US singer signs on for Russia’s answer to Eurovision
An American R&B artist will take part in Russia’s revival of a song contest billed as a rival to Eurovision, which has excluded Russian singers since the Ukraine offensive, organisers said Thursday.Brandon Howard, known professionally as B. Howard, is mostly famous for his resemblance to Michael Jackson — sparking media speculation in the past that he was a son of the late pop icon.Russian President Vladimir Putin ordered this year a revival of the Intervision Song Contest, which showcased artists from the Soviet Union and Eastern Bloc states in the 1960s and 1970s to rival the West. “Brandon, we hope that your emotional depth and electrifying energy will captivate our audience,” contest organisers said in a Telegram post.”We are looking forward to his brilliant performance at Intervision’25 in Moscow!”B. Howard, who has around 150,000 monthly listeners on Spotify, will be joined by performers from 21 countries including China, India, South Africa, Serbia, Venezuela, Cuba and former Soviet republics. It was not clear if his participation was a state-backed or private initiative.There was no immediate comment on the Intervision participation matter on Howard’s social media accounts. The contest will be held in Moscow on September 20, with organisers promising “unforgettable emotions”. Before the Ukraine offensive launched in February 2022, Russia had taken part in Eurovision since 1994, winning the wildly popular event in 2008.
Chaotic return for Kenya’s former deputy presidentThu, 21 Aug 2025 16:33:47 GMT
Violence erupted in Kenya’s capital on Thursday, with police deploying teargas, as impeached former deputy president Rigathi Gachagua returned from a political tour in the United States.Gachagua campaigned for President William Ruto during the 2022 election but the two dramatically fell out last year, leading to his impeachment, and he has now become one of …
Chaotic return for Kenya’s former deputy presidentThu, 21 Aug 2025 16:33:47 GMT Read More »
Hurricane Erin brings coastal flooding to N. Carolina, Virginia
Hurricane Erin brought coastal flooding to parts of North Carolina and Virginia as it made its closest approach to the US mainland early Thursday.High waves washed over Highway 12 that links the Outer Banks island chain, making parts impassable, images posted by local authorities showed — proving the giant storm’s ability to kick up dangerous seas hundreds of miles from its center.Local news channel WRAL reported some damage to buildings on Hatteras Island, particularly to beachside homes on stilts. Sand washed over by the storm covered streets and parking lots.”The Outer Banks are extremely vulnerable to sea level rise, because the land is slowly sinking, and the seas are rising largely because of climate change,” Chip Konrad, a professor at the University of North Carolina at Chapel Hill, told AFP.”Even with the modest storm surge such as what we’re experiencing here with Hurricane Erin, you can still have really major impacts.”Though the Mid-Atlantic bore the brunt of the impacts, the National Hurricane Center (NHC) urged beachgoers throughout the entire US East Coast to refrain from swimming to avoid being caught in potentially life-threatening conditions.In a morning update, the NHC said Category 2 Erin was packing winds of 105 miles (169 kilometers) per hour and creeping slowly north-northeast. It is expected to weaken as it moves further out to sea in the next couple of days. The Atlantic hurricane season, which runs from June 1 to November 30, has entered its historical peak.Despite a relatively quiet start with just five named storms so far, including Erin, the National Oceanic and Atmospheric Administration continues to forecast an above-normal season.Scientists say climate change is supercharging tropical cyclones: warmer oceans fuel stronger winds, a warmer atmosphere intensifies rainfall, and higher sea levels magnify storm surge.There is also some evidence, though less certainty, that climate change is making hurricanes more frequent.
French judges order dismissal of genocide case against Rwanda ex-president’s widowThu, 21 Aug 2025 16:18:11 GMT
Investigating judges in Paris have ordered the dismissal of a case accusing the widow of Rwanda’s former president of involvement in the 1994 genocide, according to documents seen by AFP Thursday.”There are insufficient charges against Agathe Kanziga (Habyarimana) to show she could have been an accomplice to genocide” or could have participated in “conspiracy to …
La roche reste instable au lendemain d’un éboulement mortel en Haute-Savoie
Des opérations sont en cours jeudi pour stabiliser la roche, encore instable au dessus de la route nationale près de Chamonix, où une chute de rochers a tué un jeune pompier de la Somme et sa compagne en vacances.Sur la paroi qui surplombe la route, des équipes en rappel ont été aperçues jeudi sous un ciel bien gris.”Ce sont des géologues qui auscultent la paroi, qui essaient de déterminer le lieu de départ du ou des blocs rocheux tombés sur la voie, et de voir si d’autres failles existent (…) et créent un risque d’éboulement à venir”, explique le secrétaire général de la préfecture de Haute-Savoie David-Anthony Delavoët.”Des sondages ont lieu car le terrain reste très instable”, soulignent les services de l’Etat.Il était environ 18H00 mercredi quand “un rocher de taille importante”, selon la préfecture, s’est détaché et est tombé sur la voiture d’une famille de vacanciers en contre-bas, tuant les deux passagers à l’arrière, 23 ans tous les deux.Le jeune homme était pompier volontaire dans sa commune de Oisemont, dans la Somme, où un hommage privé est prévu à la caserne. Sa petite amie était assise à ses côtés.Ses parents se trouvaient à l’avant. Plus gravement blessé, le conducteur de 54 ans a été hospitalisé à Annecy, et la mère du même âge transportée à l’hôpital de Sallanches.- “Pas de risque zéro” -La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Berger, en déplacement dans la région, s’est rendue sur place pour présenter, au nom du gouvernement, ses condoléances à la famille et rendre hommage aux services de secours.L’accident est survenu sur la portion descendante de la RN 205, voie d’accès entre l’autoroute A40, Chamonix et le Tunnel du Mont Blanc, pourtant équipée de filets de sécurité.”Il est illusoire d’imaginer qu’on puisse avoir un risque zéro sur ces routes, on a des centaines, voire des milliers, de kilomètres de routes de montagne en France. Tout ne peut pas être protégé, y compris des axes qui pourtant sont très fréquentés, comme cette route nationale”, observe auprès de l’AFP Ludovic Ravanel, géomorphologue et directeur de recherches au CNRS.Selon le capitaine Nicolas Martin, adjoint du chef de groupement Arve-Mont-Blanc, sur le terrain mercredi, le bloc, qui “a chuté de haut”, est tombé sur le véhicule et a éjecté des débris au sol, sans que l’on puisse dire dans l’immédiat si d’autres sont tombés avant.Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer le déroulement précis des faits.”Ce drame nous bouleverse d’autant plus que la sécurité est la priorité permanente des équipes ATMB. Nous mettrons tout en œuvre pour comprendre les circonstances de cet accident”, a déclaré Erwan Le Bris, directeur général du concessionnaire Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc, en charge de l’exploitation de la route, cité dans un communiqué. La zone de l’accident est fermée “jusqu’à nouvel ordre”, précise ATMB.L’accès à Chamonix reste toutefois possible, avec des ralentissements, le viaduc des Egratz ayant été ouvert à la circulation dans les deux sens.- Impact climatique -“La préfète de la Haute-Savoie a pris l’interdiction de circulation sur cette route le temps que le travail d’expertise soit réalisé, l’évaluation du risque faite et le cas échéant des mesures de protection demandées et réalisées par l’exploitant”, a précisé David-Anthony Delavoët.”Les conditions d’expertise sont rendues difficiles par la météo puisqu’il pleut depuis hier (mercredi) soir”, a-t-il ajouté. Les intempéries font également “évoluer l’analyse” des experts.L’accident est survenu dans un “secteur très fracturé, avec une roche peu saine”, selon Ludovic Ravanel. Même si “le lien direct est difficile à démontrer”, le drame a eu lieu “après dix jours de canicule et au premier jour de précipitations significatives”, relève le chercheur.Or, “la sécheresse a pour effet d’assécher les fractures au niveau des parois et, paradoxalement, les fractures sèches tiennent moins que quand elles ont une certaine humidité, explique-t-il. Quand derrière il y a des précipitations significatives, ça produit des pressions dans les fissures qui peuvent déloger les blocs.”
“JP”, streamer à succès vivant sa “meilleure vie” ou gars “trop gentil manipulé” ?
Pour certains proches, Jean Pormanove, décédé lundi en live sur internet, vivait “sa meilleure vie” depuis qu’il avait rencontré, il y a cinq ans, ses partenaires de streaming. Pour ses amis d’avant en revanche, “Raph” était un gars “trop gentil” qui a pu se laisser “manipuler”.Dans son quartier de la Condamine à Drap (Alpes-Maritimes), Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou JP, laisse le souvenir d'”une personne très appréciée” qui avait trouvé dans cette cité populaire tranquille de 1.500 habitants une qualité de vie jamais connue dans sa Moselle natale.”Il vivait ici sa meilleure vie: on allait manger avec lui, on faisait du bateau, on allait à la plage”, assure, sous couvert d’anonymat, un proche de l’influenceur Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, enfant du quartier qui l’avait convaincu de s’y installer après avoir découvert ses vidéos de gaming sur Youtube.Avant, “JP vivait chez sa mère, n’avait pas de voiture et n’était jamais allé au resto!”, affirme ce proche.Selon lui, l’homme de 46 ans vivait seul dans un petit appartement que lui avait trouvé Owen Cenazandotti dans cette cité champêtre de petits immeubles, à quelques kilomètres de Nice.”Owen lui avait acheté une voiture, une Clio, il y a quatre mois, et l’an dernier, ils étaient allés en Turquie pour une greffe de cheveux”, assure ce proche, mais l’intervention aurait dû être abandonnée, en raison d’une faiblesse cardiaque détectée par les médecins turcs.”Il mangeait mal, surtout des bonbons, buvait tout le temps du Coca ou du Red Bull, et fumait énormément”, dit un jeune du quartier, qui préfère lui aussi ne pas être nommé.Ici, on ne comprend pas “la polémique” autour des vidéos où les “défis” se résumaient essentiellement à des scènes d’humiliations ou violences infligées à Jean Pormanove et un autre souffre-douleur, Coudoux. “C’était comme du théâtre, juste pour buzzer. Jamais personne ne lui aurait fait de mal”, dit un autre jeune du quartier.Argument avancé par Raphaël Graven lui-même en janvier, lorsqu’il avait été entendu par la police niçoise dans une enquête ouverte notamment pour “violences volontaires sur personnes vulnérables”, après un article de Mediapart sur ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, principalement sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick. – “Pas le niveau” -Ancien militaire de carrière, Nicolas Frérot a côtoyé Raphaël Graven plusieurs années sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty, où il était affecté à l’entretien.Né en 1979 dans un milieu modeste, “il est rentré un petit peu par hasard à l’armée”, raconte M. Frérot. “Il était appelé quand le service militaire a été supprimé, et quand l’armée lui a proposé de rester, il a sauté sur l’opportunité. Sauf qu’au bout de quelques années, il a été obligé de passer des tests. Mais il n’avait pas le niveau, et il a dû partir”, dit-il au téléphone à l’AFP.Nicolas Frérot se souvient de “quelqu’un de très gentil”, “un bon gars”, “le coeur sur la main” mais “pas très intelligent”. “C’était quelqu’un de crédule, vous auriez pu lui faire croire qu’un arbre était bleu. Il était très influençable”. Déjà, il était “un peu harcelé”. “Très maigre” et “fragile physiquement”, certains l’appelaient “le cadavre”.Après l’armée, Raphaël Graven se fait embaucher “dans un abattoir à Metz, mais il s’est fait virer pour des questions d’hygiène”.Sur le groupe Facebook de la base aérienne 128 (fermée en 2012), où la mère de Jean Pormanove, Joëlle Graven Feknous, a annoncé son décès lundi, d’anciens compagnons d’armes se souviennent d'”un gentil gars”. “Le coeur sur la main et toujours volontaire”, dit l’un. “Une personne très agréable et simple”, écrit un autre.Après son départ de l’armée, “je suis allé chez lui une fois. Il avait un problème informatique avec son ordinateur, il n’y connaissait rien”, raconte encore Nicolas Frérot.C’est pourtant grâce à internet que Raphaël Graven acquiert la notoriété, d’abord dans le gaming, où ses accès de colère sur des jeux vidéo comme “Fortnite” ou “FIFA” lui valent ses premiers fans.Après avoir rejoint NarutoVie et un autre influenceur niçois, Safine Hamadi alias Safine, leur collectif “Le Lokal” commence à diffuser, d’abord sur Youtube, puis Tiktok et enfin Kick, des vidéos de plus en plus dégradantes.Quand Nicolas Frérot les découvre, il commence par laisser des commentaires. “Je lui disais: +mais putain, Graven, pars de là, reste pas avec tes connards, quoi+”.”Ils ont clairement profité de lui parce que c’était quelqu’un de crédule. C’était facile de le manipuler”, accuse Nicolas Frérot. “La dernière fois que j’ai échangé avec lui c’était en janvier. Il m’avait dit +t’inquiète, tout va bien dans ma vie+”.







