commémoration du 80e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie. “Cela m’a retourné l’estomac, de voir ces ossements transportés dans des sacs en plastique”, déplore la descendante de l’ancien professeur, déclaré mort en 1950.Comme Peter Susnik, qui parle au nom du collectif des familles, elle voudrait qu’ils soit déplacés à Ljubljana.Un mémorial aurait “une valeur symbolique” et “viendrait rappeler qu’un crime a été commis”, estime-t-il, alors que les corps avaient été jetés dans des mines ou grottes abandonnées, lieux parfois détruits à la dynamite pour dissimuler l’épuration massive.Mais le maire Zoran Jankovic refuse d’ériger un “monument aux domobranci” pour honorer ceux qui étaient du mauvais côté de l’histoire et ont eux-mêmes souvent été bourreaux: l’occupation a causé la mort de quelque 30.000 civils et 28.000 résistants, d’après les estimations officielles.Pour l’historien militant de la cause Mitja Ferenc, qui participe depuis plus de trois décennies à une commission spéciale destinée à faire la lumière sur ces événements, “il est surprenant” et “incompréhensible” qu’on en soit encore là 80 ans après.”Les victimes de la violence communiste doivent être défendues”, insiste-t-il. “Ljubljana est la capitale de tous les Slovènes” et elle doit à ce titre “porter tous les souvenirs”. – Pardon -M. Ferenc avance le chiffre de 15.000 meurtres perpétrés entre mai 1945 et janvier 1946, ne représentant que les Slovènes. En comptant les victimes serbes ou croates, tuées sur le territoire slovène pendant leur fuite, on parle de dizaines de milliers d’hommes.La dernière découverte date de 2022 et le charnier comptait les cadavres de 3.450 soldats, très jeunes pour la plupart. C’est le plus grand à ce jour. Selon l’historien, les prisonniers ont été détenus dans des camps avant leur liquidation, comme celui de Teharje, à 70 km de Ljubljana. C’est là qu’un co-détenu ayant réussi à s’échapper a vu le père de Blaza Cedilnik pour la dernière fois.La chape de plomb de la dictature a imposé le silence sur ces crimes jusqu’à l’éclatement de la Yougoslavie et le premier président de la Slovénie démocratique a, dès 1990, demandé pardon.Or on est encore loin de la “réconciliation”, admet Milan Kucan, ajoutant ne pas douter de la “volonté des autorités”, qui s’efforcent de “clore de manière digne et respectueuse ce chapitre tragique”.Blaza Cedilnik ne demande qu’une chose: pouvoir enfin faire son deuil. Et défend la mémoire de son père, Anton Rabuza, assurant qu’il avait été enrôlé de force dans cette milice.

Vannier et Spillebout, improbable duo uni contre les violences à l’école

Une députée Renaissance sévère envers LFI et un cadre insoumis contempteur de la macronie: Violette Spillebout et Paul Vannier incarnent un duo improbable de co-rapporteurs au sein de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires qui auditionnera mercredi François Bayrou.”Il dit que je vais prendre ma carte chez LFI, je lui dis que c’est lui qui vient vers le centre”, raconte Violette Spillebout, un sourire en coin.L’ex-socialiste (52 ans), proche de Gérald Darmanin, a accusé par le passé le mouvement de la gauche radicale de “bafouer les valeurs de notre République”. Paul Vannier (39 ans), lui, n’a pas de mots assez durs pour la macronie, coupable selon lui d’avoir “achevé sa mue en une droite conservatrice, ouverte aux idées lepénistes”.Si des binômes Renaissance-LFI ont déjà travaillé cordialement, un sujet aussi inflammable aurait pu faire des étincelles. Mais tous deux font état d’une véritable entente, sur le terrain comme en audition, jusqu’à prévoir une future proposition de loi commune.”Aussi sincèrement que moi elle veut empêcher un autre Bétharram”, explique à l’AFP M. Vannier. “Il y a une réelle confiance sans naïveté”, juge Mme Spillebout. “Je savais qu’il était travailleur, et aussi hyper radical”.- “Omerta” -Fils d’un père syndicaliste FO chez EDF, et d’une mère professeure de musique à l’école élémentaire, Paul Vannier se revendique sans ambages du “mélenchonisme”.Sur le fond d’abord, le professeur agrégé de géographie, entré en politique au Parti de gauche en 2008, a ensuite rejoint LFI et contribué au programme éducation.Sur la stratégie aussi, le co-responsable du pôle élections dans le parti s’étant forgé une réputation de rude négociateur lors des créations de la Nupes en 2022 et du Nouveau Front populaire en 2024.”Vannier est bon. Il faut se méfier de ce personnage très intelligent et qui connaît très bien son dossier”, estime un cadre macroniste. Sur la commission d’enquête “il est sérieux, appliqué, pugnace”, reconnaît le député PS Emmanuel Grégoire.D’ex-membres LFI sont plus acerbes, jugeant l’insoumis brutal, ou l’accusant d’avoir menacé de ne pas réinvestir des députés trop bavards dans la presse, ce que nie fermement M. Vannier. “Ca n’est jamais arrivé”, martèle-t-il, arguant que les décisions d’investiture sont toujours prises collégialement.Certains macronistes l’accusent de vouloir instrumentaliser la commission d’enquête pour “faire tomber François Bayrou”. “Ceux qui se hasardent à ces propos participent à un climat d’omerta que j’assume de combattre”, rétorque le député, soulignant que la commission ne se cantonne pas à Bétharram.Elle est en revanche indéniablement une occasion pour LFI : “on montre qu’on est sérieux sur le fond”, observe le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, saluant un travail “en bonne intelligence”, avec Violette Spillebout.- “Milieu de profs” -Ingénieure en santé publique, Violette Spillebout a travaillé plus de 15 ans à la mairie de Lille, auprès de Pierre Mauroy puis de Martine Aubry, qu’elle quitte sur de “profond désaccords” en 2013.Passée par plusieurs postes de direction à la SNCF, elle poursuit sa carrière politique en macronie, notamment à l’Assemblée en 2022 puis 2024. Fille d’un professeur de l’Institut supérieur d’Agronomie de Lille et d’une professeure de français, elle a notamment travaillé sur le statut de l’élu, la presse ou l’éducation aux médias.”J’ai été élevée dans un milieu de profs. Quand j’étais adolescente je disais toujours : +jamais je ne serai prof+, mais au final j’ai toujours été attirée par ces sujets”, rembobine la députée, un temps pressenti au ministère de l’Education.”C’est quelqu’un de carré, de solide”, salue une ministre macroniste. “Elle parle beaucoup, elle est frustrée de n’avoir pas pu entrer au gouvernement”, grince un cadre du camp gouvernemental.L’élue explique s’être intéressée aux violences à l’école après une rencontre en circonscription.”Un monsieur m’a confié qu’il était l’une des victimes du village de Riaumont (communauté catholique traditionaliste au coeur de plusieurs enquêtes) et qu’il avait réussi à s’enfuir. J’ai donc commencé à m’intéresser au sujet”, explique-t-elle.Et celle qui tentera à nouveau de prendre la mairie de Lille en 2026 de défendre les retours du terrain : “dans ma circonscription (la commission d’enquête) est l’une des premières choses dont les gens me parlent. Ils disent +bravo, vous avez réussi à mettre vos différences de côté pour un sujet aussi important+”.

Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza et l’Ukraine

Avec son cortège de stars, à commencer par Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, le Festival de Cannes ouvre mardi dans un monde déchiré par les conflits, de l’Ukraine à Gaza, au cÅ“ur d’une tribune signée par des centaines de personnalités du cinéma.A 19H15 (17H15 GMT), la cérémonie d’ouverture sera marquée par la remise d’une Palme d’or d’honneur, pour l’ensemble de sa carrière, à l’acteur de “Taxi Driver”, âgé de 81 ans. C’est Leonardo DiCaprio, complice de De Niro à l’écran dans le dernier film de Martin Scorsese, “Killers of the Flower Moon”, qui lui remettra cette distinction.Le discours de De Niro, opposant déclaré à Donald Trump, sera écouté avec attention par un monde du cinéma inquiet de la montée des régimes autoritaires et de la menace du président américain d’imposer une taxe de 100% sur les films étrangers.La cérémonie réservera aussi une surprise signée Mylène Farmer. La chanteuse, cinéphile et ancienne membre du jury, interprétera un morceau.Elle cédera ensuite la place à l’écran à une autre chanteuse française, Juliette Armanet. L’interprète du “Dernier jour du disco” est la vedette du film d’ouverture, “Partir un jour”, un premier long-métrage signé Amélie Bonnin qui sort en même temps en salles en France.Jamais encore un premier long-métrage n’avait lancé l’événement. Et “c’est la troisième fois seulement, après Diane Kurys et Maïwenn, qu’une réalisatrice ouvre le Festival de Cannes. C’est une comédie musicale et un film très très réussi”, a souligné le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, devant la presse lundi.- Tribune pour Gaza -Hors écran, près de 400 cinéastes, dont le réalisateur espagnol Pedro Almodovar ou les acteurs américains Susan Sarandon et Richard Gere, ont signé une tribune de soutien à Gaza dans le quotidien français Libération mardi: “Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza”, clament-ils.Un texte symbolique à quelques heures de la soirée d’ouverture du plus grand festival de cinéma du monde.La tribune, qui n’est pas inédite pour le milieu depuis octobre 2023, rend également hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril et protagoniste d’un documentaire programmé dans une section parallèle.”A quoi servent nos métiers si ce n’est à tirer des leçons de l’Histoire, des films engagés, si nous ne sommes pas présent.e.s pour protéger les voix opprimées?”, demandent les signataires de cet appel, dont également la réalisatrice française Justine Triet et l’acteur britannique Ralph Fiennes. Selon l’un des collectifs à l’origine de la tribune, sollicité par l’AFP, la présidente du jury cannois, l’actrice Juliette Binoche, qui a déjà ces derniers mois pris position contre la guerre à Gaza, faisait initialement partie des signataires. Mais son nom n’y figurait pas mardi matin.- Depardieu condamné -C’est à une autre guerre, celle menée par la Russie en Ukraine, que le Festival a consacré sa journée d’ouverture, avec la projection de trois documentaires, dont “Notre Guerre” de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy.Un autre événement – extérieur – pourrait également créer des remous mardi : la cérémonie d’ouverture de cette 78e édition se tiendra quelques heures après la condamnation de Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles lors d’un tournage. L’acteur a l’intention de faire appel.De films en tapis rouges, Cannes, fort du succès de ses longs-métrages l’an dernier aux Oscars, fera une large place au glamour et attirera des nuées de stars : de Tom Cruise à Nicole Kidman et Denzel Washington, en passant par Jennifer Lawrence ou Robert Pattinson.Juliette Binoche et les membres de son jury, dont les acteurs Jeremy Strong et Halle Berry ou la romancière Leïla Slimani, devront attribuer, le 24 mai, la Palme d’or à l’un des 22 films en compétition.