Les discussions commerciales Chine-Etats-Unis reprennent à Genève, Trump est optimiste

Les tractations entre la Chine et les États-Unis à Genève, pour tenter de résoudre la guerre commerciale entre les deux pays, ont repris dimanche, Donald Trump ayant fait part de son optimisme sur les progrès accomplis la veille.Le président américain semble vouloir repartir à zéro, après avoir imposé des droits de douanes toujours plus élevés aux centaines de milliards de dollars de produits chinois importés aux Etats-Unis. Pékin a répondu du tac au tac.”Très bonne réunion aujourd’hui (samedi) avec la Chine, en Suisse. Beaucoup de choses ont été discutées, beaucoup ont été approuvées. Une remise à zéro a été négociée de manière amicale mais constructive. Nous souhaitons, pour le bien de la Chine et des États-Unis, que la Chine s’ouvre aux entreprises américaines”, a écrit le président américain samedi soir sur le réseau Truth Social, ajoutant en capitales et à grand renfort de points d’exclamation : “DE GRANDS PROGRES ONT ETE ACCOMPLIS!!!”.Plus tôt samedi, l’agence de presse Chine nouvelle avait qualifié les discussions sur les bords du Lac Léman d'”étape importante dans la promotion de la résolution du contentieux”.  Les deux délégations de très haut niveau sont menées, côté américain, par le secrétaire au Trésor Scott Bessent et le représentant au Commerce Jamieson Greer tandis que la Chine a dépêché le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Les tractations se tiennent à huis-clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman. Les pourparlers, qui avaient duré une dizaine d’heures samedi, ont repris peu après 10H00 (08H00 GMT), selon les sources de l’agence suisse Keystone-ATS.    “Ces négociations reflètent le fait que l’état actuel des relations commerciales, avec ces droits de douane prohibitifs, n’est au final dans l’intérêt ni des Etats-Unis, ni de la Chine”, souligne auprès de l’AFP Nathan Sheets, économiste en chef chez Citigroup.Genève accueille la première rencontre en face à face de hauts responsables des deux plus grandes économies mondiales depuis que le président américain a imposé le mois dernier une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt et les marchés ont connu de violents soubresauts.- “Perdant-perdant” -“C’est une proposition perdant-perdant d’avoir des droits de douane aussi élevés”, reprend Nathan Sheets.Vendredi, Donald Trump avait fait un geste en suggérant d’abaisser à 80% les droits de douane qu’il a lui-même imposés à Pékin. Mais sa porte-parole Karoline Leavitt s’est empressée de préciser que Washington n’abaisserait pas ses taxes unilatéralement et que la Chine devait également faire des concessions.Le simple fait que ces discussions ont lieu “est une bonne nouvelle pour le commerce et les marchés financiers”, estime Gary Hufbauer, du Peterson Institute for International Economics (PIIE). Cependant, cet expert se montre “très sceptique sur un retour à une situation normale dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis”.”Des droits de douane de 145% sont absolument prohibitifs”, poursuit-il, ajoutant que même abaissés à 70 ou 80% comme il en est question, le niveau des transactions entre les deux pays serait divisé par deux.Le vice-Premier ministre chinois est arrivé à Genève avec semble-t-il un atout: Pékin a annoncé vendredi un bond de 8,1% de ses exportations en avril, un chiffre quatre fois supérieur aux prévisions des analystes. Mais les exportations vers les États-Unis ont chuté de près de 18%.burs-vog/nl/bpi

Retour général au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l’Inde et le Pakistan

Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l’Inde et le Pakistan au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies, malgré quelques incidents nocturnes rapportés par les deux pays.Durement touchée par les bombardements pakistanais, la ville indienne de Poonch (nord-ouest) a retrouvé sa quiétude et son marché.”Je suis très heureux”, a confié à l’AFP devant son étal Sohail Anjum, un vendeur de fruits de 15 ans. “J’espère qu’on va pouvoir retravailler et que ça va rester calme”, a-t-il ajouté.Pendant quatre jours, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés aux portes d’une nouvelle guerre ouverte, multipliant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels et invérifiables, ces combats ont causé depuis mercredi la mort d’une soixantaine de civils dans les deux camps.Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.- “Une trahison” -Mais à peine quelques heures plus tard, les deux pays se sont accusé de violer la trêve.Dès la nuit tombée, la principale ville du Cachemire indien, Srinagar, a été secoué d’une série de violentes détonations et son ciel s’est illuminé des éclairs rouges et blancs de la défense antiaérienne, ont constaté des journalistes de l’AFP.L’Inde a aussitôt accusé le Pakistan de “violations répétées” de l’accord et assuré que ses forces armées y avaient répondu de “façon appropriée”.De l’autre côté de la frontière, des responsables pakistanais ont rapporté à l’AFP des “tirs intermittents” en trois endroits de la “ligne de contrôle”, la frontière de facto qui sépare le Cachemire entre les deux rivaux.Le Pakistan a lui aussi reproché aux Indiens des “violations” de la trêve et réitéré son engagement à “l’appliquer fidèlement”.Logements en ruines, cratères et bétail mort au milieu des champs, des villages indiens portaient dimanche les traces d’obus tirés, selon leurs habitants, par le Pakistan après le cessez-le-feu.”C’est une trahison”, a lancé à l’AFP Satvir Singh, 31 ans, un militaire à la retraite de Kotmeira. En colère, il a mis cause le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi. “Nous avons baissé notre garde et le Pakistan nous a bombardés”.Aucun nouvel incident militaire n’avait été rapporté par les deux pays dimanche à la mi-journée.Sur son compte X, l’armée de l’air indienne a toutefois indiqué que ses “opérations se poursuivent”, sans autres détails.- “Relations hostiles” -Dimanche à l’aube, Donald Trump a une nouvelle fois loué “la force, la puissance inébranlables des dirigeants indiens et pakistanais” et leur “sagesse”.Le président américain s’est engagé par ailleurs à “augmenter de manière importante les échanges commerciaux” de son pays avec eux.Tout à son euphorie, le locataire de la Maison Blanche a évoqué samedi des discussions en vue d'”une solution au Cachemire”. L’Inde et le Pakistan s’en disputent la souveraineté depuis leur indépendance en 1947.Son chef de la diplomatie Marco Rubio a précisé dans la foulée que les deux pays avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois indiqué samedi qu’aucune décision n’avait été prise de négocier “un quelconque autre sujet” que la fin des opérations militaires.L’arrêt des combats a été accueilli avec soulagement dans les capitales étrangères.Londres a salué un cessez-le-feu “extrêmement bienvenu”, Paris s’est félicitée du “choix de la responsabilité”, le chef de l’ONU Antonio Guterres et l’Iran ont exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Plusieurs experts ont toutefois souligné que l’hostilité restait vive entre les deux pays, et la situation sur le terrain fragile.”Il n’y a eu aucune avancée bilatérale positive depuis 2019″, a mis en garde Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG). “Les relations vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, a-t-il insisté.burs-pa/pt    

Retour général au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l’Inde et le Pakistan

Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l’Inde et le Pakistan au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies, malgré quelques incidents nocturnes rapportés par les deux pays.Durement touchée par les bombardements pakistanais, la ville indienne de Poonch (nord-ouest) a retrouvé sa quiétude et son marché.”Je suis très heureux”, a confié à l’AFP devant son étal Sohail Anjum, un vendeur de fruits de 15 ans. “J’espère qu’on va pouvoir retravailler et que ça va rester calme”, a-t-il ajouté.Pendant quatre jours, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés aux portes d’une nouvelle guerre ouverte, multipliant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels et invérifiables, ces combats ont causé depuis mercredi la mort d’une soixantaine de civils dans les deux camps.Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.- “Une trahison” -Mais à peine quelques heures plus tard, les deux pays se sont accusé de violer la trêve.Dès la nuit tombée, la principale ville du Cachemire indien, Srinagar, a été secoué d’une série de violentes détonations et son ciel s’est illuminé des éclairs rouges et blancs de la défense antiaérienne, ont constaté des journalistes de l’AFP.L’Inde a aussitôt accusé le Pakistan de “violations répétées” de l’accord et assuré que ses forces armées y avaient répondu de “façon appropriée”.De l’autre côté de la frontière, des responsables pakistanais ont rapporté à l’AFP des “tirs intermittents” en trois endroits de la “ligne de contrôle”, la frontière de facto qui sépare le Cachemire entre les deux rivaux.Le Pakistan a lui aussi reproché aux Indiens des “violations” de la trêve et réitéré son engagement à “l’appliquer fidèlement”.Logements en ruines, cratères et bétail mort au milieu des champs, des villages indiens portaient dimanche les traces d’obus tirés, selon leurs habitants, par le Pakistan après le cessez-le-feu.”C’est une trahison”, a lancé à l’AFP Satvir Singh, 31 ans, un militaire à la retraite de Kotmeira. En colère, il a mis cause le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi. “Nous avons baissé notre garde et le Pakistan nous a bombardés”.Aucun nouvel incident militaire n’avait été rapporté par les deux pays dimanche à la mi-journée.Sur son compte X, l’armée de l’air indienne a toutefois indiqué que ses “opérations se poursuivent”, sans autres détails.- “Relations hostiles” -Dimanche à l’aube, Donald Trump a une nouvelle fois loué “la force, la puissance inébranlables des dirigeants indiens et pakistanais” et leur “sagesse”.Le président américain s’est engagé par ailleurs à “augmenter de manière importante les échanges commerciaux” de son pays avec eux.Tout à son euphorie, le locataire de la Maison Blanche a évoqué samedi des discussions en vue d'”une solution au Cachemire”. L’Inde et le Pakistan s’en disputent la souveraineté depuis leur indépendance en 1947.Son chef de la diplomatie Marco Rubio a précisé dans la foulée que les deux pays avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois indiqué samedi qu’aucune décision n’avait été prise de négocier “un quelconque autre sujet” que la fin des opérations militaires.L’arrêt des combats a été accueilli avec soulagement dans les capitales étrangères.Londres a salué un cessez-le-feu “extrêmement bienvenu”, Paris s’est félicitée du “choix de la responsabilité”, le chef de l’ONU Antonio Guterres et l’Iran ont exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Plusieurs experts ont toutefois souligné que l’hostilité restait vive entre les deux pays, et la situation sur le terrain fragile.”Il n’y a eu aucune avancée bilatérale positive depuis 2019″, a mis en garde Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG). “Les relations vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, a-t-il insisté.burs-pa/pt    

MLS: Messi et Miami corrigés à Minnesota

Lionel Messi a subi samedi la plus lourde défaite de sa carrière en Championnat nord-américain de football (MLS) lors de la déroute de l’Inter Miami, balayé à l’extérieur (4-1) par Minnesota United, malgré un but du champion du monde.L’Argentin, buteur en seconde période, n’a rien pu faire pour enrayer la spirale négative qui s’est emparée de Miami. Son club a concédé un quatrième revers lors de ses cinq derniers matches toutes compétitions confondues. Dans ce laps de temps, la défense poreuse des Floridiens a encaissé 14 buts.Privé de Luis Suarez, blessé, l’entraîneur Javier Mascherano avait opté pour une structure sans attaquant de pointe attitré, Messi devant évoluer librement en faux neuf devant un milieu à cinq joueurs.La défense floridienne a été exposée peu après la demi-heure de jeu, lorsque Bongokuhle Hlongwane a ouvert la marque pour Minnesota (32e). Puis dans le temps additionnel du premier acte, les locaux ont fait le break sur une longue touche, dont la  déviation a profité à Anthony Markanich qui a marqué sans opposition au second poteau.Si Messi, bien servi par Jordi Alba son ex-coéquipier au Barca, a réduit la marque à la 48e minute et sonné le réveil de l’équipe dont David Beckham est copropriétaire, tout s’est ensuite effondré en deux minutes au coeur de la seconde période.L’infortuné Marcelo Weigandt a offert un but gag à Minnesota en marquant de la tête contre son camp (3-1, 68e), avant que Robin Lod ne signe le but du KO profitant là aussi de la fébrilité de la défense rose (70e).Après cette énième défaite, l’Inter Miami pointe à la 4e place de la Conférence Est, à l’issue de la 12e journée, avec 21 points, à quatre unités du leader Cincinnati.Minnesota, de son côté, occupe la 2e place à l’Ouest.

Bus carrying pilgrims crashes killing 21 in Sri Lanka

An overcrowded bus carrying dozens of Buddhist pilgrims plummeted into a precipice in Sri Lanka on Sunday, killing at least 21 and injuring 24, a senior transport official said.The island nation’s winding roads are among the most dangerous in the world, and the crash off a cliffside road on Sunday was among the deadliest recorded in Sri Lanka in decades. The roof and side panels of the bus were sheared off, and more than half the seats were ripped from the floor of the vehicle, which landed wheels up into a tea plantation, photos of the wreckage showed.The state-owned bus was carrying around 70 passengers — about 20 more than its capacity — through the central hilly region of Kotmale when the driver lost control and it veered off the road before dawn, police said.”We are trying to establish whether it was a mechanical failure or if the driver fell asleep at the wheel,” a local police official told AFP, speaking on condition of anonymity because he was not authorised to speak to media.Deputy Transport Minister Prasanna Gunasena told reporters at the scene that the injured were rushed to two area hospitals.”Twenty one have died and we are trying to identify the victims,” Gunasena said.The toll could have been higher, the minister added, if not for local residents helping pull people from the mangled wreckage and rushing them to hospital.Police said 24 people were being treated in the two hospitals.One survivor told a local journalist that he had been in the front section of the bus and was lucky to have escaped with only minor injuries.”The bus was leaning to the left side and as the driver was negotiating a bend, he lost control and it fell down the precipice,” said the man, who did not give his name, in a video seen by AFP.The bus was travelling from the pilgrim town of Kataragama in the island’s deep south to the central city of Kurunegala, a distance of about 250 kilometres (155 miles). Sri Lanka records an average of 3,000 road fatalities annually, making the island’s roads among the most deadly in the world.Sunday’s bus accident was one of the worst in the country since April 2005 when a driver attempted to beat a train at a level crossing in the town of Polgahawela. The bus driver was lightly injured, but 37 passengers were killed.In March 2021, 13 passengers and the driver of a privately owned bus died when the vehicle crashed into a precipice in Passara, about 100 kilometres east of the scene of the crash on Sunday.

Les Français favorables à l’organisation d’un referendum, proposée par Bayrou, selon un sondage

Les Français sont très majoritairement favorables (83%) à l’organisation d’un referendum et placent l’économie, les retraites et l’immigration en tête des sujets sur lesquels ils aimeraient être questionnés, selon un sondage Elabe pour BFMTV, publié dimanche. A la question “ces derniers mois, plusieurs personnalités politiques ont évoqué le souhait d’organiser un référendum, sur différents sujets. Sur le principe, y êtes-vous favorable ou opposé ?”, plus d’un Français sur deux se dit favorable et 28% très favorables. Cette étude est publiée après la proposition du Premier ministre François Bayrou d’interroger les Français sur la trajectoire à venir des finances publiques. “Cette idée a pénétré l’opinion”, s’est d’ailleurs félicité M. Bayrou samedi en marge d’un déplacement à Brest.”Beaucoup de citoyens français disent: oui au fond, que nous soyons pour une fois associés à ces décisions, c’est une chose qui nous intéresse et qui est très importante. Alors le monde politique est un peu moins enthousiaste, on comprend assez bien pourquoi:  parce que l’intervention directe des citoyens change le rapport de force et le débat”, a encore observé le Premier ministre.Le président Emmanuel Macron avait également dans ses voeux pour 2025 proposé d’organiser plusieurs scrutins de ce type. Il pourrait se montrer plus précis sur la question lors d’une émission spéciale mardi soir sur TF1.A la question “si un référendum devait être organisé dans les mois à venir, sur quels sujets souhaiteriez-vous qu’il porte”, 59% des personnes interrogées citent la dépense, la dette, les impôts. Suivent ex-aequo les retraites et l’immigration (52%). Ils sont 43% à demander à être interrogés sur la fin de vie, 22% sur la réduction du nombre d’échelons territoriaux et 19% sur la proportionnelle.Dans le bas du tableau, on trouve les rythmes scolaires et l’usage des écrans .et réseaux sociaux pour les enfants (16%).Sondage réalisé par internet les 6 et 7 mai sur un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.Â