Macron tous azimuts, Bayrou encalminé: semaine à deux vitesses pour l’exécutif

Vent dans les voiles après son week-end à Kiev, Emmanuel Macron plonge de plain-pied cette semaine dans la politique intérieure, avec en point d’orgue deux heures d’émission télévisée mardi soir. Offrant un contraste saisissant avec son Premier ministre, englué dans l’affaire Bétharram.Samedi avec Volodymyr Zelensky jouant la paix en Ukraine, mardi répondant aux questions du YouTubeur Tibo InShape: le président Macron se démultiplie, quitte à tenter tous les grands écarts.Il s’est illustré à la manÅ“uvre samedi à Kiev, lors d’un voyage commun avec les dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk, plaidant pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours entre l’Ukraine et la Russie.  Après huit ans d’activité sur la scène internationale et aux côtés de leaders moins expérimentés, le chef de l’État français a habilement géré la mise en scène individuelle: dîner en tête-à-tête avec M. Zelensky et photo marquante des dirigeants débriefant avec le président américain, Donald Trump, autour du téléphone du Français sur haut-parleur.Des gains politiques que M. Macron espère faire fructifier à domicile, après avoir atteint à l’automne dernier des records personnels d’impopularité, dans le sillage d’une dissolution de l’Assemblée nationale ratée. “Ce n’est pas la remontada” dans les sondages “et il ne peut pas se permettre de rester sur son Aventin”, juge un ministre. Le même, constatant l’appétit retrouvé du président Macron pour les moindres détails de la vie politique intérieure, glisse: “Chassez le naturel, il revient au galop”.Lundi, le président a inauguré à Wissous (Essonne) un “laboratoire d’excellence” de l’entreprise franco-italienne EssilorLuxottica, leader mondial de l’optique, plaidant pour “une politique fiscale qui encourage l’investissement productif”. Un déplacement dans le cadre du raout annuel Choose France sur l’attractivité économique du pays, qu’il présidera le 19 mai.Si mercredi il devrait être sur le terrain pour les commémorations de l’attaque du péage d’Incarville qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, l’attention se concentre sur ses deux heures d’émission spéciale mardi sur TF1. Il y débattra notamment avec la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et le maire de Béziers Robert Ménard, répondra à des questions de Français et à des interpellations du YouTubeur Tibo InShape ou du journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot.- Fraîcheur -L’occasion de défendre le bilan mais aussi de dresser “des perspectives car il reste deux ans de mandat”, fait valoir son entourage.  Au menu, de possibles référendums, alors que M. Macron avait indiqué lors de ses vÅ“ux pour 2025 que les Français seraient amenés à “trancher” sur des sujets déterminants. L’éventail de thèmes que le chef de l’État pourrait soumettre à consultation est large, de l’utilisation des écrans chez les moins de 15 ans à l’organisation territoriale ou la fin de vie. La droite pousse ardemment pour mettre sur la table l’immigration et, la gauche, pour consulter les citoyens sur la retraite à 64 ans.”Est-ce que ce sera vraiment des référendums? Est-ce que ce sera des consultations citoyennes? Est ce que ce sera des sortes de votations? Je ne sais pas”, a évacué lundi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, sur RTL. François Bayrou, lui, a proposé d’interroger les citoyens sur la trajectoire à venir des finances publiques, trois Français sur cinq s’y montrant favorables, selon un sondage Elabe publié dimanche.   “C’est un des plus importants sujets que la Nation a devant elle aujourd’hui. Je ne crois pas que la classe politique le traitera spontanément”, fait-il valoir auprès de l’AFP, s’en remettant donc au “peuple des citoyens”.La suggestion de M. Bayrou a reçu un accueil tiède dans l’entourage de M. Macron, signe de la fraîcheur d’une relation au sommet de l’exécutif faite de “hauts et de bas”, dixit un proche du Premier ministre.Difficile donc de ne pas regarder les deux heures d’émission de M. Macron à l’aune de ce qui attend M. Bayrou le lendemain: son audition par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences dans les établissements scolaires. En toile de fond, l’affaire Betharram qui lui colle aux doigts comme le sparadrap du capitaine Haddock, puisqu’il devra se défendre de sa connaissance de faits de violences sexuelles et physiques dans cet établissement au cÅ“ur de son fief des Pyrénées-Atlantiques.Ce dossier mobilise son énergie -il dénonce des “accusations scandaleuses”- plombe sa popularité et alimente son procès en immobilisme. Une situation que semble vouloir exploiter le chef de l’État: “Bayrou dans ses tergiversations et sa lenteur, il donne de l’air à Macron”, glisse un de ses fidèles.

Macron tous azimuts, Bayrou encalminé: semaine à deux vitesses pour l’exécutif

Vent dans les voiles après son week-end à Kiev, Emmanuel Macron plonge de plain-pied cette semaine dans la politique intérieure, avec en point d’orgue deux heures d’émission télévisée mardi soir. Offrant un contraste saisissant avec son Premier ministre, englué dans l’affaire Bétharram.Samedi avec Volodymyr Zelensky jouant la paix en Ukraine, mardi répondant aux questions du YouTubeur Tibo InShape: le président Macron se démultiplie, quitte à tenter tous les grands écarts.Il s’est illustré à la manÅ“uvre samedi à Kiev, lors d’un voyage commun avec les dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk, plaidant pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours entre l’Ukraine et la Russie.  Après huit ans d’activité sur la scène internationale et aux côtés de leaders moins expérimentés, le chef de l’État français a habilement géré la mise en scène individuelle: dîner en tête-à-tête avec M. Zelensky et photo marquante des dirigeants débriefant avec le président américain, Donald Trump, autour du téléphone du Français sur haut-parleur.Des gains politiques que M. Macron espère faire fructifier à domicile, après avoir atteint à l’automne dernier des records personnels d’impopularité, dans le sillage d’une dissolution de l’Assemblée nationale ratée. “Ce n’est pas la remontada” dans les sondages “et il ne peut pas se permettre de rester sur son Aventin”, juge un ministre. Le même, constatant l’appétit retrouvé du président Macron pour les moindres détails de la vie politique intérieure, glisse: “Chassez le naturel, il revient au galop”.Lundi, le président a inauguré à Wissous (Essonne) un “laboratoire d’excellence” de l’entreprise franco-italienne EssilorLuxottica, leader mondial de l’optique, plaidant pour “une politique fiscale qui encourage l’investissement productif”. Un déplacement dans le cadre du raout annuel Choose France sur l’attractivité économique du pays, qu’il présidera le 19 mai.Si mercredi il devrait être sur le terrain pour les commémorations de l’attaque du péage d’Incarville qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, l’attention se concentre sur ses deux heures d’émission spéciale mardi sur TF1. Il y débattra notamment avec la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et le maire de Béziers Robert Ménard, répondra à des questions de Français et à des interpellations du YouTubeur Tibo InShape ou du journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot.- Fraîcheur -L’occasion de défendre le bilan mais aussi de dresser “des perspectives car il reste deux ans de mandat”, fait valoir son entourage.  Au menu, de possibles référendums, alors que M. Macron avait indiqué lors de ses vÅ“ux pour 2025 que les Français seraient amenés à “trancher” sur des sujets déterminants. L’éventail de thèmes que le chef de l’État pourrait soumettre à consultation est large, de l’utilisation des écrans chez les moins de 15 ans à l’organisation territoriale ou la fin de vie. La droite pousse ardemment pour mettre sur la table l’immigration et, la gauche, pour consulter les citoyens sur la retraite à 64 ans.”Est-ce que ce sera vraiment des référendums? Est-ce que ce sera des consultations citoyennes? Est ce que ce sera des sortes de votations? Je ne sais pas”, a évacué lundi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, sur RTL. François Bayrou, lui, a proposé d’interroger les citoyens sur la trajectoire à venir des finances publiques, trois Français sur cinq s’y montrant favorables, selon un sondage Elabe publié dimanche.   “C’est un des plus importants sujets que la Nation a devant elle aujourd’hui. Je ne crois pas que la classe politique le traitera spontanément”, fait-il valoir auprès de l’AFP, s’en remettant donc au “peuple des citoyens”.La suggestion de M. Bayrou a reçu un accueil tiède dans l’entourage de M. Macron, signe de la fraîcheur d’une relation au sommet de l’exécutif faite de “hauts et de bas”, dixit un proche du Premier ministre.Difficile donc de ne pas regarder les deux heures d’émission de M. Macron à l’aune de ce qui attend M. Bayrou le lendemain: son audition par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences dans les établissements scolaires. En toile de fond, l’affaire Betharram qui lui colle aux doigts comme le sparadrap du capitaine Haddock, puisqu’il devra se défendre de sa connaissance de faits de violences sexuelles et physiques dans cet établissement au cÅ“ur de son fief des Pyrénées-Atlantiques.Ce dossier mobilise son énergie -il dénonce des “accusations scandaleuses”- plombe sa popularité et alimente son procès en immobilisme. Une situation que semble vouloir exploiter le chef de l’État: “Bayrou dans ses tergiversations et sa lenteur, il donne de l’air à Macron”, glisse un de ses fidèles.

Une femme tuée en pleine rue en Saône-et-Loire, son conjoint en garde à vue

Une femme de nationalité ukrainienne a été tuée par balles lundi matin en pleine rue dans une petite ville de Saône-et-Loire et son conjoint, interpellé quelques heures plus tard, a été placé en garde à vue pour “assassinat”, a indiqué le parquet de Mâcon.Vers 4H45, des témoins ont donné l’alerte après avoir entendu des coups de feu dans le centre de Chauffailles, une commune du Charolais de 3.700 habitants, a expliqué la procureure Anne-Lise Furstoss dans un communiqué.”A leur arrivée, les services de gendarmerie trouvaient le corps sans vie d’une femme d’une cinquantaine d’années, de nationalité ukrainienne, visiblement touchée par arme à feu”, a détaillé la magistrate. La scène du crime étant située en plein bourg, les gendarmes ont installé plusieurs tentes blanches et de la rubalise pour protéger le travail des enquêteurs.  Ces derniers ont immédiatement orienté leurs recherches vers le conjoint de la victime, “susceptible d’avoir commis les faits”, d’après Mme Furstoss.Cet homme de 60 ans, sans casier judiciaire, devait être jugé le 23 mai pour des violences conjugales et était sous contrôle judiciaire. La gendarmerie de Chauffailles avait ouvert une procédure pour “violences intrafamiliales ayant entraîné une incapacité totale de (…) un jour”, selon la procureure.Un important dispositif de gendarmerie a permis de localiser rapidement le suspect, qui a été arrêté vers 09H00 à la terrasse d’un café à Pouilly-sous-Charlieu dans le nord de la Loire, à une vingtaine de kilomètres de Chauffailles.La victime était en instance de divorce, selon une source au sein de la gendarmerie.En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur publié en novembre.mca-cor-dm-mla/chp/ab

Gaza faces ‘critical risk of famine’: UN report

Gaza is at “critical risk of famine”, with 22 percent of the population facing an imminent humanitarian “catastrophe” after more than two months of an aid blockade by Israel, a food security monitor warned Monday.Gaza’s entire population of around 2.4 million people is at risk of a food crisis “or worse” by September, the UN- and NGO-backed Integrated Food Security Phase Classification (IPC) said in a report.”Nineteen months into the conflict, the Gaza Strip is still confronted with a critical risk of famine,” the IPC said.It said there had been a “major deterioration” in the food security situation since its last assessment in October 2024.”Goods indispensable for people’s survival are either depleted or expected to run out in the coming weeks. The entire population is facing high levels of acute food insecurity, with half a million people — one in five — facing starvation,” it said.The consortium, which has developed a five-level famine warning system, found that from April 1 to May 10, 244,000 people in Gaza were in the most critical food security situation — level five, or “catastrophe/famine”.It classified another 925,000 as level four, or “emergency”.The UN’s Food and Agriculture Organization warned that Gaza faced “imminent risk of famine”, saying agriculture was “on the brink of total collapse”.It called for the “immediate” lifting of the blockade, saying aid like animal feed and veterinary supplies was urgently needed to maintain precious production of items such as milk and eggs, often the last remaining food.Israel, which launched its Gaza offensive after the October 7, 2023 attacks led by Palestinian Islamist group Hamas, imposed its current aid blockade on March 2.Last week, the Israeli security cabinet approved plans to expand the military operation, including the “conquest” of Gaza and the displacement of its population.”Families in Gaza are starving while the food they need is sitting at the border,” said the UN World Food Programme’s executive director, Cindy McCain.”It’s imperative that the international community acts urgently to get aid flowing into Gaza again. If we wait until after a famine is confirmed, it will already be too late for many people.”

Wall Street ouvre en fanfare après les annonces de Washington et Pékin

La Bourse de New York a bondi à l’ouverture lundi, poussée par les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, qui ont annoncé une réduction drastique des droits de douane punitifs qu’ils s’imposent mutuellement.Dans les premiers échanges, le Dow Jones décollait de 2,66%, l’indice Nasdaq s’envolait de 4,16% et l’indice élargi S&P 500 grimpait de 2,97%.

Algerian attack survivor vows to be heard in court battle with award-winning author

Saada Arbane has lived without a voice since her throat was slit during the Algerian civil war. But now, the 31-year-old woman has vowed to make herself heard after she said a best-selling novel plagiarised her life.Kamel Daoud’s novel “Houris” — banned in Algeria and awarded France’s top literary prize Prix Goncourt last year — tells the story of a child who loses her voice when an Islamist cuts her throat during the 1990s war.Last November, Arbane took the literary world by storm when she announced on Algerian television, using a speech aid, that the novel’s main character was based on her experiences without her consent.She said the book’s details were too similar to the personal stories she had narrated during years of treatment with her psychotherapist, Aicha Dahdouh — who is Daoud’s wife.Daoud, 54, has denied his novel is based on Arbane’s life, but the woman who is suing him both in France and Algeria has vowed to “defend (her) integrity”.Court hearings have begun in the French case, while according to Paris’s foreign ministry, Algerian authorities have issued two arrest warrants against Daoud following Arbane’s complaint.Speaking through a breathing tube, Arbane was barely audible in a video call with AFP from Algeria. She later answered questions in written responses.She said she had been a victim as a child when she lost relatives, including both of her parents, during the attack in 2000.”But now, I am an adult, a woman, a mother who knows how to say stop, even if I no longer have a voice,” she wrote.- ‘Betrayed’ -“The novel draws directly from the most intimate parts of my life, which I shared in a medical setting,” she said.”I felt betrayed, humiliated,” she added. “Clearly, what I read in that novel amounts to a violation of medical confidentiality and of my privacy.”Now married and a mother, she said her therapy sessions had been “highjacked to become literary material”.”It’s not just a mistake,” she added. “It’s a professional, legal, human and ethical failing.”Filed complaints outlined several alleged similarities between Arbane and Aube, the novel’s protagonist: the breathing tube, a slashed throat, identical scar and tattoos, and a hair salon both she and Aube owned.Daoud has denied modelling the novel on the content of her therapy sessions. He said in December “everyone” knew the story in Algeria. “It’s public knowledge.”But she disagrees.For him to say that, Arbane told AFP, “amounts to dispossessing me a second time of my truth and voice. This is an attempt to make light of something very serious.””My story has never been public,” she said.- ‘Terrible dispossession’ -Daoud also suggested that Arbane was being manipulated by the Algerian government in what his publisher described as “violent defamatory campaigns” against him.”To say I’m being used by the Algerian authorities is just a cowardly attempt to discredit my words by politicising them,” she responded.Arbane said her main ordeal now was “reawakened traumas”.”I felt a terrible sense of dispossession, the impression that what I had lived through was banal, that I was at the mercy of anyone — a killer, like the first time, or a man, an author,” she said.She said Daoud’s wife, with whom she later developed a friendship, had repeatedly approached her asking if she would allow the author to write about her life — and each time, she said, she turned down the proposal.”I launched these legal proceedings in France and Algeria to defend my integrity and to say that… forgotten stories deserve respect,” she said.”I’m not trying to censor a writer. I’m trying to have a real and very serious harm acknowledged.”

Israel, Germany mark 60 years of ties as Gaza war casts shadow

The Israeli and German presidents hailed the enduring friendship between their countries on Monday, 60 years after the launch of bilateral relations, but also acknowledged differences over the war in Gaza.Israel’s president, Issac Herzog, was visiting Berlin before he and the German head of state, Frank-Walter Steinmeier, were due to tour Israel on Tuesday and Wednesday along with their wives.Steinmeier, receiving Herzog with full honours at Bellevue Palace, said that the establishment of relations in 1965 was “a gift that we Germans could not have expected after the horrors of the Second World War”.Standing alongside him at a joint press conference, Herzog said that the “process of dialogue and reconciliation” between the two nations over the past six decades was “a source of hope”.Herzog praised Germany’s contribution to Israel’s security and prosperity and its steadfast backing after the Hamas attack in Israel of October 7, 2023, a stance which he said had demonstrated “moral clarity”.Steinmeier stressed that Israel must “defend itself against Islamist terrorism” but also said he feared that “the suffering experienced by the people in Gaza is deepening the divide, and that worries me, like many others”. He added that “everything must be done to prevent an even greater humanitarian catastrophe in Gaza”.Later on Monday, the two heads of state were meeting participants in bilateral youth exchanges and visiting a memorial at a Berlin railway station from which the Nazis sent trains to concentration camps.The two presidents were on Tuesday to embark on their unprecedented joint tour of Israel to highlight a friendship that a grateful Berlin often labels “a miracle”, and meet young people, politicians and kibbutz residents.While Berlin, now led by conservative Chancellor Friedrich Merz, says support for Israel remains a core principle, relations have come under strain in recent years, over the Gaza war and other issues.- ‘Humanitarian obligations’ -Israel’s devastating war in Gaza following the October 7 attack has sparked charges from many countries and rights groups that its response has been disproportionate.The October 7 attack resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said on May 12 the Israeli military offensive on the besieged territory had killed at least 52,862 people there, most of them civilians.The International Criminal Court last year issued warrants for alleged war crimes for Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, his former defence minister Yoav Gallant and Hamas military chief Mohammed Deif. Germany meanwhile has seen the surge of the far-right Alternative for Germany (AfD) party, whose leading figures have questioned the country’s “remembrance culture” to atone for Nazi crimes.Germany has also voiced deep concern about a rise in anti-Semitism, be it from the far right, the far left or immigrants from Arab and Muslim countries.As the Gaza war has drawn increasing international condemnation, Germany has been at pains to carefully calibrate its response.It has insisted that Israel has the right to defend itself but has also called for it to lift its total blockade of Gaza, a Palestinian territory whose occupation by Israel the United Nations says is illegal under international law.Aid groups say the Israeli blockade has led to severe shortages of food, clean water, fuel and medicine.Last Tuesday, the day he took power, Merz said “Israel has the right to defend itself against the brutal attack by Hamas terrorists on October 7 and everything that followed”.”But Israel must also remain a country that lives up to its humanitarian obligations, especially as this terrible war is raging in the Gaza Strip,” he said.- Netanyahu arrest warrant -Herzog said on Tuesday that Israel acts as a “protective wall of freedom, democracy, humanity and humaneness” and a “bulwark of the West”, especially against its arch foe Iran.During his visit to Israel, Steinmeier is also expected to meet Netanyahu.Merz, before his inauguration, suggested he was open to a Netanyahu visit to Germany, despite the ICC arrest warrant.This would present Germany with a dilemma, a former president of Germany’s Constitutional Court, Andreas Vosskuhle, told the Handelsblatt daily. “Normally, he would have to be arrested,” Vosskuhle said.But he added: “It should be obvious that the Germans, given their own history, are reluctant to arrest the Israeli prime minister.” “I therefore hope that Netanyahu will be wise enough not to come here and spare himself and us this situation.”When asked about the issue, Steinmeier said: “I assume and hope that both sides are clever enough to ensure that a decision never has to be taken on whether to enforce an international arrest warrant against an Israeli prime minister in Germany”.