Yémen: les attaques contre les navires israéliens vont continuer, selon un responsable houthi

Les Houthis vont poursuivre leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen, route maritime cruciale pour le commerce mondial, a déclaré mercredi un responsable du groupe yéménite, malgré le cessez-le-feu conclu avec Washington mettant fin à des semaines de violentes frappes américaines.Un jour après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, un haut responsable houthi a déclaré à l’AFP qu’Israël était exclu de l’accord de cessez-le-feu.”Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf les navires israéliens”, a affirmé à l’AFP Abdoulmalik Alejri, ajoutant que les navires israéliens n’avaient pas transité par la mer Rouge depuis un certain temps. “Israël ne fait pas partie de l’accord, il ne concerne que les navires américains et les autres navires”, a-t-il précisé.  Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza. Ils ont aussi attaqué des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen, notamment en mer Rouge, par où transite environ 12% du commerce mondial.- “Liberté de navigation” -Les Houthis ont élargi leur campagne en ciblant des navires liés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en riposte aux bombardements lancés depuis janvier 2024 par ces deux pays au Yémen. Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis ont intensifié leurs frappes contre les rebelles yéménites depuis le 15 mars. Les Etats-Unis et les Houthis sont parvenus à un accord de cessez-le-feu, a indiqué mardi le médiateur omanais après l’annonce par le président Donald Trump de l’arrêt des frappes américaines contre ces insurgés soutenus par Téhéran. “A l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb”, au large du Yémen, a déclaré mardi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi. Le cessez-le-feu permettra de “garantir la liberté de navigation et la fluidité du commerce maritime international”, a-t-il précisé.Donald Trump avait déclaré plus tôt que les Houthis avaient “capitulé” et promis que les bombardements américains au Yémen allaient cesser avec “effet immédiat”.”Les Houthis ont annoncé (…) qu’ils ne voulaient plus se battre (…) nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche.”Ils disent qu’ils ne feront plus exploser de navires, et c’était notre objectif”, a déclaré le président américain.- Contacts indirects -Le cessez-le-feu est intervenu après plusieurs semaines de violents bombardements américains visant à dissuader les attaques des Houthis contre la navigation. Ces frappes américaines ont fait 300 morts, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres fournis par les Houthis.Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis le 15 mars, “tuant des combattants et des dirigeants houthis”.Oman joue également le rôle de médiateur entre Washington et Téhéran dans les discussions en cours sur le dossier du nucléaire iranien, ce qui a “offert une opportunité en facilitant la transmission de messages”, a déclaré M. Alejri.Il a précisé toutefois que les deux dossiers ne sont pas liés et que les discussions avec les Etats-Unis ont été indirectes, avec Oman jouant le rôle de médiateur.L’Iran a salué mercredi “l’arrêt de l’agression américaine”, après l’annonce du cessez-le-feu entre Washington et les Houthis. L’Arabie saoudite, autre poids lourd de la région et voisin du Yémen, s’est félicitée d’un accord visant à “protéger la navigation et le commerce internationaux.”L’annonce de l’accord est intervenue quelques heures après des bombardements aériens israéliens qui ont détruit l’aéroport international de la capitale yéménite Sanaa et fait trois morts, selon les rebelles.”L’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa a causé des pertes d’environ 500 millions de dollars”, a déclaré son directeur général, Khaled al-Shayef, à la chaîne de télévision des rebelles, al-Massirah, ajoutant que “l’ennemi avait détruit les terminaux de l’aéroport”.Les Houthis appartiennent, aux côtés du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, à ce que l’Iran désigne comme “l’axe de la résistance” contre Israël. Téhéran dément néanmoins fournir une aide militaire aux Houthis.

India captain Rohit Sharma announces retirement from Test cricket

India captain Rohit Sharma on Wednesday announced his retirement from Test cricket ahead of the team’s tour of England starting next month, but will continue to play the shorter 50-over format.In 67 Tests, Rohit scored 4,301 runs including 12 centuries with a best of 212 against South Africa in 2019 and an average of over 40. He captained India in 24 Tests with 12 wins, nine defeats and three draws.”Hello everyone I would just like to share that I am retiring from Test cricket,” the 38-year-old Rohit wrote on Instagram.”It’s been an absolute honour to represent my country in whites. Thank you for all the love and support over the years. I will continue to represent India in the ODI format.”Rohit, who quit T20 internationals alongwith Virat Kohli after India’s World Cup triumph in Barbados last year, recently led the team to an ODI Champions Trophy title in Dubai.India will begin a five-Test series in England in June-July and the team now needs a new Test skipper.India’s cricket board said, “Rohit Sharma has informed us of his decision to retire from Test cricket. A legend of the red-ball game.””We will soon announce a new Test captain — it’s time for the next generation to rise.”Rohit’s last Test was in Melbourne last year when India lost to Australia by 184 runs.He stood down as captain in the fifth Test in Sydney due to poor batting form but India went on to lose the match and the five-match series 2-1.Jasprit Bumrah was Rohit’s deputy in Australia and led the team in the first Test, which Rohit missed due to the birth of his second child, and the final Test.- ‘Priceless’ -Rohit managed just 31 runs in five innings of his three outings Down Under and the Indian media speculated that he could retire from Test cricket after the series.The captain, nicknamed ‘Hitman’ for getting to big scores quickly — especially in white-ball, also had a poor home series against Bangladesh and New Zealand late last year.Rohit’s India won both the Tests against Bangladesh, but New Zealand handed a rare 3-0 whitewash to the hosts.Rohit began his Test career in 2013, but it was five years later that he came into his own in the five-day format as a swashbuckling opener and later took over as captain from Kohli.”As player and as captain, you were a joy and India will say a big thank you to you,” veteran commentator Harsha Bhogle posted on social media.”That century in Chennai, that one at the Oval, both priceless. You walked out against South Africa to open as if you had done it all your life. Will look forward to watching and, hopefully calling, some more great moments in your ODI career.”After India’s defeat in Australia, the Board of Control for Cricket in India (BCCI) mandated national players to participate in the domestic Ranji Trophy, forcing Rohit and Kohli to take field.Rohit’s batting woes continued as he made three and 28 against Jammu and Kashmir, but he was retained as captain of the ODI team.Rohit is currently playing the Indian Premier League T20 tournament with Mumbai Indians and has endured a patchy season so far, scoring 300 runs in 11 matches.

Mali junta suspends political parties’ activities ‘until further notice’Wed, 07 May 2025 15:56:08 GMT

Mali’s junta on Wednesday suspended political parties’ activities “until further notice for reasons of public order”, as the opposition protests against the military government’s ramped-up crackdown on dissent.Read out on national television and radio, the decree comes ahead of a rally called for Friday by parties critical of the junta against their dissolution, as well …

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Macron accueille le président syrien pour lui demander de protéger “tous les civils”

Emmanuel Macron a accueilli mercredi à Paris le président syrien Ahmad al-Chareh pour une première visite controversée en Occident, et doit lui demander de châtier les responsables d'”exactions” qui ternissent l’image de la coalition islamiste au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.Le dirigeant de transition de Syrie est arrivé à l’Elysée où le président français l’a salué d’une poignée de mains dans la cour d’honneur, en présence de la garde républicaine, avant une rare conférence de presse conjointe.Auparavant, il a rencontré l’homme qui avait été à l’origine de milliers de photos de corps suppliciés dans des centres de détention syriens sous le règne de Bachar al-Assad. Aujourd’hui installé en France, Farid al-Mazhan, alias César, avait témoigné devant une commission du Congrès américain, et ses photos ont inspiré une loi américaine adoptée en 2020 -la loi César-, instaurant des sanctions économiques contre le régime syrien.Emmanuel Macron est vivement critiqué par la droite et l’extrême droite françaises pour l’invitation faite à cet homme au passé jihadiste.”Stupeur et consternation”, a réagi la leader du Rassemblement national Marine Le Pen. “On ne reçoit pas des dirigeants qui sont d’anciens terroristes membres d’organisations qui veulent attaquer la France”, a également affirmé le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez.- “Pas de complaisance” -Des massacres qui ont fait 1.700 morts, majoritairement alaouites, dans l’ouest du pays en mars, de récents combats avec des druzes, et des sévices documentés par des ONG ont soulevé des doutes sur la capacité des nouvelles autorités à contrôler certains combattants extrémistes qui leur sont affiliés.Plusieurs dizaines de membres des minorités religieuses syriennes ont d’ailleurs manifesté mercredi la place de la République, à Paris, sous le drapeau syrien.”Jolani dégage! Dégage de France, dégage de Syrie!”, ont crié les manifestants issus des communautés alaouites, druzes, chrétiennes ou encore sunnites, en utilisant l’ex-nom de guerre d’Ahmad al-Chareh.”Ce n’est pas parce qu’on a changé de tenue qu’on est devenu quelqu’un de fréquentable”, a jugé Issa Ali, président du Collectif franco-alaouite à l’origine de la manifestation.Mais, en recevant le dirigeant syrien, Emmanuel Macron espère contribuer à accompagner dans la bonne voie la transition vers “une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne”, a dit l’Elysée.La présidence française a balayé toute “naïveté”, assurant connaître “le passé” de certains dirigeants syriens et exiger qu’il n’y ait “pas de complaisance” avec les “mouvements terroristes”.Le chef de l’Etat demandera donc à son invité “de faire en sorte que la lutte contre l’impunité soit une réalité” et que “les responsables d’exactions contre les civils” soient “jugés”, a ajouté son entourage.”Notre demande, c’est celle d’une protection de tous les civils, quelle que soit leur origine et quelle que soit leur religion”, a-t-on insisté.- Levée des sanctions -“Ne pas engager le dialogue avec ces autorités de transition”, “ce serait irresponsable vis-à-vis des Français et surtout ce serait tapis rouge pour Daech”, a aussi estimé mardi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Selon lui, “la lutte contre le terrorisme, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des trafics de drogue”, ainsi que “l’avenir du Liban” voisin, “tout cela se joue en Syrie”.Depuis qu’elle a pris le pouvoir en décembre, la coalition islamiste tente de présenter un visage rassurant à la communauté internationale qui l’exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.En jeu, la levée des sanctions imposées au pouvoir de Bachar al-Assad, qui pèsent lourdement sur l’économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile, avec, selon l’ONU, 90% des Syriens vivant sous le seuil de pauvreté.Le président al-Chareh, longtemps chef rebelle du groupe Hayat Tahrir al-Sham issu de l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, est lui-même toujours visé par une interdiction de voyager de l’ONU. Paris a dû demander une dérogation auprès des Nations unies pour permettre sa venue.Mais si elle a soutenu la levée de certaines sanctions sectorielles de l’Union européenne, et juge que les mesures punitives américaines “pèsent sur la capacité des autorités de transition à se lancer dans une logique de reconstruction et à attirer des investissements étrangers”, la France estime que le moment n’est pas encore venu de retirer le dirigeant syrien de la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU.fff-gbh-lum-far/jmt/as

Macron accueille le président syrien pour lui demander de protéger “tous les civils”

Emmanuel Macron a accueilli mercredi à Paris le président syrien Ahmad al-Chareh pour une première visite controversée en Occident, et doit lui demander de châtier les responsables d'”exactions” qui ternissent l’image de la coalition islamiste au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.Le dirigeant de transition de Syrie est arrivé à l’Elysée où le président français l’a salué d’une poignée de mains dans la cour d’honneur, en présence de la garde républicaine, avant une rare conférence de presse conjointe.Auparavant, il a rencontré l’homme qui avait été à l’origine de milliers de photos de corps suppliciés dans des centres de détention syriens sous le règne de Bachar al-Assad. Aujourd’hui installé en France, Farid al-Mazhan, alias César, avait témoigné devant une commission du Congrès américain, et ses photos ont inspiré une loi américaine adoptée en 2020 -la loi César-, instaurant des sanctions économiques contre le régime syrien.Emmanuel Macron est vivement critiqué par la droite et l’extrême droite françaises pour l’invitation faite à cet homme au passé jihadiste.”Stupeur et consternation”, a réagi la leader du Rassemblement national Marine Le Pen. “On ne reçoit pas des dirigeants qui sont d’anciens terroristes membres d’organisations qui veulent attaquer la France”, a également affirmé le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez.- “Pas de complaisance” -Des massacres qui ont fait 1.700 morts, majoritairement alaouites, dans l’ouest du pays en mars, de récents combats avec des druzes, et des sévices documentés par des ONG ont soulevé des doutes sur la capacité des nouvelles autorités à contrôler certains combattants extrémistes qui leur sont affiliés.Plusieurs dizaines de membres des minorités religieuses syriennes ont d’ailleurs manifesté mercredi la place de la République, à Paris, sous le drapeau syrien.”Jolani dégage! Dégage de France, dégage de Syrie!”, ont crié les manifestants issus des communautés alaouites, druzes, chrétiennes ou encore sunnites, en utilisant l’ex-nom de guerre d’Ahmad al-Chareh.”Ce n’est pas parce qu’on a changé de tenue qu’on est devenu quelqu’un de fréquentable”, a jugé Issa Ali, président du Collectif franco-alaouite à l’origine de la manifestation.Mais, en recevant le dirigeant syrien, Emmanuel Macron espère contribuer à accompagner dans la bonne voie la transition vers “une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne”, a dit l’Elysée.La présidence française a balayé toute “naïveté”, assurant connaître “le passé” de certains dirigeants syriens et exiger qu’il n’y ait “pas de complaisance” avec les “mouvements terroristes”.Le chef de l’Etat demandera donc à son invité “de faire en sorte que la lutte contre l’impunité soit une réalité” et que “les responsables d’exactions contre les civils” soient “jugés”, a ajouté son entourage.”Notre demande, c’est celle d’une protection de tous les civils, quelle que soit leur origine et quelle que soit leur religion”, a-t-on insisté.- Levée des sanctions -“Ne pas engager le dialogue avec ces autorités de transition”, “ce serait irresponsable vis-à-vis des Français et surtout ce serait tapis rouge pour Daech”, a aussi estimé mardi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Selon lui, “la lutte contre le terrorisme, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des trafics de drogue”, ainsi que “l’avenir du Liban” voisin, “tout cela se joue en Syrie”.Depuis qu’elle a pris le pouvoir en décembre, la coalition islamiste tente de présenter un visage rassurant à la communauté internationale qui l’exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.En jeu, la levée des sanctions imposées au pouvoir de Bachar al-Assad, qui pèsent lourdement sur l’économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile, avec, selon l’ONU, 90% des Syriens vivant sous le seuil de pauvreté.Le président al-Chareh, longtemps chef rebelle du groupe Hayat Tahrir al-Sham issu de l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, est lui-même toujours visé par une interdiction de voyager de l’ONU. Paris a dû demander une dérogation auprès des Nations unies pour permettre sa venue.Mais si elle a soutenu la levée de certaines sanctions sectorielles de l’Union européenne, et juge que les mesures punitives américaines “pèsent sur la capacité des autorités de transition à se lancer dans une logique de reconstruction et à attirer des investissements étrangers”, la France estime que le moment n’est pas encore venu de retirer le dirigeant syrien de la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU.fff-gbh-lum-far/jmt/as

Syrian leader meets Macron in first European visit

Syrian President Ahmed al-Sharaa on Wednesday met French leader Emmanuel Macron on his first visit to Europe since overthrowing longtime ruler Bashar al-Assad, despite alarm over deadly clashes that have overshadowed the new authorities’ first months in power.Ahead of the high-profile talks at the Elysee Palace, Sharaa and his foreign minister met a whistleblower who helped document horrific torture under long-time ruler Bashar al-Assad.Sharaa and Assaad al-Shibani “met with Farid al-Madhan, known as ‘Caesar'”, the Syrian presidency said.Sharaa and other top Syrian officials, who took power after the fall of president Assad in December, have roots in the Al-Qaeda jihadist network. They are under pressure from Europe to show they are serious about protecting human rights as Damascus seeks the full lifting of Assad-era sanctions after 14 years of devastating war.Madhan revealed his identity in February during an interview with broadcaster Al Jazeera. He fled Syria in 2013 with some 55,000 graphic images including photographs showing emaciated bodies and people with their eyes gouged out.The photographs inspired a 2020 US law which imposed economic sanctions on Syria and judicial proceedings in Europe against Assad’s entourage.In Paris with Macron, Sharaa will discuss post-war reconstruction and economic cooperation, a Syrian government official said.”This meeting is part of France’s historic commitment to the Syrian people who aspire to peace and democracy,” the Elysee Palace said.By welcoming Sharaa, Macron hopes to help the authorities on the way to “a free, stable, sovereign Syria that respects all components of Syrian society”, a French presidential official told AFP.The official said France was aware of “the past” of certain Syrian leaders and was demanding that there be “no complacency” with “terrorist movements” operating in Syria.- ‘Fight against impunity’ -“If we are inviting him (Sharaa) here, it is precisely to ask him to go further in the fight against impunity,” Foreign Minister Jean-Noel Barrot told broadcaster TF1.Sharaa headed the Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) which spearheaded Assad’s downfall after 14 years of civil war. The group formerly had links to Al-Qaeda.He is still subject to a UN travel ban and France most likely had to request an exemption from the United Nations, as was the case for his recent trips to Turkey and Saudi Arabia, according to a source familiar with the matter. France, a former colonial-era ruler of Syria, is eyeing an opportunity to increase its influence in the country after years of Russian presence, with French companies also seeking contracts.Last week, French logistics giant CMA CGM signed a 30-year contract to develop and operate the port of Latakia.Mehad, a French NGO which has operated in Syria since 2011, warned of a worsening humanitarian crisis in the country and called for “a strong response” from France.”Emmanuel Macron’s strong commitment must now be translated into action, not only by maintaining the budget allocated to humanitarian aid in Syria, but also by disbursing it quickly,” said Mehad director Mego Terzian.- ‘Serious error’ – Syria’s new Islamist authorities have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country.But sectarian clashes in March, in which more than 1,700 people were killed, mostly among Assad’s Alawite minority, sparked international condemnation and doubts over Syria’s new path.More recent clashes involving fighters from the Druze community and reports of abuses from NGOs have also raised doubts about the interim government’s ability to control extremists in its ranks.Adding to pressure on the new Syrian government, Israel has launched hundreds of strikes on the country since Assad’s overthrow, including one near the presidential palace in Damascus on Friday.The invitation for Sharaa has caused controversy in France, with far-right leader Marine Le Pen accusing Macron of hosting talks with “a jihadist” in a “provocative and irresponsible” meeting.On the traditional right, the head of the right-wing Republicans in parliament, Laurent Wauquiez, denounced the meeting as “a serious error”.”We don’t welcome leaders who are former terrorists and members of organisations that want to attack France,” he said.Barrot, who met the Syrian leader in Damascus in January, defended the talks and said that Paris was engaging in a “demanding” dialogue with Damascus.”If Syria were to collapse today, if it were to break up, this would roll out the red carpet for Daesh,” Barrot told TF1, using the Arabic acronym for Islamic State jihadists.fec-fff-sjw-lk-as/ah/jj

Dati annonce un retour en juin au Parlement de la réforme de l’audiovisuel public

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé mercredi un retour en juin devant le Parlement du projet de réforme de l’audiovisuel public.”La détermination du président de la République et du Premier ministre sont intactes”, a déclaré Mme Dati sur France Inter. “Je suis déterminée sur cette réforme” et n’y “renoncerai sûrement pas”, a-t-elle averti.Selon la ministre, le rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, avec une présidence et un conseil d’administration uniques, doit permettre de protéger le service public face aux “groupes privés qui se constituent (et) peuvent être aussi des enjeux d’influence” et de “résister (aux) plateformes par des investissements massifs”.Mme Dati a aussi étrillé un service public qui ne toucherait, selon elle, “plus les jeunes (ni) les classes populaires”. “Ça devient un club pour les CSP+ (les catégories socioprofessionnelles les plus aisées, NDLR) et plus âgés”, a-t-elle jugé.Selon la direction des études de Radio France, qui s’appuie sur les données de Médiamétrie, le groupe public a toutefois gagné plus de 400.000 auditeurs de moins de 25 ans dans les dix dernières années et est le deuxième groupe le plus écouté par les CSP- (actifs et retraités), derrière le groupe NRJ.L’examen du projet de réforme, décrié par les syndicats qui y voient une attaque contre l’audiovisuel public, avait connu en avril un nouveau coup de frein, son examen dans l’hémicycle ayant été reporté sine die, quelques jours après un incident opposant Mme Dati à une fonctionnaire de l’Assemblée.Cette réforme “commence à faire consensus malgré aussi la caricature qu’on en fait”, a assuré la ministre mercredi. “Il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite, voilà la manière dont Madame (Sibyle) Veil (la) présente”, a-t-elle ajouté, ciblant la patronne de Radio France.Accuser les opposants au projet de le caricaturer est “un comble venant d’une ministre qui utilise des arguments simplistes et parfois de purs mensonges”, a rétorqué le SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France dans un communiqué.”Il est très inquiétant d’entendre Rachida Dati rabaisser les résultats de Radio France et donner libre cours à une rancÅ“ur personnelle”, a poursuivi le syndicat, en appelant la ministre à “retirer” son projet de réforme.Il vise à créer une holding, France Médias, chapeautant France Télévisions, Radio France et l’INA (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un ou d’une présidente. Le texte a été validé en première lecture au Sénat en 2023.Serpent de mer relancé par Mme Dati à son arrivée au ministère début 2024, le projet d’origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée à l’été.

Dati annonce un retour en juin au Parlement de la réforme de l’audiovisuel public

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé mercredi un retour en juin devant le Parlement du projet de réforme de l’audiovisuel public.”La détermination du président de la République et du Premier ministre sont intactes”, a déclaré Mme Dati sur France Inter. “Je suis déterminée sur cette réforme” et n’y “renoncerai sûrement pas”, a-t-elle averti.Selon la ministre, le rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, avec une présidence et un conseil d’administration uniques, doit permettre de protéger le service public face aux “groupes privés qui se constituent (et) peuvent être aussi des enjeux d’influence” et de “résister (aux) plateformes par des investissements massifs”.Mme Dati a aussi étrillé un service public qui ne toucherait, selon elle, “plus les jeunes (ni) les classes populaires”. “Ça devient un club pour les CSP+ (les catégories socioprofessionnelles les plus aisées, NDLR) et plus âgés”, a-t-elle jugé.Selon la direction des études de Radio France, qui s’appuie sur les données de Médiamétrie, le groupe public a toutefois gagné plus de 400.000 auditeurs de moins de 25 ans dans les dix dernières années et est le deuxième groupe le plus écouté par les CSP- (actifs et retraités), derrière le groupe NRJ.L’examen du projet de réforme, décrié par les syndicats qui y voient une attaque contre l’audiovisuel public, avait connu en avril un nouveau coup de frein, son examen dans l’hémicycle ayant été reporté sine die, quelques jours après un incident opposant Mme Dati à une fonctionnaire de l’Assemblée.Cette réforme “commence à faire consensus malgré aussi la caricature qu’on en fait”, a assuré la ministre mercredi. “Il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite, voilà la manière dont Madame (Sibyle) Veil (la) présente”, a-t-elle ajouté, ciblant la patronne de Radio France.Accuser les opposants au projet de le caricaturer est “un comble venant d’une ministre qui utilise des arguments simplistes et parfois de purs mensonges”, a rétorqué le SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France dans un communiqué.”Il est très inquiétant d’entendre Rachida Dati rabaisser les résultats de Radio France et donner libre cours à une rancÅ“ur personnelle”, a poursuivi le syndicat, en appelant la ministre à “retirer” son projet de réforme.Il vise à créer une holding, France Médias, chapeautant France Télévisions, Radio France et l’INA (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un ou d’une présidente. Le texte a été validé en première lecture au Sénat en 2023.Serpent de mer relancé par Mme Dati à son arrivée au ministère début 2024, le projet d’origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée à l’été.

Wauquiez craint la “dilution” de la droite dans la macronie avec Retailleau

Le président des députés Les Républicains Laurent Wauquiez craint la “dilution” de la droite dans la macronie si Bruno Retailleau cumulait les fonctions de président des Républicains et de ministre, évoquant des “bruits” sur un rapprochement entre son rival et Édouard Philippe. “Avoir un ministre de l’Intérieur, c’est très utile et Bruno (Retailleau) le fait avec toute l’énergie qu’il essaie de mettre”, a affirmé sur CNews-Europe1 le député de Haute-Loire qui affrontera le Vendéen lors d’un congrès les 17 et 18 mai pour la présidence de LR.  “Je dis juste que cumuler (Beauvau) avec la présidence des Républicains, c’est prendre le risque d’une disparition de la voix de la droite et d’une dilution dans la macronie”, a-t-il prévenu, dans l’attaque la plus directe contre son rival depuis le début de la campagne. Ce risque de dilution dans la macronie, M. Wauquiez a assuré le percevoir dans “les bruits consistant à dire qu’il pourrait y avoir un rapprochement” avec Édouard Philippe, l’ancien Premier ministre et candidat Horizons à la présidentielle, estimant que ces rumeurs “ne sont pas démenties avec clarté” par les deux camps.  “Pour moi et avec moi, ce ne sera jamais le cas et je n’en veux pas”, a assuré Laurent Wauquiez, qui a réitéré sa volonté d’incarner “la rupture” avec la macronie, tout en admettant son “estime” pour l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo.Interrogé sur une éventuelle alliance électorale avec le patron d’Horizons dans un entretien publié mercredi par Valeurs Actuelles, le ministre de l’Intérieur affirme “ne pas connaître le projet qu’Édouard Philippe souhaite porter”.”Est-ce un vrai projet de droite ? Pour le moment, il me semble qu’il défend plutôt l’idée d’un bloc central qui irait de la gauche démocrate à la droite conservatrice. Sans ligne claire, on est condamnés à l’impuissance”, ajoute-t-il. Un soutien de Bruno Retailleau a toutefois reconnu que la formation de l’ancien Premier ministre était “dans une opération séduction” à l’égard des élus LR, reconnaissant avoir lui-même eu récemment des contacts avec eux. “L’idéal, ce serait des primaires pour départager tout ça”, a ajouté cette source, écartant une entente avec d’autres partis de la macronie comme le MoDem.Â