Décès à 78 ans d’Hervé de La Martinière, figure de l’édition

Hervé de La Martinière, fondateur et ancien patron des éditions La Martinière, dédiées à l’univers du beau-livre, est décédé jeudi à l’âge de 78 ans, ont annoncé samedi les éditions ainsi que le groupe Media-Participations, dans un communiqué.C’est sa maison d’édition qui a publié “La Terre vue du ciel”, de Yann Arthus-Bertrand en 1999, “un succès planétaire, avec 3,5 millions d’exemplaires vendus”, selon le communiqué, ainsi que l’essentiel de son oeuvre photographique.C’est aussi son groupe, via les Editions de l’Olivier, qui a publié “Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon” de Jean-Paul Dubois, couronné par le prix Goncourt en 2019. Hervé de la Martinière a également édité la série des “Fait Maison” du chef Cyril Lignac (à partir de 2020). Entré à 25 ans dans le groupe Hachette, il passe par plusieurs maisons (Grasset, Fayard, Chêne…) avant de prendre, en 1987, la direction de Nathan, selon le communiqué.”En 1992, il entreprit de créer sa propre maison, les Éditions de La Martinière, dédiées aux beaux livres et aux livres illustrés”. S’ensuivirent des “acquisitions ambitieuses, dont la plus notable fut celle des éditions new-yorkaises Abrams Books, en 1997”. En 2004, il reprend le Seuil et les maisons associées (Points, Métailié, L’Olivier…), faisant du groupe “l’un des acteurs majeurs de l’édition française, contrôlant sa diffusion et sa distribution”.En 2006, il avait lancé une action en justice contre Google qui numérisait massivement des livres sans l’autorisation des éditeurs et contre l’avis des ayant-droits. Il avait été rejoint par le Syndicat national de l’édition (SNE) et des confrères éditeurs. Le contentieux s’était terminé en 2011 après un accord de numérisation conclu avec le géant de l’internet.En 2018, Hervé de La Martinière avait intégré sa maison d’édition au groupe Média-Participations, et en était devenu le vice-président.”C’était un passionné”, “il aimait découvrir des artistes, les montrer”, “on avait envie de travailler avec lui”, a réagi Yann Arthus-Bertrand auprès de l’AFP, lié à lui par une “amitié très profonde”.”Pour le livre +La Terre vue du ciel+, il avait eu une vision, il avait très bien compris le côté non seulement +beauté du monde+, mais surtout +engagement sur la réalité du monde+” et avait donné son feu vert “à des légendes très fortes”, s’est-il remémoré.Il était en coupe avec Béatrice de La Martinière, qui avait été éditrice de livres jeunesse au sein de la maison d’édition.”Avec la disparition d’Hervé de la Martinière, l’édition perd une figure devenue incontournable”, a écrit pour sa part la ministre de la Culture Rachida Dati sur le réseau X. “Ami fidèle des auteurs qu’il défendait sans relâche, il a porté la défense de son métier avec l’esprit d’entreprise qui le caractérisait. Profondément attaché à la liberté de création”, a-t-elle poursuivi.”Il était avant tout un fervent admirateur de ses auteurs, auxquels il vouait une fidélité et une amitié indéfectibles (…); un amoureux de littérature à qui il tenait à coeur de créer un département littéraire du nom de sa maison; un défenseur de la librairie et d’une certaine idée de l’édition”, selon la maison d’édition et Media-Participations.

Groundbreaking Cameroonian curator Kouoh dies: Cape Town art museumSat, 10 May 2025 17:38:23 GMT

Cameroonian curator Koyo Kouoh, the head of the top contemporary art museum in Africa and first African woman appointed to lead the Venice Biennale, has died Saturday, the Zeitz MOCAA museum said.Born in 1967, Kouoh had headed the Zeitz Museum of Contemporary Art Africa (Zeitz MOCAA), in South Africa’s Cape Town, since 2019.She was chosen …

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Bayrou appelle à ne pas se taire face à l’histoire “terrible de l’esclavage”

Le Premier ministre François Bayrou a appelé, samedi à Brest, à ne pas se taire face à “l’histoire terrible et monstrueuse de l’esclavage”, à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.”Nous ne devons pas nous taire. Cette histoire de l’esclavage doit être connue (…) Nous devons savoir, et pour savoir nous devons nommer, chiffrer, analyser cette réalité”, a déclaré M. Bayrou, s’exprimant face à la rade de Brest, près d’une sculpture monumentale en acier baptisée “Mémoires”.Le Premier ministre a décrit “une histoire terrible et monstrueuse par ses dimensions comme par son objet: environ 4 millions de femmes, d’hommes et d’enfants ont connu l’esclavage de 1625 à 1848 dans les colonies françaises.””Un label va être prochainement créé afin de rassembler tous ces lieux de mémoire de l’esclavage, lieu de l’esclavage en tant que tel, principalement dans les outre-mer et les lieux évoquant les combats pour l’abolition partout sur le territoire”, a-t-il annoncé.Évoquant la “double dette” imposée par la France à Haïti pour indemniser les anciens propriétaires de terres et d’esclaves, M. Bayrou a adressé un “message de solidarité” “à ce peuple martyr et fraternel” et appelé à “un rapport lucide” avec le passé “fondé sur la vérité”.Emmanuel Macron a annoncé en avril la création d’une commission franco-haïtienne d’historiens pour étudier “l’impact” sur Haïti de la “très lourde indemnité financière” imposée par la France à son ex-colonie en échange de l’octroi de son indépendance.L’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, a dit souhaiter que ce “travail permette à notre pays d’engager en direction du peuple haïtien la démarche réparatrice à laquelle l’histoire nous oblige et l’urgence nous appelle.””Cette histoire est gravée dans la mémoire du peuple haïtien quand, encore aujourd’hui, elle reste absente de la mémoire nationale française”, a souligné M. Ayrault. “Nous ne cherchons pas de repentance. Nous voulons que les jeunes générations regardent l’histoire, notre histoire, en face”, a déclaré pour sa part Max Relouzat, fondateur de l’association Mémoires des Esclavages et créateur de l’œuvre “Mémoires”.Haute de 10 mètres, l’Å“uvre en acier a été inaugurée le 10 mai 2015. Le 10 mai est la date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat, en dernière lecture, de la loi Taubira de 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.

Bayrou appelle à ne pas se taire face à l’histoire “terrible de l’esclavage”

Le Premier ministre François Bayrou a appelé, samedi à Brest, à ne pas se taire face à “l’histoire terrible et monstrueuse de l’esclavage”, à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.”Nous ne devons pas nous taire. Cette histoire de l’esclavage doit être connue (…) Nous devons savoir, et pour savoir nous devons nommer, chiffrer, analyser cette réalité”, a déclaré M. Bayrou, s’exprimant face à la rade de Brest, près d’une sculpture monumentale en acier baptisée “Mémoires”.Le Premier ministre a décrit “une histoire terrible et monstrueuse par ses dimensions comme par son objet: environ 4 millions de femmes, d’hommes et d’enfants ont connu l’esclavage de 1625 à 1848 dans les colonies françaises.””Un label va être prochainement créé afin de rassembler tous ces lieux de mémoire de l’esclavage, lieu de l’esclavage en tant que tel, principalement dans les outre-mer et les lieux évoquant les combats pour l’abolition partout sur le territoire”, a-t-il annoncé.Évoquant la “double dette” imposée par la France à Haïti pour indemniser les anciens propriétaires de terres et d’esclaves, M. Bayrou a adressé un “message de solidarité” “à ce peuple martyr et fraternel” et appelé à “un rapport lucide” avec le passé “fondé sur la vérité”.Emmanuel Macron a annoncé en avril la création d’une commission franco-haïtienne d’historiens pour étudier “l’impact” sur Haïti de la “très lourde indemnité financière” imposée par la France à son ex-colonie en échange de l’octroi de son indépendance.L’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, a dit souhaiter que ce “travail permette à notre pays d’engager en direction du peuple haïtien la démarche réparatrice à laquelle l’histoire nous oblige et l’urgence nous appelle.””Cette histoire est gravée dans la mémoire du peuple haïtien quand, encore aujourd’hui, elle reste absente de la mémoire nationale française”, a souligné M. Ayrault. “Nous ne cherchons pas de repentance. Nous voulons que les jeunes générations regardent l’histoire, notre histoire, en face”, a déclaré pour sa part Max Relouzat, fondateur de l’association Mémoires des Esclavages et créateur de l’œuvre “Mémoires”.Haute de 10 mètres, l’Å“uvre en acier a été inaugurée le 10 mai 2015. Le 10 mai est la date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat, en dernière lecture, de la loi Taubira de 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.

Accord de cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

Après plusieurs jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, le Pakistan et l’Inde ont accepté samedi un “cessez-le-feu immédiat”, a annoncé à la surprise générale le président américain Donald Trump, saluant le “bon sens” des deux puissances nucléaires.Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique, étaient sourds aux appels à la retenue des capitales étrangères qui redoutaient le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.Dans la foulée à Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”. “Le Pakistan est reconnaissant envers les États-Unis d’avoir facilité ce résultat, que nous avons accepté dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales”, a ensuite réagi sur X le Premier ministre, Shehbaz Sharif.Confirmant aussi un accord de cessez-le-feu, à Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio venait de déclarer sur X que l’accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président JD Vance avec les Premiers ministres indien et pakistanais, ainsi que d’autres hauts responsables.Il a ajouté que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Peu après ces réactions, une source gouvernementale indienne a accusé le Pakistan d’avoir déjà violé l’accord de cessez-le-feu, sans que l’on en sache plus à ce stade.A Srinagar, principale ville du Cachemire indien (nord-ouest), une série de fortes détonations ont été entendues samedi soir, selon des journalistes de l’AFP.- “Vengé les morts innocents ” -Pourtant, juste après l’annonce du cessez-le-feu, c’était le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques. Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération ‘Edifice compact'”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Srinagar a été plusieurs fois secouée samedi par de violentes détonations, selon l’AFP.- Réouverture de l’espace aérien pakistanais – Touchée au petit matin, la base aérienne d’Awantipora, près de Srinagar, a encore été frappée à la mi-journée, selon une source policière.Marco Rubio avait alors exhorté ses homologues indien et pakistanais “à rétablir une communication directe pour éviter toute erreur de calcul”, tandis que la Chine haussait le ton, en appelant “fermement” les deux voisins à la retenue.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/def

Accord de cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

Après plusieurs jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, le Pakistan et l’Inde ont accepté samedi un “cessez-le-feu immédiat”, a annoncé à la surprise générale le président américain Donald Trump, saluant le “bon sens” des deux puissances nucléaires.Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique, étaient sourds aux appels à la retenue des capitales étrangères qui redoutaient le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.Dans la foulée à Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”. “Le Pakistan est reconnaissant envers les États-Unis d’avoir facilité ce résultat, que nous avons accepté dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales”, a ensuite réagi sur X le Premier ministre, Shehbaz Sharif.Confirmant aussi un accord de cessez-le-feu, à Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio venait de déclarer sur X que l’accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président JD Vance avec les Premiers ministres indien et pakistanais, ainsi que d’autres hauts responsables.Il a ajouté que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Peu après ces réactions, une source gouvernementale indienne a accusé le Pakistan d’avoir déjà violé l’accord de cessez-le-feu, sans que l’on en sache plus à ce stade.A Srinagar, principale ville du Cachemire indien (nord-ouest), une série de fortes détonations ont été entendues samedi soir, selon des journalistes de l’AFP.- “Vengé les morts innocents ” -Pourtant, juste après l’annonce du cessez-le-feu, c’était le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques. Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération ‘Edifice compact'”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Srinagar a été plusieurs fois secouée samedi par de violentes détonations, selon l’AFP.- Réouverture de l’espace aérien pakistanais – Touchée au petit matin, la base aérienne d’Awantipora, près de Srinagar, a encore été frappée à la mi-journée, selon une source policière.Marco Rubio avait alors exhorté ses homologues indien et pakistanais “à rétablir une communication directe pour éviter toute erreur de calcul”, tandis que la Chine haussait le ton, en appelant “fermement” les deux voisins à la retenue.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/def