EuroMillions: le jackpot de 250 millions d’euros remporté pour la première fois en France

La somme record de 250 millions d’euros a été remportée à l’EuroMillions mardi soir en France, ce qui constitue le plus gros gain national dans un jeu de tirage, a annoncé FDJ United (ex-Française des jeux) dans un communiqué.Le précédent record de gain sur le territoire français s’élevait à 220 millions d’euros, décroché dans le cadre de l’Euromillions à Tahiti, en Polynésie française, en 2021.Ces 250 millions d’euros, qui correspondent au plafond des gains proposés par l’EuroMillions, avaient déjà été gagnés en Autriche et en Irlande en 2025.La cagnotte en jeu a atteint mardi sa somme maximale car aucun joueur n’avait trouvé les cinq bons numéros et les deux étoiles lors du tirage du 15 août, qui affichait un gain potentiel de 234 millions d’euros.Pour remporter la somme record mise en jeu par la FDJ et ses partenaires européens, il fallait cocher les numéros 24-31-34-41-43 ainsi que les étoiles 6 et 8.Le gagnant ou la gagnante a 60 jours à compter de la date du tirage pour se faire connaitre.Sur son site internet, FDJ United rappelle qu’en l’absence de gagnant du jackpot, le même montant est remis en jeu dans une limite de quatre fois successives avant d’être automatiquement redistribué au(x) gagnant(s) du deuxième rang (lors du 5e tirage successif au Jackpot plafond). 

Japan hosts African leaders for development conferenceWed, 20 Aug 2025 06:47:49 GMT

Japan hosted African leaders on Wednesday for a three-day development conference, offering itself as an alternative to China as the continent reels from a debt crisis exacerbated by Western aid cuts, conflict and climate change.Attendees at the Tokyo International Conference on African Development (TICAD) included Nigerian President Bola Tinubu, South Africa’s Cyril Ramaphosa, William Ruto …

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Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer

A Marseille, Karima Kouider côtoyait la Méditerranée sans oser s’y baigner. Une appréhension qu’elle surmonte progressivement avec les cours de natation dispensés par une association des quartiers Nord. Un moyen pour cette maman de “protéger ses minots” et s’amuser.”Mon fils s’est déjà noyé une fois (la noyade n’est pas forcément mortelle, NDLR), je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à nager pour pouvoir le sauver”, confie la mère de cinq enfants.Ce jour-là, Karima, 49 ans, participe avec onze autres femmes à son cours hebdomadaire de natation dans une piscine d’eau de mer à l’Estaque, un quartier du nord de la cité phocéenne.Ce stage gratuit est proposé par l’association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif “d’aider les Marseillais à se réapproprier la mer”.”On se dit qu’avec ses 57 kilomètres de façade maritime tous les Marseillais doivent savoir nager. Mais ce n’est pas le cas”, constate son fondateur Brahim Timricht.Car si en France un enfant sur deux en moyenne ne sait pas nager, le ratio grimpe à trois sur quatre à Marseille. Et l’écart se creuse encore un peu plus dans les quartiers défavorisés de la deuxième ville de France, en déficit d’équipements publics avec six piscines municipales seulement ouvertes actuellement, selon le site web de la mairie.Mais apprendre à nager est un enjeu de santé publique. Avec 702 noyades dont 193 mortelles du 1er juin au 23 juillet 2025, soit +45% sur un an, la France connaît un été funeste. Parmi les victimes, 27 enfants et adolescents (15 en 2024) sont décédés. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur dénombre le plus grand nombre de noyades, 174, dont 18 mortelles.”Savoir nager, c’est savoir se sauver”, souligne le responsable du Grand Bleu.  Au départ de l’association, les cours étaient destinés aux enfants et adolescents puis est venu “le tour de leurs mamans”, en 2020. “Ce sont des cours ouverts à tous les adultes mais aucun papa ne vient”, constate Brahim Timricht.- “La peur est derrière moi” -Avec ce nouveau public, les instructeurs ont dû réajuster les exercices.”Un enfant a confiance en l’adulte mais elles (les mamans) vont devoir acquérir petit à petit la confiance du maître-nageur”, explique Lucas Foehrle, un des encadrants. “Bien souvent, ces femmes ont des appréhensions liées au passé, des histoires à chaque fois avec l’eau et donc on va devoir les accompagner, leur faire apprécier le milieu et l’effort physique”, ajoute le maître-nageur.Il a fallu aussi franchir quelques obstacles avant que les mamans et jeunes femmes des quartiers populaires puissent s’épanouir dans la pratique d’activités nautiques. La barrière du maillot de bain, la garde d’enfant et l’accès au bord de mer depuis ces quartiers mal desservis sont autant de freins.A Marseille, la fracture territoriale influe aussi sur l’apprentissage de la natation. Dans le Sud, où se concentrent les quartiers résidentiels aisés et le littoral attractif, “les adultes et enfants savent mieux nager”, affirme le directeur du Grand Bleu.”Quand on a des maisons avec des piscines, on peut se payer des cours particuliers, dans le Nord, non, ce sont des barres d’immeubles”, observe l’éducateur sportif. “On est là pour réduire ces inégalités”. A 64 ans, Malika Medibouri vient “tout juste d’apprendre à nager”. “L’argent est une barrière, le loisir passe en second plan”, reconnaît la retraitée. “C’est le bonheur d’apprendre à nager, on se sent libre”, déclare la Marseillaise au sourire lumineux.Comme elle, Nadia Hamada, 60 ans, qui entame son deuxième été consécutif d’apprentissage, n’hésite plus à plonger dans le grand bassin de la base nautique de Corbière qui s’ouvre sur la mer Méditerranée. Son amie tâtonne encore sur le rebord.”Ça fait du bien de nager. Liberté totale !”, se délecte cette mère de six enfants, originaire de Frais-Vallon, un quartier de grands ensembles du 13e arrondissement dans le Nord-Est de Marseille. “Si tu sais nager, tu as confiance. Tu es sûre que tu vas au fond (loin du bord). Tu es sûre que tu vas y arriver tout seule. Mais si tu ne sais pas nager, il y a toujours la peur. Et aujourd’hui la peur est derrière moi”, se réjouit Nadia Hamada qui pratique désormais le kayak et le paddle en mer.

Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer

A Marseille, Karima Kouider côtoyait la Méditerranée sans oser s’y baigner. Une appréhension qu’elle surmonte progressivement avec les cours de natation dispensés par une association des quartiers Nord. Un moyen pour cette maman de “protéger ses minots” et s’amuser.”Mon fils s’est déjà noyé une fois (la noyade n’est pas forcément mortelle, NDLR), je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à nager pour pouvoir le sauver”, confie la mère de cinq enfants.Ce jour-là, Karima, 49 ans, participe avec onze autres femmes à son cours hebdomadaire de natation dans une piscine d’eau de mer à l’Estaque, un quartier du nord de la cité phocéenne.Ce stage gratuit est proposé par l’association Le Grand Bleu, créée en 2000, avec pour objectif “d’aider les Marseillais à se réapproprier la mer”.”On se dit qu’avec ses 57 kilomètres de façade maritime tous les Marseillais doivent savoir nager. Mais ce n’est pas le cas”, constate son fondateur Brahim Timricht.Car si en France un enfant sur deux en moyenne ne sait pas nager, le ratio grimpe à trois sur quatre à Marseille. Et l’écart se creuse encore un peu plus dans les quartiers défavorisés de la deuxième ville de France, en déficit d’équipements publics avec six piscines municipales seulement ouvertes actuellement, selon le site web de la mairie.Mais apprendre à nager est un enjeu de santé publique. Avec 702 noyades dont 193 mortelles du 1er juin au 23 juillet 2025, soit +45% sur un an, la France connaît un été funeste. Parmi les victimes, 27 enfants et adolescents (15 en 2024) sont décédés. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur dénombre le plus grand nombre de noyades, 174, dont 18 mortelles.”Savoir nager, c’est savoir se sauver”, souligne le responsable du Grand Bleu.  Au départ de l’association, les cours étaient destinés aux enfants et adolescents puis est venu “le tour de leurs mamans”, en 2020. “Ce sont des cours ouverts à tous les adultes mais aucun papa ne vient”, constate Brahim Timricht.- “La peur est derrière moi” -Avec ce nouveau public, les instructeurs ont dû réajuster les exercices.”Un enfant a confiance en l’adulte mais elles (les mamans) vont devoir acquérir petit à petit la confiance du maître-nageur”, explique Lucas Foehrle, un des encadrants. “Bien souvent, ces femmes ont des appréhensions liées au passé, des histoires à chaque fois avec l’eau et donc on va devoir les accompagner, leur faire apprécier le milieu et l’effort physique”, ajoute le maître-nageur.Il a fallu aussi franchir quelques obstacles avant que les mamans et jeunes femmes des quartiers populaires puissent s’épanouir dans la pratique d’activités nautiques. La barrière du maillot de bain, la garde d’enfant et l’accès au bord de mer depuis ces quartiers mal desservis sont autant de freins.A Marseille, la fracture territoriale influe aussi sur l’apprentissage de la natation. Dans le Sud, où se concentrent les quartiers résidentiels aisés et le littoral attractif, “les adultes et enfants savent mieux nager”, affirme le directeur du Grand Bleu.”Quand on a des maisons avec des piscines, on peut se payer des cours particuliers, dans le Nord, non, ce sont des barres d’immeubles”, observe l’éducateur sportif. “On est là pour réduire ces inégalités”. A 64 ans, Malika Medibouri vient “tout juste d’apprendre à nager”. “L’argent est une barrière, le loisir passe en second plan”, reconnaît la retraitée. “C’est le bonheur d’apprendre à nager, on se sent libre”, déclare la Marseillaise au sourire lumineux.Comme elle, Nadia Hamada, 60 ans, qui entame son deuxième été consécutif d’apprentissage, n’hésite plus à plonger dans le grand bassin de la base nautique de Corbière qui s’ouvre sur la mer Méditerranée. Son amie tâtonne encore sur le rebord.”Ça fait du bien de nager. Liberté totale !”, se délecte cette mère de six enfants, originaire de Frais-Vallon, un quartier de grands ensembles du 13e arrondissement dans le Nord-Est de Marseille. “Si tu sais nager, tu as confiance. Tu es sûre que tu vas au fond (loin du bord). Tu es sûre que tu vas y arriver tout seule. Mais si tu ne sais pas nager, il y a toujours la peur. Et aujourd’hui la peur est derrière moi”, se réjouit Nadia Hamada qui pratique désormais le kayak et le paddle en mer.

Somalia-Jubaland power struggle benefits Al-Shabaab militantsWed, 20 Aug 2025 06:08:53 GMT

Recent clashes in Somalia’s semi-autonomous Jubaland region are alarming experts, exposing cracks in the country’s federal system and creating an opening for extremist militant group Al-Shabaab to gain ground.Following years of conflict, Somalia is a loose federation of five semi-autonomous member states — Puntland, Jubaland, Galmudug, Hirshabelle and South West — that maintain often fractious …

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Colombie: l’assignation à résidence de l’ex-président Uribe levée

La justice colombienne a levé mardi l’assignation à résidence de l’ancien président colombien Alvaro Uribe, condamné en première instance pour entrave à la justice et subornation de témoins, dans l’attente de son procès en appel.M. Uribe, 73 ans, qui a gouverné le pays entre 2002 et 2010, a été condamné en août à 12 ans d’assignation à résidence dans la municipalité de Rionegro, à environ 30 kilomètres de sa ville natale, Medellin (nord-ouest).Alvaro Uribe avait été reconnu coupable d’avoir tenté de faire pression sur des témoins pour éviter d’être associé aux milices d’extrême droite ayant livré une guerre sanglante aux guérillas, dans le premier procès visant un ancien président colombien.Il était également poursuivi pour fraude procédurale.La juge en charge du procès avait décidé que sa peine devait entrer “immédiatement” en vigueur afin de l’empêcher de tenter de s’y “soustraire” en quittant son pays.Mais la Cour supérieure de Bogota a jugé que les “critères” de la juge pour “justifier la nécessité” de l’assignation à résidence “étaient vagues, indéterminés et imprécis”.”Merci à Dieu, merci à tous mes compatriotes pour leurs marques de solidarité”, s’est réjoui l’ancien président sur le réseau social X, “je consacrerai chaque minute de ma liberté à la liberté de la Colombie”.De son côté, l’actuel président Gustavo Petro a soulevé des interrogations quant à une possible ingérence des Etats-Unis dans l’affaire Uribe et a dénoncé une “énorme” pression exercée sur la justice.”Je ne comprends pas comment Uribe peut être libre (…) Est-ce cela la justice ?”, a blâmé le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie lors d’une réunion avec ses ministres retransmise à la télévision.- Nombreux rebondissements -Lorsque la condamnation de M. Uribe a été rendue publique, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait dénoncé une “instrumentalisation du pouvoir judiciaire colombien par des juges radicaux”. Alvaro Uribe, un vieil allié de Washington, avait alors appelé des milliers de personnes à descendre dans la rue pour défendre son innocence.L’enquête contre Alvaro Uribe a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l’affaire.M. Uribe avait accusé en 2012 devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d’avoir ourdi un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien.Cette juridiction a décidé de ne pas poursuivre M. Cepeda et s’est plutôt penchée sur les accusations pesant sur M. Uribe, soupçonné d’avoir contacté d’anciens combattants emprisonnés pour qu’ils donnent de faux témoignages en sa faveur. Cette décision de justice apparaît comme la partie émergée de l’iceberg alors que d’autres enquêtes sont en cours sur les liens de l’ex-chef de l’Etat avec des escadrons d’extrême droite, responsables de nombreux crimes contre des civils pendant le conflit armé.Alvaro Uribe demeure une figure clé de la scène politique en Colombie, où il exerce une grande influence sur la droite, reléguée dans l’opposition depuis que Gustavo Petro a pris ses fonctions en 2022.