Ouverture des débats sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée

La question de la fin de vie, comprenant notamment la création d’un “droit à l’aide à mourir”, a fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, de nombreux députés formulant le vÅ“ux de débats dignes et apaisés, permettant d’aboutir à un texte d’équilibre sur un sujet intime.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a promis en ouvrant les débats de veiller à ce qu’ils restent “les plus respectueux possibles”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris si besoin, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.”Oui, il y a encore pire que la mort, quand la vie n’est devenue qu’une inexorable agonie”, a déclaré le rapporteur du deuxième texte Olivier Falorni (groupe MoDem), défendant la nécessité d’une aide à mourir comme “ultime recours”.Présageant de débats poignants, certains députés ont partagé leur expérience personnelle. “Comme beaucoup d’entre vous, j’ai connu dans ma propre famille la dégradation irréversible, le maintien en vie sans consentement, dans la douleur”, a confié à la tribune la député insoumise Karen Erodi.Consensuelle, la première proposition de loi prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seule la moitié des besoins était pourvue.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 en commission. En séance, tous les groupes devraient laisser une liberté de vote à leurs membres.Les élus devront d’abord examiner plus de 3.000 amendements, dont beaucoup venus de l’UDR, le groupe d’Eric Ciotti allié du RN. Si LFI a dénoncé une tentative d'”obstruction” de l’extrême droite, Mme Braun-Pivet a réfuté le terme, jugeant que l’ordre de grandeur était le même lors des débats en 2024.- “Moindre mal” -Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi, dont l’examen avait cependant été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Lundi dernier, Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Le gouvernement est cependant divisé sur la question, et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un farouche opposant.Si elle transcende les clivages politiques, la création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, est combattue par une large partie de la droite et de l’extrême droite.”L’Etat peut-il être mêlé à la mort d’un tiers, y compris par la simple autorisation d’un dispositif ? Personnellement je ne le crois pas. L’impossibilité de donner la mort c’est une principe absolu”, a déclaré le député LR Philippe Juvin, médecin de profession, s’inquiétant que le texte “ouvre l’euthanasie à des personnes qui ont potentiellement plusieurs années à vivre”.”Cette loi autorisera le recours au droit à mourir sans perdre ce caractère d’exception et sans l’encourager”, a au contraire estimé la députée socialiste Océane Godard.- “Cadre clair” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a appelé dans l’hémicycle à définir, pour l’aide à mourir, “un cadre clair avec des principes non négociables et des lignes à ne pas franchir”. “C’est là l’honneur du Parlement que de s’emparer des sujets les plus graves, les plus bouleversants et de trouver le point d’équilibre”, a-t-elle ajouté.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue, ainsi que celles des “garde-fous” encadrant la procédure, de la collégialité de la décision d’autorisation, ou encore de la priorité donnée ou non à l’auto-administration de la substance létale.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”.La Haute Autorité de Santé a défini mardi dans un avis la “phase avancée” comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.

Ouverture des débats sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée

La question de la fin de vie, comprenant notamment la création d’un “droit à l’aide à mourir”, a fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, de nombreux députés formulant le vÅ“ux de débats dignes et apaisés, permettant d’aboutir à un texte d’équilibre sur un sujet intime.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a promis en ouvrant les débats de veiller à ce qu’ils restent “les plus respectueux possibles”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris si besoin, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.”Oui, il y a encore pire que la mort, quand la vie n’est devenue qu’une inexorable agonie”, a déclaré le rapporteur du deuxième texte Olivier Falorni (groupe MoDem), défendant la nécessité d’une aide à mourir comme “ultime recours”.Présageant de débats poignants, certains députés ont partagé leur expérience personnelle. “Comme beaucoup d’entre vous, j’ai connu dans ma propre famille la dégradation irréversible, le maintien en vie sans consentement, dans la douleur”, a confié à la tribune la député insoumise Karen Erodi.Consensuelle, la première proposition de loi prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seule la moitié des besoins était pourvue.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 en commission. En séance, tous les groupes devraient laisser une liberté de vote à leurs membres.Les élus devront d’abord examiner plus de 3.000 amendements, dont beaucoup venus de l’UDR, le groupe d’Eric Ciotti allié du RN. Si LFI a dénoncé une tentative d'”obstruction” de l’extrême droite, Mme Braun-Pivet a réfuté le terme, jugeant que l’ordre de grandeur était le même lors des débats en 2024.- “Moindre mal” -Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi, dont l’examen avait cependant été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Lundi dernier, Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Le gouvernement est cependant divisé sur la question, et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un farouche opposant.Si elle transcende les clivages politiques, la création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, est combattue par une large partie de la droite et de l’extrême droite.”L’Etat peut-il être mêlé à la mort d’un tiers, y compris par la simple autorisation d’un dispositif ? Personnellement je ne le crois pas. L’impossibilité de donner la mort c’est une principe absolu”, a déclaré le député LR Philippe Juvin, médecin de profession, s’inquiétant que le texte “ouvre l’euthanasie à des personnes qui ont potentiellement plusieurs années à vivre”.”Cette loi autorisera le recours au droit à mourir sans perdre ce caractère d’exception et sans l’encourager”, a au contraire estimé la députée socialiste Océane Godard.- “Cadre clair” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a appelé dans l’hémicycle à définir, pour l’aide à mourir, “un cadre clair avec des principes non négociables et des lignes à ne pas franchir”. “C’est là l’honneur du Parlement que de s’emparer des sujets les plus graves, les plus bouleversants et de trouver le point d’équilibre”, a-t-elle ajouté.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue, ainsi que celles des “garde-fous” encadrant la procédure, de la collégialité de la décision d’autorisation, ou encore de la priorité donnée ou non à l’auto-administration de la substance létale.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”.La Haute Autorité de Santé a défini mardi dans un avis la “phase avancée” comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.

Uruguay: l’ancien président “Pepe” Mujica en phase terminale, selon sa femme

L’ancien président uruguayen José “Pepe” Mujica souffre d’un cancer de l’Å“sophage en phase “terminale” et reçoit des soins palliatifs pour éviter la douleur, a déclaré son épouse à un média local. En janvier, l’ex-président de 89 ans, icône de la gauche en Amérique latine, a révélé que son cancer diagnostiqué en mai 2024 s’était propagé, et que son corps vieillissant ne supportait plus les traitements.Le cancer de José Mujica est à un stade “terminal”, a indiqué sa femme, l’ancienne vice-présidente Lucia Topolansky, lors d’un entretien à la radio Sarandi diffusé lundi, en disant faire le nécessaire pour que son mari vive la fin de sa vie “le mieux possible”.L’absence de l’ancien dirigeant de l’Uruguay (2010-2015) lors des élections régionales de dimanche, au cours desquelles la gauche a conservé le pouvoir dans la capitale Montevideo, avait été remarquée.Dimanche, l’actuel président Yamando Orsi, dauphin de Mujica, a appelé au respect de l’intimité de l’ancien guérillero. “Nous devons tous veiller à ce que, à chaque étape de notre vie, la dignité soit la clef. Il ne faut pas le perturber, il faut le laisser tranquille”, avait-il demandé. José Mujica, dit “Pepe”, est devenu célèbre dans le monde entier pour son refus des conventions à l’époque où il dirigeait l’Uruguay, petit pays sud-américain de 3,4 millions d’habitants coincé entre les géants brésilien et argentin.Ce chantre de la frugalité a refusé de vivre dans la résidence présidentielle, préférant habiter dans sa modeste ferme des environs de Montevideo. Il doit sa popularité à sa personnalité truculente et à son verbe spontané, sans langue de bois et souvent polémique.Promoteur de mesures très progressistes pour l’Amérique latine, comme la légalisation du cannabis –une première mondiale en 2013– l’avortement et le mariage homosexuel, Pepe Mujica a gagné le surnom de “président le plus pauvre du monde” en reversant la quasi-totalité de ses revenus de président à un programme de logement social. Mais dans son pays, il a laissé un bilan plus contrasté.

Le monde politique s’enflamme pour le comté

Une polémique autour de l’impact environnemental du comté, l’un des fromages les plus consommés en France, suscite l’ire des éleveurs de vaches laitières et a enflammé lundi la classe politique.La controverse a été déclenchée fin avril par un militant écologiste et antispéciste, Pierre Rigaux, invité de France Inter. Il semble que le comté soit “devenu un mauvais produit sur le plan écologique” et que les cours d’eaux soient pollués par la production de ce mets emblématique du massif du Jura, avait-il dénoncé.Appelant à se passer de ce fromage à pâte dure “plutôt mauvais pour la santé”, le militant avait affirmé que “le fromage tue et fait souffrir les animaux tout autant que la viande”.  Les producteurs de comté ont contre-attaqué: “ces attaques sont blessantes et injustes compte tenu du niveau d’exigences qu’on s’impose dans la région”, a déploré auprès de l’AFP Alain Mathieu, président du Comité interprofessionnel de gestion du comté. Se référant au strict cahier des charges qui encadre la production, M. Alain a estimé que “l’environnement et la préservation de nos ressources” faisaient partie des priorités de la filière, qui représente 14.000 emplois directs et indirects.- #TouchePasAuComté -Le préfet du département du Jura, Pierre-Édouard Colliex, a réagi samedi sur son compte X, reprenant le mot-dièse #TouchePasAuComté.”Le comté, c’est du Jura, du goût, du calcium, des protéines… et zéro culpabilité. (…) L’interdire? Autant interdire les couchers de soleil sur le Jura. Restons sérieux!” Plusieurs députés Rassemblement national se sont aussi exprimés pour “protéger” l’emblématique fromage jurassien, comme Julien Odoul, également conseiller régional en Bourgogne-Franche-Comté.A droite, Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, a vu dans la dénonciation du comté le “projet (…) d’une France sans identité et sans saveur”.A tel point que Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, a relayé lundi sur X un communiqué du parti pour “rétablir quelques vérités sur le comté”.”Les Ecologistes n’ont jamais demandé d’arrêter d’en manger, et encore moins de l’interdire”, a-t-elle soutenu.Les Ecologistes de Franche-Comté ont rappelé leur soutien à la filière, “bâtie sur des valeurs coopératives et une organisation exemplaire”, tout en ajoutant qu’il n’était “pas possible de nier l’impact environnemental de l’élevage et des fromageries, même sous AOP”.- Eaux troubles -Eaux troubles, mousse blanche, odeurs d’égout et poissons morts avaient été signalés entre 2019 et 2020 aux abords de laiteries présentant des défaillances importantes de traitement des eaux usées.Le parquet régional de l’environnement de Besançon avait ouvert des enquêtes. Deux premières fromageries avaient été condamnées en 2022 à de lourdes amendes.”Prendre des négligences individuelles pour discréditer l’ensemble de la filière ne peut être admis”, se défend Alain Mathieu.Devenues sous-dimensionnées, les stations d’épuration des laiteries incriminées déversaient “des eaux non traitées dans la nature, avec un effet catastrophique pour l’environnement”, sur un sol très perméable, avait analysé à l’époque le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux.Dans un vaste “plan fromagerie” lancé en 2022, l’autorité préfectorale avait mis en demeure 14 des 96 fromageries du Doubs de mettre en conformité leur installation de traitement ou de réparer les canalisations défectueuses.La quasi-totalité étaient désormais conformes en 2024, selon la DDETSPP, service de l’Etat chargé des mutations économiques.  Mais pour l’association environnementale SOS Loue et rivières comtoises, l’enjeu est surtout celui de la quantité de lait produit.”En 30 ans, le comté a plus que doublé sa production en passant de 30.000 tonnes en 1991 à 72.000 en 2024″, indique l’association écologiste, pour qui le cahier des charges “ne va pas du tout assez loin”.”Le nombre de vaches n’a certes pas augmenté, mais elles produisent plus de lait qu’avant, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent plus et produisent plus d’excréments… ce qui contribue à l’augmentation des nitrates dans nos rivières”, résume-t-on à l’association. Le comté est le fromage AOP le plus vendu en France, indique le ministère de l’Agriculture sur son site.

Le monde politique s’enflamme pour le comté

Une polémique autour de l’impact environnemental du comté, l’un des fromages les plus consommés en France, suscite l’ire des éleveurs de vaches laitières et a enflammé lundi la classe politique.La controverse a été déclenchée fin avril par un militant écologiste et antispéciste, Pierre Rigaux, invité de France Inter. Il semble que le comté soit “devenu un mauvais produit sur le plan écologique” et que les cours d’eaux soient pollués par la production de ce mets emblématique du massif du Jura, avait-il dénoncé.Appelant à se passer de ce fromage à pâte dure “plutôt mauvais pour la santé”, le militant avait affirmé que “le fromage tue et fait souffrir les animaux tout autant que la viande”.  Les producteurs de comté ont contre-attaqué: “ces attaques sont blessantes et injustes compte tenu du niveau d’exigences qu’on s’impose dans la région”, a déploré auprès de l’AFP Alain Mathieu, président du Comité interprofessionnel de gestion du comté. Se référant au strict cahier des charges qui encadre la production, M. Alain a estimé que “l’environnement et la préservation de nos ressources” faisaient partie des priorités de la filière, qui représente 14.000 emplois directs et indirects.- #TouchePasAuComté -Le préfet du département du Jura, Pierre-Édouard Colliex, a réagi samedi sur son compte X, reprenant le mot-dièse #TouchePasAuComté.”Le comté, c’est du Jura, du goût, du calcium, des protéines… et zéro culpabilité. (…) L’interdire? Autant interdire les couchers de soleil sur le Jura. Restons sérieux!” Plusieurs députés Rassemblement national se sont aussi exprimés pour “protéger” l’emblématique fromage jurassien, comme Julien Odoul, également conseiller régional en Bourgogne-Franche-Comté.A droite, Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, a vu dans la dénonciation du comté le “projet (…) d’une France sans identité et sans saveur”.A tel point que Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, a relayé lundi sur X un communiqué du parti pour “rétablir quelques vérités sur le comté”.”Les Ecologistes n’ont jamais demandé d’arrêter d’en manger, et encore moins de l’interdire”, a-t-elle soutenu.Les Ecologistes de Franche-Comté ont rappelé leur soutien à la filière, “bâtie sur des valeurs coopératives et une organisation exemplaire”, tout en ajoutant qu’il n’était “pas possible de nier l’impact environnemental de l’élevage et des fromageries, même sous AOP”.- Eaux troubles -Eaux troubles, mousse blanche, odeurs d’égout et poissons morts avaient été signalés entre 2019 et 2020 aux abords de laiteries présentant des défaillances importantes de traitement des eaux usées.Le parquet régional de l’environnement de Besançon avait ouvert des enquêtes. Deux premières fromageries avaient été condamnées en 2022 à de lourdes amendes.”Prendre des négligences individuelles pour discréditer l’ensemble de la filière ne peut être admis”, se défend Alain Mathieu.Devenues sous-dimensionnées, les stations d’épuration des laiteries incriminées déversaient “des eaux non traitées dans la nature, avec un effet catastrophique pour l’environnement”, sur un sol très perméable, avait analysé à l’époque le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux.Dans un vaste “plan fromagerie” lancé en 2022, l’autorité préfectorale avait mis en demeure 14 des 96 fromageries du Doubs de mettre en conformité leur installation de traitement ou de réparer les canalisations défectueuses.La quasi-totalité étaient désormais conformes en 2024, selon la DDETSPP, service de l’Etat chargé des mutations économiques.  Mais pour l’association environnementale SOS Loue et rivières comtoises, l’enjeu est surtout celui de la quantité de lait produit.”En 30 ans, le comté a plus que doublé sa production en passant de 30.000 tonnes en 1991 à 72.000 en 2024″, indique l’association écologiste, pour qui le cahier des charges “ne va pas du tout assez loin”.”Le nombre de vaches n’a certes pas augmenté, mais elles produisent plus de lait qu’avant, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent plus et produisent plus d’excréments… ce qui contribue à l’augmentation des nitrates dans nos rivières”, résume-t-on à l’association. Le comté est le fromage AOP le plus vendu en France, indique le ministère de l’Agriculture sur son site.

Royaume-Uni: sous pression sur l’immigration, Starmer promet de “reprendre le contrôle” des frontières

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a promis lundi de “reprendre enfin le contrôle” des frontières du pays en dévoilant de nouvelles mesures pour réduire l’immigration légale, alors que l’extrême droite gagne du terrain au Royaume Uni.”Tous les domaines du système d’immigration, y compris (les visas) de travail, de regroupement familial, d’étude, seront renforcés afin que nous puissions mieux les contrôler”, a déclaré le dirigeant travailliste lors d’une conférence de presse à Downing Street.Parmi ces mesures “radicales”, il faudra dix ans, et non plus cinq, passés sur le territoire pour demander un titre de résident permanent ou la nationalité britannique, et le secteur des soins aux personnes âgées, actuellement très dépendant de la main d’Å“uvre étrangère, ne pourra plus recruter hors du pays.Le niveau d’anglais nécessaire pour immigrer sera renforcé, y compris, pour la première fois, pour les adultes dépendants d’un titulaire de visa. La durée pendant laquelle les étudiants étrangers pourront rester au Royaume-Uni après leurs études va également diminuer. Ce plan doit permettre “de reprendre enfin le contrôle de nos frontières”, a affirmé Keir Starmer, reprenant un slogan des partisans du Brexit. Le Royaume-Uni risque de devenir “une île d’étrangers, et non une nation qui avance ensemble”, sans une meilleure intégration, a-t-il également déclaré, s’attirant de vives critiques d’ONG de défense des migrants et d’élus à la gauche du parti travailliste.”Le nombre d’immigrants diminuera” de façon “significative” d’ici les législatives de 2029, a promis Starmer.Depuis leur arrivée au gouvernement en juillet, les travaillistes promettent de réduire l’immigration nette – la différence entre arrivées et départs – qui s’est établie à 728.000 personnes entre juin 2023 et juin 2024. Elle avait atteint un record de 906.000 entre juin 2022 et juin 2023, contre 200.000 en moyenne dans les années 2010.- “Déjà à terre” -Le gouvernement avait distillé ces derniers jours une grande partie de son plan, pressé de montrer qu’il répond aux électeurs après le succès du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage lors des élections locales du 1er mai.Keir Starmer a “écouté et appris de Reform UK”, a jugé lundi sur la BBC le député et chef adjoint de Reform Richard Tice, tout en doutant de sa capacité à tenir ses promesses.Pour s’assurer que les étrangers désireux de s’installer au Royaume-Uni “méritent” de rester, selon le gouvernement, il faudra dix ans pour demander le titre de résident permanent, que 162.000 personnes ont reçu l’an passé (+35% sur un an).Les infirmières, médecins, ingénieurs et dirigeants dans l’intelligence artificielle pourront continuer à candidater au bout de cinq ans.Le plan prévoit aussi un durcissement des conditions d’octroi des visas de travail (369.000 en 2024).Selon la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, les nouvelles mesures vont réduire d'”environ 100.000″ par an le nombre de visas accordés.  Elles vont permettre de “rétablir l’ordre dans le système”, de “tourner la page du chaos”, a-t-elle déclaré devant la chambre des Communes à Westminster.  Les employeurs qui veulent recruter des personnes à l’étranger devront investir dans la formation de travailleurs britanniques.”Le gouvernement nous porte un coup alors que nous sommes déjà à terre”, a déploré Martin Green, directeur général de Care England, association du secteur de l’aide aux personnes âgées, pour lequel la main d’œuvre étrangère est une “bouée de sauvetage”.La semaine dernière, le gouvernement avait déjà annoncé vouloir restreindre les visas de travail et étudiants pour les ressortissants de pays comme le Pakistan, le Nigeria et le Sri Lanka, les plus susceptibles de demander l’asile.Le gouvernement veut aussi pouvoir expulser plus d’étrangers condamnés pour des délits. Actuellement ils ne sont généralement expulsés que s’ils sont condamnés à plus d’un an de prison.Outre l’immigration légale, le gouvernement est également sous pression pour endiguer l’arrivée de migrants traversant la Manche sur de petites embarcations. Quelque 36.800 sont arrivés l’an dernier, et plus de 11.000 depuis le début de l’année.Dans la nuit de dimanche à lundi, une personne est morte et plusieurs autres ont été blessées lors d’une tentative de traversée clandestine, a annoncé la préfecture maritime française.

Remainder of IPL to be held between May 17-June 3 after ceasefire

The remainder of the Indian Premier League will be played between May 17 and June 3 across six venues, the country’s cricket board announced Monday.The T20 tournament was paused last week due to clashes between India and Pakistan, but the Board of Control for Cricket in India has decided to stage the 17 outstanding matches following a ceasefire agreement.”After extensive consultations with government and security agencies, and with all the key stakeholders, the board has decided to proceed with the remainder of the season,” the BCCI said in a statement.Royal Challengers Bengaluru will host defending champions Kolkata Knight Riders on Saturday followed by one of two double-headers Sunday.Jaipur, Delhi, Lucknow, Mumbai and Ahmedabad are the other host cities for the remaining league phase matches.The venues for the four play-off ties, including the final on June 3, will be announced later.The original hosts for the playoffs were Hyderabad and Kolkata, with the final at Eden Gardens on May 25.The first qualifier will now be on May 29, followed by the eliminator on May 30. The second qualifier is slated for June 1 and the final two days later.Nuclear-armed neighbours India and Pakistan had called a halt to hostilities on Saturday.The IPL was suspended for a week last Friday, a day after a match between Punjab Kings and Delhi Capitals was abandoned in Dharamsala, less than 200 kilometres (125 miles) from the northern city of Jammu, where explosions were reported hours earlier.A special train was arranged for players to return to Delhi on Friday as airspace was closed, while overseas stars began to head home on Saturday.India and Pakistan have fought two of their three full-scale wars over Kashmir, a disputed territory that both claim in full but administer separate portions of since gaining independence from British rule in 1947.New Delhi launched missile strikes on Wednesday morning in retaliation for a deadly attack on tourists in Indian-run Kashmir two weeks ago that India blames on Pakistan.Islamabad has denied any involvement.At least 60 people have been killed on both sides of the border since Wednesday, in the worst violence in decades between the South Asian neighbours.

Turquie: le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d’une lutte armée contre l’Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts.Dans un communiqué cité par l’agence prokurde ANF, le PKK considère qu’il a accompli sa “mission historique” et que grâce aux armes, la question kurde est parvenue “à un point où elle peut désormais être résolue par une politique démocratique”.Dans un premier commentaire, lundi soir, le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué une “décision importante pour le maintien de la paix et la fraternité” en Turquie.”Nous avançons avec confiance vers notre objectif d’une Turquie sans terreur, surmontant les obstacles en brisant les préjugés et en déjouant les pièges de la discorde”, a-t-il insisté.Le PKK a confirmé que lors de son 12e Congrès, la semaine passée dans les montagnes du nord de l’Irak, décision a été prise “de dissoudre la structure organisationnelle (du parti) et de mettre fin à la voie de la lutte armée”, répondant ainsi à l’appel de son chef historique et fondateur, Abdullah Öcalan, lancé le 27 février.A Diyarbakir, la grande ville à majorité kurde du sud-est, la nouvelle a été accueillie avec satisfaction mais sans joie excessive, par une population lasse de la violence et des faux espoirs.- méfiance -Abdulhakim Doganer, commerçant de 49 ans, a noté “le bonheur sur les visages”: “Avec la permission de Dieu, ça continuera. Nous, le peuple kurde, n’avons jamais vraiment été partisans de la guerre”.”Nous voulons que ce processus continue. Ils ne doivent pas tromper les gens comme les fois précédentes” a repris, méfiant, Fahri Savas, ouvrier de 60 ans.Même prudence à Erbil, “capitale” du Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak: “Nous ne soutenons le processus de paix que s’il est sérieux et assorti de garanties internationales” prévenait Khaled Mohammed, 55 ans. “Les gouvernements régionaux ont toujours échoué à répondre aux demandes des Kurdes, voilà pourquoi (ils) continuent de vivre et se battre dans les montagnes”.Le parti de M. Erdogan, l’AKP, a insisté sur une “mise en pratique” de cette décision, sans en préciser les modalités.Dans son communiqué, le PKK affirme que sa dissolution “fournit une base solide pour une paix durable et une solution démocratique” et en appelle au Parlement turc: à ce stade, il est important que la Grande Assemblée (…) joue son rôle face à l’Histoire”, indique-t-il.- “démocratisation” -“Des mesures devront être prises pour institutionnaliser la démocratie et l’État de droit comme garantie de paix sociale”, a écrit le président du CHP Özgür Özel, sur X.Il a insisté sur “la nécessité que toutes les réglementations juridiques nécessaires à la démocratisation soient élaborées sans délai, sous l’égide de la Grande Assemblée nationale” et appelé à “mettre fin aux violations constitutionnelles et à prendre les dispositions nécessaires à la démocratisation”.La principale figure du CHP, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, a été arrété le 19 mars et placé en détention depuis.M. Özel a demandé sa libération et celle des dirigeants politiques tel Selahattin Demirtas, leader du parti prokurde DEM, emprisonné depuis 2016, qui a salué lundi une “étape historique”.L’autodissolution du PKK est l’aboutissement d’un processus initié à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdogan, le nationaliste Devlet Bahçeli, avec la médiation du parti DEM.Ce dernier a espéré “qu’une porte vers une solution politique au problème kurde est désormais grande ouverte”.M. Bahçeli a lui dit souhaiter que “la page sanglante écrite (par le PKK) depuis 47 ans soit refermée pour ne plus jamais être rouverte”.Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel d’Abudllah Öcalan, son chef toujours respecté malgré ses 26 ans de prison à l’isolement, et annoncé un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques.Il avait ensuite fait valoir les difficultés de réunir son congrès alors que l’aviation turque continuait de bombarder ses positions.A 76 ans il est peu probable que “Apo” (oncle, en kurde) quitte l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul. Mais il devrait a minima voir son régime carcéral assoupli, selon la plupart des observateurs.- “Opportunité historique” -Après avoir salué fin février une “opportunité historique” de paix à la suite de l’appel de M. Öcalan, le président Erdogan avait juré de poursuivre les opérations contre le PKK “si (ses) promesses n’étaient pas tenues”.Resté en retrait pendant toute la durée du processus, le chef de l’Etat a laissé son allié Devlet Bahçeli en première ligne.Mais pour Gönül Tol, directrice du programme Turquie au Middle East Institute, jointe par l’AFP, “le principal moteur (de ce processus) a toujours été la consolidation du pouvoir d’Erdogan”.Selon elle, le chef de l’Etat pourra ainsi se présenter aux élections de 2028 renforcé face à une opposition divisée.La chercheuse rappelle que la population kurde ne s’est pas jointe aux manifestations de l’opposition en mars pour dénoncer l’arrestation du maire d’Istanbul, pas plus qu’au  rassemblement du CHP samedi à Van (est), ville à forte population kurde.Ce qui, pour elle, “montre que la stratégie d’Erdogan, qui consiste à diviser pour mieux régner, fonctionne”. Selon certaines estimations, la population kurde représente 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.

Foot: Vers la création d'”une société de clubs” à la place de la Ligue

Pour réformer le football professionnel en crise, Philippe Diallo veut changer de fond en comble: il a proposé lundi un projet “novateur et de rupture” avec la création d’une “société de clubs” en charge des questions commerciales en lieu et place de l’actuelle Ligue.”On va passer d’une ligue qui était une association loi de 1901 à une société commerciale dont les clubs seront les actionnaires”, a détaillé le président de la Fédération française de football (FFF), restituant les travaux issus des états généraux du foot pro qu’il avait initiés en mars. “Et demain, il n’y aura plus de président élu à la ligue, mais des professionnels nommés et rémunérés pour diriger cette future société commerciale.”Le rôle de cette dernière, qui consistait “à valoriser les produits”, devrait s’étendre “à l’organisation matérielle du championnat” a-t-il encore explicité.”On avait la Fédération, LFP et la société commerciale, dans notre projet il n’y a plus qu’une fédération et une société de clubs, on rationalise. La LFP était presque devenue une coquille vide”, a-t-il ajouté.”C’est un projet de rupture, a déroulé Diallo, parce que je souhaite que la Fédération y occupe une place significative.”Dans cette reprise en main de la Fédération sur la LFP, qui opère dans le cadre d’une délégation de pouvoir, un certain nombre de compétences actuellement exercées par la Ligue remonteraient à la FFF, comme la DNCG, le gendarme financier du football professionnel, ou la commission de discipline. – Chemin encore long –  Le projet de Philippe Diallo, s’il est mis en Å“uvre, prévoit aussi de donner à la Fédération un droit de veto sur les questions d’intérêt général, comme le changement de format des compétitions ou le nombre de montées et de descentes entre divisions. Cette réforme, qui s’inspirerait du modèle anglais, enterrerait la Ligue d’aujourd’hui. Vincent Labrune, son président réélu en septembre jusqu’en 2028, s’est pourtant montré “très favorable à une évolution vers un modèle proche de celui de la Premier League, qui a largement démontré son efficacité”.”Le football professionnel français a tout à gagner à s’en inspirer” pour “renforcer la gouvernance et accroître l’attractivité de nos compétitions”, a estimé M. Labrune.Le chemin est toutefois encore long avant que la révolution souhaitée par le président de la “3F” se concrétise. Philippe Diallo doit aller sur “le terrain législatif” pour mettre en place une telle réforme et veut se servir de l’examen, le 10 juin au Sénat, d’une proposition de loi de Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (UDI) sur la gouvernance du sport professionnel.La proposition de loi, vivement critiquée par les différentes Ligues professionnelles, offre la possibilité aux fédérations de retirer à ces dernières la “subdélégation de service public” qu’elles exercent en cas de “manquement à l’intérêt général de la discipline”.- Droits TV -Suivant le calendrier législatif et les allers-retours entre les deux chambres, combinés à l’incertitude parlementaire actuelle, la création de cette “Premier League à la française” pourrait ne voir le jour que dans plusieurs mois, voire quelques années, “au mieux pour la saison 2026-2027”, selon Diallo.La ministre des Sports, Marie Barsacq, a pour sa part évoqué “une trajectoire à moyen-long terme”.Image dégradée, baisse drastique des droits TV, incertitude pour la diffusion de la Ligue 1 la saison prochaine, piratage, déficit des clubs estimé entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros par la DNCG: il y a pourtant urgence à agir pour le secteur professionnel. Philippe Diallo a vu avec bonheur l’arrivée de Nicolas de Tavernost, l’ancien patron de M6, à la tête de LFP Media le mois dernier. Celui-ci doit, d’ici la fin mai, “revenir avec un certain nombre de préconisations, la relation avec DAZN (diffuseur principal de la Ligue 1, NDLR) s’arrêtant, sur la façon dont les championnats vont être diffusés à partir d’août 2025. C’est un point d’attention de court terme évidemment essentiel”, a-t-il dit.M. Diallo veut en outre permettre aux clubs de retrouver “une trajectoire d’équilibre” au moment où ils doivent présenter début juin devant la DNCG leurs budgets prévisionnels de la saison prochaine.”Par exemple, grâce à des dispositifs de limitation des effectifs, un plafonnement de la masse salariale, un regard plus attentif sur les questions de multi-propriétés”, énumère-t-il.Enfin, le président de la FFF va inviter les clubs à ouvrir une négociation sur une répartition différente des droits audiovisuels, afin que “ceux qui n’ont rien aient quelque chose”.

Sean ‘Diddy’ Combs was ‘coercive and criminal,’ jury hears

A prosecutor painted Sean “Diddy” Combs at his trial Monday as an “unfaithful, jealous, and at times, angry” offender who used violence and threats to control women he abused over many years.Combs, 55, has pleaded not guilty on all counts, which include a racketeering charge alleging the hip-hop pioneer led a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.”He was… a cultural icon, a businessman, larger than life — but there was another side to him, a side that ran a criminal enterprise,” said prosecutor Emily Johnson.She alleged Combs “brutally” beat his former girlfriend, singer Cassandra “Cassie” Ventura, threatening to release videos of her participating in elaborate sexual “freak-offs” if she defied him.Johnson described Diddy as a violent offender who had set a man’s car ablaze and dangled a woman from a balcony, as well as making impossible demands of his lovers.”Let me be clear… this case is not about a celebrity’s private sexual preferences,” she said.”It’s coercive and criminal” in nature, she added as Combs watched intently.The panel of 12 jurors — eight men and four women — and six alternates responsible for determining Combs’s fate was finalized Monday.The selected jurors will remain anonymous, but not sequestered — meaning they must individually ensure they stay away from media coverage and social media commentary about the high-profile case.- ‘Toxic relationship’ claim -Combs’s defense lawyer Teny Geragos told jurors the “case is about love, jealousy and infidelity and money.”Combs dramatically stood up and looked at the jury box when Geragos introduced him, his hands clasped.Geragos called Combs’s accusers “capable, strong, adult women,” and his situation with Ventura a “toxic relationship between two people who loved each other.””Being a willing participant in your own sex life is not sex trafficking,” she said, adding that the defense would admit there was domestic violence — but that Combs is not charged with domestic violence.Ventura is expected to testify in the next day or two.Combs, who was for decades one of music’s powerhouse figures, appears aged, his once jet-black hair now gray. Combs was joined at the courthouse by his mother Janice and 17-year-old twin daughters, and wore a white dress shirt under a beige sweatshirt with khaki pants and black-rimmed glasses.There was a scrum of journalists and curious members of the public braving tight security, eager to catch a glimpse of the fallen music mogul.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. Core to the case against Combs is his relationship with Ventura, who will be a key trial witness.A disturbing surveillance video from 2016 shows Combs physically assaulting Ventura at a hotel.It is unclear how much of the CNN video will be shown to jurors as evidence — the footage quality has been a sticking point between the opposing legal teams — but Judge Arun Subramanian has ruled that at least some of it will be admissible.The proceedings are expected to last eight to 10 weeks.