L’Inde et le Pakistan s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais quelques heures plus tard les deux pays se sont accusés mutuellement de violer le cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère indien des Affaires extérieures, Vikram Misri.Des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.Le Pakistan “maintient son engagement à appliquer fidèlement” le cessez-le-feu, et ses forces armées “gèrent la situation avec responsabilité et retenue”, a avancé le ministère pakistanais des Affaires étrangères, accusant à son tour l’Inde de commettre elle-même des violations du cessez-le-feu.”Nous pensons que toute question relative à la mise en Å“uvre diligente du cessez-le-feu doit être abordée par le biais d’une communication aux niveaux appropriés. Les troupes sur le terrain devraient également faire preuve de retenue”, ajoute le communiqué.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a lui assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.”Le cessez-le-feu a été conclu à la hâte, à un moment où les tensions étaient à leur comble”, a écrit sur X Michael Kugelman, analyste américain spécialiste de l’Asie du Sud.”L’Inde semble avoir interprété l’accord différemment des États-Unis et du Pakistan, et elle n’est probablement pas favorable aux discussions plus larges qu’il prévoit. Son respect posera des défis », a-t-il averti.Plusieurs capitales occidentales ont elles salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, en espérant que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle, et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, le chef du gouvernement local Omar Abdullah s’est réjoui: “maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans le nord-ouest du pays.Selon le bilan officiel des deux camps, une soixantaine de civils ont été tués depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle”. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl/def

L’Inde et le Pakistan s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais quelques heures plus tard les deux pays se sont accusés mutuellement de violer le cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère indien des Affaires extérieures, Vikram Misri.Des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.Le Pakistan “maintient son engagement à appliquer fidèlement” le cessez-le-feu, et ses forces armées “gèrent la situation avec responsabilité et retenue”, a avancé le ministère pakistanais des Affaires étrangères, accusant à son tour l’Inde de commettre elle-même des violations du cessez-le-feu.”Nous pensons que toute question relative à la mise en Å“uvre diligente du cessez-le-feu doit être abordée par le biais d’une communication aux niveaux appropriés. Les troupes sur le terrain devraient également faire preuve de retenue”, ajoute le communiqué.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a lui assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.”Le cessez-le-feu a été conclu à la hâte, à un moment où les tensions étaient à leur comble”, a écrit sur X Michael Kugelman, analyste américain spécialiste de l’Asie du Sud.”L’Inde semble avoir interprété l’accord différemment des États-Unis et du Pakistan, et elle n’est probablement pas favorable aux discussions plus larges qu’il prévoit. Son respect posera des défis », a-t-il averti.Plusieurs capitales occidentales ont elles salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, en espérant que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle, et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, le chef du gouvernement local Omar Abdullah s’est réjoui: “maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans le nord-ouest du pays.Selon le bilan officiel des deux camps, une soixantaine de civils ont été tués depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle”. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl/def

Ligue 1: Monaco bat Lyon et se qualifie pour la Ligue des champions

Monaco a remporté un match crucial samedi contre Lyon (2-0) et s’est qualifié pour la prochaine Ligue des champions, lors de l’avant-dernière journée de Ligue 1 qui a sonné le glas des espoirs lyonnais de disputer l’épreuve-phare en Europe.Monaco, 61 points et quatre unités d’avance sur le 4e, se déplacera donc pour le plaisir à Lens la semaine prochain (et pour éventuellement ravir la deiuxième place à Marseille).Lyon, 7e avec 54 points, a été dépassé en Principauté. L’équipe du président John Textor, chahutée par ses supporteurs avant et après le match, profite toutefois des défaites de Strasbourg, Lille et Nice, 57 points chacun, et peut encore espérer accrocher la 4e place la semaine prochaine. Il faudra, pour cela, battre Angers avec un gros écart, et que ses trois adversaires dans la course à l’Europe perdent une nouvelle fois. Comme un symbole pour Monaco, c’est le capitaine Denis Zakaria (2-0, 68e) qui a offert la qualification pour la C1 à son équipe et à son entraîneur, Adi Hütter, qu’il connaît depuis plus d’une décennie et ses débuts aux Young Boys de Berne.Si Paulo Fonseca savait depuis quelques jours que son taulier au milieu, Corentin Tolisso, serait forfait, Hütter, lui, a dû composer avec le forfait de son attaquant Folarin Balogun moins de 24h avant la rencontre, alors qu’il devait l’aligner. Dès le début de la partie, les Lyonnais ont attaqué le côté droit de la défense monégasque. Régulièrement lancé en profondeur, Malick Fofana a fait mal aux Monégasques, comme sur sa frappe détournée en corner par un très vigilant Philipp Köhn (32e).-Chevauchée de Minamino-Auparavant, le danger était arrivé à deux reprises de l’autre côté. A chaque fois, Alexandre Lacazette a été à la conclusion.  La première fois, il a repris sans cadrer un centre de Ainsley Maitland-Niles (6e), la seconde, il a vu Köhn détourner en corner parfaitement son missile (12e). Cela a été sa dernière situation du match dont M%onaco a pris le contrôle exclusif.Les locaux ont poussé fort, à l’image de la pression mise par Mika Biereth sur le gardien Lucas Perri (7e). Ce dernier a d’ailleurs été très performant en sortant devant Takumi Minamino (17e). Il a aussi parfaitement été secondé par Nemanja Matic (26e), puis Nicolas Tagliafico (27e), en plein cÅ“ur du temps fort monégasque.Lyon a longtemps tenu. Breel Embolo, décalé en position idéale par une belle action collective, a d’abord frappé sur Perri (52e). Akliouche en dribbles a visé le petit-filet extérieur (54e).Meilleure que son adversaire, la formation azuréenne ne parvenait pas à prendre l’avantage et devait se méfier des réactions lyonnaises, comme quand Tanner Tessmann a fait passer un frisson dans Louis-II avec sa frappe déviée de peu à côté (56e). Mais Monaco a insisté. Et servi par Akliouche, Minamino s’en est enfin allé seul chercher le but de la délivrance. Après un passement de jambes qui a dérouté un Caleta-Car dépassé, sa tentative à ras-de-terre a battu Perri (1-0, 62e).Peu après, Zakaria a clos les débats d’une splendide tête renversée après avoir remporté son duel aérien devant Tessmann (2-0, 68e). 

L1: Saint-Étienne reste en vie en gagnant à Reims

Grâce à son succès sur la pelouse de Reims (2-0), samedi soir, Saint-Etienne n’a pas dit adieu à la Ligue 1, mais n’aura pas son destin en mains lors de la dernière journée de championnat le week-end prochain. Au terme de la 33e journée, les Verts restent dix-septièmes, mais reviennent à un point du Havre, battu chez lui par Marseille (1-3), et conservent une chance de lui ravir la place de barragiste, samedi prochain. Les Stéphanois ne sont toutefois pas maîtres de leur destin: il faudra impérativement s’imposer à domicile contre Toulouse, tout en espérant que les Havrais ne gagnent pas à Strasbourg.Doublé par Angers (13e, 36 points), vainqueur face aux Alsaciens (2-1), le Stade de Reims recule lui à la quatorzième place (33 points) et voit la menace de la place de barragiste se rapprocher. Une défaite à Lille, dans sept jours, combinée à une victoire du HAC et un nul de Nantes contre Montpellier, le condamnerait à la seizième place.Pour entretenir l’espoir de se rapprocher de cette 16e place occupée par Le Havre, les joueurs d’Eirik Horneland étaient dans l’obligation de battre les Rémois avant même de penser au résultat des Havrais à Marseille, qui a tardé à se dessiner en raison d’une interruption de plusieurs longues minutes.Ils l’ont fait avec sérieux et n’ont mis que trois minutes à rentrer dans le match en inscrivant un joli but par Florian Tardieu, trouvé en retrait à l’extérieur de la surface par Irvin Cardona (1-0, 3e).Dans une partie rendue plaisante et rythmée par l’ouverture du score précoce des Stéphanois, les Rémois, qui joueront la finale de la Coupe de France contre le PSG le 24 mai, ont beaucoup tenté, notamment Jordan Siebatcheu (40e, 46e) et le jeune Ange Martial Tia (26e, 36e, 50e), mais ils ont buté sur Gautier Larsonneur, impeccable sur sa ligne.Rapidement devant au score, Saint-Étienne a profité des erreurs rémoises et d’une relance totalement ratée de Joseph Okumu pour inscrire le second but. Ibrahima Wadji a buté sur Yehvann Diouf, mais Irvin Cardona s’est montré prompt pour donner un avantage confortable à l’ASSE (0-2, 41e), jusqu’à la fin du match et entretenir l’espoir d’un maintien dans l’élite.

L1: Brest plombe Lille dans la course à la Ligue des champions

Lille, battu 2-0 samedi à Brest pour la 33e et avant-dernière journée de Ligue 1, a perdu toute chance de se qualifier directement pour la Ligue des champions, et n’a plus vraiment son destin entre les mains pour arracher la quatrième place, synonyme de barrages pour la C1.Avec 57 points, l’équipe de Bruno Genesio occupe la 5e place, devancée par Nice à la différence de buts (+15 contre +19). Strasbourg, avec le même nombre de points, est 6e. Il faudra aux Nordistes battre Reims lors de la dernière journée et espérer un faux pas de Nice, qui accueillera Brest.Après son nul heureux la semaine dernière contre Marseille (1-1), le LOSC a semblé sans solution face à un Brest pourtant diminué.Privés de Benjamin André et Bafodé Diakité, les Nordistes ont sombré sur des buts de Ludovic Ajorque (1-0, 42e) et Kamory Doumbia (2-0, 64e).Ajorque a récompensé les Bretons de leur domination en première période, en ouvrant le score à la réception d’un centre enroulé de Romain Del Castillo, d’une tête croisée imparable pour le gardien lillois Lucas Chevalier. Malgré quelques tentatives de rébellion des Lillois, Brest n’a pas relâché son emprise après la pause. Et sur un contre en solitaire, conclu par un petit slalom dans la surface, Doumbia a confirmé le succès des Brestois face à des Nordistes maladroits et peu inspirés.Le score aurait même pu être plus lourd sans Lucas Chevalier, auteur d’un bel arrêt sur une reprise de volée d’Abdallah Sima en fin de match (89e).De son côté, Lille a peiné à se montré dangereux, si ce n’est sur un duel perdu par Ismaïly en début de match face à Marco Bizot (27e) ou sur un tir sur la barre d’Akpom (90’+2).

L1: Nice freiné par Rennes dans la course à la Ligue des Champions

Battu à Rennes (2-0), l’OGC Nice voit s’éloigner une qualification en Ligue des champions, samedi lors de la 33e journée de Ligue 1.Malgré ce revers, les Azuréens (57 pts) pointent à la quatrième place, qualificative pour le barrage d’accession à la phase de poules de la C1.Maîtres de leur destin grâce lorsqu’ils recevront Brest lors de la dernière journée, ils n’auront cependant pas le droit à l’erreur: Lille et Strasbourg comptent également 57 points et ne sont devancés qu’à la différence de buts.Pourtant Nice avait bien entamé le match en étant vite dangereux par la tête d’Ali Abdi, servi par Evan Guessand (7e).Malgré cette emprise, Rennes a ouvert le score, avec le 16e but de la saison de son avant-centre Arnaud Kalimuendo (1-0, 15e).Piqués dans leur orgueil et bien conscients de l’enjeu de ce déplacement en Bretagne, les Aiglons ont failli revenir illico par Antoine Mendy qui a trouvé, d’une tête, le poteau de Brice Samba (20e).Dans la foulée, Guessand est venu buter sur le portier rennais (23e), puis Bouanani a vu Samba bien de détendre pour empêcher l’égalisation (26e).Après cette poussée azuréenne, Rennes a pensé doubler son avantage, d’un tir sublime de Djaoui Cissé, mais une poussette de Kalimuendo a provoqué l’annulation du but (35e).Au retour des vestiaires, l’OGC Nice a changé de visages au sens propre, avec les entrées de Dante, Gaëtan Laborde et Jérémy Boga qui a manqué d’un rien l’égalisation, une nouvelle fois à cause de Samba, décidément impérial (56e).A l’heure de jeu, Haise a choisi de faire ses derniers changements, avec Sofiane Diop et Tom Loucht pour pousser encore.Nice a même cru obtenir un pénalty par Bouadoui mais le VAR l’a annulé (65e).Le doublé de Kalimuendo, d’un joli piqué, est venu mettre un terme aux derniers espoirs des Aiglons (80e) et peut-être apaiser un peu les supporters rennais qui avaient exprimé leur mécontentement au terme d’une saison décevante.