C1: aux portes de la finale, le PSG a rendez-vous avec son histoire

Sur la lancée de sa victoire à l’aller contre Arsenal (1-0), le PSG espère faire vivre à son public une soirée historique, mercredi au Parc des Princes, où se joue une place en finale de la Ligue des champions.Petite surprise, l’attaquant français Ousmane Dembélé, qui s’est mué en buteur prolifique cette saison, et remis officiellement de sa blessure à Londres, va débuter le match sur le banc. “Il est prêt mais il ne commence pas”, a déclaré Luis Enrique sur Canal+.Dembélé est remplacé par Bradley Barcola, buteur à Strasbourg samedi. Le reste de la composition parisienne est la même qu’à l’aller. Côté Arsenal, Thomas Partey va effectuer son retour et permettre à Declan Rice et Mikel Merino d’évoluer plus haut. Le défenseur Riccardo Calafiori, aussi de retour, va prendre place sur le banc.A en croire le latéral Achraf Hakimi, le PSG a bien conscience des attentes autour du match, qui sera “une soirée très particulière pour tous les Parisiens”.Et même pour des Strasbourgeois comme Elise Bourgeois, 21 ans et Ilies Cheriet, 20 ans, tout deux étudiants venus spécialement d’Alsace. “Ça fait 10 ans que je supporte le PSG, à force on veut les voir gagner” la Ligue des champions, a confié la première, en attendant le bus des joueurs.”Le match sera très serré, car c’est une demi-finale de Ligue des champions, mais on a fait le plus dur à l’extérieur, on va se qualifier”, a assuré de son côté Alan Moisan, planning manager de 42 ans, supporter depuis les années 90.Ainsi mercredi soir, le stade de la capitale va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant déjà deux équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale et Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic.C’est donc dans un Parc en fusion où tifo, chants et banderoles sont attendus que l’histoire du PSG doit s’écrire, que les Parisiens doivent livrer leur prestation la plus aboutie et que le destin du club de la capitale peut enfin basculer vers de grandes émotions.”Mercredi, peut-être vivrons-nous l’un des plus grands moments sous nos couleurs”, a insisté mardi dans un communiqué le Collectif Ultras Paris (CUP), prêt à “enflammer” l’enceinte parisienne.- Champs-Elysées -Plusieurs mois de rêve ont donné aux supporters l’espoir d’une première Ligue des champions, l’obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.Le PSG a connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Cette fois, Paris veut être une fête. A 18H30, les ultras avaient déjà commencé à chanter aux abords du stade, quitte à déborder sur la voirie et gêner la circulation. Quelque 500 personnes sont présentes sans billet pour entrer, selon la police.La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.C’est en premier lieu sur cette atmosphère enfiévrée que compte l’entraîneur Luis Enrique. Malgré l’enjeu, le PSG va, comme toute la saison, “offrir une manière de jouer très attractive: c’est ça le foot, les gens paient une entrée pour voir un spectacle, comme au cinéma”, a-t-il dit.- Arteta: “On peut le faire” -A l’aller, le PSG avait surpris les Anglais dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.”On va tout faire pour rendre (un renversement) possible sur le terrain. On a la conviction qu’on peut le faire”, a assuré mardi le coach des Gunners, Mikel Arteta. En cas de qualification en finale pour affronter l’Inter Milan qui a éliminé mardi le Barça au terme d’une double confrontation épique, le PSG jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire.”Cela ne peut être qu’un club français en face comme en 1993 et cela ne peut être qu’un club français qui gagne”, veut croire le supporter Alan Moisan.ali-bap-jta-sm/

C1: aux portes de la finale, le PSG a rendez-vous avec son histoire

Sur la lancée de sa victoire à l’aller contre Arsenal (1-0), le PSG espère faire vivre à son public une soirée historique, mercredi au Parc des Princes, où se joue une place en finale de la Ligue des champions.Petite surprise, l’attaquant français Ousmane Dembélé, qui s’est mué en buteur prolifique cette saison, et remis officiellement de sa blessure à Londres, va débuter le match sur le banc. “Il est prêt mais il ne commence pas”, a déclaré Luis Enrique sur Canal+.Dembélé est remplacé par Bradley Barcola, buteur à Strasbourg samedi. Le reste de la composition parisienne est la même qu’à l’aller. Côté Arsenal, Thomas Partey va effectuer son retour et permettre à Declan Rice et Mikel Merino d’évoluer plus haut. Le défenseur Riccardo Calafiori, aussi de retour, va prendre place sur le banc.A en croire le latéral Achraf Hakimi, le PSG a bien conscience des attentes autour du match, qui sera “une soirée très particulière pour tous les Parisiens”.Et même pour des Strasbourgeois comme Elise Bourgeois, 21 ans et Ilies Cheriet, 20 ans, tout deux étudiants venus spécialement d’Alsace. “Ça fait 10 ans que je supporte le PSG, à force on veut les voir gagner” la Ligue des champions, a confié la première, en attendant le bus des joueurs.”Le match sera très serré, car c’est une demi-finale de Ligue des champions, mais on a fait le plus dur à l’extérieur, on va se qualifier”, a assuré de son côté Alan Moisan, planning manager de 42 ans, supporter depuis les années 90.Ainsi mercredi soir, le stade de la capitale va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant déjà deux équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale et Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic.C’est donc dans un Parc en fusion où tifo, chants et banderoles sont attendus que l’histoire du PSG doit s’écrire, que les Parisiens doivent livrer leur prestation la plus aboutie et que le destin du club de la capitale peut enfin basculer vers de grandes émotions.”Mercredi, peut-être vivrons-nous l’un des plus grands moments sous nos couleurs”, a insisté mardi dans un communiqué le Collectif Ultras Paris (CUP), prêt à “enflammer” l’enceinte parisienne.- Champs-Elysées -Plusieurs mois de rêve ont donné aux supporters l’espoir d’une première Ligue des champions, l’obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.Le PSG a connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Cette fois, Paris veut être une fête. A 18H30, les ultras avaient déjà commencé à chanter aux abords du stade, quitte à déborder sur la voirie et gêner la circulation. Quelque 500 personnes sont présentes sans billet pour entrer, selon la police.La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.C’est en premier lieu sur cette atmosphère enfiévrée que compte l’entraîneur Luis Enrique. Malgré l’enjeu, le PSG va, comme toute la saison, “offrir une manière de jouer très attractive: c’est ça le foot, les gens paient une entrée pour voir un spectacle, comme au cinéma”, a-t-il dit.- Arteta: “On peut le faire” -A l’aller, le PSG avait surpris les Anglais dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.”On va tout faire pour rendre (un renversement) possible sur le terrain. On a la conviction qu’on peut le faire”, a assuré mardi le coach des Gunners, Mikel Arteta. En cas de qualification en finale pour affronter l’Inter Milan qui a éliminé mardi le Barça au terme d’une double confrontation épique, le PSG jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire.”Cela ne peut être qu’un club français en face comme en 1993 et cela ne peut être qu’un club français qui gagne”, veut croire le supporter Alan Moisan.ali-bap-jta-sm/

Elu agressé en Gironde: les quatre gardes à vue levées sans poursuites

Les gardes à vue de quatre jeunes interpellés après l’agression d’un élu lors d’un rodéo urbain samedi en Gironde ont été levées mercredi sans poursuites à ce stade mais plusieurs individus restent “activement recherchés”, a annoncé le parquet.Ce conseiller municipal de Gauriaguet, à 30 kilomètres au nord-est de Bordeaux, avait tenté de mettre fin à un rodéo samedi en fin d’après-midi avant de recevoir de nombreux coups et de perdre brièvement connaissance. Il souffre de plusieurs fractures au visage.Identifiés comme “ayant été présents sur les lieux”, deux mineurs âgés de 15 et 17 ans et deux majeurs âgés de 18 et 21 ans avaient été placés en garde à vue mardi matin.Mais “les mesures de garde à vue ont été levées” mercredi soir, “les éléments recueillis ne permettant pas à ce stade de retenir leur implication dans les faits de violence”, déclare dans un communiqué Loïs Raschel, procureur de la République à Libourne.”Plusieurs individus demeurent activement recherchés, l’un ayant quitté le territoire national après les faits”, ajoute le magistrat.L’élu agressé a raconté dans le quotidien Sud Ouest être venu à la rencontre d’une quinzaine de motards, sur le terrain de ball-trap de la commune, après avoir failli se faire renverser par une moto.Le ton est alors monté et l’élu a ensuite été “violemment frappé par l’un d’entre eux avec un objet métallique”, selon le parquet.La victime, admise aux urgences, souffre de fractures à l’arcade, au nez et à la pommette droite.Une information judiciaire pour violences aggravées et non-assistance à personne en danger a été ouverte contre X, précise le parquet.Dans une affaire distincte sur le ressort du parquet de Libourne, un homme né en 1988 a été interpellé mardi dans cette ville pour menaces de mort à l’encontre du maire de la commune. Des armes ont été découvertes à son domicile.Verbalisé pour un dépôt sauvage d’ordures, il avait appelé la police municipale et déclaré vouloir “tirer une balle dans la tête” du maire et faire “exploser la mairie”.En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences. L’une des mesures-phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

WeightWatchers se place en faillite pour alléger sa dette face à une concurrence accrue

Le groupe américain WeightWatchers, fondé en 1963 et concurrencé par l’essor des programmes d’amaigrissement comme par les nouveaux médicaments anti-obésité, a allégé sa lourde dette dans le cadre d’une procédure de faillite, qui ne devrait pas affecter ses clients.”WeightWatchers prend des mesures stratégiques pour éliminer 1,15 milliard de dollars de dette et renforcer sa position financière pour une croissance et une rentabilité de long terme”, a expliqué la société dans un communiqué.Les dirigeants anticipent que WW International reste coté à la Bourse de New York, où le titre s’effondrait cependant mercredi de plus de 40% vers 15H55 GMT.L’entreprise s’est placée volontairement sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) auprès d’un tribunal du Delaware (Est), après avoir trouvé un accord avec la supermajorité requise de ses créanciers pour cette “réorganisation financière”. Ces derniers représentent notamment plus de 72% du volume d’endettement.En vertu de cet accord, qui devrait être validé par la justice dans les quarante jours, sa dette va fondre de 1,6 milliard de dollars, actuellement à 465 millions. Les intérêts annuels vont chuter de moitié, à environ cinquante millions de dollars.”Cette transaction va renforcer de manière importante nos fondations financières”, a relevé Tara Comonte, PDG de WW International, lors d’une audioconférence avec des analystes, soulignant qu’il s’agissait d’un “premier pas crucial pour réinitialiser la structure du capital”.Et la réduction de la charge de la dette “va directement améliorer nos flux de liquidités et notre capacité à investir dans notre activité”, a-t-elle affirmé.Fondé en 1963, Weight Watchers, rebaptisé WW International en 2018 pour marquer un tournant stratégique vers la promotion du bien-être au-delà des programmes de perte de poids, comptait 3,4 millions de membres dans le monde à fin mars.- Perte réduite -Selon ses résultats du premier trimestre, annoncés mardi soir, c’est un repli de 14,2% sur un an.Le chiffre d’affaires a également cédé du terrain (-9,7%), à 186,6 millions de dollars, mais sa perte nette s’est fortement réduite, à 72,6 millions contre 347,9 millions un an plus tôt.”Dans un environnement de gestion du poids en pleine évolution, nous pensons que notre association unique de soutien comportemental basé sur la science, de soins cliniques et d’échanges avec les personnes nous met en position pour produire de meilleures performances”, a relevé Mme Comonte.Les déboires du groupe interviennent sur fond du succès foudroyant de nouveaux médicaments GLP-1 pour lutter contre l’obésité, notamment l’Ozempic et le Wegovy du Danois Novo Nordisk, et le Zepbound de l’Américain Eli Lilly.Fin avril, WW a annoncé un partenariat avec le fournisseur de médicaments Gifthealth pour faciliter l’accès de ses membres au Zepbound.”Nous avons constaté que les membres prenant des traitements anti-obésité, en association avec notre programme comportemental, perdaient 11% de poids de plus que ceux prenant uniquement le médicament”, a précisé Tara Comonte.Selon elle, des études ont aussi montré que les patients sans accompagnement reprenaient deux-tiers du poids perdu dans l’année suivant l’arrêt du GLP-1.Outre cette concurrence médicamenteuse, le groupe pâtit également de la multiplication, en particulier sur internet, des méthodes de perte de poids.Cela représente “un défi” pour gagner de nouveaux membres pour certains produits, a admis Felicia DellaFortuna, directrice financière, lors de l’audioconférence.”WeightWatchers était autrefois la principale destination pour ceux voulant perdre du poids mais le monde a changé”, a commenté Neil Saunders, directeur chez GlobalData, estimant que les nombreux concurrents (programmes et médicaments) avaient rendu le groupe “moins prépondérant”.”Malheureusement, se cumulant avec cette désaffection, il a aussi dû jongler avec des niveaux d’endettement très élevés”, a-t-il souligné.Selon lui, le dépôt de bilan “va résoudre certains problèmes financiers mais cela ne va pas automatiquement créer une activité plus défensive et sensée pour les consommateurs”.WeightWatchers a subi un coup rude lorsque sa plus célèbre actionnaire, l’ex-star de la télévision américaine Oprah Winfrey, a annoncé en février 2024 qu’elle quittait le conseil d’administration après presque dix ans de présence. En Bourse, le titre avait perdu plus de 18% ce jour-là.Elle comptait également donner ses actions, ou leurs produits, et l’exercice des options au Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine (NMAAHC), à Washington.

Autour de Trump, une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste

Images générées par intelligence artificielle, briefings réservés aux influenceurs sympathisants, “agence de presse” officielle… La Maison Blanche, en guerre avec les journalistes, construit autour de Donald Trump une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste.”Je suis totalement d’accord avec le raisonnement qui sous-tend votre question”, lance la porte-parole de l’exécutif américain Karoline Leavitt à un influenceur d’extrême droite, Jack Posobiec, qui vient de s’inquiéter auprès d’elle de la “violence d’extrême gauche” aux Etats-Unis.L’échange se déroule le 30 avril, pendant une conférence de presse d’un nouveau genre, réservée à des podcasteurs et créateurs de contenu, presque toujours partisans déclarés de Donald Trump.La porte-parole du président leur a consacré trois séances d’échanges à l’occasion des cent premiers jours du second mandat du républicain, à chaque fois une vingtaine de minutes au ton complice.Ces rencontres sont le dernier exemple de l’écosystème médiatique parallèle que met en place l’exécutif américain, tout en attaquant sur plusieurs fronts la presse qu’il qualifie de “traditionnelle”: procédures judiciaires, restrictions d’accès, coupes budgétaires.Un “aspect unique” de la présidence Trump “est l’utilisation des technologies telles que les réseaux sociaux, les contenus gérés par algorithmes, les images générées par l’intelligence artificielle et le recours direct à des influenceurs partisans”, souligne la professeure de droit Sonia Gipson Rankin, de l’université du Nouveau-Mexique.- “Réalité alternative” -“Cela a créé un espace de réalité alternative”, estime-t-elle.La Maison Blanche vient de lancer ce qu’elle décrit comme son propre “fil” d’agence, censé imiter la production en continu de dépêches d’agences de presse telles que l’Agence France-Presse (AFP) ou Reuters, ou encore Associated Press (AP), lesquelles ont vu leur accès au président américain réduit si ce n’est complètement supprimé dans le cas d’AP.Le “fil” en question est une compilation de titres accrocheurs rassemblés sur une page web et renvoyant à des déclarations du président américain ou à des articles de médias majoritairement rangés dans le camp conservateur.Les trois principales agences de presse mondiales, l’AFP, Associated Press et Reuters, sont par ailleurs dans le viseur de la patronne de l’organisme fédéral supervisant plusieurs médias publics américains à l’étranger (USAGM), Kari Lake, qui a annoncé mi-mars avoir annulé les contrats publics avec ces trois agences.Cette figure de la droite radicale vient par ailleurs d’annoncer une collaboration de son agence avec OANN, une chaîne de télévision qui relaie les idées de Donald Trump.Rares sont les dirigeants qui échappent à ce phénomène de chambre d’écho, mais “ce qui distingue le président Trump c’est à quel point il brouille, ouvertement, la frontière entre la fonction et lui-même”, note encore Sonia Gipson Rankin.L’exécutif américain partage sans hésitation des images mi-avantageuses mi-provocatrices du président, générées par l’intelligence artificielle et à la provenance obscure.Cela a été le cas par exemple pour un étonnant portrait de Donald Trump en pape, diffusé vendredi par le milliardaire de 78 ans sur son réseau Truth Social, puis par le compte officiel de la Maison Blanche sur X.- Sabre laser -“Il n’y a rien d’intelligent ou d’amusant dans cette image, Monsieur le Président”, a protesté la Conférence catholique de l’Etat de New York.”Les catholiques ont adoré” cette image, a pourtant affirmé lundi le président américain, en reprochant aux “médias menteurs” de “n’avoir pas le sens de l’humour.”Dimanche, la Maison Blanche a publié une autre image visiblement élaborée grâce à l’IA générative.On y voit un Donald Trump musculeux en tunique de Jedi et armé d’un sabre laser, pour marquer le 4 mai.Cette date est chère aux fans de “Star Wars”, parce qu’en anglais elle se prononce comme la devise des héros de la saga, “Que la force soit avec toi” (“May the force be with you”).Des internautes ont toutefois observé que la lame aux mains du président américain était rouge, la couleur non pas des armes des chevaliers Jedi, mais des sabres des combattants du “côté obscur” tels que Dark Vador.

‘No signs of hope’: French couple mark three years in Iranian jail

With the lights kept on 24 hours a day, allowed outside for just 30 minutes a few times a week, a French couple held in Iran since May 2022 on Wednesday marked three years of incarceration in the Islamic republic, with no immediate prospect of an end to their ordeal.Cecile Kohler and Jacques Paris, held on spying charges they vehemently deny, are jailed in extremely tough conditions and feeling increasingly hopeless, according to their families.They are among a number of Europeans held by Iran in what France and other countries call a deliberate hostage-taking strategy to extract concessions from the West at a time of tension over the Islamic republic’s nuclear programme.Kohler, a 40-year-old literature teacher from eastern France and her partner Paris, in his 70s, were arrested on May 7, 2022, on the last day of a tourist trip to Iran. They are held in section 209 at Tehran’s Evin Prison, seen as reserved for political prisoners.They are the last known French detainees in Iran after some recent releases and are regarded as “state hostages” by the French government.”It’s very, very hard. We’re tired. We never imagined it could last this long,” Cecile Kohler’s sister Noemie told AFP ahead of the anniversary.”Cecile and Jacques are increasingly desperate and are less and less optimistic,” said Noemie, who is leading the campaign for her sister’s release.Supporters held rallies across France on Wednesday, including in Paris where Noemie was joined by their parents Mireille and Pascal. Protesters held banners with slogans including “get Cecile out of 209, her life is in danger”.President Emmanuel Macron said that France was working “tirelessly” to free the couple.”I assure their families that our support is unwavering,” Macron wrote on X.In a video message, Foreign Minister Jean-Noel Barrot called the couple’s detention “unacceptable”.The couple are being kept “in inhumane conditions that amount to torture”, he said, describing the pair as “victims of the Iranian regime”.- ‘No foreigner is safe’ -The pair were forced to make “confessions” broadcast on Iranian state television a few months after their arrest and have received only four consular visits in three years.”Unfortunately, there aren’t really any signs of hope,” said Noemie Kohler. “Our only lever is mobilisation, making as much noise as possible in the hope that it will be heard in Iran,” she said.The couple’s lights are kept on 24 hours a day and they are permitted just 30 minutes outdoors two or three times a week. Rare and short calls to their loved ones are held under the highest surveillance, the last one on April 14.France-Iran relations have become even more strained in recent weeks, with Paris threatening new sanctions against Tehran amid growing international alarm about the Iranian nuclear programme.In February an Iranian woman, Mahdieh Esfandiari, was arrested in France on charges of promoting terrorism on social media, while a Franco-Iranian influencer is to go on trial on the same charge.France has said it will lodge a complaint against Iran at the International Court of Justice in The Hague over the fate of the two, a move welcomed by their families but unlikely to hasten the case in the short term.Barrot said around 20 Europeans are held in a similar manner in Iran including “teachers, academics, journalists, tourists”.”No foreigner is safe today,” he said, calling on French citizens not to travel to Iran.Many such cases are believed not to be made public by governments and families in the hope of solving the situation without publicity.Among Europeans known to be held in Iran is Iranian-Swedish academic Ahmadreza Djalali, who was arrested during a visit in April 2016 and sentenced to death in 2017 on spying charges, which his family says are false.

Décorée par Macron, une survivante des camps espère témoigner “longtemps encore”

Décorée mercredi à l’Elysée par le président Emmanuel Macron des insignes de commandeur de l’ordre national du Mérite, Lili Keller-Rosenberg, déportée à 11 ans dans les camps nazis, a dit espérer “continuer longtemps encore” à témoigner.”Un petit collégien adorable m’a demandé: madame, jusqu’à quel âge vous avez l’intention de témoigner de la sorte?+ Et j’ai dit: +au moins jusqu’à cent ans, après on verra!+”, a raconté cette femme de 92 ans, décorée à l’occasion de cérémonie de remise de prix du concours national de la résistance et de la déportation à des collégiens et lycéens.”Je témoigne sans fin, et pour moi c’est indispensable. Il faut que tous ces jeunes comprennent qu’ils ont à transmettre à leur tour”, a-t-elle encore dit en s’adressant aux collégiens et lycéens présents dans la salle.”Bientôt, il n’y aura plus un seul déporté. Je ne suis pas pressée de partir, mais il faut se rendre à l’évidence, et ce sont des petits messagers qui transmettront la mémoire indispensable”, a-t-elle poursuivi. “Je leur demande de combattre le racisme, qui est un fléau à notre époque, combattre également l’antisémitisme, qui malheureusement perdure, et la xénophobie”.Déportée en 1943 avec sa famille, juifs hongrois installés en France pour fuir l’antisémitisme, Lili Leignel, de son nom d’épouse, qui signe ses livres du nom de Keller-Rosenberg, avait été envoyée au camp de Ravensbrück avec sa mère et ses frères de 9 et 3 ans, puis à Bergen-Belsen. Emmanuel Macron a salué son travail d'”infatigable passeuse de mémoire”, son “désir insatiable de faire de nos élèves des citoyens éclairés” et sa “lutte contre l’antisémitisme et le négationnisme”, appelant à “faire perdurer le témoignage des résistants et déportés”.”Avec la disparition des grands témoins, ce concours devient plus que jamais essentiel. Il porte un message intemporel qui dit +plus jamais ça+. Plus jamais ça, alors qu’aujourd’hui, l’antisémitisme, le rejet et la haine de l’autre progressent dans toute la société”, a déclaré pour sa part la ministre de l’Education Elisabeth Borne.

Budget: ceux qui demandent de nouvelles dépenses “trahissent l’intérêt du pays”, estime Bayrou

Ceux qui demandent des “dépenses de l’Etat nouvelles” dans le budget, sur lequel le gouvernement entend faire 40 milliards d’euros d’économies, “trahissent l’intérêt du pays”, a tonné mercredi François Bayrou, en défendant son idée d’un référendum sur les finances publiques. “Ceux qui laissent faire ça (le déficit et la dette, NDLR) sont des irresponsables et ceux qui, chaque fois qu’ils montent à la tribune, le font pour demander des crédits nouveaux, (…) des dépenses de l’État nouvelles, ceux-là trahissent l’intérêt du pays”, a affirmé le Premier ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.Il répondait au chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner qui l’accusait de vouloir “tenir le plus longtemps possible à Matignon” sans “répondre aux vraies attentes des Français”, taclant un pouvoir “à court d’idées”. François Bayrou a justifié sa proposition de référendum sur la trajectoire budgétaire du pays, reçue avec prudence par l’Elysée. “Chacun est dans son rôle en évoquant des consultations sur des sujets qui sont des sujets cruciaux”, a estimé M. Bayrou, en rappelant que la tenue d’un référendum était une prérogative du chef de l’Etat.Le président Emmanuel Macron pourrait de son côté évoquer mardi sur TF1 d’autres types de consultations sur les “écrans pour les enfants” ou sur une “réforme territoriale”, a précisé la porte-parole du gouvernement (et sénatrice LR) Sophie Primas sur franceinfo, trouvant “un peu curieux” cette dernière proposition sur une “prérogative du Sénat”.Sur le budget, fait valoir M. Bayrou, “ce qui nous manque, c’est que les Français, l’opinion publique française (…) prennent conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons”.”Il ne s’agit pas de faire adopter un budget par référendum”, ce qui serait “institutionnellement impossible” mais il “est tout à fait possible d’imaginer, et nous n’en sommes pas encore là, un texte cadre qui permette aux Français de prendre la pleine mesure de la situation”, a-t-il précisé, en répondant au sénateur Les Républicains Jean-François Husson, rapporteur général du budget.Il s’agirait d’un “cadre pluriannuel d’environ deux, trois ou quatre ans, le temps de revenir à l’équilibre financier”, a précisé Mme Primas.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet.

Budget: ceux qui demandent de nouvelles dépenses “trahissent l’intérêt du pays”, estime Bayrou

Ceux qui demandent des “dépenses de l’Etat nouvelles” dans le budget, sur lequel le gouvernement entend faire 40 milliards d’euros d’économies, “trahissent l’intérêt du pays”, a tonné mercredi François Bayrou, en défendant son idée d’un référendum sur les finances publiques. “Ceux qui laissent faire ça (le déficit et la dette, NDLR) sont des irresponsables et ceux qui, chaque fois qu’ils montent à la tribune, le font pour demander des crédits nouveaux, (…) des dépenses de l’État nouvelles, ceux-là trahissent l’intérêt du pays”, a affirmé le Premier ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.Il répondait au chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner qui l’accusait de vouloir “tenir le plus longtemps possible à Matignon” sans “répondre aux vraies attentes des Français”, taclant un pouvoir “à court d’idées”. François Bayrou a justifié sa proposition de référendum sur la trajectoire budgétaire du pays, reçue avec prudence par l’Elysée. “Chacun est dans son rôle en évoquant des consultations sur des sujets qui sont des sujets cruciaux”, a estimé M. Bayrou, en rappelant que la tenue d’un référendum était une prérogative du chef de l’Etat.Le président Emmanuel Macron pourrait de son côté évoquer mardi sur TF1 d’autres types de consultations sur les “écrans pour les enfants” ou sur une “réforme territoriale”, a précisé la porte-parole du gouvernement (et sénatrice LR) Sophie Primas sur franceinfo, trouvant “un peu curieux” cette dernière proposition sur une “prérogative du Sénat”.Sur le budget, fait valoir M. Bayrou, “ce qui nous manque, c’est que les Français, l’opinion publique française (…) prennent conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons”.”Il ne s’agit pas de faire adopter un budget par référendum”, ce qui serait “institutionnellement impossible” mais il “est tout à fait possible d’imaginer, et nous n’en sommes pas encore là, un texte cadre qui permette aux Français de prendre la pleine mesure de la situation”, a-t-il précisé, en répondant au sénateur Les Républicains Jean-François Husson, rapporteur général du budget.Il s’agirait d’un “cadre pluriannuel d’environ deux, trois ou quatre ans, le temps de revenir à l’équilibre financier”, a précisé Mme Primas.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet.

‘Hitman’ Sharma: Big-hitting leader of India’s cricket dreams

Rohit Sharma rose from humble beginnings to captain cricket-mad India and redefined Test batting with his ability to score big hundreds as he dominated opposition attacks.The 38-year-old called time on his Test career on Wednesday after playing 67 matches and scoring 4301 runs including 12 centuries since his debut in 2013.Rohit quit T20 international cricket in 2024 after lifting the World Cup and earlier this year led India to an ODI Champions Trophy title in Dubai.He will continue to play the ODI format but his declining batting form in the five-day format prompted his decision to call time on a career divided into two halves.As a youngster Rohit studied on a scholarship because his family was unable to afford monthly fees of a few dollars.He overcame all odds to become a cricketing superstar, especially in the white-ball game, his feats including taking his country to World Cup glory in 2024.He is also the only batsman to have scored three double-centuries in one-day internationals.Prior to his drop-off in form, Rohit gave India real firepower at the top of the innings and his selfless approach allowed the rest of the batsmen to play freely.But the man dubbed the “Hitman” for getting to big scores quickly in spectacular style failed to get past 10 runs in any of his five innings during India’s tour of Australia late last year.He described his performances as “disturbing” while there was also mounting criticism about his decisions as captain.Rohit missed the first Test in Perth for the birth of his second child, with Jasprit Bumrah assuming the captaincy and playing a starring role with the ball in a big India win.With India trailing 2-1 in the series, vice-captain Bumrah was named to lead the team at the Sydney Cricket Ground as the visitors battled to retain the Border-Gavaskar Trophy.Indian media mockingly noted that Rohit’s 31 runs in three Tests was only one more than the Bumrah’s 30 wickets.”Rohit, because of captaincy and reputation… managed to hang on longer than he should have,” the Times of India wrote.- ‘Hero’ -Rohit was also way below his brilliant best in the 3-0 Test series whitewash at home to New Zealand in November.Just months before that, he lifted the World Cup in Barbados after India edged out South Africa by seven runs in a thrilling final to finally deliver the cricket-crazy nation a global title again.Rohit signed off as India’s highest scorer in the shortest format, plundering 4,231 runs including five centuries in 159 matches since his T20 debut in 2007.A five-time IPL winner for Mumbai Indians, Rohit took over the captaincy of the white-ball national team in 2021 from Virat Kohli.A year later, Rohit became Test skipper too.He left a lasting legacy in the shortest format, having featured in all nine editions of the T20 World Cup.He was part of M.S. Dhoni’s winning team in the inaugural event in 2007, before clinching his second T20 crown 17 years later.Rohit, who has been criticised for not having the athletic physique of some other players, has also amassed 11,168 runs at an average of over 48 in 273 ODIs.But his Test record is less prolific as he only came into his own in 2019 when he revived his stop-start five-day career as an opener, hitting 176 and 127 against South Africa in the first Test in Visakhapatnam.In the third match of the same series in Ranchi, Rohit hit 28 fours and six sixes in a blistering innings of 212 which remained his highest Test score.However his recent shortcomings have not detracted from Rohit’s stature around the world. Former England captain Michael Vaughan lauded him as the “man who has changed the culture” of the India team — and a “genuine hero”.