Disney announces new theme park in Abu Dhabi

The Walt Disney Company announced plans Wednesday for a new theme park in the United Arab Emirates, highlighting the country’s growing prominence as a global financial and entertainment hub.The waterfront resort will be located on Abu Dhabi’s Yas Island and developed in partnership with local firm Miral. Disney stated that it aims to attract tourists from “the Middle East and Africa, India, Asia, Europe, and beyond.”The announcement comes ahead of US President Donald Trump’s upcoming visit to Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates next week.”Disneyland Abu Dhabi will be authentically Disney and distinctly Emirati,” said Disney CEO Robert Iger in a statement, promising “an oasis of extraordinary Disney entertainment at this crossroads of the world.”The company stated that the new resort will blend Disney’s “iconic stories, characters and attractions with Abu Dhabi’s vibrant culture, stunning shorelines, and breathtaking architecture.”Disneyland Abu Dhabi will be the seventh Disney resort since the original Disneyland opened in Anaheim, California in 1955. Other Disney destinations are located in Florida, Tokyo, Paris, Hong Kong and Shanghai.Iger told analysts that the location was chosen to bring the Disney experience closer to hundreds of millions of customers for whom visiting its other six locations “was pretty lengthy in nature and expensive.”He also noted the success of existing attractions in Abu Dhabi, including the Louvre museum and the Frank Gehry-designed Guggenheim, which is currently under construction.Miral group operates numerous hotels, resorts, and amusement parks in Abu Dhabi including Warner Brothers World, Ferrari World and Sea World.In an interview with The Hollywood Reporter, Disney Experiences chairman Josh D’Amaro described the new park and resort as the company’s most “modern” and “tech-forward” destination. He added that in an unusual arrangement for Disney, the park would be funded, built, and ultimately operated by the Miral group “with oversight of course from us.””But we’re very confident in this part of the world, with this partner, that this is the appropriate business arrangement,” he added.The new park announcement coincided with Disney reporting a robust increase in quarterly revenues, which sent its shares skyrocketing.The company said overall sales increased seven percent to $23.6 billion in the January to March period. Crucially, subscribers to its Disney+ streaming service grew to 126 million, adding 1.4 million new subscriptions, contrary to analysts’ expectations of a decline. The Experiences segment, which includes theme parks, saw revenue increase to $8.9 billion.

Paris déterminé à faire libérer les deux Français détenus en Iran depuis 3 ans

La France “agit sans relâche” pour faire libérer ses deux ressortissants Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans jour pour jour, a assuré mercredi le président Emmanuel Macron, en les qualifiant d'”otages” de Téhéran.”J’assure leurs familles de notre soutien indéfectible”, a affirmé le chef de l’Etat sur X.Dans l’Hexagone, une quarantaine de rassemblements sont organisés ce mercredi pour soutenir les deux Français, très affectés psychologiquement par des conditions “absolument abominables”, selon la diplomatie française.Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l’est de la France, et son compagnon septuagénaire Jacques Paris avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Ils sont actuellement incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin de Téhéran.Accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes, considérés comme des “otages d’Etat” par Paris, ils sont officiellement les deux derniers Français emprisonnés en Iran, qui détient une vingtaine d’Occidentaux.”Ils ont été arrêtés sans fondement” et sont “emprisonnés (…) dans des conditions inhumaines qui relèvent de la torture” a dénoncé mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot dans une vidéo postée sur X. Le ministre a exhorté une nouvelle fois les Français à ne pas se rendre en Iran “pour ne pas prendre le risque d’être eux-mêmes détenus arbitrairement”. – “Désespérés” -“C’est très, très dur. On est fatigués, on ne se serait jamais imaginé que ça pourrait durer aussi longtemps”, a confié à l’AFP Noémie Kohler, la soeur de Cécile.”Cécile et Jacques sont de plus en plus désespérés et y croient de moins en moins”, a-t-elle témoigné alors qu’ils n’ont pour ainsi dire aucun contact avec l’extérieur.Contraints à des “aveux forcés” diffusés sur la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, les deux Français sont soumis à des conditions d’incarcération extrêmement dures.Lumière allumée 24 heures sur 24, 30 minutes de sortie deux ou trois fois par semaine, rares et courts appels sous haute surveillance à leurs proches, le dernier date du 14 avril.Ils sont également soumis à une pression psychologique intense. “Cela fait plusieurs mois qu’on leur dit qu’un verdict est imminent, qu’il sera extrêmement sévère (…) et il ne se passe jamais rien”, a expliqué Noémie Kohler.- “Arbitraire” -Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention, mais Cécile Kohler et Jacques Paris détiennent le triste record de trois années complètes d’incarcération, dont trois mois à l’isolement total.”On a aucune information sur la procédure judiciaire. Ils n’ont pas accès à leurs avocats (…) Ils n’ont en aucune manière droit à un procès équitable”, a déploré mardi le directeur du centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères Philippe Lalliot.C’est le règne de “l’arbitraire”, a résumé le porte-parole du Quai d’Orsay Christophe Lemoine.En trois ans, ils n’ont reçu que quatre visites consulaires.Début avril, Paris avait annoncé son intention de porter plainte “prochainement” contre Téhéran devant la Cour internationale de justice pour “violation” de leurs droits. La plainte doit être déposée “dans les prochains jours”, a indiqué mercredi le porte-parole du Quai.Les chancelleries européennes accusent Téhéran de pratiquer la “diplomatie des otages” pour notamment peser dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l’impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.Dans le dialogue avec Téhéran sur le dossier nucléaire, la détention des deux Français n’est “pas neutre”, a souligné Christophe Lemoine, ajoutant qu’il n’était pas possible “de disjoindre complètement” les deux dossiers.Les relations entre la France et l’Iran se sont encore tendues récemment avec les menaces de Paris d’imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran, l’arrestation en France fin février d’une Iranienne, Mahdieh Esfandiari, pour apologie du terrorisme, et le jugement prochain d’un influenceur franco-iranien pour le même chef.

Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un au Japon et un en France, comprendra lui aussi hôtels, restaurants et boutiques.”La région est suffisamment distante des autres parcs pour que nous craignions pas de cannibaliser les sites existants”, a expliqué mercredi, depuis Abou Dhabi, le patron de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats, sans donner de date prévue pour l’ouverture du parc.Bob Iger a justifié l’implantation d’un parc à Abu Dhabi par le développement touristique déjà entamé par les Emirats arabes unis depuis plusieurs années. Il a mentionné l’antenne du Louvre, inaugurée en 2017, et celle du Guggenheim, qui devrait ouvrir ses portes début 2026.Yas Island est située à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, autre place commerciale et financière des Emirats, et premier aéroport au monde pour les passagers internationaux. Sur cette île, Miral opère déjà, par ailleurs, plusieurs attractions, parmi lesquelles le Warner Bros World et Ferrari World.Troisième ville des Emirats arabes unis, Abou Dhabi ambitionne d’accueillir environ 39 millions de touristes en 2030.L’accord passé avec Miral permet à Disney de n’engager aucun investissement dans le projet, qui va être intégralement financé par le groupe émirati. Le géant américain du divertissement supervisera les plans du site et fournira à son partenaire une “expertise opérationnelle”.En échange de son soutien et de l’utilisation de l’univers Disney, Miral lui versera des royalties et des commissions. Le site d'”Abou Dhabi aura à la fois l’authenticité de Disney et le caractère distinctif émirati”, a décrit Bob Iger.L’annonce intervient avant la visite officielle au Moyen-Orient de Donald Trump, qui doit notamment se rendre aux Emirats arabes unis.Le projet va “mélanger les histoires et les personnages formidables de Disney avec la culture et le goût de ce pays et de cette région”, a poursuivi Bob Inger.L’ajout de ce nouveau parc au portefeuille du groupe “nous permet de toucher la population mondiale plus efficacement qu’auparavant”, a-t-il déclaré.Interrogé sur la possibilité d’un huitième parc, le patron du groupe de Burbank (Californie) a répondu que rien n’était à l’étude pour l’instant.

Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un au Japon et un en France, comprendra lui aussi hôtels, restaurants et boutiques.”La région est suffisamment distante des autres parcs pour que nous craignions pas de cannibaliser les sites existants”, a expliqué mercredi, depuis Abou Dhabi, le patron de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats, sans donner de date prévue pour l’ouverture du parc.Bob Iger a justifié l’implantation d’un parc à Abu Dhabi par le développement touristique déjà entamé par les Emirats arabes unis depuis plusieurs années. Il a mentionné l’antenne du Louvre, inaugurée en 2017, et celle du Guggenheim, qui devrait ouvrir ses portes début 2026.Yas Island est située à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, autre place commerciale et financière des Emirats, et premier aéroport au monde pour les passagers internationaux. Sur cette île, Miral opère déjà, par ailleurs, plusieurs attractions, parmi lesquelles le Warner Bros World et Ferrari World.Troisième ville des Emirats arabes unis, Abou Dhabi ambitionne d’accueillir environ 39 millions de touristes en 2030.L’accord passé avec Miral permet à Disney de n’engager aucun investissement dans le projet, qui va être intégralement financé par le groupe émirati. Le géant américain du divertissement supervisera les plans du site et fournira à son partenaire une “expertise opérationnelle”.En échange de son soutien et de l’utilisation de l’univers Disney, Miral lui versera des royalties et des commissions. Le site d'”Abou Dhabi aura à la fois l’authenticité de Disney et le caractère distinctif émirati”, a décrit Bob Iger.L’annonce intervient avant la visite officielle au Moyen-Orient de Donald Trump, qui doit notamment se rendre aux Emirats arabes unis.Le projet va “mélanger les histoires et les personnages formidables de Disney avec la culture et le goût de ce pays et de cette région”, a poursuivi Bob Inger.L’ajout de ce nouveau parc au portefeuille du groupe “nous permet de toucher la population mondiale plus efficacement qu’auparavant”, a-t-il déclaré.Interrogé sur la possibilité d’un huitième parc, le patron du groupe de Burbank (Californie) a répondu que rien n’était à l’étude pour l’instant.

Chartres: les arbres du parvis de la cathédrale remplacés par 32 parasols, une pétition lancée

Plus d’un mois après l’installation de 32 parasols sur le parvis de la cathédrale de Chartres, en remplacement de dix arbres abattus à l’automne, une pétition a été lancée, tandis que la mairie a défendu mercredi des aménagements nécessaires et une végétalisation prochaine.”On sait depuis 2020 que ces arbres étaient malades, nous avons profité des travaux sur le parvis pour faire coïncider leur abattage”, s’est défendu le maire de la ville Jean-Pierre Gorges (DVD) auprès de l’AFP.Il a affirmé que ce projet, validé par “tout le monde, des Monuments historiques à la Drac (Direction régionale des affaires culturelles, NDLR), en passant par l’Unesco”, est accueilli “très positivement” par les Chartrains.”A Chartres, on ne coupe pas les arbres, on les multiplie”, a-t-il asséné, arguant qu’il y a “12.000” arbres plantés aujourd’hui contre 8.000 lors de son élection en 2001.Le coût de l’installation des 32 parasols, estimé à 300.000 euros, a fait vivement réagir depuis quelques semaines et une pétition en ligne, intitulée “Non aux parasols en béton devant la cathédrale de Chartres”, a même été lancée, parvenant à recueillir 13.500 signatures. Son auteur qui dit sur le site s’appeler “Lionnel”, réclame “qu’on réinstalle des arbres sur la place” et “que la mairie écoute les habitants avant de transformer l’espace public”.”Tout ça ne coûtera pas un centime à la ville et au contribuable”, a répondu l’édile, affirmant que tout serait pris en charge par les restaurateurs à travers leur droit de terrasse.Une végétalisation est aussi prévue, avec des arbres en pot, certainement des oliviers, faute de pouvoir planter de nouveaux arbres, notamment en raison des fouilles archéologiques régulières effectuées sur la zone, a-t-il assuré.L’opposition de son côté dénonce “le fond et la forme, avec notamment une absence totale de concertation” face à des “enjeux de santé publique”.”Il n’y a aucune incompatibilité du site avec la présence d’arbres”, a affirmé Jean-François Bridet, conseiller municipal Chartres écologie et candidat déclaré à la mairie pour 2026. Selon lui, le site “a toujours accueilli des arbres depuis au moins le XIXe siècle”.La fin complète des aménagements est prévue pour le 14 juillet.

Wall Street ouvre en hausse, entre négociations commerciales et décision de la Fed

La Bourse de New York évolue en hausse mercredi, soutenue par de possibles négociations commerciales entre Washington et Pékin, et avant la décision de la Banque centrale américaine (Fed), qui devrait laisser ses taux inchangés.Vers 13H40 GMT, le Dow Jones prenait 0,53%, l’indice Nasdaq avançait de 0,22% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 0,31%.”Le marché est stimulé par la rencontre entre la Chine et les États-Unis pour discuter des échanges commerciaux au cours du week-end”, résument les analystes de Briefing.com.Le ministre américain des Finances et le vice-Premier ministre chinois vont se rencontrer dans les prochains jours en Suisse, ont indiqué mardi Washington et Pékin, avec en toile de fond le dossier des droits de douane imposés par Donald Trump à la Chine, qui a répliqué.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a déclaré dans un communiqué le secrétaire au Trésor Scott Bessent.”On peut comprendre que l’idée de négociations commerciales suscite un certain enthousiasme”, mais cette nouvelle “est considérée comme un élément positif très modeste”, observe auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.En cause, “la question des droits de douane reste une grande préoccupation pour les marchés et elle ne sera pas résolue tant que nous (…) n’aurons pas conclu de véritables accords”, explique-t-il.La place américaine attend par ailleurs la décision de la Fed, qui devrait une nouvelle fois laisser ses taux d’intérêt inchangés mercredi, le temps de voir comment la première économie mondiale encaisse l’offensive protectionniste de Donald Trump.Le Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président Jerome Powell tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse, très attendue par les acteurs de la finance.Le marché ne “s’attend pas à une action concrète de la Fed aujourd’hui”, confirme M. Sosnick. Mais “il s’agira surtout de déterminer quelle sera la ligne de conduite à adopter au cours des prochaines réunions” vis-à-vis de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, ajoute l’analyste.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains restait stable par rapport à la fermeture mardi, à 4,30%.Ailleurs, au tableau des valeurs, le groupe Disney s’envolait (+10,10%) après avoir publié mercredi des résultats supérieurs aux attentes, portés par des gains d’abonnés et une rentabilité améliorée sur le streaming ainsi qu’un rebond de ses parcs d’attraction aux Etats-Unis.Le bénéfice net ressort à 3,4 milliards de dollars au premier trimestre, nettement au-dessus de celui du même trimestre de l’année précédente (216 millions).Disney a par ailleurs annoncé qu’il ouvrirait un parc à Abou Dhabi sous la forme d’un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site.Grand nom du secteur des semiconducteurs, AMD (Advanced Micro Devices) était recherché (+3,11%) après des résultats supérieures aux attentes du marché. Le géant des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) Uber reculait franchement (-5,60%) malgré de meilleures performances qu’attendu pour le premier trimestre.

Dans un océan de doutes, peu de suspense autour des taux aux Etats-Unis

Les responsables de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), réunis mercredi à Washington, devraient une nouvelle fois laisser les taux directeurs inchangés, le temps de voir comment la première économie mondiale encaisse l’offensive protectionniste de Donald Trump.Le deuxième et dernier jour de réunion du Comité de politique monétaire de la Fed “a débuté à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu”, a indiqué un porte-parole à la presse.La banque centrale rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président Jerome Powell tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse, très attendue par les acteurs de la finance.Ces derniers anticipent un statu quo concernant les taux, qui sont depuis décembre dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.Les marchés vont donc surtout guetter des inflexions dans les propos de Jerome Powell, et des indices sur le calendrier des responsables de la Fed.Ceux-ci ont fait savoir qu’avant de bouger les taux — qui guident notamment le coût du crédit pour les entreprises et particuliers —, ils voulaient avoir assez de données sur la tournure de l’économie américaine face au bouleversement de ses échanges avec le reste du monde. Depuis la dernière réunion de la banque centrale, en mars, le président Donald Trump a annoncé une nouvelle volée de taxes sur les produits importés aux États-Unis.Le chef de l’État a partiellement fait marche arrière, mais les droits de douane sont nettement plus élevés qu’avant le début de son second mandat, et les échanges avec la Chine sont quasi à l’arrêt.”C’est une situation compliquée pour la Fed”, a déclaré à l’AFP la cheffe économiste de Nationwide, Kathy Bostjancic.Ses responsables, relève-t-elle, “vont voir des pressions à la hausse sur les prix en même temps qu’un ralentissement de la croissance”. Un tel scénario est le prélude à un dilemme pour la banque centrale: un essoufflement impose en principe de baisser les taux pour donner un coup de fouet à l’économie et éviter que des personnes perdent leur emploi, mais cela risque de nourrir davantage l’inflation et donc de rendre le quotidien des Américains encore plus cher. – “Crédibilité” -Les baromètres économiques réguliers montrent une nervosité croissante, de même que les communications d’entreprises. Le constructeur américain Ford et le spécialiste des jouets Mattel ont ainsi annoncé cette semaine qu’ils n’étaient pas en mesure d’évaluer à quel point les droits de douane allaient peser sur leur activité. Pour l’heure, les indicateurs officiels n’ont pas déraillé: 4,2% de chômage en avril, 2,3% d’inflation en mars, légèrement au-dessus de la cible de la Fed. Les chiffres du produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre, publiés la semaine dernière, ont néanmoins fait l’effet d’un coup de semonce, avec un recul de 0,3% en rythme annualisé. Ces données reflètent avant tout une envolée des importations, qui se soustraient au calcul du PIB. Entreprises et ménages ont en effet cherché à prendre de vitesse l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane.Pendant ce temps, Donald Trump appelle avec insistance la Fed à abaisser ses taux.Le président a qualifié le mois dernier Jerome Powell d'”immense loser” et semblé chercher un moyen de s’en débarrasser.L’éventualité d’une remise en cause de l’indépendance de la Fed, un pilier de l’économie américaine, a apeuré les marchés financiers. Donald Trump a fini par dire qu’il n’avait “pas l’intention” de le renvoyer — tout en continuant de le critiquer vertement.Le mandat du patron de la Fed, qui n’a qu’un droit de vote sur douze, court encore un an.”Dire haut et fort ce que la Fed devrait faire (…) risque  de saper sa crédibilité comme garant de la stabilité des prix”, commente l’ancien économiste de la Fed Rodney Ramcharan dans une note transmise à l’AFP.”Si la Fed doit abaisser les taux, poursuit-il, les marchés pourraient percevoir cette décision comme +politique+ plutôt que guidée par la réalité économique”.

Yemen’s Huthis to keep attacking Israeli ships despite US deal

Yemen’s Huthi rebels will continue targeting Israeli ships in the Red Sea, an official told AFP on Wednesday, despite a ceasefire that ended weeks of intense US strikes on the Iran-backed group.A day after the Huthis agreed to stop firing on ships plying the key trade route off their shores, a senior official told AFP that Israel was excluded from the deal.”The waterways are safe for all international ships except Israeli ones,” Abdulmalik Alejri, a member of the Huthi political bureau, told AFP.”Israel is not part of the agreement, it only includes American and other ships,” he said.The Huthis, who have controlled large swathes of Yemen for more than a decade, began firing on Israel-linked shipping in the Red Sea and Gulf of Aden in November 2023, weeks after the start of the Israel-Hamas war.They broadened their campaign to target ships tied to the United States and Britain after military strikes by the two countries began in January 2024.Alejri said the Huthis would now “only” attack Israeli ships. In the past, vessels visiting Israel, or those with tenuous Israeli links, were in the rebels’ sights.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei “welcomed the cessation of US aggression against the country” in a statement on Wednesday, praising Yemenis for their “legendary resistance”.The US-Huthi deal was announced after deadly Israeli strikes on Tuesday put Sanaa airport out of action in revenge for a Huthi missile strike on Israel’s Ben Gurion Airport.Sanaa airport director Khaled alShaief told the rebels’ Al-Masirah television Wednesday the Israeli attack had destroyed terminal buildings and caused $500 million in damage.Oman said it had facilitated an agreement between Washington and the rebels that “neither side will target the other… ensuring freedom of navigation”.US President Donald Trump, who will visit Gulf countries next week, trumpeted the deal, saying the Huthis had “capitulated”.”They say they will not be blowing up ships anymore, and that’s… the purpose of what we were doing,” he said during a White House press appearance.- Indirect contacts -The ceasefire followed weeks of stepped-up US strikes aimed at deterring Huthi attacks on shipping. The US attacks left 300 people dead, according to an AFP tally of Huthi figures.The Pentagon said last week that US strikes had hit more than 1,000 targets in Yemen since mid-March in an operation that has been dubbed “Rough Rider”.Alejri said recent US-Iran talks in Muscat “provided an opportunity” for indirect contacts between Sanaa and Washington, leading to the ceasefire.”America was the one who started the aggression against us, and at its beginning, we did not resume our operations on Israel,” he added.”We did not target any American ships or warships until they targeted us.”Scores of Huthi missile and drone attacks have drastically reduced cargo volumes on the Red Sea route, which normally carries about 12 percent of global maritime trade.The Huthis say their campaign — as well as a steady stream of attacks on Israeli territory — is in solidarity with the Palestinians.