Watchdog demands I. Coast probe journalist’s handover to BeninMon, 18 Aug 2025 10:14:57 GMT
Reporters Without Borders on Monday urged Ivory Coast to launch an investigation into the “manifestly illegal extradition” of a refugee journalist from Benin critical of his home country’s president.The press freedom watchdog, known by its French acronym RSF, called the circumstances of Hugues Comlan Sossoukpe’s arrest “murky”, and raised the possibility that the Ivorian authorities …
Myanmar junta sets December 28 poll date despite raging civil war
Myanmar’s junta said Monday that long-promised elections will start on December 28, despite a raging civil war that has put much of the country out of its control, and international monitors slating the poll as a charade.Myanmar has been consumed by conflict since the military deposed the government of democratic leader Aung San Suu Kyi in 2021, making unsubstantiated allegations of electoral fraud.Swathes of the country are beyond military control — administered by a myriad of pro-democracy guerrillas and powerful ethnic armed organisations which have pledged to block polls in their enclaves.Analysts say the election will likely see junta chief Min Aung Hlaing maintain his power over any new government — either as president, military leader or some new office where he will consolidate control.”I think this election is only being held to give power to military dictators until the world ends,” said one Myanmar citizen in the western state of Rakhine.”I don’t think the election will hold any significance for the people,” added the 63-year-old, declining to be named for security reasons.Myanmar’s civil war has killed thousands, left more than half the nation in poverty, and more than 3.5 million people living displaced.The junta has touted elections as a way to end the conflict and offered cash rewards to opposition fighters willing to lay down their arms ahead of the vote.”We want stability back in the country,” said one displaced woman in the central city of Mandalay. “If the country will be made more stable and peaceful because of the election, we want to participate.”Suu Kyi remains jailed and many opposition lawmakers ousted by the coup are boycotting the polls, which a UN expert has branded a “fraud” designed to rebrand continuing military rule.”These elections are not a process of ending the political crisis in Myanmar, but placing a fake democratic veneer over continued repressive rule,” said independent analyst David Scott Mathieson.”All the supposedly credible moving parts” including party registrations, updated election laws and constituency announcements “are all simply special effects in an elaborate but squalid sham”, he added.- ‘Security constraints’ -Myanmar’s Union Election Commission said in a statement that the first votes will be cast on December 28 and “dates for the subsequent phases will be announced later”.Conflict monitors predict the period will see an uptick in violence and unrest as the military seeks to expand the scope of the vote and opposition groups lash back.Last month, the junta introduced new laws dictating prison sentences of up to 10 years for critics or protesters of the election.The legislation also outlawed damaging ballot papers and polling stations, as well as the intimidation or harm of voters, candidates and election workers — with a maximum punishment of 20 years in prison.Min Aung Hlaing is currently ruling Myanmar as acting president, also serving as the chief of the armed forces which has ruled the country for most of its post-independence history.Analysts predict the vote may split the factions opposing him, as they weigh whether to participate.Myanmar’s disparate opposition fighters initially struggled to make headway against the junta, before a combined offensive starting in late 2023 won a series of nationwide territorial victories.In response the junta has waged a withering campaign of air strikes and enacted conscription, swelling its ranks with thousands of new troops and clawing back some key settlements in recent weeks.A census held last year as preparation for the election estimated it failed to collect data from 19 million of the country’s 51 million people, according to provisional findings.The results cited “significant security constraints” as one reason for the shortfall — giving a sign of how limited the reach of the election may be amid the civil war.
Côte d’Ivoire: RSF demande une enquête sur l’extradition d’un journaliste béninois réfugié
Reporters sans Frontières a demandé lundi l’ouverture d’une “enquête officielle” en Côte d’Ivoire après l’arrestation début juillet à Abidjan d’un journaliste béninois réfugié politique au Togo et son extradition vers Cotonou, où il est désormais incarcéré et poursuivi notamment pour apologie du terrorisme.Hugues Comlan Sossoukpè, directeur de publication du journal en ligne Olofofo et critique du pouvoir béninois, avait été interpellé le 10 juillet par les autorités ivoiriennes et extradé au Bénin après avoir été invité par Abidjan à participer à un salon de l’innovation numérique. Il avait le statut de réfugié politique au Togo.Dans un communiqué, RSF affirme que des “policiers béninois dépêchés en Côte d’Ivoire ont pu, sous le regard passif, voire avec la complicité, de leurs homologues ivoiriens, appréhender puis escorter le journaliste réfugié Hugues Comlan Sossoukpè jusqu’à l’avion pour le ramener au Bénin, sans avoir obtenu l’autorisation des autorités judiciaires locales”.”Il est impératif que les autorités ivoiriennes diligentent une enquête indépendante et transparente pour faire toute la lumière sur ce qui relève de graves négligences, voire de complicités actives”, poursuit Arnaud Froger, responsable du bureau investigation de RSF qui évoque “un enlèvement” et appelle à la libération “sans délai” du journaliste.Le 23 juillet, le porte-parole du gouvernement ivoirien Amadou Coulibaly avait assuré à l’AFP que cette extradition n’avait rien d’illégale.”Les autorités ignoraient son statut de réfugié politique. Nous avons simplement exécuté un mandat au nom de la coopération judiciaire avec le Bénin” a-t-il ajouté. Interrogé par RSF, il a affirmé “n’avoir rien appris de nouveau”, sur cette affaire. M. Sossoukpè, réfugié politique au Togo depuis 2019, est désormais incarcéré à Ouidah, dans le sud du Bénin, pour “harcèlement par le biais d’un système informatique, rébellion et apologie du terrorisme”.
Norvège: 200 écologistes, dont Greta Thunberg, bloquent la principale raffinerie
Environ 200 militants écologistes, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont bloqué lundi la plus importante raffinerie de Norvège pour réclamer que ce pays mette fin à son industrie pétrolière et gazière, selon les organisateurs et la police.Des militants d’Extinction Rebellion se sont assis sur la route, bloquant l’accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen, sur la côte sud-ouest de la Norvège, tandis qu’un groupe de kayaks et de bateaux à voile bloquaient l’entrée portuaire.”Nous sommes ici parce qu’il est parfaitement clair qu’il n’y a pas d’avenir dans le pétrole. Les énergies fossiles mènent à la mort et à la destruction”, a déclaré Greta Thunberg dans un communiqué, ajoutant que les producteurs de pétrole comme la Norvège “ont du sang sur les mains”.En émettant des gaz à effet de serre, les combustibles fossiles alimentent le réchauffement climatique.La police a indiqué être sur place depuis 09H00 locales (07H00 GMT) et surveiller la situation, les militants annonçant de leur côté prévoir de poursuivre leur mouvement toute la semaine en Norvège via une série de manifestations.La raffinerie de Mongstad est propriété du géant pétrolier Equinor, majoritairement détenu par l’Etat norvégien.Les militants réclament aux dirigeants norvégiens un “plan de sortie du pétrole et du gaz”.La Norvège est régulièrement critiquée pour son secteur pétrolier et gazier, matières premières dont elle est le premier producteur européen.Oslo rappelle que ce secteur est source d’emplois et de savoir-faire et souligne l’importance de garantir une fourniture stable d’énergie en Europe.Equinor a annoncé prévoir de maintenir d’ici 2035 une production de pétrole stable à 1,2 million de barils par jour et une production de gaz de 40 milliards de mètres cubes annuels.
Norvège: 200 écologistes, dont Greta Thunberg, bloquent la principale raffinerie
Environ 200 militants écologistes, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont bloqué lundi la plus importante raffinerie de Norvège pour réclamer que ce pays mette fin à son industrie pétrolière et gazière, selon les organisateurs et la police.Des militants d’Extinction Rebellion se sont assis sur la route, bloquant l’accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen, sur la côte sud-ouest de la Norvège, tandis qu’un groupe de kayaks et de bateaux à voile bloquaient l’entrée portuaire.”Nous sommes ici parce qu’il est parfaitement clair qu’il n’y a pas d’avenir dans le pétrole. Les énergies fossiles mènent à la mort et à la destruction”, a déclaré Greta Thunberg dans un communiqué, ajoutant que les producteurs de pétrole comme la Norvège “ont du sang sur les mains”.En émettant des gaz à effet de serre, les combustibles fossiles alimentent le réchauffement climatique.La police a indiqué être sur place depuis 09H00 locales (07H00 GMT) et surveiller la situation, les militants annonçant de leur côté prévoir de poursuivre leur mouvement toute la semaine en Norvège via une série de manifestations.La raffinerie de Mongstad est propriété du géant pétrolier Equinor, majoritairement détenu par l’Etat norvégien.Les militants réclament aux dirigeants norvégiens un “plan de sortie du pétrole et du gaz”.La Norvège est régulièrement critiquée pour son secteur pétrolier et gazier, matières premières dont elle est le premier producteur européen.Oslo rappelle que ce secteur est source d’emplois et de savoir-faire et souligne l’importance de garantir une fourniture stable d’énergie en Europe.Equinor a annoncé prévoir de maintenir d’ici 2035 une production de pétrole stable à 1,2 million de barils par jour et une production de gaz de 40 milliards de mètres cubes annuels.
Ukraine: Zelensky appelle la Russie à “mettre fin à cette guerre rapidement”
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé la Russie à “mettre fin à cette guerre qu’elle a elle-même déclenchée”, à quelques heures de sa rencontre à Washington lundi avec Donald Trump, qui veut pousser Kiev à des concessions territoriales.L’Ukraine partage “le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement”, a déclaré le dirigeant ukrainien dimanche soir, ajoutant que “la paix (devait) être durable”.”J’espère que notre force conjointe avec l’Amérique, avec nos amis européens, contraindra la Russie à une vraie paix”, a-t-il souligné sur les réseaux sociaux.Plusieurs dirigeants européens seront présents à Washington pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après son sommet avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska, qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Sont attendus le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.A quelques heures de cette rencontre, la première dans ce format depuis le début de l’invasion russe en février 2022, la Russie maintient la pression sur le terrain.Moscou a tiré quelques 140 drones et quatre missiles balistiques dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder notamment de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.”Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le veut, ou il peut continuer à combattre”, a averti M. Trump dans une série de messages sur son réseau Truth Social où il a mis la pression sur le dirigeant ukrainien pour renoncer à certaines de ses exigences.”Pas question” pour Kiev de récupérer le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014, ni d’entrer dans l’Otan, a ainsi averti le milliardaire.- Concessions territoriales -Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. Sa dernière visite à la Maison Blanche remonte au 28 février, quand il avait été réprimandé et humilié publiquement dans le Bureau ovale par Donald Trump et son vice-président JD Vance, qui lui avaient reproché son manque de reconnaissance pour le soutien américain.Outre la question de la Crimée évoquée explicitement dimanche par Donald Trump, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP qu’il soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales concernant “cinq régions” ukrainiennes, citant uniquement “une importante discussion sur Donetsk”, région qui constitue la priorité militaire du Kremlin.- Garanties de sécurité -La question de garanties de sécurité offertes à Kiev en échange d’un compromis devrait occuper une place centrale lors des discussions de lundi.En rentrant d’Alaska, où il a accueilli Vladimir Poutine en grande pompe, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander à M. Trump “jusqu’à quel point” il se joindra aux garanties de sécurité.Le président américain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le dirigeant ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.La Chine a dit lundi espérer un accord “acceptable pour toutes les parties dès que possible”.Le Kremlin, qui a l’avantage sur le front, est accusé par Kiev et ses alliés de jouer la montre en maintenant des demandes maximalistes.
Ukraine: Zelensky appelle la Russie à “mettre fin à cette guerre rapidement”
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé la Russie à “mettre fin à cette guerre qu’elle a elle-même déclenchée”, à quelques heures de sa rencontre à Washington lundi avec Donald Trump, qui veut pousser Kiev à des concessions territoriales.L’Ukraine partage “le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement”, a déclaré le dirigeant ukrainien dimanche soir, ajoutant que “la paix (devait) être durable”.”J’espère que notre force conjointe avec l’Amérique, avec nos amis européens, contraindra la Russie à une vraie paix”, a-t-il souligné sur les réseaux sociaux.Plusieurs dirigeants européens seront présents à Washington pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après son sommet avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska, qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Sont attendus le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.A quelques heures de cette rencontre, la première dans ce format depuis le début de l’invasion russe en février 2022, la Russie maintient la pression sur le terrain.Moscou a tiré quelques 140 drones et quatre missiles balistiques dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder notamment de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.”Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le veut, ou il peut continuer à combattre”, a averti M. Trump dans une série de messages sur son réseau Truth Social où il a mis la pression sur le dirigeant ukrainien pour renoncer à certaines de ses exigences.”Pas question” pour Kiev de récupérer le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014, ni d’entrer dans l’Otan, a ainsi averti le milliardaire.- Concessions territoriales -Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. Sa dernière visite à la Maison Blanche remonte au 28 février, quand il avait été réprimandé et humilié publiquement dans le Bureau ovale par Donald Trump et son vice-président JD Vance, qui lui avaient reproché son manque de reconnaissance pour le soutien américain.Outre la question de la Crimée évoquée explicitement dimanche par Donald Trump, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP qu’il soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales concernant “cinq régions” ukrainiennes, citant uniquement “une importante discussion sur Donetsk”, région qui constitue la priorité militaire du Kremlin.- Garanties de sécurité -La question de garanties de sécurité offertes à Kiev en échange d’un compromis devrait occuper une place centrale lors des discussions de lundi.En rentrant d’Alaska, où il a accueilli Vladimir Poutine en grande pompe, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander à M. Trump “jusqu’à quel point” il se joindra aux garanties de sécurité.Le président américain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le dirigeant ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.La Chine a dit lundi espérer un accord “acceptable pour toutes les parties dès que possible”.Le Kremlin, qui a l’avantage sur le front, est accusé par Kiev et ses alliés de jouer la montre en maintenant des demandes maximalistes.






