Incendies: plus d’un million d’hectares brûlés dans l’UE depuis début 2025, un record

Les incendies ont déjà ravagé plus d’un million d’hectares (10.000 km2) dans l’Union européenne depuis le début de 2025, une année d’ores et déjà record, alors que plusieurs feux continuent de sévir particulièrement en Espagne et au Portugal.Le bilan atteignait précisément 1.015.731 hectares brûlés jeudi à la mi-journée, une superficie plus grande que la Corse, dépassant en moins de huit mois le précédent record de 988.524 hectares sur l’ensemble de l’année 2017.En plus de ce tableau global, calculé par l’AFP à partir des estimations par pays fournies par le système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), quatre pays de l’Union européenne ont eux aussi déjà battu leur record annuel depuis vingt ans de relevés : l’Espagne, Chypre, l’Allemagne et la Slovaquie. En proie à de nombreux feux dans l’ouest du pays, ayant fait quatre morts, l’Espagne est de loin le pays de l’Union européenne le plus touché par les incendies, avec plus de 400.000 hectares (4.000 km2) partis en fumée, soit près de 40% des surfaces brûlées dans l’UE cette année.Quant au Portugal, il conserve son record de 563.530 hectares brûlés en 2017 (le maximum pour un pays de l’UE), mais il n’avait jamais atteint, à la date du 21 août, une telle superficie calcinée. Les flammes ont déjà ravagé plus de 274.000 ha de forêt portugaise, causant la mort de trois personnes. En 2017, les incendies avaient causé 119 décès dans le pays.Derrière les deux pays ibériques, suit la Roumanie, avec 126.000 ha brûlés. En France, 35.600 hectares de forêt ont été réduits en cendres, notamment dans l’Aude ravagée par un gigantesque incendie début août.- 10 décès -Hors UE, le Royaume-Uni connaît également déjà une année record, après des incendies au printemps, lors d’une vague de chaleur précoce, ainsi que dans le nord de l’Ecosse fin juin. Dans les Balkans, la Serbie enregistre aussi sa pire année depuis le début des relevés.Ces estimations d’EFFIS, un indicateur de l’observatoire européen Copernicus, prennent uniquement en compte les incendies ayant brûlé au moins 30 hectares.Entre début janvier et le 19 août, les feux de forêt dans 22 des 27 pays de l’UE avaient émis 35 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2), un niveau inédit à ce stade de l’année, selon EFFIS, laissant présager un dépassement du record annuel de 41 mégatonnes établi en 2017.Cette année là, les incendies avaient tué plus de 200 personnes dans l’UE, notamment au Portugal, en Italie, en Espagne et en France.En 2025, deux personnes sont décédées à cause des feux à Chypre, une en France, et sept dans la péninsule ibérique, soit un bilan provisoire de 10 décès, selon un décompte de l’AFP.

Incendies: plus d’un million d’hectares brûlés dans l’UE depuis début 2025, un record

Les incendies ont déjà ravagé plus d’un million d’hectares (10.000 km2) dans l’Union européenne depuis le début de 2025, une année d’ores et déjà record, alors que plusieurs feux continuent de sévir particulièrement en Espagne et au Portugal.Le bilan atteignait précisément 1.015.731 hectares brûlés jeudi à la mi-journée, une superficie plus grande que la Corse, dépassant en moins de huit mois le précédent record de 988.524 hectares sur l’ensemble de l’année 2017.En plus de ce tableau global, calculé par l’AFP à partir des estimations par pays fournies par le système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), quatre pays de l’Union européenne ont eux aussi déjà battu leur record annuel depuis vingt ans de relevés : l’Espagne, Chypre, l’Allemagne et la Slovaquie. En proie à de nombreux feux dans l’ouest du pays, ayant fait quatre morts, l’Espagne est de loin le pays de l’Union européenne le plus touché par les incendies, avec plus de 400.000 hectares (4.000 km2) partis en fumée, soit près de 40% des surfaces brûlées dans l’UE cette année.Quant au Portugal, il conserve son record de 563.530 hectares brûlés en 2017 (le maximum pour un pays de l’UE), mais il n’avait jamais atteint, à la date du 21 août, une telle superficie calcinée. Les flammes ont déjà ravagé plus de 274.000 ha de forêt portugaise, causant la mort de trois personnes. En 2017, les incendies avaient causé 119 décès dans le pays.Derrière les deux pays ibériques, suit la Roumanie, avec 126.000 ha brûlés. En France, 35.600 hectares de forêt ont été réduits en cendres, notamment dans l’Aude ravagée par un gigantesque incendie début août.- 10 décès -Hors UE, le Royaume-Uni connaît également déjà une année record, après des incendies au printemps, lors d’une vague de chaleur précoce, ainsi que dans le nord de l’Ecosse fin juin. Dans les Balkans, la Serbie enregistre aussi sa pire année depuis le début des relevés.Ces estimations d’EFFIS, un indicateur de l’observatoire européen Copernicus, prennent uniquement en compte les incendies ayant brûlé au moins 30 hectares.Entre début janvier et le 19 août, les feux de forêt dans 22 des 27 pays de l’UE avaient émis 35 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2), un niveau inédit à ce stade de l’année, selon EFFIS, laissant présager un dépassement du record annuel de 41 mégatonnes établi en 2017.Cette année là, les incendies avaient tué plus de 200 personnes dans l’UE, notamment au Portugal, en Italie, en Espagne et en France.En 2025, deux personnes sont décédées à cause des feux à Chypre, une en France, et sept dans la péninsule ibérique, soit un bilan provisoire de 10 décès, selon un décompte de l’AFP.

East African trio score unexpected hat-trick as CHAN hostsThu, 21 Aug 2025 15:17:06 GMT

The African Nations Championships (CHAN) quarter-finals begin Friday after a bruising group stage, with security controversies and the unexpected successes of the host nations dominating discussion.The month-long championship, co-hosted by Kenya, Tanzania and Uganda, has brought a football revival to a region that has rarely hosted, or shone in, continental competitions.The three hosts all topped …

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Palestinian camps in Lebanon to start disarming: committee

Armed Palestinian groups in refugee camps in Lebanon will start handing over their weapons to the authorities on Thursday, a joint committee said, following a deal reached in May.The announcement comes after the Lebanese government also tasked the army with formulating a plan to disarm the militant group Hezbollah by the end of the year.”Today marks the beginning of the first phase of the process of handing over weapons from inside the Palestinian camps,” Lebanese-Palestinian Dialogue Committee chairman Ramez Dimashkieh said in a statement.The process would begin with the Burj al-Barajneh camp in Beirut, where an initial batch of weapons would be placed in the custody of the Lebanese army, Dimashkieh added.An AFP photojournalist saw dozens of fighters in military fatigues holding Kalashnikov rifles as crowds gathered in front of the Beirut headquarters of Palestinian president Mahmud Abbas’s Fatah movement.A Palestinian security official told AFP on condition of anonymity that “Fatah will begin handing over its weapons in Burj al-Barajneh camp within the framework of the coordination with the Lebanese army”.Abbas visited Beirut in May and reached an agreement with Lebanese President Joseph Aoun that all arms in Palestinian camps would be surrendered to the state.A Palestinian security source at Burj al-Barajneh camp said “Fatah’s initiative in beginning to hand over weapons is symbolic, and came as a result of an agreement between Aoun and the Palestinian president’s son, Yasser Abbas, who is currently visiting Beirut”.It aims to “encourage the remaining (Palestinian armed) factions to take the same step”, the source said, noting that the other influential factions in the camp “have not yet decided to hand over their weapons”.The Palestinian Authority does not exercise power over the remaining factions in the camps, most notably Hamas.- ‘Illegitimate weapons’ -Lebanon has come under heavy US pressure to disarm Hamas’s ally Hezbollah after the Iran-backed Lebanese movement was dealt a massive blow during its war with Israel last year.That conflict was the culmination of a year of hostilities launched by Hezbollah in support of Hamas after the Palestinian group’s October 2023 attack on Israel that sparked the Gaza war.Lebanon hosts about 222,000 Palestinian refugees, according to the United Nations agency UNRWA, with many living in overcrowded camps outside of the state’s control.The Ain al-Hilweh camp near the southern city of Sidon, for instance, is the largest in the country and houses individuals wanted by the Lebanese authorities.The handover of weapons was expected to begin in mid-June, but in an interview with Saudi-owned broadcaster Al Arabiya last week, Aoun attributed the delay to the Iran-Israel war that broke out that month, as well as to “internal considerations within the Palestinian Authority”.Badie al-Habet, a member of the Fatah leadership in Beirut, told AFP that Thursday would see the “turning over of illegitimate weapons in the hands of illegitimate individuals”.The weapons held by Palestinian security personnel in the refugee camps, however, were not included in the handover, he added.Palestinian armed factions, including Hamas, have repeatedly fired at Israel from Lebanon since the start of the Gaza war and the ensuing conflict between Israel and Hezbollah, which a November ceasefire sought to end.The ceasefire stipulated that only the Lebanese military would bear arms and that all forces would withdraw from the country’s south, with the exception of the army and UN peacekeepers.Israel has nonetheless continued to strike Lebanon regularly, and its troops still hold five positions in the south that it deems strategic.Hezbollah, meanwhile, has said it will resist efforts to disarm it.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream

Près de trois ans après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique, un Ukrainien suspecté d’être l’un des coordinateurs du commando a été arrêté jeudi en Italie.Il s’agit de la première arrestation dans cette mystérieuse affaire, particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie.Dans un communiqué diffusé jeudi, le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a annoncé avoir “fait procéder à l’arrestation sur la base d’un mandat d’arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie)”.”Serhii K. faisait partie d’un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoduc ‘Nord Stream 1’ et ‘Nord Stream 2’ près de l’île (danoise, ndlr) de Bornholm”, a-t-il ajouté.Il s’agit “vraisemblablement d’un des coordinateurs de l’opération” de sabotage, a-t-il souligné. Le suspect âgé de 49 ans séjournait depuis quelques jours avec sa famille à San Clemente, village proche de Rimini, grande station balnéaire de la mer Adriatique, ont indiqué les autorités italiennes.”Les gendarmes ont lancé un raid sur le bungalow où il se trouvait et il a été arrêté sans opposer de résistance”, ont-elles précisé.- Plusieurs Etats soupçonnés -Lors d’un bref point presse à Berlin, la ministre allemande de la Justice, Stefanie Hubig, a loué le “succès très impressionnant” du parquet.Questionnée sur les conséquences de cette arrestation pour les relations germano-ukrainiennes, la ministre a réaffirmé la solidarité de Berlin à Kiev, dont il est l’un des plus fervents alliés.Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d’explosions sous-marines avaient eu lieu à quelques heures d’intervalles sur Nord Stream 1 et 2, des conduites reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe.A cette époque, Moscou avait cessé de livrer du gaz via Nord Stream 1, sur fond de bras de fer avec les pays européens alliés de Kiev. Quant au gazoduc jumeau Nord Stream 2, pomme de discorde entre Berlin et Washington depuis des années, il n’était jamais entré en service. Depuis le sabotage, des enquêtes judiciaires avaient été lancées séparément par l’Allemagne, la Suède et le Danemark. Elles ont été closes dans les deux pays scandinaves en 2024.De nombreuses pistes ont été évoquées, avec toujours en toile de fond, l’hypothèse qu’un Etat pourrait être le commanditaire de l’opération. Tant l’Ukraine que la Russie ou les Etats-Unis ont toujours vigoureusement démenti toute implication.- Voilier loué avec de faux papiers -Dans son communiqué publié jeudi, le parquet fédéral allemand affirme que Serhii K. et ses complices “ont utilisé un voilier (…) au départ de Rostock (port allemand sur la Baltique)”. “Le voilier avait été loué auprès d’une entreprise allemande à l’aide de faux papiers d’identité par le biais d’intermédiaires”, poursuit le parquet.”Les explosifs avaient détoné le 26 septembre 2022. Les explosions ont gravement endommagé les deux gazoducs”, rappelle le parquet.Après son transfert par les autorités italiennes en Allemagne, le suspect ukrainien doit être présenté au juge de la Cour fédérale de justice allemande.Il y a un an, plusieurs médias allemands, la chaine de télévision publique ARD et les journaux Die Zeit et Süddeutsche Zeitung avaient révélé que l’enquête s’orientait vers une piste ukrainienne, avec un mandat d’arrêt de la justice allemande contre un plongeur professionnel soupçonné d’être impliqué dans le sabotage avec deux autres des ses compatriotes. Ce plongeur, désigné comme Volodymyr Z. par les médias allemands, vivait en Pologne mais avait pu s’échapper en Ukraine avant son arrestation.Un jour après les révélations de la presse allemande, le Wall Street Journal avait affirmé que l’ancien chef d’Etat major ukrainien Valery Zaloujny, avait supervisé le plan visant à faire sauter les gazoducs. Un “non-sens absolu” avait réagi la présidence ukrainienne le 15 août 2024. Quant à Moscou, il avait jugé “clair” quatre jours plus tard que l’opération avait été ordonné par Washington.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream

Près de trois ans après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique, un Ukrainien suspecté d’être l’un des coordinateurs du commando a été arrêté jeudi en Italie.Il s’agit de la première arrestation dans cette mystérieuse affaire, particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie.Dans un communiqué diffusé jeudi, le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a annoncé avoir “fait procéder à l’arrestation sur la base d’un mandat d’arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie)”.”Serhii K. faisait partie d’un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoduc ‘Nord Stream 1’ et ‘Nord Stream 2’ près de l’île (danoise, ndlr) de Bornholm”, a-t-il ajouté.Il s’agit “vraisemblablement d’un des coordinateurs de l’opération” de sabotage, a-t-il souligné. Le suspect âgé de 49 ans séjournait depuis quelques jours avec sa famille à San Clemente, village proche de Rimini, grande station balnéaire de la mer Adriatique, ont indiqué les autorités italiennes.”Les gendarmes ont lancé un raid sur le bungalow où il se trouvait et il a été arrêté sans opposer de résistance”, ont-elles précisé.- Plusieurs Etats soupçonnés -Lors d’un bref point presse à Berlin, la ministre allemande de la Justice, Stefanie Hubig, a loué le “succès très impressionnant” du parquet.Questionnée sur les conséquences de cette arrestation pour les relations germano-ukrainiennes, la ministre a réaffirmé la solidarité de Berlin à Kiev, dont il est l’un des plus fervents alliés.Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d’explosions sous-marines avaient eu lieu à quelques heures d’intervalles sur Nord Stream 1 et 2, des conduites reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe.A cette époque, Moscou avait cessé de livrer du gaz via Nord Stream 1, sur fond de bras de fer avec les pays européens alliés de Kiev. Quant au gazoduc jumeau Nord Stream 2, pomme de discorde entre Berlin et Washington depuis des années, il n’était jamais entré en service. Depuis le sabotage, des enquêtes judiciaires avaient été lancées séparément par l’Allemagne, la Suède et le Danemark. Elles ont été closes dans les deux pays scandinaves en 2024.De nombreuses pistes ont été évoquées, avec toujours en toile de fond, l’hypothèse qu’un Etat pourrait être le commanditaire de l’opération. Tant l’Ukraine que la Russie ou les Etats-Unis ont toujours vigoureusement démenti toute implication.- Voilier loué avec de faux papiers -Dans son communiqué publié jeudi, le parquet fédéral allemand affirme que Serhii K. et ses complices “ont utilisé un voilier (…) au départ de Rostock (port allemand sur la Baltique)”. “Le voilier avait été loué auprès d’une entreprise allemande à l’aide de faux papiers d’identité par le biais d’intermédiaires”, poursuit le parquet.”Les explosifs avaient détoné le 26 septembre 2022. Les explosions ont gravement endommagé les deux gazoducs”, rappelle le parquet.Après son transfert par les autorités italiennes en Allemagne, le suspect ukrainien doit être présenté au juge de la Cour fédérale de justice allemande.Il y a un an, plusieurs médias allemands, la chaine de télévision publique ARD et les journaux Die Zeit et Süddeutsche Zeitung avaient révélé que l’enquête s’orientait vers une piste ukrainienne, avec un mandat d’arrêt de la justice allemande contre un plongeur professionnel soupçonné d’être impliqué dans le sabotage avec deux autres des ses compatriotes. Ce plongeur, désigné comme Volodymyr Z. par les médias allemands, vivait en Pologne mais avait pu s’échapper en Ukraine avant son arrestation.Un jour après les révélations de la presse allemande, le Wall Street Journal avait affirmé que l’ancien chef d’Etat major ukrainien Valery Zaloujny, avait supervisé le plan visant à faire sauter les gazoducs. Un “non-sens absolu” avait réagi la présidence ukrainienne le 15 août 2024. Quant à Moscou, il avait jugé “clair” quatre jours plus tard que l’opération avait été ordonné par Washington.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream

Près de trois ans après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique, un Ukrainien suspecté d’être l’un des coordinateurs du commando a été arrêté jeudi en Italie.Il s’agit de la première arrestation dans cette mystérieuse affaire, particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie.Dans un communiqué diffusé jeudi, le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a annoncé avoir “fait procéder à l’arrestation sur la base d’un mandat d’arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie)”.”Serhii K. faisait partie d’un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoduc ‘Nord Stream 1’ et ‘Nord Stream 2’ près de l’île (danoise, ndlr) de Bornholm”, a-t-il ajouté.Il s’agit “vraisemblablement d’un des coordinateurs de l’opération” de sabotage, a-t-il souligné. Le suspect âgé de 49 ans séjournait depuis quelques jours avec sa famille à San Clemente, village proche de Rimini, grande station balnéaire de la mer Adriatique, ont indiqué les autorités italiennes.”Les gendarmes ont lancé un raid sur le bungalow où il se trouvait et il a été arrêté sans opposer de résistance”, ont-elles précisé.- Plusieurs Etats soupçonnés -Lors d’un bref point presse à Berlin, la ministre allemande de la Justice, Stefanie Hubig, a loué le “succès très impressionnant” du parquet.Questionnée sur les conséquences de cette arrestation pour les relations germano-ukrainiennes, la ministre a réaffirmé la solidarité de Berlin à Kiev, dont il est l’un des plus fervents alliés.Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d’explosions sous-marines avaient eu lieu à quelques heures d’intervalles sur Nord Stream 1 et 2, des conduites reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe.A cette époque, Moscou avait cessé de livrer du gaz via Nord Stream 1, sur fond de bras de fer avec les pays européens alliés de Kiev. Quant au gazoduc jumeau Nord Stream 2, pomme de discorde entre Berlin et Washington depuis des années, il n’était jamais entré en service. Depuis le sabotage, des enquêtes judiciaires avaient été lancées séparément par l’Allemagne, la Suède et le Danemark. Elles ont été closes dans les deux pays scandinaves en 2024.De nombreuses pistes ont été évoquées, avec toujours en toile de fond, l’hypothèse qu’un Etat pourrait être le commanditaire de l’opération. Tant l’Ukraine que la Russie ou les Etats-Unis ont toujours vigoureusement démenti toute implication.- Voilier loué avec de faux papiers -Dans son communiqué publié jeudi, le parquet fédéral allemand affirme que Serhii K. et ses complices “ont utilisé un voilier (…) au départ de Rostock (port allemand sur la Baltique)”. “Le voilier avait été loué auprès d’une entreprise allemande à l’aide de faux papiers d’identité par le biais d’intermédiaires”, poursuit le parquet.”Les explosifs avaient détoné le 26 septembre 2022. Les explosions ont gravement endommagé les deux gazoducs”, rappelle le parquet.Après son transfert par les autorités italiennes en Allemagne, le suspect ukrainien doit être présenté au juge de la Cour fédérale de justice allemande.Il y a un an, plusieurs médias allemands, la chaine de télévision publique ARD et les journaux Die Zeit et Süddeutsche Zeitung avaient révélé que l’enquête s’orientait vers une piste ukrainienne, avec un mandat d’arrêt de la justice allemande contre un plongeur professionnel soupçonné d’être impliqué dans le sabotage avec deux autres des ses compatriotes. Ce plongeur, désigné comme Volodymyr Z. par les médias allemands, vivait en Pologne mais avait pu s’échapper en Ukraine avant son arrestation.Un jour après les révélations de la presse allemande, le Wall Street Journal avait affirmé que l’ancien chef d’Etat major ukrainien Valery Zaloujny, avait supervisé le plan visant à faire sauter les gazoducs. Un “non-sens absolu” avait réagi la présidence ukrainienne le 15 août 2024. Quant à Moscou, il avait jugé “clair” quatre jours plus tard que l’opération avait été ordonné par Washington.

Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d’asile

Plus de 111.000 personnes ont demandé l’asile au Royaume-Uni ces 12 derniers mois, un record annoncé alors que le gouvernement travailliste, qui avait promis de réduire l’immigration, est accusé par l’opposition d’avoir “perdu le contrôle des frontières”.La publication de ces chiffres par le ministère de l’Intérieur intervient au moment où le gouvernement de Keir Starmer, au pouvoir depuis juillet 2024, est confronté à la colère croissante d’élus locaux et d’une partie de la population contre l’hébergement de dizaines de milliers de ces demandeurs d’asile dans des hôtels.Un total de 111.084 personnes ont demandé l’asile sur la période allant de juin 2024 à juin 2025. Ce chiffre, en hausse de 14% sur un an, est le plus élevé sur 12 mois depuis le début des relevés en 2001. Cependant, le Royaume-Uni n’était, à la fin mars, qu’en cinquième position en Europe, derrière l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la France, selon le ministère de l’Intérieur.Les demandeurs d’asile au Royaume-Uni sont principalement des Pakistanais (10,1% du total) puis des Afghans, des Iraniens et des Erythréens. Près de 40% d’entre eux sont arrivés au Royaume-Uni après avoir traversé la Manche, à bord de petits bateaux.- “Perdu le contrôle” -Depuis le début de l’année, près de 28.000 migrants sont arrivés à bord de ces embarcations de fortune. C’est là aussi un record pour cette période de l’année, depuis le début des relevés en 2018.Les conservateurs accusent les travaillistes d’avoir “perdu le contrôle des frontières”, une critique qui leur était adressée il y a peu, quand ils étaient au pouvoir (2010 à 2024). La population “a raison d’être très en colère”, pour Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Reform UK, qui ne cesse de monter en puissance, au point d’être désormais en tête dans les sondages. “Nos rues deviennent plus dangereuses et pourtant cette catastrophe s’aggrave”, a-t-il affirmé.La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a défendu jeudi l’action du gouvernement affirmant qu’il “remettait de l’ordre” dans le système d’asile et avait “renforcé les contrôles britanniques en matière de visas et d’immigration et réduit les coûts liés à l’asile”. Le retard dans le traitement des demandes d’asile a été réduit. Les expulsions ont augmenté de 25% sur un an : 9.072 migrants ont été forcés à quitter le Royaume-Uni, au plus haut depuis décembre 2018. Près de la moitié d’entre eux sont des Roumains et des Albanais. Le gouvernement a signé des accords avec plusieurs pays afin de faciliter les expulsions et démanteler les réseaux de passeurs qui facilitent les traversées.- Hôtels pour demandeurs d’asile -Un accord conclu avec Paris est entré en vigueur début août : il prévoit le retour en France de migrants arrivés à bord de petites embarcations au Royaume-Uni en échange de l’envoi outre-Manche de migrants se trouvant en France.Depuis plusieurs semaines, la grogne contre l’immigration s’exprime devant les hôtels où sont hébergés des demandeurs d’asile. Des tensions ont eu lieu devant plusieurs d’entre eux, notamment à Epping au nord de Londres, opposant  manifestants et contre-manifestants.La justice a ordonné mardi de cesser temporairement d’héberger des demandeurs d’asile dans cet hôtel, après un recours de la municipalité. Des élus locaux ont indiqué qu’ils allaient à leur tour demander le départ des migrants des hôtels sur leur territoire. Keir Starmer a promis d’arrêter d’avoir recours à ce type d’hébergement, jugé trop onéreux, d’ici 2029. Quelque 32.059 demandeurs d’asile étaient logés dans des hôtels fin juin, une augmentation de 8% sur un an, mais une forte baisse depuis le record de 56.042 personnes établi fin septembre 2023, quand les conservateurs étaient au pouvoir.Keir Starmer avait affirmé vouloir adopter une approche plus humaine que ces derniers sur le sujet épineux de l’immigration. Mais il a choqué une partie de l’électorat travailliste et les défenseurs des migrants en déclarant en mai que le Royaume-Uni risquait de devenir une “île d’étrangers”. Il avait ensuite dit “regretter” ces propos.

Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d’asile

Plus de 111.000 personnes ont demandé l’asile au Royaume-Uni ces 12 derniers mois, un record annoncé alors que le gouvernement travailliste, qui avait promis de réduire l’immigration, est accusé par l’opposition d’avoir “perdu le contrôle des frontières”.La publication de ces chiffres par le ministère de l’Intérieur intervient au moment où le gouvernement de Keir Starmer, au pouvoir depuis juillet 2024, est confronté à la colère croissante d’élus locaux et d’une partie de la population contre l’hébergement de dizaines de milliers de ces demandeurs d’asile dans des hôtels.Un total de 111.084 personnes ont demandé l’asile sur la période allant de juin 2024 à juin 2025. Ce chiffre, en hausse de 14% sur un an, est le plus élevé sur 12 mois depuis le début des relevés en 2001. Cependant, le Royaume-Uni n’était, à la fin mars, qu’en cinquième position en Europe, derrière l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la France, selon le ministère de l’Intérieur.Les demandeurs d’asile au Royaume-Uni sont principalement des Pakistanais (10,1% du total) puis des Afghans, des Iraniens et des Erythréens. Près de 40% d’entre eux sont arrivés au Royaume-Uni après avoir traversé la Manche, à bord de petits bateaux.- “Perdu le contrôle” -Depuis le début de l’année, près de 28.000 migrants sont arrivés à bord de ces embarcations de fortune. C’est là aussi un record pour cette période de l’année, depuis le début des relevés en 2018.Les conservateurs accusent les travaillistes d’avoir “perdu le contrôle des frontières”, une critique qui leur était adressée il y a peu, quand ils étaient au pouvoir (2010 à 2024). La population “a raison d’être très en colère”, pour Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Reform UK, qui ne cesse de monter en puissance, au point d’être désormais en tête dans les sondages. “Nos rues deviennent plus dangereuses et pourtant cette catastrophe s’aggrave”, a-t-il affirmé.La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a défendu jeudi l’action du gouvernement affirmant qu’il “remettait de l’ordre” dans le système d’asile et avait “renforcé les contrôles britanniques en matière de visas et d’immigration et réduit les coûts liés à l’asile”. Le retard dans le traitement des demandes d’asile a été réduit. Les expulsions ont augmenté de 25% sur un an : 9.072 migrants ont été forcés à quitter le Royaume-Uni, au plus haut depuis décembre 2018. Près de la moitié d’entre eux sont des Roumains et des Albanais. Le gouvernement a signé des accords avec plusieurs pays afin de faciliter les expulsions et démanteler les réseaux de passeurs qui facilitent les traversées.- Hôtels pour demandeurs d’asile -Un accord conclu avec Paris est entré en vigueur début août : il prévoit le retour en France de migrants arrivés à bord de petites embarcations au Royaume-Uni en échange de l’envoi outre-Manche de migrants se trouvant en France.Depuis plusieurs semaines, la grogne contre l’immigration s’exprime devant les hôtels où sont hébergés des demandeurs d’asile. Des tensions ont eu lieu devant plusieurs d’entre eux, notamment à Epping au nord de Londres, opposant  manifestants et contre-manifestants.La justice a ordonné mardi de cesser temporairement d’héberger des demandeurs d’asile dans cet hôtel, après un recours de la municipalité. Des élus locaux ont indiqué qu’ils allaient à leur tour demander le départ des migrants des hôtels sur leur territoire. Keir Starmer a promis d’arrêter d’avoir recours à ce type d’hébergement, jugé trop onéreux, d’ici 2029. Quelque 32.059 demandeurs d’asile étaient logés dans des hôtels fin juin, une augmentation de 8% sur un an, mais une forte baisse depuis le record de 56.042 personnes établi fin septembre 2023, quand les conservateurs étaient au pouvoir.Keir Starmer avait affirmé vouloir adopter une approche plus humaine que ces derniers sur le sujet épineux de l’immigration. Mais il a choqué une partie de l’électorat travailliste et les défenseurs des migrants en déclarant en mai que le Royaume-Uni risquait de devenir une “île d’étrangers”. Il avait ensuite dit “regretter” ces propos.

Ghana singer Shatta Wale held in US fraud probe over Lamborghini purchaseThu, 21 Aug 2025 14:50:16 GMT

Ghanaian dancehall star Shatta Wale has been taken into custody in Accra as part of a US investigation into his purchase of a Lamborghini, prompting hundreds of fans to protest for his release.Shatta Wale, born Charles Nii Armah Mensah, was interrogated Wednesday in connection with a 2019 Lamborghini Urus that US authorities suspect was purchased …

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