President leaves Guinea-Bissau as general named leader after coupFri, 28 Nov 2025 05:48:41 GMT

Guinea-Bissau’s President Umaro Sissoco Embalo has left the country for Senegal after being detained during a military coup, the government in Dakar said Thursday, as a lead opponent accused him of arranging the uprising.The military in volatile Guinea-Bissau appointed a general as the country’s new leader, a day after seizing power and derailing the announcement …

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Sri Lanka deploys troops as weather toll climbs to 56

Sri Lankan authorities deployed the military for relief and rescue operations Friday as the death toll from floods and landslides rose to 56, with another 21 people listed as missing.Helicopters, navy boats and armoured personnel carriers are being used to evacuate marooned villagers in several parts of the country, the Disaster Management Centre (DMC) said, as the rain continued.The island’s entire 65,000-square-kilometre (25,000-square-mile) area is experiencing rainfall, with some regions seeing 360 millimetres in the past 24 hours, the DMC said.Of the 56 people confirmed dead, 26 were buried alive in mudslides in the tea-growing Badulla district in the central region of the island, it added.Twenty-one people were listed as missing, while another 14 were hospitalised.The DMC said a cyclonic storm named “Ditwah” was moving across the island’s eastern region, resulting in heavy rains across the country.The system is expected to move northwards towards neighbouring Tamil Nadu state in India by Sunday.”Due to the influence of this system, the prevailing heavy showers and strong winds over the island are expected to continue,” the DMC said.Nearly 700 homes were damaged in mudslides and floods, with almost 1,800 families moved to temporary shelters.The DMC said river levels were rising across Sri Lanka and warned residents in low-lying areas to move to higher ground.Sri Lanka is currently experiencing the northeast monsoon season, but rainfall has intensified due to the cyclone, it added.The government suspended final-year school examinations nationwide for two days because of the weather. Civil servants were given a day off.Sri Lanka’s parliament also suspended its budget debate so that legislators could return to their constituencies to deal with the damage.This week’s weather-related toll is the highest since June last year, when 26 people were killed following heavy rains. In December, 17 people were killed by flooding and landslides.The worst flooding this century occurred in June 2003, when 254 people were killed.Sri Lanka depends on seasonal monsoon rains for irrigation and hydroelectricity, but experts have warned that the country faces more frequent floods due to climate change.

Incendie de Hong Kong: 94 morts, les recherches de disparus s’achèvent dans les décombres

Les familles angoissées des nombreuses personnes toujours portées disparues après le pire incendie qu’ait connu Hong Kong depuis des décennies écument les hôpitaux vendredi à la recherche des leurs tandis que les pompiers achèvent d’inspecter les derniers appartements du complexe résidentiel dans lequel ont péri au moins 94 résidents.Des immeubles de 31 étages du complexe en cours de rénovation de Wang Fuk Court ne s’échappent plus qu’un peu de fumée, vestige du gigantesque brasier dans lequel les tours ont été prises mercredi après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP.Ces journalistes ont vu dans la matinée les secours charger à l’arrière de véhicules au moins quatre sacs mortuaires, contenant semble-t-il des dépouilles extraites des décombres. D’autres sacs mortuaires ont été déchargés à la morgue de Sha Tin, à environ 30 minutes de trajet du complexe résidentiel, selon les constatations de l’AFP.Les autorités doivent permettre aux proches de venir identifier les leurs à Sha Tin à partir de 14H00 locales (6H00 GMT), a appris une journaliste de l’AFP sur place.Après avoir maîtrisé le feu dans les sept immeubles touchés sur huit, les soldats du feu, mobilisés par centaines jour et nuit depuis deux jours, comptaient avoir pénétré dans tous les logements au cours de la matinée, quitte à en forcer les accès, a dit le directeur adjoint du service de lutte contre les incendies, Armstrong Chan.Les autorités ont porté jeudi soir à 94, dont un pompier, le nombre de personnes tuées dans le pire incendie qu’ait connu Hong Kong depuis 1948. Un nombre indéterminé de personnes sont toujours portées disparues.La tragédie a donné lieu à d’innombrables et douloureux récits de l’épreuve subie dans la fournaise et la panique ou au moment de l’identification des victimes.Mme Wong, 38 ans, raconte en pleurs faire le tour des hôpitaux à la recherche de sa belle-soeur et de la soeur jumelle de celle-ci.Jeudi, elle s’est rendue en vain avec sa soeur à une opération d’identification à partir de photos des victimes. “J’ai le coeur fragile et je ne pensais pas être capable de regarder les photos” de ses proches si elles étaient décédées, rapporte-t-elle.Elle a repris un peu d’espoir en entendant parler de victimes inconnues admises en soins intensifs à l’hôpital Prince of Wales.Mais “on est toujours sans nouvelles”, se lamente-t-elle.Le drame a causé un choc dans le territoire à statut spécial de la Chine, et rappelé sa vulnérabilité due à sa densité. Il a déclenché un vaste élan de solidarité.Il a aussi provoqué un examen des conditions de construction et la promesse d’une enquête pour corruption. L’usage d’échafaudages en bambou et l’emploi de matériaux synthétiques aisément inflammables a probablement accéléré la propagation du feu.Plus de 50 personnes sont toujours hospitalisées, dont 12 dans un état critique et 28 dans un état grave.Des habitants du complexe de près de 2.000 logements inuaguré en 1983 dans le quartier de Tai Po, dans le nord de Hong Kong, ont dit à l’AFP n’avoir entendu aucun signal d’alarme, et avoir dû frapper aux portes pour prévenir leurs voisins.”Le feu s’est propagé si vite…”, a dit un homme nommé Suen. “Sonner et frapper aux portes, leur dire de s’enfuir – c’était comme ça”, a-t-il dit.La police a annoncé avoir arrêté trois hommes, soupçonnés de “grossière négligence”, après la découverte de matériaux inflammables abandonnés lors de travaux et qui ont permis au feu de “se propager rapidement”, par vent soutenu. Le niveau exact de leur implication dans le départ du feu n’est pas clair.Le dirigeant John Lee a annoncé une inspection de tous les grands chantiers de rénovation de la ville. Le numéro deux du gouvernement de Hong Kong, Eric Chan, a pour sa part jugé “impératif d’accélérer la transition complète vers les échafaudages métalliques”.L’incendie pourrait aussi avoir des conséquences sur la passation et l’exécution des marchés du bâtiment.”Vu le retentissement immense dans l’opinion, un groupe de travail a été mis place pour lancer une enquête approfondie sur de possibles faits de corruption dans le grand projet de rénovation de Wang Fuk Court à Tai Po”, a déclaré la Commission indépendante contre la corruption de Hong Kong dans un communiqué.La société de courses hippiques de Hong Kong, une institution centenaire, a annoncé vendredi que ses courses de dimanche à Sha Tin se dérouleraient huis-clos et que les jockeys porteraient des brassards noirs en signe de deuil.Hong Kong, qui compte 7,5 millions d’habitants, affiche une densité moyenne de plus de 7.100 habitants au kilomètre carré. Un chiffre jusqu’à trois fois supérieur dans les zones les plus urbanisées.En raison de l’exiguïté du territoire, une profusion de tours d’habitation pouvant compter plus de 50 étages ont été construites.

Putsch en Guinée-Bissau: le président démis réfugié au Sénégal, un général le remplace

La junte qui a pris le pouvoir en Guinée-Bissau a nommé jeudi un général, Horta N’Tam, comme président de transition tandis que le chef d’Etat destitué Umaro Sissoco Embalo a quitté le pays pour le Sénégal.”Je viens d’être investi pour assurer la direction du Haut commandement” militaire pour la restauration de l’ordre (HCM), a déclaré jeudi le général Horta N’Tam, après avoir prêté serment au siège de l’état-major.Jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre du pays, le général N’Tam est considéré comme ayant été proche ces dernières années du président Embalo.Arrêté par les militaires dans un premier temps, ce dernier a rejoint le Sénégal “sain et sauf” jeudi, dans un vol affrété par le gouvernement sénégalais, a indiqué Dakar.Mercredi, des militaires avaient annoncé avoir renversé M. Embalo et suspendu les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, dont les résultats devaient être annoncés sous peu dans ce pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’histoire jalonnée de putschs et de tentatives.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé jeudi soir à New York “une violation inacceptable des principes démocratiques” et appelé à “une restauration immédiate et inconditionnelle de l’ordre constitutionnel”, selon son porte-parole Stephane Dujarric.La capitale Bissau a été à l’arrêt jeudi avec les magasins et marchés pour la plupart fermés et une forte présence des forces de l’ordre dans les rues quasiment désertées par la population, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des militaires ont été vus quadrillant les environs du palais présidentiel, où des tirs nourris avaient créé la panique parmi la population la veille lors du déclenchement du putsch.La Guinée-Bissau, située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a souvent donné lieu à des contestations.- “Période difficile” -“La Guinée-Bissau traverse une période très difficile de son histoire. Les mesures qui s’imposent sont urgentes et importantes et requièrent la participation de tout le monde”, a déclaré le général N’Tam après avoir prêté serment.Mercredi, les auteurs du putsch avaient expliqué vouloir garantir la “sécurité au niveau national et rétablir l’ordre”, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Pays très pauvre de 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau est affectée par des problèmes de corruption et est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe.Le HCM a annoncé jeudi l’interdiction de “toute manifestation, marche, grève ou action perturbant la paix et la stabilité” du pays. Il a en revanche levé le couvre-feu nocturne imposé la veille, nouveau signe d’une certaine stabilité malgré le coup d’Etat, après l’annonce le même jour de la réouverture de “toutes les frontières, fermées depuis mercredi après-midi”.Il a aussi ordonné “la réouverture immédiate” des écoles, marchés et des institutions privées.Le HCM a également nommé jeudi un nouveau chef de l’armée, le général Tomas Djassi, précédemment chef d’état-major particulier du président Embalo.Le candidat d’opposition à la présidentielle, Fernando Dias, a affirmé jeudi à l’AFP avoir remporté l’élection et accusé M. Embalo d’avoir “organisé” le coup d’Etat pour empêcher son accession au pouvoir. Le principal opposant bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira – dirigeant du puissant PAIGC, parti historique ayant mené la Guinée-Bissau à l’indépendance – qui avait été écarté de la présidentielle de dimanche avant de soutenir M. Dias, a été lui aussi arrêté mercredi, selon des proches et un collaborateur. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé jeudi “suspendre la Guinée-Bissau de tous les organes décisionnels” de l’organisation, ainsi que le lancement d’une mission de médiation pour le “rétablissement complet de l’ordre constitutionnel”.aye-sjd-burs-lp-mrb-els/roc/phs

Trump avertit d’opérations terrestres contre les “narcotrafiquants vénézuéliens” dans un avenir proche

Les Etats-Unis vont très bientôt commencer à cibler des “trafiquants de drogue vénézuéliens” lors d’opérations terrestres, et pas seulement en mer, a annoncé jeudi Donald Trump, dans un contexte de fortes tensions entre Washington et Caracas.Depuis septembre, les forces américaines ont ciblé plus de 20 navires soupçonnés de narcotrafic dans la mer des Caraïbes et dans le Pacifique Est, faisant au moins 83 morts. Des “exécutions extrajudiciaires”, selon l’ONU.Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d’être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain, ce que Caracas dément. Le président américain a accru la pression en déployant mi-novembre en mer des Caraïbes le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald Ford, et son groupe aéronaval.Dans une allocution télévisée aux forces américaines pour Thanksgiving jeudi, le président américain a estimé que ce dispositif était un succès.Le trafic par voie maritime “est arrêté à environ 85%”, a-t-il assuré.”Vous avez probablement remarqué que les gens ne veulent plus livrer (de la drogue) par la mer, et nous allons commencer à les arrêter sur terre également”, a-t-il annoncé, soulignant que cette opération commencerait “très bientôt”. Nommément visé par Washington, le Venezuela assure que Donald Trump se trompe de cible et que seuls 5% de la drogue produite en Colombie, le premier producteur mondial, cherche à transiter par le pays.Le président vénézuélien Nicolas Maduro estime qu’en réalité il s’agit d’une manœuvre militaire visant à le renverser et à s’emparer des réserves de pétrole de son pays, déjà objet d’un embargo pétrolier et de sanctions économiques.Donald Trump a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et dit ne pas exclure une intervention militaire, tout en assurant mi-novembre qu’il parlerait “à un moment donné” à M. Maduro.- Armée vénézuélienne en alerte -Dans un message télévisé à l’armée, M. Maduro a évoqué jeudi “17 semaines de guerres psychologiques” et appelé l’armée à rester “imperturbable” et “en alerte” face au déploiement américain dans les Caraïbes.Ces derniers jours, une activité constante d’avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.La République dominicaine, voisine du Venezuela, a par ailleurs autorisé cette semaine les Etats-Unis à utiliser des installations aéroportuaires dans le cadre de son déploiement, tandis que l’Etat insulaire de Trinité-et-Tobago, éloigné d’une dizaine de kilomètres seulement du Venezuela, a accueilli récemment des exercices des Marines américains.Jeudi, à bord du porte-avions Gerald Ford, le ministre de la Défense Pete Hegseth a salué à l’occasion de la fête de Thanksgiving les soldats américains en mission, des “guerriers qui veillent à la sécurité”, que ce soit aux Etats-Unis ou “en mer en luttant contre les cartels”.Washington a aussi intensifié la pression en désignant lundi comme organisation terroriste étrangère le Cartel des Soleils, une organisation dont l’existence reste à démontrer selon de nombreux experts et qui, selon Washington, serait dirigée par le président Maduro.Avant le déploiement militaire dans les Caraïbes, la justice américaine avait déjà porté à 50 millions de dollars la récompense pour des informations conduisant à la capture de Nicolas Maduro.Caracas médiatise davantage qu’auparavant ses opérations contre le narcotrafic, montrant régulièrement des images parfois spectaculaires d’explosions de laboratoires, de destruction de pistes clandestines ou de petits avions abattus. Fin octobre, l’armée avait ainsi annoncé la destruction de deux camps présentés comme ceux de “narco-terroristes colombiens” dans le sud du pays.Dans ce contexte tendu, six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont suspendu leurs liaisons avec le Venezuela, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas.