Reçu royalement à Ryad, Trump annonce de pharaoniques investissements saoudiens

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d’investissements et d’achats saoudiens, en particulier dans la défense et l’intelligence artificielle.Le président républicain, accompagné de plusieurs grands patrons dont son allié Elon Musk, avait promis d’encaisser de “gros chèques” pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle.Il a signé mardi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un “partenariat économique stratégique”.L’exécutif américain a estimé le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu’avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier.En particulier, l’Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d’équipements militaires “de pointe”, ce qui en ferait, d’après la même source, le “plus important (contrat de défense) de l’histoire”.Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager “20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle” aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.Cette dernière a aussi évoqué des contrats technologiques d’un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD. – Pompe et complicité -Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d’avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal.La cordialité évidente entre les deux hommes, que l’on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.”Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l’emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis. Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.Du côté des pays visités, l’enjeu est aussi de s’assurer le soutien d’un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique  des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.- Cadeau qatari -Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique.L’opposition aux Etats-Unis lui reproche d’avoir accepté “le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente”, selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

Reçu royalement à Ryad, Trump annonce de pharaoniques investissements saoudiens

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d’investissements et d’achats saoudiens, en particulier dans la défense et l’intelligence artificielle.Le président républicain, accompagné de plusieurs grands patrons dont son allié Elon Musk, avait promis d’encaisser de “gros chèques” pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle.Il a signé mardi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un “partenariat économique stratégique”.L’exécutif américain a estimé le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu’avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier.En particulier, l’Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d’équipements militaires “de pointe”, ce qui en ferait, d’après la même source, le “plus important (contrat de défense) de l’histoire”.Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager “20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle” aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.Cette dernière a aussi évoqué des contrats technologiques d’un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD. – Pompe et complicité -Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d’avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal.La cordialité évidente entre les deux hommes, que l’on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.”Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l’emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis. Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.Du côté des pays visités, l’enjeu est aussi de s’assurer le soutien d’un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique  des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.- Cadeau qatari -Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique.L’opposition aux Etats-Unis lui reproche d’avoir accepté “le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente”, selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

India kills 3 suspected militants in Kashmir as Pakistan ceasefire holds

Three suspected rebels were killed in Indian-administered Kashmir on Tuesday in a gun battle with soldiers, the army said, the first since an attack on tourists last month brought India and Pakistan to the brink of war.The clash happened after the army’s special counter-insurgency force received information that militants were in Keller forest in the southern Kashmir valley, the army said.The site is around 65 kilometres (40 miles) from Pahalgam, where militants in April killed 26 people, mostly male Hindu tourists, sparking the worst fighting between India and Pakistan since 1999.A “search and destroy Operation” was launched leading to a clash, the Indian army said on X.”During the operation, terrorists opened heavy fire and fierce firefight ensued, which resulted in elimination of three hardcore terrorists,” it said.India accused Pakistan of backing the “terrorists” it said were responsible for the Pahalgam attack — a charge Islamabad denied — and last week launched missiles at sites in Pakistan it said were hosting the militants.Four days of tit-for-tat jet fighter, drone, missile and artillery attacks followed, until they agreed to a ceasefire Saturday that US President Donald Trump said was brokered by Washington.- New death toll -On Tuesday Pakistan’s army announced a new death toll from the fighting, saying India’s “unprovoked and reprehensible dastardly attacks” killed 40 civilians, including seven women and 15 children, and 11 military service members.”While defending the motherland with exemplary valour, 11 personnel of the Pakistan Armed Forces embraced martyrdom and 78 were wounded.”Previously Pakistan’s official toll was 33 civilians with no military losses.India has said that 15 civilians and five soldiers died.Despite mutual claims on initial violations, the ceasefire still appeared to be holding on Tuesday.Trump said Monday that US intervention had prevented a “bad nuclear war”.”We stopped a nuclear conflict… millions of people could have been killed. So I’m very proud of that,” he told reporters at the White House.Schools have reopened their doors in Chakothi, a Pakistani village along the border, as well as in Srinagar, a key city in India-held Kashmir.Syeda Zohra Kazmi, a 13-year-old student in Pakistan-administered Kashmir, returned to school after it was “closed due to shelling”.”Shells also landed near our house, and splinters hit it. But I told my family that I would go to school today because it is reopening,” she told AFP. “I am not afraid of the shelling”.- ‘Strong response’ -Indian Prime Minister Narendra Modi said in a televised address to the nation Monday that Pakistan has chosen to attack rather than help it fight “terrorism”.”If another terrorist attack against India is carried out, a strong response will be given,” he said.A post from his X account Tuesday said he had met with service members involved in the conflict.”It was a very special experience to be with those who epitomise courage, determination and fearlessness. India is eternally grateful to our armed forces for everything they do for our nation,” he said.Pakistan’s Ministry of Foreign Affairs said in a statement that it rejected the “provocative and inflammatory assertions” made by Modi and his “propensity to fabricate misleading narratives to justify aggression”.”Make no mistake, we will closely monitor India’s actions and behaviour in this regard in the coming days. We also urge the international community to do the same,” the ministry added.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into full-blown war.Pakistan’s military statement Tuesday listed the highest ranked service member to be killed in the latest conflict as an airforce squadron leader.The military has said it downed five Indian jets, but has not admitted losing any aircraft of its own.India has not disclosed losing any aircraft.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and took it under direct rule from New Delhi.Divided Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, who have fought several wars over the territory since their independence from Britain in 1947.burs-stu/fox/tc/mlm

Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été “désacralisé”, estime Juliette Binoche à Cannes

Gérard Depardieu “n’est pas un monstre, c’est un homme (…) qui a été désacralisé”, a déclaré mardi l’actrice française Juliette Binoche, présidente du jury du Festival de Cannes, en réponse à une question sur la condamnation de ce monstre sacré du cinéma pour agressions sexuelles.”L’association de monstre sacré m’a toujours gênée. Parce que d’abord, ce n’est pas un monstre, c’est un homme. Et qui a été désacralisé, apparemment, par des faits qui sont passés sous la justice”, a indiqué Juliette Binoche lors de la conférence de presse du jury cannois, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture du Festival.”Une star de cinéma, c’est un homme. Un roi est un homme”, a-t-elle ajouté, estimant que le sacré “ne nous appartient pas”: “le sacré, il est au moment où il se passe quelque chose quand on crée, quand on joue, quand on met en scène”.”Quand on est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça veut dire que ça fait réfléchir sur le pouvoir de certaines personnes qui prennent le pouvoir. Et je pense que le pouvoir est ailleurs”, a ajouté l’actrice, qui a témoigné cette année de l’envers du décor devant une commission d’enquête parlementaire française sur les violences dans la culture, dont le cinéma, créée dans les remous de la vague #MeToo. Plus grande figure du cinéma français reconnue coupable d’agressions sexuelles, Gérard Depardieu, 76 ans, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à 18 mois de prison avec sursis, pour avoir agressé deux femmes sur le tournage des “Volets verts” en 2021.Interrogée sur le nombre croissants de femmes réalisatrices et dans le jury du Festival de Cannes, Juliette Binoche a en outre estimé que “le Festival est de plus en plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui”.Il “suit un mouvement, le mouvement de la vie sociale, politique, des changements qui se passent dans le monde, et parfois il est précurseur et parfois il suit. Ça dépend des sujets”, a-t-elle relevé.”Notre vague de révolution #Metoo, elle a pris un certain temps pour arriver” mais “elle réagit très fortement dernièrement”, a encore noté Juliette Binoche.

La Chine dénonce le “harcèlement” américain et courtise l’Amérique latine

La Chine a fustigé mardi le “harcèlement” des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Luiz Inacio Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.Lors d’un entretien avec son homologue brésilien, Xi Jinping a déclaré que les deux pays devraient “s’opposer ensemble à l’unilatéralisme”. Chine et Brésil ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils “saluent la proposition du président russe Vladimir Poutine d’entamer des négociations de paix” avec l’Ukraine, qualifiant le dialogue direct de “seul moyen de mettre fin au conflit”, selon l’agence officielle Chine nouvelle.L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.”Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné. “Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier.”- “Main dans la main” -Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale, qui reste active, tandis que les différends persistent entre les deux puissances.En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une “certaine puissance mondiale” était “obsédée” par la loi du plus fort.Il a exhorté les pays d’Amérique latine à “agir main dans la main” avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui “utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays”.Wang Yi a qualifié la réunion de “grand succès”, lors d’une conférence de presse, ajoutant que le “marché géant de deux milliards de personnes” que représentent la Chine et l’Amérique latine offrirait aux deux parties de nouveaux moteurs de croissance.- Charge contre Washington -Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas “répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide”.”Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés”, a-t-il expliqué.Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un “échange d’égal à égal entre civilisations”, à l’opposé de l'”impérialisme”.Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires, en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.ll-oho-isk-ehl/oaa/dth/bow

Cannes Festival opens under pressure to take stance on Gaza war

The Cannes film festival kicks off on the French Riviera on Tuesday, with organisers facing pressure to take a stance on Israel’s siege of Gaza after a letter from hundreds of top cinema figures denouncing “genocide” in the Palestinian territory.More than 380 film insiders including “Schindler’s List” actor Ralph Fiennes and four former Cannes-winning directors said they were “ashamed” of their industry’s “passivity”.”We cannot remain silent while genocide is taking place in Gaza,” read the letter initiated by several pro-Palestinian activist groups and published in French newspaper Liberation and US magazine Variety. The signatories — which include Hollywood stars Richard Gere and Susan Sarandon as well as acclaimed Spanish director Pedro Almodovar and former Cannes winners Ruben Ostlund, Mike Leigh and Costa-Gavras — also denounced the death of Gazan photojournalist Fatima Hassouna.Hassouna, 25, is the subject of a documentary that will premiere in Cannes on Thursday by exiled Iranian director Sepideh Farsi, titled “Put Your Soul on Your Hand and Walk”.Hassouna was killed along with 10 relatives in an Israeli air strike on her family home in northern Gaza last month, the day after the documentary was announced as part of the ACID Cannes selection.Farsi called on Cannes Festival organisers to denounce Israel’s ongoing bombardment and siege of the Palestinian territory. “There needs to be a real statement,” she told AFP.This year’s Cannes jury president Juliette Binoche was initially said by organisers to have signed the petition but her name was not on the final published list.Speaking to reporters, she said “you’ll maybe understand it a little later”, hinting that she or the festival might make some sort of a statement at the opening ceremony that starts at 7:15 pm (1715 GMT). Other notable signatories of the Gaza petition include Jonathan Glazer, the British director of Jewish origin who won an Oscar for his 2023 Auschwitz drama “The Zone of Interest”, as well as US star Mark Ruffalo and Spanish actor Javier Bardem.- War programming -Other off-screen news in France also risked overshadowing the opening ceremony on Tuesday, which will see Robert De Niro receive an honorary Palme d’Or award from fellow actor and occasional co-star Leonardo DiCaprio.In a court decision followed by the entire film world, legendary French actor Gerard Depardieu was convicted Tuesday of sexual harassment in a Paris court and handed an 18-month suspended prison sentence.The 76-year-old, who has acted in more than 200 films and television series, is the highest-profile figure caught up in France’s response to the #MeToo movement against sexual violence.Binoche said Depardieu had “lost his aura” and “when someone loses their aura like he is at the moment, it makes you think about the power of a certain person, who creates power”. Cannes Festival director Thierry Fremaux declined to give his view on the case at a press conference on Monday.Fremaux will be hoping the festival’s film selections take greater prominence in the coming days, though politics and the outside world often dominate the conversation in Cannes.The inaugural film on Tuesday is musical drama “Leave One Day” by newcomer French director Amelie Bonnin, who will become the first debut director to be granted the prestigious opening slot.New red carpet rules, prohibiting “total nudity” and limiting the length of the trains on dresses, are also set to come into force.Oscar-winning Hollywood star Halle Berry, who is on the nine-member jury judging the main competition this year, said she had been tripped up by the train restrictions and had had to change outfits.”The nudity part is probably also a good rule,” she told reporters.- Cruise in town – While independent cinema forms the core of the Cannes festival, organisers have also handed over part of the programme this year, as usual, to major Hollywood blockbusters.Tom Cruise is set to return to the Riviera for the premiere of the latest instalment of his “Mission: Impossible” franchise on Wednesday, three years after attending the festival for “Top Gun: Maverick”.After US President Donald Trump threatened to implement 100-percent tariffs on movies “produced in foreign lands”, Fremaux talked up the prominence of US-made films in Cannes.Movies from directors Wes Anderson, Richard Linklater, Ari Aster and Kelly Reichardt are competing for the top Palme d’Or award in the main competition.”American cinema remains great cinema. The United States remains a great country of cinema,” he said.Binoche said she understood that Trump was “trying in many, many different ways to save America, and save his ass”.

Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza, l’Ukraine et Trump

Avec son cortège de stars, à commencer par Robert De Niro, Leonardo DiCaprio et Juliette Binoche, le Festival de Cannes s’ouvre mardi dans un monde déchiré par les conflits, de l’Ukraine à Gaza, et sur lequel plane l’ombre de la présidence Trump.A 19H15 (17H15 GMT), la cérémonie d’ouverture sera marquée par la remise d’une Palme d’or d’honneur à la star de “Taxi Driver”, âgée de 81 ans. C’est Leonardo DiCaprio, complice de De Niro à l’écran dans le dernier film de Martin Scorsese, “Killers of the Flower Moon”, qui lui remettra cette distinction.Après la traditionnelle montée des marches, guettée par des centaines de badauds juchés sur des escabots, la cérémonie verra aussi l’artiste Mylène Farmer interpréter un morceau avant la projection du film d’ouverture, “Partir un jour”, comédie musicale française avec la chanteuse Juliette Armanet.A l’intérieur du Palais des Festivals, le discours de Robert De Niro, opposant déclaré de Donald Trump, sera guetté avec attention par un monde du cinéma inquiet notamment des menaces du président américain de taxer les films tournés à l’étranger.”On peut voir qu’il lutte et qu’il essaye de plusieurs façons de sauver l’Amérique et de sauver sa peau”, a déclaré Juliette Binoche, présidente du jury cannois, lors d’une conférence de presse.A ses côtés, l’acteur américain Jeremy Strong a, lui, fait du mentor de Donald Trump, l’avocat Roy Cohn qu’il incarnait dans le film “The Apprentice” en 2024, “le géniteur des +fake news+ et des faits alternatifs”. “Le rôle des films est de plus en plus crucial pour combattre ces forces”, a ajouté la star de la série “Succession”. – Tribune pour Gaza -L’écho du monde s’est aussi infiltré sur la Croisette avec la publication mardi matin dans le journal français Libération d’une tribune signée par près de 400 stars du cinéma appelant à briser “le silence” du monde de la culture sur la guerre à Gaza.”Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza”, écrivent les signataires dont le réalisateur espagnol Pedro Almodovar ou les acteurs américains Susan Sarandon et Richard Gere.Juliette Binoche faisait initialement partie de la liste des signataires mais son nom n’y figure finalement pas.Interrogée sur ce point lors de la conférence de presse, la star française est restée évasive. “Vous le comprendrez peut-être un peu plus tard”, a-t-elle simplement déclaré devant les journalistes, laissant ensuite planer un long silence.Le chaos du monde a également résonné sur la Croisette avec la projection de mardi de trois documentaires sur l’Ukraine, dont “Notre Guerre” de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy.- Depardieu condamné -Hasard du calendrier, l’ouverture du plus grand festival de cinéma du monde coïncide avec une étape majeure du mouvement Metoo en France : la condamnation de l’ancienne star Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles lors d’un tournage.”Quand on est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça veut dire que ça fait réfléchir sur le pouvoir de certaines personnes qui prennent le pouvoir. Et je pense que le pouvoir est ailleurs”, a commenté Juliette Binoche, récusant l’étiquette de “monstre sacré” souvent accolée à l’acteur.”Une star de cinéma, c’est un homme”, a ajouté la comédienne, estimant que le sacré “ne nous appartient pas”. “Le sacré, il est au moment où il se passe quelque chose quand on crée, quand on joue, quand on met en scène”.Dans un registre plus léger, l’actrice américaine Halle Berry, autre membre du jury cannois, a indiqué avoir dû “changer” de robe pour la cérémonie d’ouverture, en raison de nouvelles règles vestimentaires qui font jaser sur la Croisette. “J’avais une robe incroyable (…) à porter ce soir mais je ne peux pas car la traîne est trop longue”, a-t-elle dit.Juliette Binoche et les huit autres membres du jury devront notamment attribuer, le 24 mai, la Palme d’or à l’un des 22 films en compétition.

Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza, l’Ukraine et Trump

Avec son cortège de stars, à commencer par Robert De Niro, Leonardo DiCaprio et Juliette Binoche, le Festival de Cannes s’ouvre mardi dans un monde déchiré par les conflits, de l’Ukraine à Gaza, et sur lequel plane l’ombre de la présidence Trump.A 19H15 (17H15 GMT), la cérémonie d’ouverture sera marquée par la remise d’une Palme d’or d’honneur à la star de “Taxi Driver”, âgée de 81 ans. C’est Leonardo DiCaprio, complice de De Niro à l’écran dans le dernier film de Martin Scorsese, “Killers of the Flower Moon”, qui lui remettra cette distinction.Après la traditionnelle montée des marches, guettée par des centaines de badauds juchés sur des escabots, la cérémonie verra aussi l’artiste Mylène Farmer interpréter un morceau avant la projection du film d’ouverture, “Partir un jour”, comédie musicale française avec la chanteuse Juliette Armanet.A l’intérieur du Palais des Festivals, le discours de Robert De Niro, opposant déclaré de Donald Trump, sera guetté avec attention par un monde du cinéma inquiet notamment des menaces du président américain de taxer les films tournés à l’étranger.”On peut voir qu’il lutte et qu’il essaye de plusieurs façons de sauver l’Amérique et de sauver sa peau”, a déclaré Juliette Binoche, présidente du jury cannois, lors d’une conférence de presse.A ses côtés, l’acteur américain Jeremy Strong a, lui, fait du mentor de Donald Trump, l’avocat Roy Cohn qu’il incarnait dans le film “The Apprentice” en 2024, “le géniteur des +fake news+ et des faits alternatifs”. “Le rôle des films est de plus en plus crucial pour combattre ces forces”, a ajouté la star de la série “Succession”. – Tribune pour Gaza -L’écho du monde s’est aussi infiltré sur la Croisette avec la publication mardi matin dans le journal français Libération d’une tribune signée par près de 400 stars du cinéma appelant à briser “le silence” du monde de la culture sur la guerre à Gaza.”Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza”, écrivent les signataires dont le réalisateur espagnol Pedro Almodovar ou les acteurs américains Susan Sarandon et Richard Gere.Juliette Binoche faisait initialement partie de la liste des signataires mais son nom n’y figure finalement pas.Interrogée sur ce point lors de la conférence de presse, la star française est restée évasive. “Vous le comprendrez peut-être un peu plus tard”, a-t-elle simplement déclaré devant les journalistes, laissant ensuite planer un long silence.Le chaos du monde a également résonné sur la Croisette avec la projection de mardi de trois documentaires sur l’Ukraine, dont “Notre Guerre” de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy.- Depardieu condamné -Hasard du calendrier, l’ouverture du plus grand festival de cinéma du monde coïncide avec une étape majeure du mouvement Metoo en France : la condamnation de l’ancienne star Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles lors d’un tournage.”Quand on est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça veut dire que ça fait réfléchir sur le pouvoir de certaines personnes qui prennent le pouvoir. Et je pense que le pouvoir est ailleurs”, a commenté Juliette Binoche, récusant l’étiquette de “monstre sacré” souvent accolée à l’acteur.”Une star de cinéma, c’est un homme”, a ajouté la comédienne, estimant que le sacré “ne nous appartient pas”. “Le sacré, il est au moment où il se passe quelque chose quand on crée, quand on joue, quand on met en scène”.Dans un registre plus léger, l’actrice américaine Halle Berry, autre membre du jury cannois, a indiqué avoir dû “changer” de robe pour la cérémonie d’ouverture, en raison de nouvelles règles vestimentaires qui font jaser sur la Croisette. “J’avais une robe incroyable (…) à porter ce soir mais je ne peux pas car la traîne est trop longue”, a-t-elle dit.Juliette Binoche et les huit autres membres du jury devront notamment attribuer, le 24 mai, la Palme d’or à l’un des 22 films en compétition.