Budget: ceux qui demandent de nouvelles dépenses “trahissent l’intérêt du pays”, estime Bayrou

Ceux qui demandent des “dépenses de l’Etat nouvelles” dans le budget, sur lequel le gouvernement entend faire 40 milliards d’euros d’économies, “trahissent l’intérêt du pays”, a tonné mercredi François Bayrou, en défendant son idée d’un référendum sur les finances publiques. “Ceux qui laissent faire ça (le déficit et la dette, NDLR) sont des irresponsables et ceux qui, chaque fois qu’ils montent à la tribune, le font pour demander des crédits nouveaux, (…) des dépenses de l’État nouvelles, ceux-là trahissent l’intérêt du pays”, a affirmé le Premier ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.Il répondait au chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner qui l’accusait de vouloir “tenir le plus longtemps possible à Matignon” sans “répondre aux vraies attentes des Français”, taclant un pouvoir “à court d’idées”. François Bayrou a justifié sa proposition de référendum sur la trajectoire budgétaire du pays, reçue avec prudence par l’Elysée. “Chacun est dans son rôle en évoquant des consultations sur des sujets qui sont des sujets cruciaux”, a estimé M. Bayrou, en rappelant que la tenue d’un référendum était une prérogative du chef de l’Etat.Le président Emmanuel Macron pourrait de son côté évoquer mardi sur TF1 d’autres types de consultations sur les “écrans pour les enfants” ou sur une “réforme territoriale”, a précisé la porte-parole du gouvernement (et sénatrice LR) Sophie Primas sur franceinfo, trouvant “un peu curieux” cette dernière proposition sur une “prérogative du Sénat”.Sur le budget, fait valoir M. Bayrou, “ce qui nous manque, c’est que les Français, l’opinion publique française (…) prennent conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons”.”Il ne s’agit pas de faire adopter un budget par référendum”, ce qui serait “institutionnellement impossible” mais il “est tout à fait possible d’imaginer, et nous n’en sommes pas encore là, un texte cadre qui permette aux Français de prendre la pleine mesure de la situation”, a-t-il précisé, en répondant au sénateur Les Républicains Jean-François Husson, rapporteur général du budget.Il s’agirait d’un “cadre pluriannuel d’environ deux, trois ou quatre ans, le temps de revenir à l’équilibre financier”, a précisé Mme Primas.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet.

Budget: ceux qui demandent de nouvelles dépenses “trahissent l’intérêt du pays”, estime Bayrou

Ceux qui demandent des “dépenses de l’Etat nouvelles” dans le budget, sur lequel le gouvernement entend faire 40 milliards d’euros d’économies, “trahissent l’intérêt du pays”, a tonné mercredi François Bayrou, en défendant son idée d’un référendum sur les finances publiques. “Ceux qui laissent faire ça (le déficit et la dette, NDLR) sont des irresponsables et ceux qui, chaque fois qu’ils montent à la tribune, le font pour demander des crédits nouveaux, (…) des dépenses de l’État nouvelles, ceux-là trahissent l’intérêt du pays”, a affirmé le Premier ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.Il répondait au chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner qui l’accusait de vouloir “tenir le plus longtemps possible à Matignon” sans “répondre aux vraies attentes des Français”, taclant un pouvoir “à court d’idées”. François Bayrou a justifié sa proposition de référendum sur la trajectoire budgétaire du pays, reçue avec prudence par l’Elysée. “Chacun est dans son rôle en évoquant des consultations sur des sujets qui sont des sujets cruciaux”, a estimé M. Bayrou, en rappelant que la tenue d’un référendum était une prérogative du chef de l’Etat.Le président Emmanuel Macron pourrait de son côté évoquer mardi sur TF1 d’autres types de consultations sur les “écrans pour les enfants” ou sur une “réforme territoriale”, a précisé la porte-parole du gouvernement (et sénatrice LR) Sophie Primas sur franceinfo, trouvant “un peu curieux” cette dernière proposition sur une “prérogative du Sénat”.Sur le budget, fait valoir M. Bayrou, “ce qui nous manque, c’est que les Français, l’opinion publique française (…) prennent conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons”.”Il ne s’agit pas de faire adopter un budget par référendum”, ce qui serait “institutionnellement impossible” mais il “est tout à fait possible d’imaginer, et nous n’en sommes pas encore là, un texte cadre qui permette aux Français de prendre la pleine mesure de la situation”, a-t-il précisé, en répondant au sénateur Les Républicains Jean-François Husson, rapporteur général du budget.Il s’agirait d’un “cadre pluriannuel d’environ deux, trois ou quatre ans, le temps de revenir à l’équilibre financier”, a précisé Mme Primas.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public, et entend présenter ses propositions d’ici au 14 juillet.

‘Hitman’ Sharma: Big-hitting leader of India’s cricket dreams

Rohit Sharma rose from humble beginnings to captain cricket-mad India and redefined Test batting with his ability to score big hundreds as he dominated opposition attacks.The 38-year-old called time on his Test career on Wednesday after playing 67 matches and scoring 4301 runs including 12 centuries since his debut in 2013.Rohit quit T20 international cricket in 2024 after lifting the World Cup and earlier this year led India to an ODI Champions Trophy title in Dubai.He will continue to play the ODI format but his declining batting form in the five-day format prompted his decision to call time on a career divided into two halves.As a youngster Rohit studied on a scholarship because his family was unable to afford monthly fees of a few dollars.He overcame all odds to become a cricketing superstar, especially in the white-ball game, his feats including taking his country to World Cup glory in 2024.He is also the only batsman to have scored three double-centuries in one-day internationals.Prior to his drop-off in form, Rohit gave India real firepower at the top of the innings and his selfless approach allowed the rest of the batsmen to play freely.But the man dubbed the “Hitman” for getting to big scores quickly in spectacular style failed to get past 10 runs in any of his five innings during India’s tour of Australia late last year.He described his performances as “disturbing” while there was also mounting criticism about his decisions as captain.Rohit missed the first Test in Perth for the birth of his second child, with Jasprit Bumrah assuming the captaincy and playing a starring role with the ball in a big India win.With India trailing 2-1 in the series, vice-captain Bumrah was named to lead the team at the Sydney Cricket Ground as the visitors battled to retain the Border-Gavaskar Trophy.Indian media mockingly noted that Rohit’s 31 runs in three Tests was only one more than the Bumrah’s 30 wickets.”Rohit, because of captaincy and reputation… managed to hang on longer than he should have,” the Times of India wrote.- ‘Hero’ -Rohit was also way below his brilliant best in the 3-0 Test series whitewash at home to New Zealand in November.Just months before that, he lifted the World Cup in Barbados after India edged out South Africa by seven runs in a thrilling final to finally deliver the cricket-crazy nation a global title again.Rohit signed off as India’s highest scorer in the shortest format, plundering 4,231 runs including five centuries in 159 matches since his T20 debut in 2007.A five-time IPL winner for Mumbai Indians, Rohit took over the captaincy of the white-ball national team in 2021 from Virat Kohli.A year later, Rohit became Test skipper too.He left a lasting legacy in the shortest format, having featured in all nine editions of the T20 World Cup.He was part of M.S. Dhoni’s winning team in the inaugural event in 2007, before clinching his second T20 crown 17 years later.Rohit, who has been criticised for not having the athletic physique of some other players, has also amassed 11,168 runs at an average of over 48 in 273 ODIs.But his Test record is less prolific as he only came into his own in 2019 when he revived his stop-start five-day career as an opener, hitting 176 and 127 against South Africa in the first Test in Visakhapatnam.In the third match of the same series in Ranchi, Rohit hit 28 fours and six sixes in a blistering innings of 212 which remained his highest Test score.However his recent shortcomings have not detracted from Rohit’s stature around the world. Former England captain Michael Vaughan lauded him as the “man who has changed the culture” of the India team — and a “genuine hero”.

Économies sur les opérateurs de l’Etat: Marcangeli évoque une classification des agences

Auditionné au Sénat, le ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a distingué mercredi plusieurs catégories d’opérateurs de l’Etat, exhortant à interroger “la performance” de ces organismes, plutôt que de fixer “des objectifs chiffrés et comptables”.L’ancien chef de file des députés Horizons à l’Assemblée nationale était le premier membre du gouvernement à être auditionné par la commission d’enquête du Sénat qui s’intéresse aux missions des agences, des opérateurs et des organismes consultatifs de l’Etat. Alors que le gouvernement a annoncé sa volonté de fusionner et de supprimer plusieurs opérateurs dans un objectif d’économies dans le cadre de la préparation du futur budget, il a distingué trois catégories d’opérateurs, mais sans en dévoiler la liste. Les premiers, de “catégorie A”, “considérés comme des opérateurs qui remplissent leur mission et qui apportent une véritable valeur ajoutée à la Fonction publique”, ont été identifiés dans le cadre d’un travail gouvernemental. Il a également évoqué des opérateurs de “catégorie B”, les qualifiant de “redondants” et jugeant qu’ils “participent à une perte de lisibilité de l’action publique”. Enfin, ceux de “catégorie C”, créés pour favoriser “l’agilité” et un pilotage plus efficace, mais dont il a estimé qu’il fallait s’interroger sur une “internalisation” au sein des ministères, disant vouloir “renforcer la prise directe des autorités politiques”.Sans dévoiler la composition de ces différentes catégories, il a rejeté l’idée de fixer un “objectif chiffré et comptable” d’économies. “Ce n’est pas la méthode que je souhaite. Je ne veux pas y aller au doigt mouillé parce que je pense que ce ne serait pas responsable”, a-t-il dit.Une allusion à peine voilée aux déclarations de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, qui avait annoncé fin avril vouloir réaliser “2 à 3 milliards d’euros” d’économies en supprimant ou fusionnant un tiers des opérateurs. Ces fusions et suppressions, qui devront encore être votées dans le cadre du budget 2026, dégageront progressivement des économies “à moyen terme”, avait ensuite précisé le cabinet de la ministre à l’AFP.Interrogé par la rapporteure LR Christine Lavarde sur un éventuel recours aux opérateurs pour “contourner le cadre d’emploi de la fonction publique”, Laurent Marcangeli a relevé “une certaine forme de dérive qui a pu s’installer”, jugeant qu’il était “nécessaire de mieux encadrer les régimes indemnitaires” et certains “avantages spécifiques” aux agences.

La Bourse de Paris attend des nouvelles des Etats-Unis pour repartir

La Bourse de Paris a perdu 0,91% mercredi, à quelques heures de déclarations de la Fed sur les taux et dans un marché en pause en attendant des évolutions sur le front des négociations commerciales entre les Etats-Unis et leurs principaux partenaires.L’indice vedette parisien, le CAC 40, a terminé en baisse de 70,08 points, pour s’établir à 7.626,84 points à la clôture. Mardi, il avait déjà reculé de 0,40%.La Bourse a “vécu un rebond très significatif depuis début avril, alors que le marché avait atteint des points très bas. En trois semaines, plus de 10% ont été repris, ce qui mérite une prise de bénéfices des investisseurs en attendant de nouveaux catalyseurs”, observe Stéphane Renou, conseiller en investissements financiers de Milleis Banque.C’est dans ce contexte que les investisseurs attendent les conclusions de la Réserve fédérale (Fed) américaine sur la trajectoire de ses taux et le discours de son président, Jerome Powell.”L’ensemble de la place financière s’attend à un statu quo”, soit à des taux laissés inchangés, dans la fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre, ajoute M. Renou. “Le marché estime qu’une première baisse des taux en 2025 pourrait arriver dès le mois de juillet aux Etats-Unis, mais la politique de Trump souffle surtout le froid”, laissant les investisseurs naviguer à vue, décrit-t-il.Le discours de Jerome Powell et les projections économiques de la puissante institution monétaire américaine seront d’autant plus regardés que l’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, le PIB s’étant contracté de 0,3%.Par ailleurs, la séance a été marquée par la chute de 4,31% (à 91,67 euros l’action) du géant pharmaceutique français Sanofi, réagissant à la nomination de Vinay Prasad comme directeur du Centre de recherche et d’évaluation des médicaments (CBER) de la FDA, annoncée par Marty Makary, patron de la puissante agence américaine de contrôle alimentaire et pharmaceutique (FDA).Cette nomination inquiète les investisseurs, Vinay Prasad étant réputé “avoir été assez critique vis-à-vis de la vaccination pendant la pandémie de Covid-19”, explique Stéphane Renou.Legrand optimisteLe spécialiste français des équipements électriques Legrand poursuit son accélération dans les centres de données, au coeur de sa stratégie de croissance, et affiche une hausse de 12,3% de son chiffre d’affaires au premier trimestre. Le groupe a également confirmé ses objectifs annuels en dépit du contexte macroéconomique mondial autour des droits de douane. L’action Legrand, parmi les poids lourds du CAC 40, a progressé de 3,02% à 101,10 euros.Scor saluéLe réassureur Scor (+3,76% à 27,60 euros) a annoncé une légère hausse de 1,7% à 200 millions d’euros de son bénéfice net au premier trimestre, confirmant son redressement après avoir connu un trou d’air courant 2024. Coty dévisseLe groupe de cosmétiques et de parfums Coty s’attend à une baisse de 2% de ses ventes en 2025, une “année charnière”, après l’annonce d’une perte nette de 409 millions de dollars au troisième trimestre. A Paris, le titre a dégringolé de 10,27% à 4,12 euros. Depuis le 1er janvier, il a perdu près de 40% de sa valeur.

Alphabet’s share price plunges on traffic drop testimony

Shares in Google parent Alphabet plunged more than seven percent on Wednesday after an Apple executive told a federal court that the search engine’s traffic fell on Apple products last month.Eddy Cue, Apple’s senior vice president of services, testified at an antitrust trial in Washington that Google search volume was losing traffic to AI alternatives such as ChatGPT or Perplexity, according to US media reports.”That has never happened in 20 years,” legal news outlet MLex quoted him as saying.Cue was giving testimony in a trial in which US Judge Amit Mehta will determine how Google must address his landmark ruling last year that it operates an illegal monopoly in online search.The Apple executive’s remarks saw Google’s market capitalization wiped of $140 billion since the close of trading on Wall Street on Tuesday.The marathon court case has revealed that Google pays Apple tens of billions of dollars every year in a revenue sharing agreement in which Google’s search engine is set as the default on Apple’s Safari browser.Markets were also rattled by Cue’s comment that “over the coming year we will add other (AI) choices to the search engine choice in the browser, because I think those products are getting better and better,” he said, according to MLex.The testimony backed Google’s argument that the emergence of AI has begun a new era in how people get information online, with its search engine now facing new rivalry from AI chatbots.US government attorneys have urged Judge Mehta to force Google to sell off its Chrome browser, arguing that artificial intelligence will actually only ramp up the tech giant’s online search dominance.Another option is that the judge, in a decision expected in August, will order an end to the payouts from Google to Apple and others for the default position on devices.Cue told the court this would have a significant impact on Apple’s ability to invest in new products and services.

Wauquiez annonce la suspension des aides régionales à l’université Lyon 2

Le candidat à la présidence de LR Laurent Wauquiez a annoncé mercredi la suspension des subventions de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l’université Lyon 2 qu’il accuse de “dérive islamo-gauchiste”, s’attirant des comparaisons avec Donald Trump de la part de LFI.”Nous avons décidé avec le président de la région de supprimer toutes les aides à cette université”, a déclaré sur CNews/Europe 1 le chef de file des députés LR et ancien patron de la région devenu conseiller spécial de son successeur Fabrice Pannekoucke.Laurent Wauquiez a ensuite expliqué à l’AFP qu’il demande au ministère de l’Enseignement supérieur de mener une “mission d’inspection indépendante” pour déterminer “l’ampleur de la dérive islamo-gauchiste de cette université”.En attendant les résultats de cette mission, “on suspend toutes les coopérations” avec Lyon 2, “on refuse de fermer les yeux face à cette dérive grave”, a-t-il poursuivi, en assurant que des repas de rupture du jeûne du ramadan ou des “prières” avaient eu lieu dans l’établissement.Selon la région, ce moratoire financier se monte à “près de 19 millions d’euros”, et concerne principalement des paiements de projets immobiliers figurant dans le contrat de plan Etat-Région (CPER). Contactée par l’AFP, l’université, dans la tourmente depuis l’interruption d’un cours par des militants encagoulés le 1er avril, n’a pas souhaité commenter une décision dont elle dit ne “pas avoir été officiellement informée”.”Le Trumpisme vient de traverser l’Atlantique”, a réagi de son côté Jean-Luc Mélenchon. La “surenchère” de Laurent Wauquiez face au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qu’il affrontera lors d’un congrès LR les 17 et 18 mai, “vire à la police politique et à l’obscurantisme contre les universités”, a ajouté le leader de La France Insoumise sur X.L’opposition socialiste à la région, par la voix du vice-président du groupe Johann Cesa, a également dénoncé une décision “antirépublicaine”, “brutale, sans nuance”. La députée écologiste Marie-Charlotte Garin a jugé sur X que Laurent Wauquiez “inventait le délit d’opinion académique”.- “Intolérable” – En 2021, la région Auvergne-Rhône-Alpes avait déjà suspendu certains financements accordés à Sciences Po Grenoble, traversé par de vifs débats sur la notion d’islamophobie. L’université Lyon 2 est elle au coeur d’une intense polémique depuis l’irruption, il y a quelques semaines, d’un groupe de personnes au visage dissimulé lors d’un cours de Fabrice Balanche, spécialiste de l’Irak et de la Syrie. Vivement pris à parti par des militants le taxant de “raciste” et “sioniste”, il avait quitté la salle.L’incident a suscité une condamnation unanime et le parquet, saisi par l’université qui a accordé une protection fonctionnelle à Fabrice Balanche, a ouvert une enquête pour “entrave à l’exercice de la fonction d’enseignant”.Depuis, l’universitaire a multiplié les interviews pour dénoncer “l’islamo-gauchisme” en vigueur selon lui à Lyon 2 et reprocher à sa direction un manque de soutien. Dans un entretien à la presse locale la présidente de Lyon 2, Isabelle von Bueltzingsloewen, a estimé que l’interruption de son cours était “intolérable” mais a dénoncé les “paroles complotistes, délétères pour l’université” de l’enseignant. Elle a ensuite fait l’objet de menaces de mort, qui ont poussé le parquet à ouvrir une deuxième enquête.Le 29 avril, le parquet a reçu un autre signalement concernant des propos laudateurs sur le mouvement libanais Hezbollah, considéré comme terroriste par Israël ou les Etats-Unis, attribués au vice-président Willy Beauvallet-Haddad. Une enquête pour “apologie du terrorisme” a été ouverte dans la foulée. M. Beauvallet a démissionné lundi de la vice-présidence pour “faire baisser la pression”. 

Le commissaire européen au Commerce annonce l’accélération des négociations de libre-échange avec l’Asie

L’Union européenne (UE) accélère ses négociations de libre-échange avec l’Asie après l’instauration de droits de douane élevés par le président américain Donald Trump, a annoncé mercredi le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic.Les négociations avec Washington sont une priorité, mais elles ne se feront pas “à n’importe quel prix”, a déclaré M.Sefcovic, aux journalistes à Singapour.Il a tenu à “souligner que dans le contexte géopolitique actuel, nous veillons à ce que l’UE ne mette pas tous ses Å“ufs dans le même panier”. “Au niveau bilatéral, nous accélérons les négociations avec l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande et la Malaisie”, a-t-il ajouté.Ces quatre pays sont des membres clés de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), où vivent plus de 650 millions d’habitants.”Nous intensifions également nos relations avec l’Inde. Nous avons entamé un nouveau cycle de négociations la semaine dernière”, a déclaré M. Sefcovic.Il s’exprimait à Singapour après la signature mercredi d’un accord commercial portant sur le numérique entre l’UE et la cité-État.”Notre objectif est également très clair : continuer à signer des accords et rester un partenaire fiable, digne de confiance et prévisible dans un contexte mondial en rapide évolution”, a-t-il déclaré.Le commissaire a déclaré que l’UE envisageait également une “coopération renforcée”» avec les membres de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP).Signes de “désescalade”L’UE dégage un excédent de 154 milliards d’euros (175 milliards de dollars) vis-à-vis des États-Unis pour les échanges de biens, mais subit un déficit de 104 milliards d’euros pour les services, a déclaré M. Sefcovic, citant des données de l’Office européen des statistiques.L’UE se retrouve donc avec un excédent de 50 milliards d’euros, qui peut être rééquilibré en achetant davantage de gaz naturel liquéfié, de soja et de puces informatiques haut de gamme aux États-Unis, a ajouté M. Sefcovic.M. Trump a déclaré de son côté que le déficit s’élevait à plusieurs centaines de milliards de dollars par an et a imposé une série de droits de douane plus élevés à l’Europe depuis mars.Il a décrété l’imposition de droits de douane de 20% sur la majorité des marchandises européennes le mois dernier, avant d’annoncer une pause de 90 jours qui expirera en juillet.Un droit de base de 10% est actuellement appliqué aux marchandises en provenance des 27 pays de l’UE et d’autres pays du monde.Les négociateurs cherchent désormais à éviter une véritable guerre commerciale autour des droits de douane si ce niveau entre en vigueur.L’UE sera également attentive aux signes de désescalade lors de la rencontre des responsables américains et chinois, en Suisse ce week-end, pour des négociations sur les droits de douane, a déclaré le commissaire.