‘They’re coming back’: Israelis await return of Gaza hostages

Thousands of jubilant Israelis gathered in a Tel Aviv square Thursday, hopeful for the return of hostages held in Gaza, after two years of fear and worry. Many wore stickers reading “They’re coming back”, waving Israeli and US flags and clutching photos of the hostages after Israel and Hamas reached a hostage release and truce deal in a major step towards ending the war. A group of beaming Israelis sang, clapped and jumped in a circle in Hostages Square, which has been the scene of weekly rallies calling for the captives’ return. “We have been waiting for this day for 734 days. We cannot imagine being anywhere else this morning,” said Laurence Yitzhak, 54, a Tel Aviv resident.”It’s a great joy — an immense relief mixed with anxiety, fear and sorrow for the families who haven’t and won’t get to experience this joy,” she said.”As I speak to you, I get goosebumps… It’s too beautiful, and we cannot help but think of the soldiers who sacrificed their lives for these hostages,” she told AFP.US President Donald Trump announced that both sides had agreed to a ceasefire and a hostage-prisoner exchange programme as part of a 20-point plan he had proposed last month.The formal agreement is expected to be signed later Thursday in Egypt, a key mediator alongside the United States and Qatar.”There are no words to describe the feeling today. It’s indescribable, like spontaneous joy, excitement, tears,” said Rachel Peery, 49, an employee in the tech sector. “We all came here from the office because we are just unable to work. It’s a day that the entire nation has been waiting for, for two years, every second, every day.”- ‘What hope feels like’ -Businessman Gyura Dishon was equally jubilant that the hostages were coming home.”It’s unbelievable… You couldn’t stop crying,” he said.”It’s like something that you wouldn’t believe can happen and you were wishing for it to happen and then it’s coming true all of a sudden.”The deal could free the remaining living hostages within days, in a major step toward ending the two-year war.Of the 251 people abducted during Hamas’s October 7, 2023 attack which sparked the war, militants still hold 47 in Gaza, including 25 the Israeli military says are dead.Hamas’s assault on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory campaign in Gaza has killed at least 67,194 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.In Jerusalem, a newsagent told AFP he supported the release of the hostages, “but I am against ending the war”.”They started something, they must pay the heavy price,” he said.A man praying to mark the Jewish holiday of Sukkot said it was a “wonderful feeling” and something that “should have been done a long time ago”.”This is not a happy ending,” he said. “We have lost many good people. But it was the right thing to do.”In Tel Aviv, Noam Ekhaus, a 36-year-old photographer and neuroscience researcher said she woke up in the middle of the night, saw the news, and went straight to Hostages Square.”I can’t just celebrate at home alone,” she said.”I haven’t been smiling like this in a while and I don’t think that I’m the only one,” she added.”I’m walking down the street and I’m feeling something different and I’m seeing something different and this is what hope feels like.”mib-vid-jd-acc/amj

Après la surtaxe américaine, inquiétudes dans la capitale indienne du textile

Le vacarme des machines à coudre a laissé place à un calme inhabituel dans les usines textiles de Tiruppur, dans le sud-est de l’Inde. Depuis la surtaxe sur les exportations indiennes imposée fin août par Donald Trump, la plupart tournent au ralenti.”Les commandes américaines sont presque au point mort”, constate avec dépit Ramesh Jebaraj. L’activité de son entreprise, Trinity Tex, avec les Etats-Unis, a chuté d’environ 80%.En représailles aux achats indiens de pétrole russe qui, dit-il, financent la guerre de Moscou en Ukraine, le locataire de la Maison Blanche a décrété une hausse de 50% des droits de douane sur les produits venus d’Inde entrant sur le sol américain.Sa décision, à la fin de l’été, a fait l’effet d’une bombe dans les rangs de l’industrie textile indienne, qui exporte chaque année pour 11 milliards de dollars (près de 9,5 milliards euros) de produits en tous genre.Particulièrement dans la ville de Tiruppur, surnommée “Dollar City” tant son sort est lié aux Etats-Unis. Lors du dernier exercice fiscal, “l’usine à tricot de l’Inde” a fabriqué pour 5 milliards de dollars de vêtements, destinés à 40% aux Etats-Unis.Sitôt la surtaxe en place, les entreprises locales ont lourdement accusé le coup.”Toutes les entreprises de Tiruppur sont touchées”, constate Ramesh Jebaraj, et “certaines grosses usines s’apprêtent à fermer des unités”. “C’est pire que lors de la pandémie de Covid”, renchérit Alexander John, de NC John, qui produit pour le géant du divertissement Walt Disney. “Rien ne peut remplacer les Etats-Unis et le pouvoir d’achat de ses 350 millions d’habitants”.- “Plus de travail” -Le dirigeant s’est déjà séparé d’une partie de ses salariés et se bat pour trouver de nouveaux marchés au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe. Dans tout le secteur, la fin du “rêve américain” coûte cher. Très cher même pour R.K. Sivasubramaniam, directeur général de Raft Garments, qui a investi massivement après l’élection de Donald Trump, en misant sur une hausse du commerce bilatéral.Les clients demandent des remises de 16 à 20% “mais nous ne pouvons pas leur accorder autant”, regrette-t-il aujourd’hui devant les cartons d’invendus qui s’empilent dans ses hangars.”Si cela dure un mois de plus, nous n’aurons plus de travail à leur offrir”, s’inquiète M. Sivasubramaniam en désignant ses ouvriers.Le chef de l’exécutif du Tamil Nadu, M.K. Stalin, a estimé que jusqu’à 3 millions d’emplois sont menacés dans l’industrie textile de cet Etat.Les associations professionnelles du secteur affirment avoir, jusqu’à présent, réussi à éviter des licenciements massifs en consentant à des rabais importants sur leurs exportations.”Nous offrons aux clients des réductions allant de 20 à 25%,” explique N. Thirukumaran, secrétaire général de l’Association des exportateurs de Tiruppur.”Certains fabricants ont même choisi de vendre à perte pour maintenir leurs relations avec les acheteurs américains dans l’attente d’un éventuel accord commercial bilatéral”, ajoute-t-il.Mais faute d’un soutien financier et rapide du gouvernement, ils ne tiendront pas.Dans les immenses ateliers à peine éclairés de RRK Cotton à Palladam, à 17 kilomètres de Tiruppur, les machines à coudre sont déjà à l’arrêt.- “Abandonnés…” – R. Rajkumar, un ancien tailleur qui a créé son entreprise il y a 30 ans, a temporairement fermé deux de ses trois usines et placé une partie du personnel en congé temporaire.”C’est une situation que personne ne pouvait anticiper”, affirme R. Rajkumar.Pour payer ses fournisseurs, lui aussi a fait le choix des rabais et continue à livrer ses clients américains. Mais il redoute qu’ils ne se tournent vite vers des concurrents au Vietnam ou au Bangladesh.Le chef d’entreprise a, comme les autres, commencé à explorer les marchés européens, mais sans trop d’illusions. “Aucun de ces marchés ne peut remplacer les Etats-Unis”, reconnaît-il.Alors, partout dans les ateliers de Tiruppur, chefs d’entreprises et ouvriers sont en colère, otages d’une situation géopolitique qui les dépasse.”Mon tailleur n’a aucune idée de ce qu’est une guerre commerciale”, rouspète Kumar Duraiswamy, le PDG d’Eastern Global Clothing. “Il ne sait pas pourquoi l’Inde achète du pétrole à la Russie, ni en quoi cela peut bouleverser nos vies”.”Nous sommes impuissants, perdus”, poursuit le patron, “nous ne savons pas si le gouvernement nous soutiendra ou s’il attend un éventuel accord commercial”. Dans son atelier de broderie contraint de tourner au ralenti, N. Karthick Raja est tout aussi désemparée.”On nous impose des congés forcés d’un ou deux jours. Si je perds mon travail, je ne sais pas ce que je ferai”, s’inquiète la trentenaire, “on dirait que l’Amérique nous a abandonnés…” 

Gouvernement: l’issue de la crise entre les mains de Macron

La balle est dans le camp du président : Emmanuel Macron doit tirer les leçons des consultations de la dernière chance menées par Sébastien Lecornu afin de nommer un Premier ministre d’ici vendredi soir, les spéculations s’intensifiant sur la personnalité choisie. Reconduire Sébastien Lecornu ? Appeler la gauche à Matignon ? Choisir une autre personnalité ? Lancer de nouvelles consultations ? Accepter de remettre en débat la réforme des retraites ?Le président de la République, resté dans l’ombre depuis la démission surprise de son Premier ministre lundi, se retrouve en première ligne désormais, avec le défi d’éloigner une nouvelle dissolution, refusée selon Sébastien Lecornu par “une majorité absolue à l’Assemblée nationale”. Parmi les options qu’il a entre les mains, la reconduction de l’ancien ministre des Armées, à Matignon depuis un mois mais dont le gouvernement a duré à peine quelques heures. Si ce dernier assure ne pas “courir après le job” et avoir “terminé” sa “mission”, plusieurs responsables politiques prêtaient à Emmanuel Macron la tentation de le reconduire, au risque d’ulcérer les oppositions qui ne cessent de fustiger “l’entêtement” du chef de l’Etat.Mais un autre nom circulait jeudi dans les coulisses: celui de Jean-Louis Borloo, ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avec qui il avait notamment organisé le Grenelle de l’Environnement. Aujourd’hui âgé de 74 ans, le fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui a longtemps été maire de Valenciennes, doit intervenir jeudi après-midi au congrès des Intercommunalités à Toulouse. “Borloo est une hypothèse, c’est le seul qui n’a rien à perdre”, souligne une source proche d’Emmanuel Macron. Mais, interrogé par l’AFP, le principal intéressé a démenti la rumeur. “J’ignore absolument tout”, a-t-il déclaré, assurant n’avoir “aucun” contact avec l’entourage du président. Pour Bruno Retailleau, qui l’a eu au téléphone jeudi, il a l’avantage d’être “disruptif” et “ni de gauche ni macroniste”. Il remplit donc certaines des conditions que le patron de LR a fixées pour retourner au gouvernement. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a toutefois refusé de dire s’il soutenait l’hypothèse Borloo.Cette forte personnalité n’a cependant pas les meilleures relations avec le chef de l’État qui avait sèchement retoqué en 2018 son rapport sur le devenir de la politique de la Ville. Le choix de Jean-Louis Borloo ne serait pas non plus pour déplaire au chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, qui a vanté “un sacré pari”, “quelqu’un qui renverserait la table”, avant d’évoquer une “boutade”.- Parenthèse mémorielle -Mais la crise politique heurte de plein fouet un autre événement politique incontournable pour le chef de l’État: la cérémonie d’entrée au Panthéon de Robert Badinter.Emmanuel Macron doit présider cette parenthèse mémorielle prévue de longue date à 19H00, ce qui l’empêche de parler aux Français lors d’une éventuelle allocution le soir. Reportant vraisemblablement toute décision à vendredi, qui pourrait même être assortie – sans certitude – d’une composition de gouvernement, dixit un proche du chef de l’État.Au cours d’un entretien d’un peu plus d’une heure à l’Élysée mercredi soir, Sébastien Lecornu a en tout cas donné quelques clés de lecture supplémentaires au président. D’abord, la future équipe gouvernementale devra être “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, a-t-il expliqué au JT de France 2, pointant sans doute sans le nommer Bruno Retailleau, que beaucoup estiment partiellement responsable de la quasi implosion en début de semaine du socle commun de la droite et du centre. Et Sébastien Lecornu de prendre le soin de préciser que lui n’était “pas” candidat à l’Élysée.Ensuite, outre le dépôt d’un projet de budget dès lundi dans lequel “il y aura beaucoup à débattre”, il faudra “trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites”, a dit le Premier ministre démissionnaire, alors que la suspension de cette loi, exigée par les socialistes, fracture le camp présidentiel.Ce dossier s’annonce extrêmement épineux, notamment car le patron de la droite en a fait une ligne rouge. Bruno Retailleau a répété mercredi soir son refus de participer à un gouvernement qui suspendrait la réforme. La majorité des députés LR sont cependant favorables à rester dans le “socle commun” et certains d’entre eux avaient voté contre cette réforme en 2023. Le parti socialiste d’Olivier Faure continue lui de réclamer une cohabitation avec une personnalité de gauche à Matignon. La France insoumise, qui demande la démission d’Emmanuel Macron, promet de censurer “tout gouvernement de grande coalition”. Quant au Rassemblement national, il est catégorique : “Je censurerai tous les gouvernements jusqu’à obtenir la dissolution”, a prévenu Marine Le Pen.

Gouvernement: l’issue de la crise entre les mains de Macron

La balle est dans le camp du président : Emmanuel Macron doit tirer les leçons des consultations de la dernière chance menées par Sébastien Lecornu afin de nommer un Premier ministre d’ici vendredi soir, les spéculations s’intensifiant sur la personnalité choisie. Reconduire Sébastien Lecornu ? Appeler la gauche à Matignon ? Choisir une autre personnalité ? Lancer de nouvelles consultations ? Accepter de remettre en débat la réforme des retraites ?Le président de la République, resté dans l’ombre depuis la démission surprise de son Premier ministre lundi, se retrouve en première ligne désormais, avec le défi d’éloigner une nouvelle dissolution, refusée selon Sébastien Lecornu par “une majorité absolue à l’Assemblée nationale”. Parmi les options qu’il a entre les mains, la reconduction de l’ancien ministre des Armées, à Matignon depuis un mois mais dont le gouvernement a duré à peine quelques heures. Si ce dernier assure ne pas “courir après le job” et avoir “terminé” sa “mission”, plusieurs responsables politiques prêtaient à Emmanuel Macron la tentation de le reconduire, au risque d’ulcérer les oppositions qui ne cessent de fustiger “l’entêtement” du chef de l’Etat.Mais un autre nom circulait jeudi dans les coulisses: celui de Jean-Louis Borloo, ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avec qui il avait notamment organisé le Grenelle de l’Environnement. Aujourd’hui âgé de 74 ans, le fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui a longtemps été maire de Valenciennes, doit intervenir jeudi après-midi au congrès des Intercommunalités à Toulouse. “Borloo est une hypothèse, c’est le seul qui n’a rien à perdre”, souligne une source proche d’Emmanuel Macron. Mais, interrogé par l’AFP, le principal intéressé a démenti la rumeur. “J’ignore absolument tout”, a-t-il déclaré, assurant n’avoir “aucun” contact avec l’entourage du président. Pour Bruno Retailleau, qui l’a eu au téléphone jeudi, il a l’avantage d’être “disruptif” et “ni de gauche ni macroniste”. Il remplit donc certaines des conditions que le patron de LR a fixées pour retourner au gouvernement. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a toutefois refusé de dire s’il soutenait l’hypothèse Borloo.Cette forte personnalité n’a cependant pas les meilleures relations avec le chef de l’État qui avait sèchement retoqué en 2018 son rapport sur le devenir de la politique de la Ville. Le choix de Jean-Louis Borloo ne serait pas non plus pour déplaire au chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, qui a vanté “un sacré pari”, “quelqu’un qui renverserait la table”, avant d’évoquer une “boutade”.- Parenthèse mémorielle -Mais la crise politique heurte de plein fouet un autre événement politique incontournable pour le chef de l’État: la cérémonie d’entrée au Panthéon de Robert Badinter.Emmanuel Macron doit présider cette parenthèse mémorielle prévue de longue date à 19H00, ce qui l’empêche de parler aux Français lors d’une éventuelle allocution le soir. Reportant vraisemblablement toute décision à vendredi, qui pourrait même être assortie – sans certitude – d’une composition de gouvernement, dixit un proche du chef de l’État.Au cours d’un entretien d’un peu plus d’une heure à l’Élysée mercredi soir, Sébastien Lecornu a en tout cas donné quelques clés de lecture supplémentaires au président. D’abord, la future équipe gouvernementale devra être “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, a-t-il expliqué au JT de France 2, pointant sans doute sans le nommer Bruno Retailleau, que beaucoup estiment partiellement responsable de la quasi implosion en début de semaine du socle commun de la droite et du centre. Et Sébastien Lecornu de prendre le soin de préciser que lui n’était “pas” candidat à l’Élysée.Ensuite, outre le dépôt d’un projet de budget dès lundi dans lequel “il y aura beaucoup à débattre”, il faudra “trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites”, a dit le Premier ministre démissionnaire, alors que la suspension de cette loi, exigée par les socialistes, fracture le camp présidentiel.Ce dossier s’annonce extrêmement épineux, notamment car le patron de la droite en a fait une ligne rouge. Bruno Retailleau a répété mercredi soir son refus de participer à un gouvernement qui suspendrait la réforme. La majorité des députés LR sont cependant favorables à rester dans le “socle commun” et certains d’entre eux avaient voté contre cette réforme en 2023. Le parti socialiste d’Olivier Faure continue lui de réclamer une cohabitation avec une personnalité de gauche à Matignon. La France insoumise, qui demande la démission d’Emmanuel Macron, promet de censurer “tout gouvernement de grande coalition”. Quant au Rassemblement national, il est catégorique : “Je censurerai tous les gouvernements jusqu’à obtenir la dissolution”, a prévenu Marine Le Pen.

Lennart Monterlos est arrivé en France, après plusieurs mois de détention en Iran

Lennart Monterlos, le cyclotouriste franco-allemand de 19 ans qui avait été arrêté et emprisonné en juin en Iran avant d’être libéré le weekend dernier, est arrivé jeudi matin à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, a-t-on appris auprès de deux sources proches du dossier.Le jeune homme est arrivé à Paris peu avant 09H20 locales (07H20 GMT), ont indiqué ces sources. Il est sorti de l’aéroport en toute discrétion.Interrogés par l’AFP, le ministère français des Affaires étrangères, et l’avocate de ses parents, Me Chirinne Ardakani, se sont refusé à tout commentaire.Aucune information n’était disponible sur son état de santé physique et psychologique.Il devait être pris en charge par les médecins du centre de crise et de soutien du ministère français, comme il est d’usage après un retour de détention à l’étranger.Originaire de l’est de la France, Lennart Monterlos, de mère allemande et de père français, avait été arrêté mi-juin à Bandar-Abbas (sud), au troisième jour du conflit entre l’Iran et Israël au moment où il s’apprêtait à quitter l’Iran en direction de l’Afghanistan après une traversée du pays à vélo en solitaire. Son visa iranien arrivait alors bientôt à expiration. Lennart Monterlos était sorti de prison le week-end dernier après avoir été acquitté par la justice iranienne d’accusations d’espionnage. Il avait ensuite été accueilli à l’ambassade de France à Téhéran, dans l’attente de papiers administratifs l’autorisant à quitter la République islamique, avaient expliqué à l’AFP des sources proches du dossier.”Nous sommes soulagés du retour de notre fils auprès de nous”, avaient réagi mercredi ses parents dans une déclaration écrite transmise à l’AFP par leur avocate Me Chirinne Ardakani. “Mais nos pensées vont immédiatement à Cécile (Kohler) et Jacques (Paris) dont nous espérons le retour dans les plus brefs délais et pour qui nous continuerons à nous battre aux côtés de leurs familles ainsi qu’à l’ensemble des otages européens toujours arbitrairement détenus”, avaient-ils ajouté.Mercredi, le président Emmanuel Macron et le ministre français des Affaires étrangères démissionnaire Jean-Noël Barrot avaient assuré que la France n’oubliaient pas ces deux ressortissants qui sont emprisonnés depuis bientôt trois et demi.Le couple Kohler/Paris, arrêté en mai 2022 au dernier jour d’un voyage touristique en Iran, ont été inculpées d'”espionnage pour le Mossad”, les services de  renseignement israéliens, de “complot pour renverser le régime” et de “corruption sur Terre”.Leur sort est encore incertain mais Téhéran a fait savoir qu’il négociait un échange de prisonniers avec Paris.

Terres rares: la Chine renforce ses contrôles à l’exportation de technologies

La Chine a annoncé jeudi, avec effet immédiat, de nouveaux contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares, renforçant sa réglementation dans ce secteur au coeur de tensions avec Washington, mais aussi Bruxelles.Le géant asiatique est le premier producteur mondial de ces matériaux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou encore l’armement.Depuis avril, la Chine a instauré un système de licences pour certaines exportations de ces terres rares, une décision qui a provoqué des remous dans plusieurs de ces filières à l’échelle mondiale.Les terres rares ont également constitué un point de friction majeur lors des récentes négociations commerciales sino-américaines, Washington accusant Pékin de ralentir délibérément l’approbation des autorisations d’exportation.Les nouveaux contrôles annoncés jeudi concernent désormais l’exportation des technologies liées à l’extraction et la production de ces matériaux, a indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué.Cette nouvelle réglementation, qui s’applique de manière immédiate, concerne les technologies utilisées pour “l’assemblage, le réglage, la maintenance, la réparation et la mise à niveau des lignes de production”, a-t-il ajouté.Des restrictions extra-territoriales seront également imposées à des entités exportant des articles produits à partir de terres rares chinoises ou de technologies chinoises liées aux terres rares, a précisé le ministère dans un communiqué distinct.Concrètement, les exportateurs étrangers devront obtenir une autorisation préalable avant expédition, mais toute demande d’exportation destinée à des clients militaires étrangers se verra systématiquement refusée, a-t-il souligné.Jeudi l’UE s’est d’ailleurs dite “préoccupée” par les annonces de Pékin. “La Commission attend de la Chine qu’elle se conduise comme un partenaire fiable et qu’elle garantisse un accès stable et prévisible aux matières premières critiques”, a dit à la presse un porte-parole de la Commission.- “Menace potentielle” -Pour justifier les mesures prises, un porte-parole du ministère chinois du Commerce a déclaré que “depuis quelques temps, certaines organisations et individus étrangers ont transféré ou fourni des articles contrôlés de terres rares d’origine chinoise, directement ou après transformation (…) pour une utilisation directe ou indirecte dans des domaines sensibles tels que le militaire”.Cette pratique a “porté gravement atteinte ou constitué une menace potentielle pour la sécurité nationale et les intérêts de la Chine”, a-t-il affirmé.La Chine domine l’extraction et le raffinage des terres rares, ce qui lui confère un avantage considérable dans un contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis.Dans un bilan de 2024, l’US Geological Survey évaluait à 110 millions de tonnes les réserves mondiales, dont plus du tiers, 44 millions de tonnes, situées en Chine.Depuis des décennies, la Chine investit massivement dans le secteur.Elle a également déposé un nombre considérable de brevets liés à la production de terres rares. Cela constitue un obstacle majeur pour les entreprises étrangères souhaitant lancer à grande échelle leurs propres activités de transformation.De nombreuses firmes étrangères préfèrent ainsi expédier leurs terres rares en Chine pour les faire raffiner, ce qui renforce la dépendance mondiale à l’égard de l’industrie chinoise.- L’Europe aussi -Les restrictions imposées cette année par Pékin ont provoqué des perturbations importantes dans les industries mondiales, certaines entreprises étant contraintes de suspendre leur production face à la pénurie de ces minéraux stratégiques.Les terres rares constituent également un sujet sensible entre Pékin et le Vieux continent.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait fait état en juillet d’un accord avec la Chine sur un mécanisme d’exportations “amélioré” pour selon elle apporter une solution rapide à un problème d’approvisionnement.Mais la Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine avait estimé mi-septembre que de nombreuses entreprises européennes avaient encore du mal à accéder aux terres rares produites dans le pays asiatique.

Equipe de france: “Je suis plus tranquille à Madrid” qu’à Paris, confie Kylian Mbappé

“Je suis plus tranquille à Madrid” qu’à Paris grâce à un “cadre de vie différent”, a confié jeudi Kylian Mbappé, qui pense pouvoir joueur contre l’Azerbaïdjan (20h45) en qualifications pour le Mondial-2026.”Le coach veut que je joue. Je pense qu’il n’y aura pas de problème majeur”, a assuré Kylian Mbappé, touché à une cheville avec le Real Madrid le weekend dernier. “Ce n’est pas rédhibitoire, ça dépend plus de sa sensibilité par rapport à sa cheville”, a complété Didier Deschamps.Au sujet de sa saison dernière, sa première au Real Madrid après son départ du Paris SG, Kylian Mbappé a reconnu: “Une carrière peut avoir des années un peu plus compliquées, des années où on mange un peu plus de pain noir”.”Mais dans la vie, je pense que je me suis bien adapté à Madrid. Ce n’est pas une attaque contre la France, mais c’est vrai que je suis plus tranquille là-bas. À Madrid, le cadre de vie est différent. C’est moins +speed+ qu’à Paris”, a-t-il expliqué.”J’ai réussi à marquer des buts. Mais je pense que même dans le jeu, je suis aussi dans une bonne disposition, même si je pense que je peux encore faire mieux”, a dit le capitaine de l’équipe de France.”Ca fait partie de l’évolution d’un homme et d’un joueur. J’ai réussi à me remettre bien, à me remettre la tête et les jambes à l’endroit. Mais il faut continuer. Parce ce n’est que le début de saison”, a prévenu l’attaquant.En tant qu’avant-centre désormais, “j’ai une grande liberté sur le front de l’attaque mais je pars d’une position plus axiale, j’ai des courses et des situations différentes, ça me permet d’élargir mon panel, d’avoir plusieurs cordes à mon arc”, s’est réjoui Mbappé.Comment considère-t-il le fait de porter désormais le numéro 10 ? “Quand tu regardes ces joueurs qui ont porté ce numéro, ce sont des joueurs qui ont marqué différentes générations, Platini, Zizou. J’essaie de marquer la mienne, c’est vraiment un numéro marquant dans l’histoire de l’équipe de France même si je ne corresponds pas à ce profil de meneur de jeu”.De son côté, Didier Deschamps a appelé ses joueurs à prendre le match contre l’Azerbaïdjan au sérieux, vendredi soir: “Certes il n’est pas dans la hiérarchie des meilleures équipes européennes, mais reste sur un match nul contre l’Ukraine” et “sept de ses joueurs jouent dans le club de Karabagh”, qui a gagné ses deux premiers matches de Ligue des champions.

Laszlo Krasznahorkai, le “maître hongrois de l’apocalypse”

Le romancier hongrois Laszlo Krasznahorkai, lauréat jeudi à 71 ans, du Nobel de littérature, est décrit comme “un écrivain hypnotique”, au style exigeant et à l’oeuvre mélancolique voire apocalyptique.”Il vous attire jusqu’à ce que le monde qu’il évoque fasse écho et se répercute en vous, jusqu’à ce que ce soit votre propre vision de l’ordre et du chaos”, déclarait à l’AFP en 2016 son traducteur en anglais, le poète George Szirtes.Né le 5 janvier 1954 à Gyula, dans le sud-est de la Hongrie, Laszlo Krasznahorkai est surtout lu en Allemagne, où il a vécu pendant des années, et en Hongrie, où il est considéré par beaucoup comme l’un des plus importants auteurs vivants du pays. Il est le deuxième hongrois à recevoir le Nobel de littérature après Imre Kertesz, lauréat en 2002, et décédé en mars 2016.Difficile et exigeant, son style a été décrit par Krasznahorkai lui-même comme “la réalité examinée jusqu’à la folie”. Son penchant pour les longues phrases et les rares coupures de paragraphe ont également valu à l’écrivain d’être qualifié d'”obsessionnel”. Explorant les thèmes de la dystopie postmoderne et de la mélancolie, son premier roman “Satantango” (1985) l’a fait connaître en Hongrie et reste son œuvre la plus renommée.- “Douloureusement beau” -Elle raconte la vie dans un village en décomposition de la Hongrie de l’ère communiste en 12 chapitres composés chacun d’un seul paragraphe et est qualifiée par M. Szirtes de “lente coulée de lave narrative”. Le livre était destiné aux personnes qui “veulent autre chose que du divertissement… qui ont une préférence pour le douloureusement beau”, a déclaré l’auteur dans une interview.”Satantango” a fait l’objet d’un long métrage – de plus de sept heures – du même nom en 1994 par le réalisateur hongrois Bela Tarr. Ce dernier a également porté à l’écran une adaptation du roman de 1989 de l’écrivain, “La mélancolie de la résistance”, qui se déroule aussi dans un lieu désolé de l’ère communiste, dans son film “Werckmeister Harmonies”, réalisé en 2000. Comparé à l’écrivain irlandais Samuel Beckett comme au Russe Fiodor Dostoïevski, Krasznahorkai avait été qualifié de “maître hongrois contemporain de l’apocalypse, qui inspire la comparaison avec Gogol et Melville”, par la critique américainne Susan Sontag.Son roman “Guerre et guerre” (1999) a été décrit par le critique du magazine New Yorker James Wood comme “l’une des expériences les plus profondément troublantes que j’aie jamais vécues en tant que lecteur”. – Kafka et Kyoto -“J’ai eu l’impression de m’être approché aussi près que la littérature pouvait le faire de l’habitation d’une autre personne”, a écrit Wood. En 2015, Krasznahorkai a remporté le prix britannique Man Booker International pour l’ensemble de sa carrière.Premier auteur hongrois à recevoir ce prix, il a cité l’auteur Franz Kafka, le chanteur Jimi Hendrix et la ville de Kyoto au Japon comme sources d’inspiration. “J’espère qu’avec l’aide de ce prix, je trouverai de nouveaux lecteurs dans le monde anglophone”, avait-il alors dit.Interrogé sur les images apocalyptiques de son œuvre, il a répondu: “Peut-être suis-je un écrivain qui écrit des romans pour des lecteurs qui ont besoin de la beauté de l’enfer”.

‘Sending you love from Gaza’: Palestinians hail ceasefire deal

Palestinians in Gaza clapped, cheered and danced in the pre-dawn darkness on Thursday, after Israel and Hamas agreed a ceasefire and hostage release deal in a major step towards ending the devastating two-year war in the territory.Around a dozen young men shouted joyful chants of “Allahu akbar”, meaning God is the greatest, outside Khan Yunis’s Nasser Hospital, as one man lifted another onto his shoulders.A man wearing a journalist’s press vest could also be seen carried above the crowd.”Thanks to God for this ceasefire, thanks for the end of the bloodshed and the killing,” said Abdelmajid Abedrabbo, one of the people celebrating.”I am not the only one who is happy, all of the Gaza Strip is happy, all of the Arab people are happy about the ceasefire,” he added. “Thanks and love to all those who stood with us and played a part in ending the bloodshed, sending you love from Gaza.”Israel and Hamas on Thursday agreed a Gaza ceasefire deal that could free the remaining living hostages within days, in a major step toward ending a war that has killed tens of thousands and unleashed a humanitarian crisis.The agreement, to be signed Thursday, also calls for Israel to release nearly 2,000 Palestinian prisoners as well as prompt a surge of aid into Gaza after more than two years of war started by Hamas’s unprecedented October 2023 attack on Israel.- ‘We are happy’ -“Despite all the wounding and the killing, and the loss of loved ones and relatives, we are happy today after the ceasefire,” Ayman al-Najjar told AFP in Khan Yunis.”I lost my cousins and some friends, and a week ago I lost my beloved grandfather, may his soul rest in peace. But today, and in spite of all this, we are happy,” he added.The war in Gaza was triggered by Palestinian Islamist movement Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory campaign in Gaza has killed at least 67,194 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.Militants also took 251 people hostage into Gaza, where 47 remain, including 25 the Israeli military says are dead.On Thursday, Israel continued its air strikes in Gaza, with AFP footage showing plumes of smoke billowing into the sky.Gaza’s civil defence agency, a rescue force operating under Hamas authority, said at least four people were killed on Thursday in Israeli strikes.- ‘Indescribable’ -The ceasefire and hostage release deal follows a 20-point peace plan for Gaza announced last month by US President Donald Trump.”Thank God, President Trump has announced that war ended, we are very happy,” said Wael Radwan.”We thank our brothers and all of those who participated even with just words to stop this war and this bloodshed.”Children in Gaza also expressed their joy, hoping they would now be able to return to school.”As soon as I woke up, my mother told me ‘the war has stopped, there’s a truce’ and I replied, ‘So that means we’re not going to die today?'” said nine-year-old Layan Massoud, who is living in the coastal Al-Mawasi area.”I ran out of the tent shouting to my friends, ‘There’s a truce! There’s a truce!” she continued.Rami Nofal, a 22-year-old displaced Gazan, said he hoped people would be able to return to their normal lives.”We will rebuild the schools and universities. The children around us have seen things that no other children in the world have seen.”Khaled Al-Namnam, 26, who is displaced in Al-Maghzai in the central Gaza Strip, said he had not expected the news.”Suddenly, I woke up in the morning to incredibly beautiful news… everyone was talking about the end of the war, aid coming in and the crossings being opened. I felt immense happiness,” he told AFP by telephone.”It’s a strange feeling — indescribable — after two years of bombing, fear, terror and hunger. Truly, it feels like we are being born again.”