Mondial des clubs: le PSG rate la dernière marche contre un Chelsea implacable

Le Paris SG champion d’Europe ambitionnait de clore sa saison historique sur un quintuplé mais Chelsea a pulvérisé ce rêve (3-0) pour s’adjuger le premier Mondial des clubs nouvelle formule, à l’issue d’une prestation étincelante.”Chaque match a sa propre histoire”, rappelait Marquinhos avant le match. “On va perdre à un moment ou un autre”, philosophait Luis Enrique. Le capitaine parisien et son coach ont eu le nez creux. Ils anticipaient l’arrêt fatal d’une série de fameux succès (contre l’Inter Milan en finale de C1 5-0, l’Atlético 4-0, le Bayern 2-0 ou le Real Madrid 4-0).Il est arrivé au pire moment du tournoi, la finale, contre un adversaire qui était loin d’être favori avant le coup d’envoi et dans un Metlife rempli à ras bord (81.118 spectateurs) qui, malgré les efforts marketing du PSG, était dominé par les maillots des Blues.Et le plus surprenant est peut-être que la victoire de Chelsea s’est dessinée assez vite. D’emblée  les Londoniens ont montré au PSG qu’ils n’allaient pas s’agenouiller devant la grâce de leur football. Ils ont assailli le but parisien sur les dix premières minutes et Cole Palmer aurait pu trouver la lucarne dès la 8e.- Palmer à la baguette -Secoué, Paris a remis le pied sur le ballon mais Chelsea semblait se sortir avec aisance du pressing parisien, d’habitude si implacable. C’est d’ailleurs en contre-attaque que le club anglais a fait mal. Malo Gusto a d’abord pris le meilleur sur Nuno Mendes pour trouver Cole Palmer, qui a fini tranquillement par un tir à ras de terre sur la droite de Gianluigi Donnarumma (22e).Puis la coqueluche de Chelsea, sous contrat jusqu’en 2033, a mystifié la défense parisienne, et en particulier un Vitinha souvent fragile quand il recule, pour ajuster sans opposition un nouveau tir brossé à ras de terre, dans la même zone (30e).Et Chelsea a enfoncé le clou avec un troisième but inscrit par sa nouvelle recrue Joao Pedro, déjà auteur d’un doublé en demi-finale. A la baguette, encore Palmer qui a trouvé la passe en profondeur parfaite pour offrir au Brésilien un duel avec Donnarumma. Un piqué astucieux a terminé le travail (43e).Le PSG avait pourtant tenté de répliquer, mais a semblé moins tranchant qu’à l’ordinaire. Désiré Doué a fait la passe de trop après un centre sublime de Fabian Ruiz vers le second poteau (16e), le même Doué a vu son tir à ras de terre bien dévié par le portier Robert Sanchez (18e), qui a aussi surgi dans les airs devant Joao Neves (40) puis arrêté une tête du Portugais (45+3).- A bout de nerfs -En début de seconde période, dominée par les Parisens dans la possession (60%), Dembélé a cru réduire le score à bout portant mais Sanchez s’est couché en un éclair pour réaliser l’une des parades du tournoi (52e). L’Espagnol a ensuite écoeuré Vitinha qui avait téléguidé une frappe de 30 mètres vers le petit filet (60e).De l’autre côté, Donnarumma a lui aussi mis à l’épreuve ses talents de gardien en sortant une frappe enroulée (68e) puis un tir à bout portant (80e) de Liam Delap.Les crampes de Doué à la 66e minute ont symbolisé l’impuissance d’un PSG à bout de souffle et de nerfs, à l’issue d’un exercice riche en émotions. Le sprint vers le vestiaire de Neves, exclu pour avoir tiré les cheveux d’un Cucurella bondissant et provoquant (85e), disait beaucoup de son envie d’en finir. Et la frustration a fini par gagner toute l’équipe avec une échauffourée au coup de sifflet final, impliquant notamment Donnarumma et Luis Enrique.De manière cruelle, ce dernier match signe la plus lourde défaite de la saison. Une petite claque avant les vacances, dont on ne sait encore si elle fera du bien ou du mal au PSG avant la saison prochaine. Il faudra pourtant être prêt dans un mois, déjà, pour la Supercoupe d’Europe contre Tottenham à Udine.En attendant, ses supporters préféreront garder le souvenir de la première Ligue des champions remportée dans l’histoire du club.

US senators aim to arm Trump with ‘sledgehammer’ sanctions against Russia

US senators on Sunday touted a bipartisan bill that would arm President Donald Trump with “sledgehammer” sanctions to use against Russia, ahead of a visit by the US special envoy to Ukraine.Trump has indicated he would be open to the sanctions bill as relations with Russian counterpart Vladimir Putin grow increasingly frosty.US special envoy Keith Kellogg is due to begin his latest visit to Ukraine while Trump said he would make a “major statement… on Russia” on Monday.Republican Senator Lindsey Graham said he had majority backing in the Senate for his bill, which was gaining momentum as Washington-led peace efforts in Ukraine have struggled to make headway.The bill would allow Trump “to go after Putin’s economy, and all those countries who prop up the Putin war machine,” Graham told broadcaster CBS news.Trump, who has repeatedly said he is “disappointed” with Putin as Moscow unleashed deadly barrages of missiles against Kyiv, has hinted he might finally be ready to toughen sanctions.Trump held off for the past six months while he tried to persuade Putin to end the war. But the Republican president’s patience appears to be wearing thin, telling reporters during a cabinet meeting at the White House Tuesday that Putin was talking “a lot of bullshit” on Ukraine.Last week, Trump also agreed to send Zelensky more weapons, including through a deal with NATO which would involve the alliance purchasing US weapons to send to Ukraine.On Thursday, Trump appeared to back the bill without detailing whether he would use it to slap sanctions on Moscow.”They’re going to pass a very major and very biting sanctions bill, but it’s up to the president as to whether or not he wants to exercise it,” Trump told broadcaster NBC.Asked during a cabinet meeting about his interest in the bill, Trump said: “I’m looking at it very strongly.””This congressional package that we’re looking at would give President Trump the ability to impose 500% tariffs on any country that helps Russia,” said Graham, adding that those could include economies that purchase Russian goods like China, India or Brazil.”This is truly a sledgehammer available to President Trump to end this war,” said Graham.”Without a doubt, this is exactly the kind of leverage that can bring peace closer and make sure diplomacy is not empty,” the Ukrainian leader said about the proposed bill in an X post.Graham and Democratic Senator Richard Blumenthal were to meet NATO Secretary General Mark Rutte on Monday night.Blumenthal told CBS news they would also discuss the legally thorny issue of unlocking frozen Russian assets in Europe and the United States for access by Ukraine.”The $5 billion that the United States has also could be accessed, and I think it’s time to do it,” said Blumenthal.

Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une “liberté menacée”

Malgré des finances publiques au plus mal, le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à “un monde plus brutal” et l’aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé le chef de l’Etat devant un parterre de hauts gradés lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.Il a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement et servir sous les drapeaux.Le budget défense de la France est déjà passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat. Il a toutefois affirmé “refuser” que cet “effort nouveau et historique” soit financé par “l’endettement”, à l’heure où le gouvernement français cherche des économies pour redresser les comptes publics. “Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le président. Or “nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés”.- Efforts européens -Le président français a notamment évoqué “la permanence d’une menace russe, aux frontières de l’Europe (…), une menace préparée, organisée, durable, et à laquelle nous devrons être capables de faire face”, mais aussi la désinformation, la lutte contre le terrorisme ou encore les ruptures technologiques qu’il faut pouvoir suivre, sur la base des conclusions d’une Revue nationale stratégique qui sera finalement publiée lundi.Les ressources supplémentaires annoncées doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales” mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électroniques, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.D’autres pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.M. Macron a par ailleurs de nouveau évoqué dimanche la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française, en soulignant avoir “mandaté le ministre des Armées pour engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts”. “Je reviendrai plus précisément, à la fin de cette année, sur les évolutions que cela emporte”, a-t-il assuré.Le président Macron a enfin abordé également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.”Je crois aussi que l’on doit donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées”, a-t-il affirmé en annonçant qu’il donnerait des orientations “à l’automne”.Un service militaire volontaire “rénové” pourrait être créé pour proposer aux jeunes Français de recevoir une formation militaire susceptible de déboucher sur leur engagement dans les armées, a confié une source proche du dossier à l’AFP.

Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une “liberté menacée”

Malgré des finances publiques au plus mal, le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à “un monde plus brutal” et l’aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé le chef de l’Etat devant un parterre de hauts gradés lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.Il a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement et servir sous les drapeaux.Le budget défense de la France est déjà passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat. Il a toutefois affirmé “refuser” que cet “effort nouveau et historique” soit financé par “l’endettement”, à l’heure où le gouvernement français cherche des économies pour redresser les comptes publics. “Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le président. Or “nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés”.- Efforts européens -Le président français a notamment évoqué “la permanence d’une menace russe, aux frontières de l’Europe (…), une menace préparée, organisée, durable, et à laquelle nous devrons être capables de faire face”, mais aussi la désinformation, la lutte contre le terrorisme ou encore les ruptures technologiques qu’il faut pouvoir suivre, sur la base des conclusions d’une Revue nationale stratégique qui sera finalement publiée lundi.Les ressources supplémentaires annoncées doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales” mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électroniques, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.D’autres pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.M. Macron a par ailleurs de nouveau évoqué dimanche la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française, en soulignant avoir “mandaté le ministre des Armées pour engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts”. “Je reviendrai plus précisément, à la fin de cette année, sur les évolutions que cela emporte”, a-t-il assuré.Le président Macron a enfin abordé également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.”Je crois aussi que l’on doit donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées”, a-t-il affirmé en annonçant qu’il donnerait des orientations “à l’automne”.Un service militaire volontaire “rénové” pourrait être créé pour proposer aux jeunes Français de recevoir une formation militaire susceptible de déboucher sur leur engagement dans les armées, a confié une source proche du dossier à l’AFP.

Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une “liberté menacée”

Malgré des finances publiques au plus mal, le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à “un monde plus brutal” et l’aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé le chef de l’Etat devant un parterre de hauts gradés lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.Il a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement et servir sous les drapeaux.Le budget défense de la France est déjà passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat. Il a toutefois affirmé “refuser” que cet “effort nouveau et historique” soit financé par “l’endettement”, à l’heure où le gouvernement français cherche des économies pour redresser les comptes publics. “Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le président. Or “nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés”.- Efforts européens -Le président français a notamment évoqué “la permanence d’une menace russe, aux frontières de l’Europe (…), une menace préparée, organisée, durable, et à laquelle nous devrons être capables de faire face”, mais aussi la désinformation, la lutte contre le terrorisme ou encore les ruptures technologiques qu’il faut pouvoir suivre, sur la base des conclusions d’une Revue nationale stratégique qui sera finalement publiée lundi.Les ressources supplémentaires annoncées doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales” mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électroniques, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.D’autres pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.M. Macron a par ailleurs de nouveau évoqué dimanche la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française, en soulignant avoir “mandaté le ministre des Armées pour engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts”. “Je reviendrai plus précisément, à la fin de cette année, sur les évolutions que cela emporte”, a-t-il assuré.Le président Macron a enfin abordé également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.”Je crois aussi que l’on doit donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées”, a-t-il affirmé en annonçant qu’il donnerait des orientations “à l’automne”.Un service militaire volontaire “rénové” pourrait être créé pour proposer aux jeunes Français de recevoir une formation militaire susceptible de déboucher sur leur engagement dans les armées, a confié une source proche du dossier à l’AFP.

Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une “liberté menacée”

Malgré des finances publiques au plus mal, le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à “un monde plus brutal” et l’aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé le chef de l’Etat devant un parterre de hauts gradés lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l’Hôtel de Brienne.L’Europe est “mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l’invasion de l’Ukraine, alors que les Etats-Unis ont ajouté une forme d’incertitude” quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron et “notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises”.En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d’euros à cet horizon.Il a aussi annoncé vouloir donner “un nouveau cadre” à la jeunesse pour se former militairement et servir sous les drapeaux.Le budget défense de la France est déjà passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d’euros.”Une actualisation de la loi de programmation militaire” pour 2024-2030, qui prévoit en l’état 413 milliards d’euros pour les armées, “sera présentée à l’automne, a dit le chef de l’Etat. Il a toutefois affirmé “refuser” que cet “effort nouveau et historique” soit financé par “l’endettement”, à l’heure où le gouvernement français cherche des économies pour redresser les comptes publics. “Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d’activité et plus de production”, a-t-il plaidé.”Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte”, car “pour être libres dans ce monde, il faut être craint, pour être craint il faut être puissant”, a insisté le président. Or “nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés”.- Efforts européens -Le président français a notamment évoqué “la permanence d’une menace russe, aux frontières de l’Europe (…), une menace préparée, organisée, durable, et à laquelle nous devrons être capables de faire face”, mais aussi la désinformation, la lutte contre le terrorisme ou encore les ruptures technologiques qu’il faut pouvoir suivre, sur la base des conclusions d’une Revue nationale stratégique qui sera finalement publiée lundi.Les ressources supplémentaires annoncées doivent selon lui aider à “combler nos zones de fragilité”: stocks de munitions, “armes de saturation et armes de précision”, drones, “capacités spatiales” mais aussi les “équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées”.Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électroniques, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel.D’autres pays européens n’ont pas attendu l’objectif fixé par les pays membres de l’Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d’ici 2035 pour rehausser leurs ambitions.Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d’ici 2027, puis à 3% après 2029. L’Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d’euros en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale.M. Macron a par ailleurs de nouveau évoqué dimanche la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française, en soulignant avoir “mandaté le ministre des Armées pour engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts”. “Je reviendrai plus précisément, à la fin de cette année, sur les évolutions que cela emporte”, a-t-il assuré.Le président Macron a enfin abordé également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner “l’occasion de servir”, selon l’Elysée.”Je crois aussi que l’on doit donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées”, a-t-il affirmé en annonçant qu’il donnerait des orientations “à l’automne”.Un service militaire volontaire “rénové” pourrait être créé pour proposer aux jeunes Français de recevoir une formation militaire susceptible de déboucher sur leur engagement dans les armées, a confié une source proche du dossier à l’AFP.

Nigeria’s former president Buhari dead at 82Sun, 13 Jul 2025 20:55:32 GMT

Former Nigerian president Muhammadu Buhari — who led his country first as a junta strongman and later as an elected democrat — died Sunday at the age of 82, the presidency announced.Current President Bola Tinubu said in a statement that his predecessor died in London at about 4:30 pm (1530 GMT) “following a prolonged illness”. Buhari …

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EU chief delays retaliation for US tariffs in search of deal

EU chief Ursula von der Leyen said Sunday that Brussels would continue to hold off on hitting back at US steel and aluminium tariffs, as it seeks a deal to avoid broader 30-percent levies.US President Donald Trump on Saturday threw months of painstaking negotiations into disarray by announcing he would hammer the 27-nation bloc with the sweeping tariffs if no agreement is reached by August 1.”The United States has sent us a letter with measures that would come into effect unless there is a negotiated solution, so we will therefore also extend the suspension of our countermeasures until early August,” von der Leyen told journalists.”At the same time, we will continue to prepare for the countermeasures so we’re fully prepared,” she added.The European Commission president insisted that the European Union has “always been very clear that we prefer a negotiated solution. This remains the case, and we will use the time that we have now till August 1″.The move by von der Leyen will spur hope that Trump’s latest threat — in which he also targeted Mexico — has not killed off the progress made in negotiations so far between Brussels and Washington.The European Union’s current suspension of its retaliation over US steel and aluminium tariffs had been set to expire overnight Monday to Tuesday. – ‘Ready to respond’ -Brussels has readied duties on US goods worth around 21 billion euros ($24 billion) in response to the levies Trump slapped on metal imports earlier this year.But it announced in April it was holding off on those measures to give space to find a broader trade agreement with the Trump administration.”Since the very beginning, we have worked and now are ready to respond with countermeasures. We’ve prepared for this, and we can respond with countermeasures if necessary,” von der Leyen said.EU trade ministers meet in Brussels Monday to discuss the bloc’s response to Trump’s latest move — and how strong a line to take with Washington. On Sunday Chancellor Friedrich Merz told the ARD broadcaster that if the threatened tariffs came into effect they would “overtake a lot of the efforts we have been making” towards reviving the economy and would “hit our exporters to the core”.He said he agreed with French President Emmanuel Macron, who said on Saturday the EU had to “step up the preparation of credible countermeasures” in the event of no deal before August 1.In his statement Saturday, Macron also urged the European Commission — which negotiates on behalf of all EU countries — to “resolutely defend European interests”.- Meloni’s warning -Italian Prime Minister Giorgia Meloni said in a statement Sunday: “A trade war within the West would weaken us all in the face of the global challenges we are confronting together.”Europe has the economic and financial strength to assert its position and reach a fair and sensible agreement,” she added.Since returning to the presidency in January, Trump has unleashed sweeping stop-start tariffs on allies and competitors alike, roiling financial markets and raising fears of a global economic downturn.But his administration is coming under pressure to secure deals with trading partners after promising a flurry of agreements.So far, US officials have only unveiled two pacts, with Britain and Vietnam, alongside temporarily lower tit-for-tat duties with China.The European Union, alongside dozens of other economies, had been set to see its US tariff level increase from a baseline of 10 percent on July 9, but Trump pushed back the deadline to August 1.In a letter published on Saturday, Trump cited the United States’s trade imbalance with the bloc as justification for the new 30-percent levies.The EU tariff is markedly steeper than the 20-percent levy Trump had unveiled in April — before hitting pause as markets went into meltdown.burs-jj/giv