Turquie: l’opposition réunit des dizaines de milliers de personnes à Istanbul
L’opposition turque a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes mercredi soir à Istanbul, sept semaines après l’arrestation du maire de la ville, Ekrem Imamoglu, dont le sort continue d’agiter la Turquie, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Notre lutte est une lutte pour la démocratie. Pour la liberté !”, a lancé le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), Özgür Özel, qui tente de maintenir la vaste mobilisation déclenchée par l’arrestation le 19 mars de M. Imamoglu.Les manifestations en soutien au maire emprisonné d’Istanbul, principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan, ont perdu en intensité au fil des semaines, après avoir essaimé dans le pays et avoir rassemblé des dizaines de milliers de personnes chaque soir à Istanbul aux premiers jours de la contestation, inédite depuis 2013.”Hé Erdogan (…) Tu partiras comme tu es venu”, a clamé M. Özel, chef de la principale force d’opposition, devant le grand portail de l’université d’Istanbul qui avait annulé le diplôme de M. Imamoglu le 18 mars, à la veille de son arrestation, l’empêchant de facto d’être candidat à l’élection présidentielle de 2028, malgré l’investiture de son parti.”Nous sommes venus ici aujourd’hui pour récupérer (son) diplôme”, a poursuivi M. Özel, juché sur un autocar face à une foule dense, exhortant une nouvelle fois le président Erdogan à convoquer des élections anticipées.Selon M. Özel, une pétition du CHP demandant la libération de M. Imamoglu – incarcéré pour “corruption”, ce qu’il nie – et la tenue d’élections dans les plus brefs délais a récolté 14,8 millions de signatures à travers le pays.
Trump downplays Europe role as he unveils WWII ‘Victory Day’
US President Donald Trump downplayed the role of European countries in World War II on Wednesday as he formally designated May 8 as a day to celebrate victory over Nazi Germany.”The victory was mostly accomplished because of us, like it or not,” Trump said at the White House shortly after issuing a proclamation on the new “Victory Day.””It was American tanks and ships and trucks and airplanes and service members that vanquished the enemy 80 years ago this week. Without America, the Liberation would never have happened.”Trump had announced his intention to rename May 8 earlier this week, noting that unlike much of Europe his country had no day to mark the defeat of Nazi Germany in 1945.Trump said he also planned to establish a separate “Victory Day” for World War I — and claimed US credit for ending that conflagration too.”Without us those wars would not have been won,” he said.Trump’s comments came despite the fact that many European allies suffered far more casualties and devastation than the United States in the two global conflicts.The United States suffered significant losses after joining World War II in 1941, with more than 400,000 service members killed, and played a crucial role in the D-Day landings and defeat of Adolf Hitler.The Soviet Union, of which Russia was the largest republic, suffered the most with more than 20 million killed.Britain lost 384,000 soldiers and 70,000 civilians in World War II.Â
La principale base navale du Soudan visée par une attaque de drone
Une attaque de drone a visé la principale base navale du Soudan mercredi, a annoncé une source militaire, après des frappes sur d’autres sites stratégiques de Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement.Depuis avril 2023, ce pays d’Afrique de l’Est est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d’Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Longtemps épargnée, la ville de Port-Soudan (est), plaque tournante de l’aide humanitaire qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de déplacés, est depuis dimanche la cible de frappes que l’armée attribue aux FSR avec des “armes stratégiques et sophistiquées” fournies par les Emirats arabes unis.Mercredi matin, des drones “ont attaqué la base Flamingo et les missiles anti-aériens sont entrés en action”, a déclaré à l’AFP la source militaire sous couvert d’anonymat.A l’aube, un correspondant de l’AFP a entendu une série d’explosions dans la zone du port et vu une colonne de fumée s’élever du secteur de la base. Dans la journée, des habitants ont signalé que la défense aérienne était en action au-dessus de la ville.La veille, des frappes également attribuées par l’armée aux FSR avaient endommagé des infrastructures stratégiques, notamment l’aéroport civil, le dernier encore opérationnel du pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburant à Port-Soudan, principal port du pays.Depuis la fin avril, la ville d’Atbara, capitale de l’État du Nil, souffre d’une panne de courant majeure après une attaque de drone ayant endommagé la centrale électrique, “perturbant gravement l’approvisionnement en oxygène dans les hôpitaux”, selon Médecins Sans Frontières.”Les attaques contre les infrastructures critiques, telles que les centrales électriques, ont un impact dévastateur sur la santé des communautés locales et limitent gravement la capacité d’un système de santé déjà surchargé”, a déclaré Marta Cazorla, coordinatrice des urgences de MSF au Soudan.- “Lien vital” -A près de 600 kilomètres plus au sud, “trois drones ont tenté de frapper des installations aéroportuaires” à Kassala, une ville tenue par l’armée, près de la frontière avec l’Erythrée, a rapporté mercredi une source sécuritaire.Les frappes font craindre une interruption de l’aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire grave.Les récentes attaques “marquent une extension significative et préoccupante du conflit” dans des zones autrefois sûres, a déclaré Anouar El Anouni, un porte-parole de l’Union européenne.Tom Fletcher, responsable des secours de l’ONU, s’est déclaré “très préoccupé” par les frappes de drones sur Port-Soudan, “point d’entrée clé pour l’aide” humanitaire.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts et déraciné 13 millions de personnes.- Des drones “disponibles dans certains pays” -L’attaque de mercredi survient au lendemain de l’annonce de la rupture par le Soudan de ses relations diplomatiques avec les Emirats arabes unis, accusés par Khartoum d’équiper les FSR. Abou Dhabi, qui a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables politiques américains et d’organisations internationales, a indiqué mercredi “ne pas reconnaître” la rupture des relations diplomatiques.Les drones utilisés lors des récentes attaques “ne sont disponibles que dans certains pays” et les autorités “disposent d’informations documentées sur la nature et l’origine de ces armes”, a affirmé mercredi le ministère soudanais des Affaires étrangères.Après avoir perdu plusieurs positions, dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d’aviation, recourent davantage aux drones déployés depuis leurs bases dans la région du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l’ouest de Port-Soudan. Le but est de couper les approvisionnements de l’armée, selon des experts.L’Egypte, voisine du Soudan, reste le principal soutien de l’armée soudanaise, dont le chef s’est également rapproché de la Turquie et de l’Iran, qui lui auraient fourni des drones.La Russie, qui soutenait auparavant les FSR, a désormais rejoint le camp de l’armée, cherchant à obtenir une base navale sur la mer Rouge.
Perrier: Nestlé Waters promet de se conformer mais l’avenir reste incertain
Nestlé Waters, mis en demeure par le préfet du Gard, a promis de chercher une solution pour retirer son système de microfiltration controversé de l’eau Perrier, espérant ainsi convaincre les autorités de renouveler l’autorisation d’exploitation des célèbres bouteilles vertes comme “eau minérale naturelle”.Après des semaines de suspense, le préfet du Gard a ordonné mercredi à Nestlé de retirer sous deux mois son système de microfiltration. Il doit dans les trois mois renouveler ou non l’autorisation d’exploitation du groupe.Mais la santé des consommateurs n’est pas menacée, puisque “les bouteilles +Perrier+ commercialisées jusqu’à ce jour ne présentent aucun risque”, souligne dans son communiqué le préfet du Gard, Jérôme Bonet.L’enjeu se situe avant tout sur le plan économique, pour Nestlé Waters, maison mère de Perrier, dont l’image s’est sérieusement ternie, et pour le millier d’employés de l’usine de Vergèze, où l’eau est captée, et leurs familles, dans un département où l’emploi se fait rare.”Une solution technique va être recherchée pour le site de Vergèze”, a réagi dans un communiqué Nestlé Waters France, filiale du géant suisse de l’agroalimentaire: et “si elle est acceptée, (cela) pourrait permettre au préfet d’envisager d’autoriser la poursuite de l’exploitation”.”Nous allons nous attacher à nous conformer aux demandes des autorités”, a souligné Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters & Premium Beverages, “espér(ant) trouver des solutions adaptées aux spécificités de chacun de nos sites”, Perrier mais aussi Contrex et Hépar dans les Vosges, également l’objet d’une mise en demeure préfectorale.Les eaux minérales naturelles, qui sont vendues le plus cher, sont encadrées par une directive européenne de 2009 qui les définit par leur teneur en minéraux et leur “pureté originelle” et indique qu’elles ne peuvent faire l’objet d’aucune désinfection et d’aucun traitement de nature à modifier leur “microbisme” (flore microbienne).Début 2024, le groupe Nestlé avait publiquement reconnu avoir utilisé par le passé des traitements interdits (ultraviolets et charbon actif), puis les avoir remplacés par un système de microfiltration “cartouche à 0,2 micron”, nécessaire selon lui pour “assurer la sécurité alimentaire” des produits.C’est donc ce système de microfiltration que Nestlé va devoir supprimer sur son site de Vergèze, les autorités estimant, en se fondant sur l’avis des experts de l’Agence régionale de Santé (ARS) Occitanie, que ce dispositif “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Parallèlement, la préfecture du Gard a précisé poursuivre “l’instruction de la demande de renouvellement de l’autorisation”, et sa décision “devra intervenir avant le 7 août”.- “lourdement fautif” -“Un traitement interdit en a remplacé un autre. Le gouvernement, qui avait validé le plan de transformation de Nestlé Waters, est lourdement fautif”, a réagi le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, dont le rapport est attendu le 19 mai.”Comment produire de l’eau minérale naturelle alors que la pureté originelle de l’eau n’est plus assurée (…) ? Comment assurer désormais une sécurité sanitaire optimale avec un système de filtration par définition moins efficace ?”, s’est-il interrogé.”Aujourd’hui, l’urgence est d’accompagner Nestlé et ses salariés dans la transformation qui sera nécessaire pour limiter la microfiltration”, a de son côté estimé dans un communiqué la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS).Concernant la possibilité pour Nestlé de continuer à exploiter ses cinq forages d’eau minérale naturelle Perrier à Vergèze, des hydrogéologues sollicités par la préfecture du Gard ont d’ores et déjà rendu un avis négatif, avait révélé le 9 avril devant la commission sénatoriale le directeur général de Nestlé, Laurent Freixe.Face à la difficulté pour lui de produire à Vergèze une eau respectant les normes requises pour les eaux minérales naturelles, le groupe Nestlé avait déjà réaffecté en 2022 deux forages du site pour produire sa nouvelle marque “Maison Perrier”, des boissons aromatisées vendues sans l’appellation “eau minérale naturelle”.L’association de consommateurs Foodwatch a estimé mercredi que “cette décision va dans le bon sens”, espérant que l’information judiciaire entamée parallèlement permettra de “faire toute la lumière sur les agissements commis par la multinationale et ses responsables”.”Perrier, c’est notre histoire. On a tous connu des gens de notre famille, depuis des générations, qui travaillent à Perrier”, avait déclaré fin avril auprès de l’AFP la maire de Vergèze, Pascale Fortunat-Deschamps.ysp-siu-cho-san/ol
Perrier: Nestlé Waters promet de se conformer mais l’avenir reste incertain
Nestlé Waters, mis en demeure par le préfet du Gard, a promis de chercher une solution pour retirer son système de microfiltration controversé de l’eau Perrier, espérant ainsi convaincre les autorités de renouveler l’autorisation d’exploitation des célèbres bouteilles vertes comme “eau minérale naturelle”.Après des semaines de suspense, le préfet du Gard a ordonné mercredi à Nestlé de retirer sous deux mois son système de microfiltration. Il doit dans les trois mois renouveler ou non l’autorisation d’exploitation du groupe.Mais la santé des consommateurs n’est pas menacée, puisque “les bouteilles +Perrier+ commercialisées jusqu’à ce jour ne présentent aucun risque”, souligne dans son communiqué le préfet du Gard, Jérôme Bonet.L’enjeu se situe avant tout sur le plan économique, pour Nestlé Waters, maison mère de Perrier, dont l’image s’est sérieusement ternie, et pour le millier d’employés de l’usine de Vergèze, où l’eau est captée, et leurs familles, dans un département où l’emploi se fait rare.”Une solution technique va être recherchée pour le site de Vergèze”, a réagi dans un communiqué Nestlé Waters France, filiale du géant suisse de l’agroalimentaire: et “si elle est acceptée, (cela) pourrait permettre au préfet d’envisager d’autoriser la poursuite de l’exploitation”.”Nous allons nous attacher à nous conformer aux demandes des autorités”, a souligné Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters & Premium Beverages, “espér(ant) trouver des solutions adaptées aux spécificités de chacun de nos sites”, Perrier mais aussi Contrex et Hépar dans les Vosges, également l’objet d’une mise en demeure préfectorale.Les eaux minérales naturelles, qui sont vendues le plus cher, sont encadrées par une directive européenne de 2009 qui les définit par leur teneur en minéraux et leur “pureté originelle” et indique qu’elles ne peuvent faire l’objet d’aucune désinfection et d’aucun traitement de nature à modifier leur “microbisme” (flore microbienne).Début 2024, le groupe Nestlé avait publiquement reconnu avoir utilisé par le passé des traitements interdits (ultraviolets et charbon actif), puis les avoir remplacés par un système de microfiltration “cartouche à 0,2 micron”, nécessaire selon lui pour “assurer la sécurité alimentaire” des produits.C’est donc ce système de microfiltration que Nestlé va devoir supprimer sur son site de Vergèze, les autorités estimant, en se fondant sur l’avis des experts de l’Agence régionale de Santé (ARS) Occitanie, que ce dispositif “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Parallèlement, la préfecture du Gard a précisé poursuivre “l’instruction de la demande de renouvellement de l’autorisation”, et sa décision “devra intervenir avant le 7 août”.- “lourdement fautif” -“Un traitement interdit en a remplacé un autre. Le gouvernement, qui avait validé le plan de transformation de Nestlé Waters, est lourdement fautif”, a réagi le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, dont le rapport est attendu le 19 mai.”Comment produire de l’eau minérale naturelle alors que la pureté originelle de l’eau n’est plus assurée (…) ? Comment assurer désormais une sécurité sanitaire optimale avec un système de filtration par définition moins efficace ?”, s’est-il interrogé.”Aujourd’hui, l’urgence est d’accompagner Nestlé et ses salariés dans la transformation qui sera nécessaire pour limiter la microfiltration”, a de son côté estimé dans un communiqué la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS).Concernant la possibilité pour Nestlé de continuer à exploiter ses cinq forages d’eau minérale naturelle Perrier à Vergèze, des hydrogéologues sollicités par la préfecture du Gard ont d’ores et déjà rendu un avis négatif, avait révélé le 9 avril devant la commission sénatoriale le directeur général de Nestlé, Laurent Freixe.Face à la difficulté pour lui de produire à Vergèze une eau respectant les normes requises pour les eaux minérales naturelles, le groupe Nestlé avait déjà réaffecté en 2022 deux forages du site pour produire sa nouvelle marque “Maison Perrier”, des boissons aromatisées vendues sans l’appellation “eau minérale naturelle”.L’association de consommateurs Foodwatch a estimé mercredi que “cette décision va dans le bon sens”, espérant que l’information judiciaire entamée parallèlement permettra de “faire toute la lumière sur les agissements commis par la multinationale et ses responsables”.”Perrier, c’est notre histoire. On a tous connu des gens de notre famille, depuis des générations, qui travaillent à Perrier”, avait déclaré fin avril auprès de l’AFP la maire de Vergèze, Pascale Fortunat-Deschamps.ysp-siu-cho-san/ol
UN experts warn of ‘annihilation’ in Gaza amid Israeli strikes
UN experts demanded action on Wednesday to avert the “annihilation” of Palestinians in Gaza, as rescuers said Israeli strikes across the territory killed dozens of people.A planned expanded offensive revealed by the Israeli military has drawn international condemnation, after UN agencies previously warned of humanitarian catastrophe in the Palestinian territory already devastated by 19 months of war.More than 20 independent United Nations experts said the world faced a “stark decision” to “remain passive and witness the slaughter of innocents or take part in crafting a just resolution”.The experts implored the international community to avert the “moral abyss we are descending into”.Israel’s broader offensive, approved by the government amid a two-month aid blockade on Gaza, would include displacing “most” of its residents, the military has said.France’s President Emmanuel Macron on Wednesday called the situation in Gaza “the most critical we have ever seen”.Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez said Madrid would present a draft resolution at the UN General Assembly aimed at “proposing urgent measures to stop the killing of innocent civilians and ensure humanitarian aid” in Gaza.British Prime Minister Keir Starmer told parliament the situation in Gaza and the occupied West Bank was “increasingly intolerable”.EU foreign policy chief Kaja Kallas on Wednesday said that Brussels had made an offer to Israel “to distribute the humanitarian aid if they don’t trust the other actors there”.Rescuers in the Palestinian territory said Israeli bombardment on Wednesday killed 59 people — 48 of them in Gaza City.”Civil defence crews, paramedics and volunteers transported at least 33 martyrs and more than 80 injured, about half of them children and some women, as a result of the Israeli air strike” in the Al-Rimal neighbourhood of Gaza City, spokesman Mahmud Bassal told AFP.- ‘World stands by’ -The strike is one of the deadliest since the resumption of Israel’s offensive on Gaza after a two-month ceasefire in the Palestinian territory collapsed on March 18.Bassal earlier reported 15 dead in strikes on the Tuffah district east of Gaza City and 11 killed elsewhere in the territory.One strike hit a house in the southern city of Khan Yunis, killing eight Al-Qidra family members and wounding 12, he said.The dead were aged between two and 54, he added.AFP footage from Khan Yunis’s Nasser Hospital showed wounded children crying on hospital beds while bodies covered in blankets arrived in ambulances.”They were sleeping and the house collapsed on them,” said Abir Shehab, adding that her brother had been killed.”We die of hunger, we die of war, we die of fear, we die of everything, and the whole world stands by and watches us die,” she said.Israel’s military did not immediately comment on the strikes.World Central Kitchen (WCK), which ran one of the last bakeries still operating in Gaza, late Wednesday announced it no longer had the supplies to cook meals or make bread in Gaza.”Additional food and equipment are ready to be shipped to the border from Jordan and Egypt. Our vital work cannot continue without permission from Israel for this aid to enter,” the charity said in a statement.- ‘Desperate attempts’ -Hamas reiterated its call for a “comprehensive” agreement to end the war earlier on Wednesday.”Hamas and the resistance factions insist on reaching a comprehensive agreement and a full package to end the war and aggression, along with a roadmap for the day after,” political bureau member Bassem Naim told AFP on Wednesday.”There are desperate attempts ahead of (US President Donald) Trump’s visit to the region… to force through a partial deal,” he said.Trump is due in the Gulf next week for talks with the powerful monarchies.Saudi Arabia, one of the stops on the US president’s visit, on Wednesday voiced its “categorical rejection” of Israel’s plan to expand its offensive.An Israeli official said this week the expanded Gaza offensive would entail the “conquest” of Gaza.Before it begins, a senior Israeli security source had said the timing of troop deployments would allow a “window of opportunity” for a possible hostage deal coinciding with Trump’s visit.”We want to try and get as many hostages saved as possible,” Trump said at the White House, without elaborating.The health ministry in Hamas-run Gaza said Wednesday at least 2,545 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the war’s overall toll to 52,653.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.
US Fed pauses cuts again and flags inflation, unemployment risks
The US Federal Reserve on Wednesday announced another pause in rate cuts and warned of higher risks to its inflation and unemployment goals in a likely reference to President Donald Trump’s tariff rollout.Policymakers voted unanimously to hold the US central bank’s key lending rate at between 4.25 percent and 4.50 percent, the Fed said in a statement.Speaking to reporters in Washington after the decision was published, Fed Chair Jerome Powell said there was “a great deal of uncertainty about, for example, where tariff policies are going to settle out.”The bank has a dual mandate to act independently to tackle inflation and unemployment, primarily by hiking, holding, or easing its benchmark lending rate. Many analysts have warned that the administration’s actions will likely push up inflation and unemployment, while slowing growth — at least in the short run.The Fed said that “swings in net exports” did not appear to have affected the solid economic activity — a nod to the pre-tariff surge in imports in the first quarter ahead of the introduction of Trump’s “liberation day” tariffs.The US president introduced steep levies last month on China, and lower “baseline” levies of 10 percent on goods from most other countries, sparking weeks of turbulence in the financial markets. The White House also slapped higher tariffs on dozens of other trading partners, and then abruptly paused them until July to give the United States time to renegotiate existing trade arrangements.Data published in recent weeks point to an economic contraction in the first quarter of the year, while the unemployment rate has hovered close to historic lows, and the inflation rate has trended towards the Fed’s long-term target of two percent.- Rate cuts delayed – Powell also faced questions on the recent public criticism leveled at him and the Fed by senior government officials — including the president, who has called for him to cut rates to boost economic growth.An upbeat Powell said the criticism from Trump “doesn’t affect doing our job at all.””We are always going to consider only the economic data, the outlook, the balance of risks, and that’s it,” he added. Following the April tariff rollout, many analysts pared back or delayed their expectation of rate cuts for this year, predicting that tariffs will push up prices and slow growth — at least in the short run. “It seems highly unlikely that the Fed will receive a clear enough signal to act by the June meeting, since the 90-day pause on ‘reciprocal’ tariffs lasts through 8 July,” economists at UniCredit wrote in a recent note to clients, adding they did not expect a rate cut before September. “The best course of action for the FOMC may simply be to wait for more clarity about trade policy and its implications for the U.S. economy,” Wells Fargo chief economist Jay Bryson wrote in an investor note after the decision was published by the Fed’s rate-setting Federal Open Market Committee.
Yemen’s Huthis to keep attacking Israeli ships despite US deal
Yemen’s Huthi rebels will continue targeting Israeli ships in the Red Sea, an official told AFP on Wednesday, despite a ceasefire that ended weeks of intense US strikes on the Iran-backed group.A day after the Huthis agreed to stop firing on ships plying the key trade route off their shores, a senior official told AFP that Israel was excluded from the deal.”The waterways are safe for all international ships except Israeli ones,” Abdulmalik Alejri, a member of the Huthi political bureau, told AFP.”Israel is not part of the agreement, it only includes American and other ships,” he said.The Huthis, who have controlled large swathes of Yemen for more than a decade, began firing at Israel-linked shipping in the Red Sea and Gulf of Aden in November 2023, weeks after the start of the Israel-Hamas war.They broadened their campaign to target ships tied to the United States and Britain after military strikes by the two countries began in January 2024.Alejri said the Huthis would now “only” attack Israeli ships. In the past, vessels visiting Israel, or those with tenuous Israeli links, were in the rebels’ sights.On Wednesday, Huthi spokesman Yahya Saree said their forces had launched two attacks, targeting Ramon Airport in southern Israel with two drones and “a vital target of the Zionist enemy” in the Tel Aviv area “using a Yafa drone”.Iran’s foreign ministry spokesman earlier Esmaeil Baqaei “welcomed the cessation of US aggression against the country”, praising Yemenis for their “legendary resistance”.Saudi Arabia also commended the deal, a foreign ministry statement said, as did the United Nations which called for “restraint and the deescalation in and around Yemen”.- Airport strike -The US-Huthi agreement was announced after deadly Israeli strikes on Tuesday put Sanaa airport out of action in revenge for a Huthi missile strike on Israel’s Ben Gurion Airport.Sanaa airport director Khaled alShaief told the rebels’ Al-Masirah television the Israeli attack had destroyed terminal buildings and caused $500 million in damage.Oman said it had facilitated an agreement between Washington and the rebels that “neither side will target the other… ensuring freedom of navigation”.US President Donald Trump, who will visit Gulf countries next week, trumpeted the deal, saying the Huthis had “capitulated”.”They say they will not be blowing up ships anymore, and that’s… the purpose of what we were doing,” he said during a White House press appearance.The ceasefire followed weeks of stepped-up US strikes aimed at deterring Huthi attacks on shipping. The US attacks left 300 people dead, according to an AFP tally of Huthi figures.The Pentagon said last week US strikes had hit more than 1,000 targets in Yemen since mid-March in an operation that has been dubbed “Rough Rider”.Alejri said recent US-Iran talks in Muscat “provided an opportunity” for indirect contacts between Sanaa and Washington, leading to the ceasefire.”America was the one who started the aggression against us, and at its beginning, we did not resume our operations on Israel,” he added.”We did not target any American ships or warships until they targeted us.”Scores of Huthi missile and drone attacks have drastically reduced cargo volumes on the Red Sea route, which normally carries about 12 percent of global maritime trade.The Huthis say their campaign — and a steady stream of attacks on Israeli territory — is in solidarity with the Palestinians.
Web archivists scrambling to save US public data from deletion
As President Donald Trump’s administration purges public records since storming back to power, experts and volunteers are preserving thousands of web pages and government sites devoted to climate change, health or LGBTQ rights and other issues.Resources on AIDS prevention and care, weather records, references to ethnic or gender minorities: numerous databases were destroyed or modified after Trump signed an executive order in January declaring diversity, equality and inclusion programs and policies within the federal governmentto be illegal.More than 3,000 pages from the Centers for Disease Control and Prevention site were taken down and more than 1,000 from the Justice Department’s website, Paul Schroeder, president of the Council of Professional Associations on Federal Statistics, told AFP.- 404 error -Some websites have disappeared altogether, such as that of the US development agency USAID, which has been effectively shuttered as Trump slashes US aid to poor countries. And the National Children’s Health Survey page displays a “404 error” message.Federal agencies must now avoid hundreds of words such as “woman,” “disability,” “racism”, “climate crisis” and “pollution” in their communications, the New York Times reported.”The focus has been on removing language related to environmental (or) climate justice on websites, as well as removing data and tools related to environmental (or) climate justice,” Eric Nost, a geographer at Canada’s University of Guelph and member of the Environmental Data and Governance Initiative (EDGI) told AFP. “This Trump administration moved more quickly and with a greater scope than the previous Trump administration,” he said.EDGI, a consortium of academics and volunteers, began safeguarding public climate and environmental data after Trump’s first election in 2016.Among the tools used are the WayBack Machine from the non-profit Internet Archive, or Perma.cc, developed by the Library Innovation Lab at Harvard Law School.These systems, which long predate Trump’s election, help “courts and law journals preserve the web pages they cite to,” said Jack Cushman, director of the Library Innovation Lab.Long used by journalists, researchers and NGOs, web archiving enables a page to be preserved, even if it were to disappear from the internet or be modified later.This data is then stored on servers in a large digital library, allowing anyone to consult it freely.- Volunteer work -Archiving initiatives have multiplied, expanded and coordinated since Trump’s return to the White House.The Data Rescue Project (DRP) brought together several organizations to save as much data as possible.”We were concerned about data being deleted. We wanted to try to see what we could do to rescue them,” Lynda Kellam, a university librarian and DRP organizer, told AFP.She first launched the project as an online Google doc in February — a simple word-processing tool listing downloaded PDF files, original dataset titles and archived links.It is now maintained by volunteers “who are working after work” to keep it running, said Kellam.”We are all volunteers, even myself. We have other jobs so that has been challenging,” Kellam added.The data collection work, largely carried out by associations and university libraries, is threatened by a lack of resources.”Funding is the key issue… as the library and archives community rushes to take on a larger preservation challenges than ever before,” Cushman said.”We need to fund coordinators for the ongoing effort, new tools, and new homes for the data.”Harvard is also battling the ire of the Trump administration, which has cut federal grants to the prestigious university and threatened its tax-exempt status after it refused to comply with the president’s demands to accept government oversight.”Data is the modern lighthouse, helping us plan our lives: it shows where we are so we can plan where we’re going,” Cushman said.”Businesses, individuals, and governments will suffer greatly from any failure to collect and share reliable data on weather and climate, health, justice, housing, employment, and so on.”