Trump reçoit aimablement Zelensky et exprime son optimisme sur la paix en Ukraine

“Cette guerre va se terminer”: Donald Trump a exprimé lundi un certain optimisme sur la possibilité d’arriver à la paix en Ukraine, en recevant aimablement Volodymyr Zelensky.Il est très vite apparu que cette réunion cruciale serait bien différente de celle qui avait vu le président américain humilier publiquement son homologue ukrainien fin février.Donald Trump, accueillant Volodymyr Zelensky à environ 13h15 locale (17h15 GMT), l’a complimenté sur sa veste et sa chemise sombres, remplaçant son habituelle tenue d’inspiration militaire.Le chef d’Etat ukrainien, étrillé la dernière fois par les partisans du milliardaire républicain pour son choix vestimentaire et parce qu’il n’avait pas selon eux exprimé assez de gratitude, a cette fois remercié son hôte dès le début de leur entretien.”Merci pour l’invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre”, a dit le président ukrainien dans le Bureau ovale.- “Très bonne protection” -Donald Trump, sans entrer dans les détails, a assuré que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis, après avoir déjà récemment précisé que toute garantie de sécurité devrait être inventée hors du cadre de l’Otan, pour être acceptée par Moscou.Il a en revanche à nouveau jugé qu’un cessez-le-feu n’était pas nécessaire pour engager un processus de paix, contrairement à ce que demandent les Ukrainiens et leurs alliés européens.Le président américain a aussi redit qu’il voulait organiser une réunion à trois avec Vladimir Poutine, “si tout se passait bien”, et annoncé qu’il appellerait le dirigeant russe, qu’il avait rencontré vendredi en Alaska, plus tard lundi.- Les Européens venus faire bloc -Après leur réunion bilatérale, Volodymyr Zelensky et Donald Trump seront rejoints par des dirigeants européens, venus faire bloc autour du chef de l’Etat ukrainien à Washington.Le chef de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont arrivés à la Maison Blanche, reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley, alors qu’une alerte aérienne retentissait à Kiev. Ont suivi, dans un ballet protocolaire sans précédent, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le président français Emmanuel Macron.Le président ukrainien avait redit lundi, avant de venir à la Maison Blanche, qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, avait lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.- “Je sais exactement ce que je fais” -Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait par ailleurs une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Lundi, les combats ont continué en Ukraine, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.

Trump reçoit aimablement Zelensky et exprime son optimisme sur la paix en Ukraine

“Cette guerre va se terminer”: Donald Trump a exprimé lundi un certain optimisme sur la possibilité d’arriver à la paix en Ukraine, en recevant aimablement Volodymyr Zelensky.Il est très vite apparu que cette réunion cruciale serait bien différente de celle qui avait vu le président américain humilier publiquement son homologue ukrainien fin février.Donald Trump, accueillant Volodymyr Zelensky à environ 13h15 locale (17h15 GMT), l’a complimenté sur sa veste et sa chemise sombres, remplaçant son habituelle tenue d’inspiration militaire.Le chef d’Etat ukrainien, étrillé la dernière fois par les partisans du milliardaire républicain pour son choix vestimentaire et parce qu’il n’avait pas selon eux exprimé assez de gratitude, a cette fois remercié son hôte dès le début de leur entretien.”Merci pour l’invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre”, a dit le président ukrainien dans le Bureau ovale.- “Très bonne protection” -Donald Trump, sans entrer dans les détails, a assuré que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis, après avoir déjà récemment précisé que toute garantie de sécurité devrait être inventée hors du cadre de l’Otan, pour être acceptée par Moscou.Il a en revanche à nouveau jugé qu’un cessez-le-feu n’était pas nécessaire pour engager un processus de paix, contrairement à ce que demandent les Ukrainiens et leurs alliés européens.Le président américain a aussi redit qu’il voulait organiser une réunion à trois avec Vladimir Poutine, “si tout se passait bien”, et annoncé qu’il appellerait le dirigeant russe, qu’il avait rencontré vendredi en Alaska, plus tard lundi.- Les Européens venus faire bloc -Après leur réunion bilatérale, Volodymyr Zelensky et Donald Trump seront rejoints par des dirigeants européens, venus faire bloc autour du chef de l’Etat ukrainien à Washington.Le chef de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont arrivés à la Maison Blanche, reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley, alors qu’une alerte aérienne retentissait à Kiev. Ont suivi, dans un ballet protocolaire sans précédent, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le président français Emmanuel Macron.Le président ukrainien avait redit lundi, avant de venir à la Maison Blanche, qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, avait lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.- “Je sais exactement ce que je fais” -Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait par ailleurs une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Lundi, les combats ont continué en Ukraine, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.

Hamas accepts new Gaza truce plan: Hamas official

Hamas has accepted a new ceasefire proposal for Gaza, a senior member from the group said Monday, after a fresh diplomatic push to end more than 22 months of war.Mediators Egypt and Qatar, backed by the United States, have struggled to secure a lasting truce in the conflict, which has triggered a dire humanitarian crisis in the Gaza Strip.But after receiving a new proposal from mediators, Hamas said it was ready for talks.”The movement has submitted its response, agreeing to the mediators’ new proposal. We pray to God to extinguish the fire of this war on our people,” senior Hamas official Bassem Naim said on Facebook.Earlier a Hamas source told AFP the group accepted the proposal “without requesting any amendments”.Egypt said it and Qatar had sent the new proposal to Israel, adding “the ball is now in its court”. Israel has yet to respond.A Palestinian source familiar with the talks said mediators were “expected to announce that an agreement has been reached and set a date for the resumption of talks”, adding guarantees were offered to ensure implementation and pursue a permanent solution.According to a report in Egyptian state-linked outlet Al-Qahera, the deal proposed an initial 60-day truce, a partial hostage release, the release of some Palestinian prisoners and provisions to allow for the entry of aid.The proposal comes more than a week after Israel’s security cabinet approved plans to conquer Gaza City and nearby refugee camps, which has sparked international outcry as well as domestic opposition.- ‘Confronted and destroyed’ -Out of 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack that triggered the war, 49 are still held in Gaza including 27 the Israeli military says are dead.Earlier, an Islamic Jihad source said “the remaining captives would be released in a second phase”, with negotiations for a broader settlement to follow.They added that “all factions are supportive” of the Egyptian and Qatari proposal.US President Donald Trump wrote on Truth Social: “We will only see the return of the remaining hostages when Hamas is confronted and destroyed!!!””The sooner this takes place, the better the chances of success will be.”Last week, Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel “will agree to an agreement in which all the hostages are released at once and according to our conditions for ending the war”.Earlier Monday, Netanyahu said he reviewed plans for the upcoming offensive in Gaza while meeting the head of the army and minister of defence and stressed that Hamas was under “extreme pressure”. Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty, visiting the Rafah border crossing with Gaza on Monday, said Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani was visiting “to consolidate our existing common efforts in order to apply maximum pressure on the two sides to reach a deal as soon as possible”.Alluding to the dire humanitarian conditions for the more than two million people living in the Gaza Strip, where UN agencies and aid groups have warned of famine, Abdelatty stressed the urgency of reaching an agreement.”The current situation on the ground is beyond imagination,” he said.Egypt said on Monday it was willing to join a potential international force deployed to Gaza, but only if backed by a UN Security Council resolution and accompanied by a “political horizon”.- ‘Deliberate’ starvation -On the ground, Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 20 people across the territory on Monday, including six in the south.Contacted by AFP, the Israeli military said it was “not aware of any casualties as a result of IDF fire” in the southern areas reported by the civil defence.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing swathes of the Palestinian territory mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Eyewitnesses later told AFP that residential areas, including Zeitoun and al Sabra neighbourhoods, in Gaza City were under heavy fire, with tanks and heavy artillery targeting the area. Rights group Amnesty International meanwhile accused Israel of enacting a “deliberate policy” of starvation in Gaza and “systematically destroying the health, well-being and social fabric of Palestinian life”.Israel, while heavily restricting aid allowed into Gaza, has repeatedly rejected claims of deliberate starvation.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed more than 62,004 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza which the United Nations considers reliable.

Trump welcomes Zelensky with fresh optimism on peace deal

US President Donald Trump raised hopes of a peace deal between Ukraine and Russia Monday as he gave President Volodymyr Zelensky a friendly welcome for high-stakes talks at the White House.The meeting is the first since an acrimonious row between the two men in the Oval Office in February, and comes just days after Trump held a summit with Russian President Vladimir Putin in Alaska.Despite an apparent gulf over concessions that Trump has pushed Ukraine to make to Russia, the US leader said there was a “good chance” of ending the conflict sparked by Russia’s full-scale invasion in February 2022.He said he would be talking to Putin by telephone later Monday and hoped for a three-way meeting with the Kremlin leader and Zelensky.”I think if everything works out well today we’ll have a trilat, and I think there will be a reasonable chance of ending the war when we do that,” said Trump, sitting in the Oval alongside Zelensky.Zelensky, who came backed by a phalanx of top European leaders, praised Trump.”Thank you very much for your efforts, personal efforts to stop killings and stop this war,” he said.The leaders of Britain, France, Germany, Italy, Finland and the European Commission and NATO were at the White House in a show of support for Ukraine, as Trump pushed Kyiv to give up Crimea and abandon its goals of joining NATO.They were due to meet with Trump shortly.- ‘I love it’-The atmosphere was far calmer than when Trump and Vice President JD Vance berated Zelensky in front of TV cameras less than six months ago for not being “grateful” for US support.Trump even complimented Zelensky on his black jacket, after the Ukrainian was criticized by right-wing media because he failed to change his trademark war-leader’s outfit for a suit during the February visit.”I love it,” said Trump, pointing to Zelensky’s outfit as they shook hands on the Ukrainian president’s arrival at the West Wing.The lighthearted exchange however belied the fact that Kyiv and its allies had been fearful that Trump was, once again, pivoting towards Putin’s views following the Alaska summit.With Zelensky pushing for Western security guarantees to back up any peace deal with Russia, Trump said the United States would be “involved” in Ukraine’s future security.Trump, 79, would not say if US troops could help with such guarantees but said that “we’ll let you know that maybe later today.”Air raid sirens sounded over Kyiv on Monday, AFP journalists heard, just as European leaders were arriving at the White House. Russian strikes overnight killed at least seven people.- ‘Peace through strength’ -The European leaders held a preparatory meeting with the Ukrainian president in Washington on Monday morning, while Zelensky also met Trump’s Ukraine envoy Keith Kellogg.Zelensky described the talks at the White House as “very serious” and sought to flatter Trump by echoing his trademark “peace through strength” language.”President Trump has that strength. We have to do everything right to make peace happen,” he said.Zelensky called on social media for a “reliable and lasting peace for Ukraine and for the whole of Europe” and said they would discuss Western security guarantees for Ukraine.Reports had said Putin would be open to Western security guarantees for Ukraine in the event of any peace deal, but had ruled out Kyiv’s long-term ambition to join NATO.The US president had alarmed Kyiv and European capitals in recent days by repeating a number of Russian talking points.Trump said Sunday that Zelensky could end the war “almost immediately, if he wants to” but that, for Ukraine,  there was “no getting back” Crimea, which Russia annexed in 2014, and “NO GOING INTO NATO.”On Monday, Trump reiterated that he does not think a ceasefire is necessary for negotiating an end to the war, which began with Russia’s full-scale invasion of its pro-Western neighbor in February 2022.

Défiant une décision de justice, les hôtesses et stewards d’Air Canada poursuivent leur grève

Les hôtesses et stewards d’Air Canada poursuivent leur grève lundi malgré une décision de justice ayant déclaré illégal leur arrêt de travail, qui paralyse la plus grande compagnie aérienne du pays et affecte 500.000 personnes depuis samedi.Quelque 10.000 agents de bord ont cessé le travail pendant le week-end pour demander des augmentations de salaire et une compensation pour le travail au sol non rémunéré, y compris pendant l’embarquement.Quelques heures plus tard, le gouvernement canadien, estimant que la grève “affectait directement l’économie canadienne”, a décidé d’intervenir invoquant une disposition légale pour suspendre la grève et forcer les deux parties à un arbitrage contraignant.Mais les salariés d’Air Canada ont choisi dimanche de défier l’injonction du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal réglementaire, qui leur avait ordonné de reprendre le travail.Lundi, ils ont de nouveau affirmé leur détermination et annoncé qu’ils ne reprendraient pas le travail, même si les régulateurs du CCRI ont augmenté la pression en ordonnant aux agents de bord “de reprendre immédiatement leurs fonctions et de s’abstenir de participer à des activités de grève illégales”.Selon le transporteur national canadien, qui dessert directement 180 villes au Canada et à l’étranger, la grève a entraîné des annulations affectant 500.000 personnes.”Si Air Canada pense que les avions voleront cet après-midi, ils se trompent totalement. Cela n’arrivera pas aujourd’hui”, a déclaré Mark Hancock, président du syndicat canadien de la fonction publique, lors d’une conférence de presse.”Les entreprises les plus rentables utilisent tous les outils à leur disposition pour imposer des salaires de misère et écraser les droits des salariés. Le seul objectif de nos membres est d’être payés pour leur temps de travail”, a renchéri Candace Rennick, secrétaire-trésorière du même syndicat.- “Précédent terrible” -S’exprimant pour la première fois sur le sujet, le Premier ministre, Mark Carney, a déclaré lundi aux journalistes à Ottawa qu’il était “décevant” que huit mois de négociations entre le transporteur et le syndicat n’aient pas abouti à un accord.”Nous reconnaissons pleinement le rôle crucial que jouent les agents de bord pour assurer la sécurité des Canadiens et de leurs familles lorsqu’ils voyagent”, a déclaré M. Carney.”Il est important qu’ils soient équitablement rémunérés”, a-t-il ensuite ajouté, avant d’expliquer que le Canada se retrouvait face à des centaines de milliers de citoyens et visiteurs confrontés à une situation compliquée.Au cours du week-end, le syndicat avait dénoncé l’intervention du gouvernement (grâce à la section 107 du Code du travail du Canada), estimant que cela établissait un “précédent terrible” et récompensait “le refus d’Air Canada de négocier équitablement”.Une décision qui interroge également parmi les spécialistes du droit du travail, explique à l’AFP Rafael Gomez, professeur à l’université de Toronto.”Beaucoup de spécialistes du travail et de la communauté de droit du travail pensent que la section 107 est utilisée de manière inappropriée”, explique-t-il. “Notamment car elle est prévue pour une situation où les grèves durent depuis longtemps et où il n’y a aucune issue possible.”L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain, Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil canadien des affaires, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a estimé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

Israeli controls choke Gaza relief at Egypt border, say aid workers

At the Rafah crossing into the Gaza Strip, hundreds of aid trucks sat unmoving in the Egyptian desert, stuck for days with only a handful allowed through by Israel to relieve the humanitarian disaster across the border.After nearly two years of war, UN-backed experts have said famine is unfolding in the Palestinian territory, while there are also dire shortages of clean water and medicines.Yet aid groups say the flow of essential supplies remains painfully slow, despite the growing crisis.Israel continues to deny entry for life-saving medical equipment, shelters and parts for water infrastructure, four UN officials, several truck drivers and an Egyptian Red Crescent volunteer told AFP.They said the supplies were often rejected for being “dual-use”, meaning they could be put to military use, or for minor packaging flaws.Some materials “just because they are metallic are not allowed to enter,” said Amande Bazerolle, head of emergency response in Gaza at French medical charity MSF.Sitting on the Egyptian side was a truckload of intensive care gurneys baking in the sun, held back by the Israelis despite the UN reporting a severe shortage in Gaza, because one pallet was made of plastic instead of wood, aid workers said.Other shipments were turned away because “a single pallet is askew, or the cling film isn’t wrapped satisfactorily”, said an Egyptian Red Crescent volunteer.Even with everything lined up and approved beforehand, shipments can still be turned back, said Amal Emam, chief of the Egyptian Red Crescent.”You can have a UN approval number stuck to the side of a pallet, which means it should cross, it’s been approved by all sides, including COGAT, but then it gets to the border and it’s turned back, just like that.”COGAT is the Israeli ministry of defence agency that oversees civil affairs in the Palestinian territories.Complying with the restrictions was also incredibly costly, Emam said.”I have never in my life as a humanitarian seen these kinds of obstacles being put to every bit of aid, down to the last inch of gauze,” she added.- ‘Engineered hunger’ -Simple medicines such as ibuprofen can take a week to cross into Gaza.Meanwhile, the World Health Organisation often has to rush to get insulin and other temperature-sensitive medicines through in regular trucks when Israeli officials reject the use of refrigerated containers.In a tent warehouse, dozens of oxygen tanks sat abandoned on Monday, gathering dust months after they were rejected, alongside wheelchairs, portable toilets and generators.”It’s like they’re rejecting anything that can give some semblance of humanity,” a UN staffer told AFP, requesting anonymity because they were not authorised to speak to the press.Olga Cherevko, spokesperson for the UN’s humanitarian agency OCHA, said the prohibited list “is pages and pages of things”.Truck drivers have reported spending days stuck watching other vehicles that are often carrying identical supplies either waved through or rejected without explanation.Egyptian driver Mahmoud El-Sheikh said he had been waiting for 13 days in scorching heat with a truck full of flour. “Yesterday, 300 trucks were sent back. Only 35 were allowed in,” he said. “It’s all at their discretion.”Another driver, Hussein Gomaa, said up to 150 trucks lined up each night on the Egyptian side, but in the morning “the Israelis only inspect however many they want and send the rest of us back”.AFP could not independently verify the daily aid volume entering Gaza from Egypt.A WHO official said that at most 50 trucks enter Gaza every day while Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty said only 130-150 trucks cross daily, sometimes 200 — about a third of what is needed.”This is engineered hunger,” Abdelatty said on Monday, adding that over 5,000 trucks were waiting at the border.- ‘Losing limbs’ -Last week, COGAT denied blocking aid.In a post on X, it said Israel facilitates humanitarian aid while accusing Hamas of exploiting aid to “strengthen its military capabilities” and said 380 trucks entered Gaza last Wednesday.MSF warned aid bottlenecks were costing lives.It cannot bring in vital medical supplies as basic as scalpels or external fixators used to treat broken limbs.”People are at risk of losing limbs because we don’t have basic tools,” Bazerolle said.She added supplies were depleting faster than expected. “We order for three or five months and then in two months it’s gone.” 

Hong Kong: le militant pro-démocratie Tony Chung obtient l’asile au Royaume-Uni

Le militant pro-démocratie hongkongais Tony Chung, l’un des plus jeunes a avoir été emprisonné en vertu de la loi sur la sécurité nationale, a obtenu l’asile au Royaume-Uni près de deux ans après sa fuite, a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux.Le jeune homme de 24 ans a publié sur Instagram le courrier du ministère britannique de l’Intérieur qui lui accorde le statut de réfugié assorti d’une autorisation de résidence de cinq ans au Royaume-Uni.”Nous acceptons le fait que vous ayez une crainte fondée de persécution et que, par conséquent, vous ne pouvez pas retourner dans votre pays”, explique le Home office dans ce document daté du 4 août 2025 et publié dimanche par Tony Chung. “Ma première réaction a été de l’excitation pure”, a écrit Tony Chung dans sa publication.”Après avoir attendu plus d’un an et demi, je peux enfin commencer à essayer de débuter une nouvelle vie”, a-t-il ajouté, tout en racontant souffrir de problèmes de santé mentale depuis son arrestation en 2020 et en révélant sa peur de “planifier l’avenir”.Il espère, à terme, pouvoir obtenir le statut de résident permanent au Royaume-Uni, a-t-il ajouté.Dans un communiqué publié lundi, le gouvernement de Hong Kong “exige fermement que les gouvernements étrangers cessent immédiatement d’interférer” dans ses affaires “qui relèvent purement des affaires intérieures de la Chine”.”Toute arrestation et toute poursuite sont basées sur des faits et des preuves (…) sans lien avec la position politique, les antécédents, les pensées ou les propos des personnes concernées”, a-t-il poursuivi.Quelques jours avant Noël 2023, Tony Chung avait pris l’avion pour Okinawa au Japon, avec un sac à dos et 40.000 dollars hongkongais (4.640 euros) en poche, prétextant de courtes vacances et promettant aux autorités de revenir à Hong Kong. Une fois sur place, il avait acheté un aller-simple pour Londres.A l’âge de 20 ans, Tony Chung avait été condamné à trois ans et demi de prison notamment pour “sécession”, en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin après les manifestations pro-démocratie de 2019.Encore lycéen, il avait fondé en 2016 l’association Student Localism, qui appelait à l’indépendance de Hong Kong et a été dissoute sur la base de cette même législation.Libéré sous des conditions strictes après avoir purgé une partie de sa peine, il avait raconté en l’AFP avoir vécu dans la crainte et subi des pressions de la police pendant six mois pour devenir un informateur, mettant sa “sécurité personnelle” et sa “vie en danger”.

Après avoir vu Poutine, Trump s’attaque au vote par correspondance

Donald Trump a martelé lundi vouloir “se débarrasser du vote par correspondance” pour contrer une supposée fraude électorale, l’une de ses principales idées fixes, et alors que Vladimir Poutine lui aurait exprimé son soutien sur ce sujet lors de leur rencontre en Alaska.”Je vais mener un mouvement pour se débarrasser du VOTE PAR CORRESPONDANCE, et pendant qu’on y est, aussi des MACHINES ELECTORALES, +imprécises+, très onéreuses, et fortement controversées, qui coûtent dix fois plus que le papier à filigrane, précis et sophistiqué, qui est plus rapide et qui ne laisse AUCUN doute à la fin de la soirée sur qui a GAGNÉ et qui a PERDU l’élection”, a déclaré le président américain dans une longue publication sur sa plateforme Truth Social.Le milliardaire républicain a annoncé qu’il signerait un décret pour “aider à apporter de l’HONNÊTETÉ dans les élections de mi-mandat”, en novembre 2026, sans pour autant donner de précisions sur le contenu du texte.Donald Trump n’a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden et a dénoncé sans fondement des fraudes électorales massives, notamment dans le vote par correspondance – une méthode largement utilisée aux Etats-Unis.Il prédit dans son message sur Truth Social que sa volonté d’abolir le vote par correspondance serait contestée par les démocrates car, selon lui, ils “TRICHENT À DES NIVEAUX JAMAIS VUS AUPARAVANT”.- Poutine -Dans une interview donnée vendredi après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, le républicain de 79 ans avait en outre affirmé que le dirigeant russe lui avait dit être du même avis que lui sur le vote par correspondance.Vladimir Poutine “m’a dit: +votre élection a été truquée à cause du vote par correspondance+”, a affirmé le président américain sur Fox News.”Il m’a dit: +aucun pays n’a le vote par correspondance. C’est impossible d’avoir du vote par correspondance et des élections honnêtes+”, a-t-il ajouté.Lundi, avant de recevoir à la Maison Blanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, le républicain a repris ces allégations à son compte.”Nous sommes désormais le seul pays au monde qui utilise le vote par correspondance. Tous les autres l’ont abandonné à cause des FRAUDES ELECTORALES MASSIVES”, a-t-il écrit.Une affirmation fausse, puisque de nombreux pays, notamment européens, utilisent le vote par correspondance pour tous types d’élections.Fiona Hill, ancienne conseillère de Donald Trump sur les affaires russes et européennes lors de son premier mandat, a affirmé dimanche que les propos rapportés du président russe n’étaient pas une surprise.”Poutine veut semer le chaos dans le système électoral américain avant les élections de mi-mandat. Alors évidemment, il y va à fond dans cette question de vote par correspondance”, a-t-elle déclaré sur CBS News. – “Fiable” -Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a dénoncé les derniers propos du président républicain comme “encore un autre moyen pour Trump d’empêcher les Américains d’utiliser leurs voix dans le processus démocratique”Deux faits: Donald Trump a perdu l’élection de 2020 et le vote par correspondance est sûr, sécurisé, et fiable”, a-t-il souligné dans un communiqué.Donald Trump avait déjà signé fin mars un décret visant à restreindre le vote par correspondance et à imposer aux Etats américains des contrôles renforcés sur les listes électorales.Aux Etats-Unis, l’organisation des élections est de la prérogative des Etats, tandis que le Congrès met en place un certain cadre.Mais Donald Trump remet en question cette idée et selon lui, l’autorité de l’Etat fédéral prime sur celle des Etats, qui “doivent faire ce que l’Etat fédéral, représenté par le président des Etats-Unis, leur dit de faire, POUR LE BIEN DE NOTRE PAYS”.Des experts avaient estimé que le décret de mars représentait un abus des prérogatives présidentielles. Le professeur de droit électoral Rick Hasen, de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), l’avait ainsi qualifié de “coup de force de l’exécutif” et des associations avaient annoncé le contester en justice.