60 millions de consommateurs: le conseil d’administration vote contre la recherche d’un repreneur

Le conseil d’administration de l’Institut national de la consommation (INC) a voté contre la recherche d’un repreneur pour le magazine “60 millions de consommateurs”, que le gouvernement souhaite pourtant vendre, a appris l’AFP mardi à l’issue de la réunion.Par huit voix contre sept, les membres du conseil d’administration – qui sont des représentants de l’Etat, des associations de consommateurs, du personnel de l’INC, ainsi que des personnalités qualifiées – ont rejeté les “modalités de la mise en oeuvre” de la précédente délibération, censée aboutir à l’identification “d’acquéreurs” pour le magazine.”C’est un grand soulagement” pour les salariés, a affirmé à l’AFP Bertrand Loiseaux, secrétaire du CSE, peu après les résultats du vote.Le second point à l’ordre du jour du conseil d’administration, qui consistait à autoriser l’INC à lancer un appel aux dons pour soutenir financièrement le magazine, a été adopté.Désormais, les salariés comptent “se mettre à travailler avec la direction sur des scénarios de rebond”, explique M. Loiseaux. Deux options se dégagent à l’heure actuelle. La première est celle retenue par l’ex-ministre chargée notamment de la Consommation Olivia Grégoire, qui souhaitait privilégier l’apport de financements supplémentaires pour relancer le magazine. Mais cette idée a reçu un avis défavorable de la Cour des comptes, institution qui s’assure du bon usage des fonds publics. Pour la Cour, cela s’apparenterait “à une forme de fuite en avant, compte tenu des difficultés financières structurelles du magazine”.L’autre scénario poussé par les salariés serait de “redéfinir le périmètre de service public de l’INC”, afin de “justifier un engagement de l’Etat” et toucher davantage de subventions, expliquait M. Loiseaux avant la tenue du conseil d’administration.Le rejet de la recherche d’un repreneur pour “60 millions de consommateurs” constitue “une victoire sur un vote, mais ça n’entache pas la volonté du gouvernement de vendre le magazine”, avance prudemment auprès de l’AFP Jean-Pierre Béquet, vice-président du conseil d’administration, à l’issue de la réunion.Contacté par l’AFP, le cabinet de la ministre déléguée chargée du Commerce et de la Consommation, Véronique Louwagie, n’a pas répondu dans l’immédiat. En mars, Mme Louwagie indiquait néanmoins vouloir trouver une solution pour “assurer un maintien et un développement pérenne dans le temps” du magazine. M. Béquet craint par exemple que le gouvernement puisse “contourner” ce vote, “en plaçant l’INC sur la liste des opérateurs de l’Etat à supprimer”.  

Trump basks in Saudi welcome on business-focused state visit

Donald Trump enjoyed a lavish, royal welcome in Saudi Arabia on Tuesday on the first state visit of his second term, with the US president foremost focused on business deals at the start of a Gulf tour.Saudi Arabia escorted Air Force One with fighter jets before bringing out long-stretching honour guards both at the airport and a palace decked out with imposing chandeliers.With cameras rolling, a lengthy procession of Saudi royalty and business figures waited their turn to shake hands with Trump and Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman, who stood by his side.Trump brought along top members of his cabinet as well as US business figures including his adviser Elon Musk, the world’s richest person, who made a rare appearance in a suit as he chatted to the prince.Trump will address an investment forum in Riyadh and later in the week head to Qatar and the United Arab Emirates, fellow oil-rich Arab monarchies with long ties to the United States.In choosing the Gulf, the 78-year-old billionaire is again bypassing traditional first presidential stops in Western allies, some of which have been unnerved by his norms-shattering diplomacy.Eight years ago Trump also chose Saudi Arabia for his first overseas trip — when he memorably posed with a glowing orb and participated in a sword dance.Trump’s embrace of the Saudis contrasts with a more hesitant initial approach by former president Joe Biden, who had vowed to punish the crown prince after US intelligence found that he ordered the murder of Saudi dissident and US resident Jamal Khashoggi.Since Khashoggi’s gruesome 2018 killing, Saudi Arabia has worked aggressively to change its image, from easing restrictions on women to pursuing initiatives in new areas such as artificial intelligence.Saudi Arabia has also increasingly exercised diplomatic clout, serving as a venue for the United States to pursue talks with Ukraine and Russia.Qatar and the United Arab Emirates have also sought outsized international roles, with the Qataris serving as the go-between for US-brokered diplomacy between Israel and Hamas.- Trump’s ‘happy place’ -But the focus during the tour of the Gulf will likely be locking down business rather than diplomatic agreements.Jon Alterman, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies, said that for Trump, the Gulf “is his happy place”.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticise him. And they’ll treat his family members as past and future business partners,” he said.Saudi Arabia has pushed hard to be first on Trump’s diplomatic schedule, with de facto ruler Prince Mohammed vowing to pour $600 billion into US trade and investments.”I’ll be asking the crown prince, who’s a fantastic guy, to round it out to around one trillion. I think they’ll do that because we’ve been very good to them,” Trump said in response to the offer.According to a Saudi official close to the defence ministry, Riyadh will push for securing the latest US F-35 fighter jets along with state-of-the-art air defence systems worth billions of dollars.”We will condition that the deliveries take place during Trump’s term,” the source told AFP.- Navigating hotspots -Both Trump and Biden have been eager for Saudi Arabia to take the landmark step of recognising Israel.But Israel normalisation is not likely to feature high on the agenda on Trump’s trip, with Riyadh insisting a Palestinian state must be established before a deal can be brokered.Israel has cut off all food and other supplies to Gaza for more than two months as it pursues a new offensive against Hamas militants.The United States, which has quietly been frustrated with its ally, negotiated directly with Hamas to secure the release Monday of a hostage with US citizenship, Edan Alexander.Iran is also likely to feature prominently during the visit, following the Trump administration’s fourth round of talks in Oman at the weekend.Both sides have voiced hope but the United States on Monday imposed fresh sanctions targeting Iran’s suspect nuclear programme.Controversy is also swirling over Trump’s plans to accept a luxury Boeing jet from the Qatari royal family for use as Air Force One.Trump called the deal “a very public and transparent transaction” and said: “I would never be one to turn down that kind of an offer.”

La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature

La princesse Kate a inauguré une série de vidéos pour rendre hommage à la nature, qui a été son “sanctuaire” pendant sa maladie notamment, dont les épisodes seront diffusés sur les réseaux sociaux au fil des saisons.Dans la première vidéo de cette série baptisée “Mère Nature” publiée lundi et consacrée au printemps, la très populaire épouse du prince William confie à quel point être proche de la nature a été important pour elle.”Ces dernières années, la nature a été mon sanctuaire”, indique la princesse, qui a annoncé en janvier la rémission de son cancer.”La capacité de la nature à nous inspirer, à nous nourrir, à nous aider à guérir et à grandir est infinie et reconnue depuis des générations”, poursuit-elle, en voix off sur des images de fleurs, d’arbres et d’animaux.La vidéo, très cinématographique, a été en partie tournée lors du voyage de Kate et William fin avril sur l’île écossaise de Mull pour leur 14e anniversaire de mariage, et montre le couple en train de parcourir ses paysages majestueux.La diffusion de cette vidéo, qui appelle à “renouer avec la nature”, coïncide également avec la semaine de sensibilisation à la santé mentale au Royaume-Uni.”Le printemps est une saison de renaissance, d’espoir et de nouveaux départs. Après les jours sombres de l’hiver, le monde extérieur s’éveille doucement, porteur d’une nouvelle vie”, souligne la princesse.L’épouse du prince héritier William avait révélé en mars 2024 être atteinte d’un cancer. Elle avait annoncé la fin de sa chimiothérapie en septembre dans une vidéo qui se distinguait déjà par son esthétique soignée, tournée en pleine nature dans la campagne du Norfolk (est de l’Angleterre) et mettant en scène son époux et leurs enfants George, Charlotte et Louis.Son beau-père le roi Charles III est toujours traité pour un cancer, dont la nature n’a jamais été dévoilée, et dont il avait annoncé le diagnostic en février 2024.Meghan Markle, l’épouse du fils cadet du roi Harry, exilé aux Etats-Unis, a quant à elle publié mardi un nouvel épisode de son podcast “Confessions of a Female Founder”, dans lequel elle reçoit des entrepreneuses.

La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature

La princesse Kate a inauguré une série de vidéos pour rendre hommage à la nature, qui a été son “sanctuaire” pendant sa maladie notamment, dont les épisodes seront diffusés sur les réseaux sociaux au fil des saisons.Dans la première vidéo de cette série baptisée “Mère Nature” publiée lundi et consacrée au printemps, la très populaire épouse du prince William confie à quel point être proche de la nature a été important pour elle.”Ces dernières années, la nature a été mon sanctuaire”, indique la princesse, qui a annoncé en janvier la rémission de son cancer.”La capacité de la nature à nous inspirer, à nous nourrir, à nous aider à guérir et à grandir est infinie et reconnue depuis des générations”, poursuit-elle, en voix off sur des images de fleurs, d’arbres et d’animaux.La vidéo, très cinématographique, a été en partie tournée lors du voyage de Kate et William fin avril sur l’île écossaise de Mull pour leur 14e anniversaire de mariage, et montre le couple en train de parcourir ses paysages majestueux.La diffusion de cette vidéo, qui appelle à “renouer avec la nature”, coïncide également avec la semaine de sensibilisation à la santé mentale au Royaume-Uni.”Le printemps est une saison de renaissance, d’espoir et de nouveaux départs. Après les jours sombres de l’hiver, le monde extérieur s’éveille doucement, porteur d’une nouvelle vie”, souligne la princesse.L’épouse du prince héritier William avait révélé en mars 2024 être atteinte d’un cancer. Elle avait annoncé la fin de sa chimiothérapie en septembre dans une vidéo qui se distinguait déjà par son esthétique soignée, tournée en pleine nature dans la campagne du Norfolk (est de l’Angleterre) et mettant en scène son époux et leurs enfants George, Charlotte et Louis.Son beau-père le roi Charles III est toujours traité pour un cancer, dont la nature n’a jamais été dévoilée, et dont il avait annoncé le diagnostic en février 2024.Meghan Markle, l’épouse du fils cadet du roi Harry, exilé aux Etats-Unis, a quant à elle publié mardi un nouvel épisode de son podcast “Confessions of a Female Founder”, dans lequel elle reçoit des entrepreneuses.

L’Allemagne dissout un “Royaume” complotiste et extrémiste

Le nouveau gouvernement allemand s’attaque à son tour à l’idéologie complotiste et extrémiste en progression dans le pays, prononçant mardi l’interdiction d’une importante organisation de cette mouvance contestataire accusée “d’attaquer l’ordre démocratique”.Des perquisitions ont été menées dans sept régions contre le “Royaume d’Allemagne”, a annoncé le ministère de l’Intérieur à propos de ce groupe comptant environ 6.000 partisans qui “nient l’existence de la République fédérale d’Allemagne et rejettent son système juridique”.L’organisation “Royaume d’Allemagne” (“Königreich Deutschland” ou KRD) est interdite à compter de mardi car “ses objectifs et ses activités sont contraires à la législation pénale et vont à l’encontre de l’ordre constitutionnel”, explique le ministère.Ce groupe aux multiples implantations dans toute l’Allemagne a mis en place depuis 2012 “un +État parallèle+ dans notre pays et bâti des structures relevant de la criminalité économique”, a commenté le ministre de l’Intérieur, Alexander Dobrindt. Même si “ce groupe n’est pas considéré comme particulièrement armé” et qu'”aucune arme majeure n’a été saisie jusqu’à présent”, il ne s’agit pas “d’inoffensifs nostalgiques”, a-t-il insisté lors d’une conférence de presse.Fondé en 2012 par Peter Fitzek, un ancien professeur de karaté qui s’est autoproclamé roi, le” Königreich Deutschland” a son siège dans l’est de l’Allemagne, près de Wittenberg, une commune située entre Berlin et Leipzig.- Drapeau et monnaie -Recevant l’AFP fin 2023, dans un corps de bâtiments rénovés servant de “palais” avec son drapeau, ses lois, sa monnaie et ses cartes d’identité, Peter Fitzek avait expliqué avoir fondé son propre Etat afin de contrer la “manipulation de masse” sévissant à ses yeux dans la société allemande. Il expliquait accueillir sur différents sites des sympathisants ayant un “esprit pionnier” qui “veulent apporter un changement positif dans ce monde”.M. Fitzek a été interpellé mardi, ainsi que trois autres personnes, dont des membres fondateurs de l’organisation qui depuis une dizaine d’années a mis en place “des structures et des institutions pseudo-étatiques”, précise le parquet, créant notamment un système bancaire et d’assurance.L’opération policière a mobilisé “des centaines de membres des forces de l’ordre” en Allemagne, selon les autorités.Qualifiés “d’extrémistes dangereux” par le ministère, “Königreich Deutschland” fait partie de la mouvance hétéroclite des “Reichsbürger” (“citoyens du Reich”) qui ne reconnaissent ni l’autorité de l’Etat, ni la légitimité des institutions. Certains de ses partisans soutiennent également des thèses d’extrême droite.Beaucoup croient en la pérennité du Reich allemand d’avant la Première Guerre mondiale, sous la forme d’une monarchie. Plusieurs groupes de sympathisants ont décrété la création de leurs propres mini-Etats.Selon les services allemands du renseignement intérieur, cette mouvance comptait environ 23.000 membres en 2022 dans le pays. L’Allemagne compte encore environ “40 autres” groupes autoproclamés “royaumes” ou “empires” dans le pays, a indiqué mardi le ministre Dobrindt.- “Conspirationnistes antisémites” -Le “Royaume d’Allemagne” est “en expansion” depuis des années, a estimé le ministère de l’Intérieur.Ses membres “appuient leur prétention à la souveraineté par des récits conspirationnistes antisémites”, ce qui est “intolérable dans un État de droit”, a-t-il ajouté.Le “Royaume d’Allemagne” poursuit également des objectifs lucratifs et mène depuis des années des activités bancaires et d’assurance illégales via ses sous-structures.Entrée en fonction la semaine dernière, la nouvelle coalition gouvernementale dirigée par le chancelier conservateur Friedrich Merz doit faire face à une progression des idéologies extrémistes de droite.Le parti d’extrême droite AfD est désormais la première force d’opposition à la chambre des députés après avoir obtenu un score record aux législatives de février.Sous le précédent gouvernement d’Olaf Scholz, plusieurs organisations de Reichsbürger ont été démantelées, des opérations souvent accompagnées de saisies d’armes. L’opération de mardi est d’ailleurs en préparation “depuis quelques mois”, a noté le nouveau ministre.L’affaire la plus spectaculaire liée aux “Citoyens du Reich” a éclaté en décembre 2022. Les autorités ont alors démantelé un groupuscule armé qui s’était fixé l’objectif de renverser les institutions démocratiques du pays.Parmi eux figuraient un prince, Henri XIII, d’anciens soldats d’élite et une ex-députée d’extrême droite, actuellement devant la justice.Un autre groupe a fait les gros titres pour avoir planifié l’enlèvement du ministre de la Santé, Karl Lauterbach, afin de protester contre les restrictions mises en place au moment de la pandémie de Covid-19.

Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien après la pire confrontation avec le Pakistan

Trois insurgés présumés ont été tués mardi dans la partie indienne du Cachemire lors d’une fusillade avec des militaires, le premier accrochage depuis l’attaque qui a fait 26 morts dans cette région et déclenché la plus grave confrontation militaire entre l’Inde et le Pakistan depuis des décennies.Les attaques de drones, les tirs de missiles et les barrages d’artillerie qu’ont échangé les deux puissances nucléaires, rivales depuis leur douloureuse partition en 1947, ont fait plus de 70 morts, dont une quinzaine de soldats avant un cessez-le-feu samedi soir.Depuis, la trêve tient malgré les promesses des deux camps de “répondre” à toute nouvelle agression.Mardi, l’armée indienne a annoncé avoir tué trois insurgés présumés lors d’une fusillade avec des militaires après que la force spéciale anti-insurrectionnelle de l’armée indienne a reçu des informations selon lesquelles des insurgés se trouvaient dans la forêt de Keller, située dans l’est de l’Etat de Jammu-et-Cachemire.- “Réponse ferme” -Lundi soir, dans sa première adresse aux Indiens depuis le début des hostilités, le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi, avait promis: “si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”.L’attentat du 22 avril n’a jamais été revendiqué mais New Delhi a aussitôt pointé du doigt Islamabad, qu’il accuse de soutenir les jihadistes cachemiris. Le Pakistan, lui, assure n’avoir rien à voir avec cette attaque durant laquelle des tireurs avaient surgi des bois pour abattre sur un site touristique 26 hommes, majoritairement hindous. Mardi matin, l’armée pakistanaise prévenait à nouveau: “qu’il n’y ait aucune ambiguité, toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive”.- “Les pertes font partie du combat” -Annonçant des pertes militaires pour la première fois depuis le début il y a une semaine des hostilités, l’armée pakistanaise a rapporté que “11 militaires ont été tués et 78 blessés” au sein de l’armée de terre et de l’armée de l’air.Elle ajoute recenser “40 civils tués, dont sept femmes et 15 enfants, ainsi que 121 blessés, dont 10 femmes et 27 enfants” dans les frappes indiennes sur plusieurs villes du Cachemire pakistanais et dans plusieurs provinces pakistanaises.De son côté, New Delhi recense 15 civils et cinq militaires tués.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps s’étaient bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission.”Les pertes font partie du combat”, avait concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Il avait refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’était-il contenté d’assurer.Parmi les militaires de l’aviation pakistanaise figurent des techniciens au sol mais également des membres d’unités navigantes.- Trump et le nucléaire -Comme ils se sont répondus sur le champ de bataille, les deux camps se répondent également dans la communication. Lundi soir, le chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Mounir, qui passe pour l’homme fort du pays selon les experts, a visité des soldats blessés à l’hôpital.Mardi matin, le Premier ministre indien Modi a dit sa “reconnaissance éternelle” aux troupes qu’il a visité sur une base aérienne.Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, aucun incident significatif n’a été rapporté le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent.A Chakothi, village pakistanais le long de la LoC, des enfants reprenaient l’école, après une fermeture de plusieurs jours en raison de l’intensité des échanges de tirs entre troupes indiennes et pakistanaises parfois à seulement quelques dizaines de mètres de distance dans le Cachemire.Lundi, M. Trump a assuré avoir arrêté “un conflit nucléaire”.Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des “camps terroristes”. Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.Ils ont évoqué le maintien de la trêve et “se sont mis d’accord pour que les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”, a-t-il ajouté.burx-sbh/jma/cn

Trois insurgés présumés tués au Cachemire indien après la pire confrontation avec le Pakistan

Trois insurgés présumés ont été tués mardi dans la partie indienne du Cachemire lors d’une fusillade avec des militaires, le premier accrochage depuis l’attaque qui a fait 26 morts dans cette région et déclenché la plus grave confrontation militaire entre l’Inde et le Pakistan depuis des décennies.Les attaques de drones, les tirs de missiles et les barrages d’artillerie qu’ont échangé les deux puissances nucléaires, rivales depuis leur douloureuse partition en 1947, ont fait plus de 70 morts, dont une quinzaine de soldats avant un cessez-le-feu samedi soir.Depuis, la trêve tient malgré les promesses des deux camps de “répondre” à toute nouvelle agression.Mardi, l’armée indienne a annoncé avoir tué trois insurgés présumés lors d’une fusillade avec des militaires après que la force spéciale anti-insurrectionnelle de l’armée indienne a reçu des informations selon lesquelles des insurgés se trouvaient dans la forêt de Keller, située dans l’est de l’Etat de Jammu-et-Cachemire.- “Réponse ferme” -Lundi soir, dans sa première adresse aux Indiens depuis le début des hostilités, le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi, avait promis: “si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”.L’attentat du 22 avril n’a jamais été revendiqué mais New Delhi a aussitôt pointé du doigt Islamabad, qu’il accuse de soutenir les jihadistes cachemiris. Le Pakistan, lui, assure n’avoir rien à voir avec cette attaque durant laquelle des tireurs avaient surgi des bois pour abattre sur un site touristique 26 hommes, majoritairement hindous. Mardi matin, l’armée pakistanaise prévenait à nouveau: “qu’il n’y ait aucune ambiguité, toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive”.- “Les pertes font partie du combat” -Annonçant des pertes militaires pour la première fois depuis le début il y a une semaine des hostilités, l’armée pakistanaise a rapporté que “11 militaires ont été tués et 78 blessés” au sein de l’armée de terre et de l’armée de l’air.Elle ajoute recenser “40 civils tués, dont sept femmes et 15 enfants, ainsi que 121 blessés, dont 10 femmes et 27 enfants” dans les frappes indiennes sur plusieurs villes du Cachemire pakistanais et dans plusieurs provinces pakistanaises.De son côté, New Delhi recense 15 civils et cinq militaires tués.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps s’étaient bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission.”Les pertes font partie du combat”, avait concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Il avait refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’était-il contenté d’assurer.Parmi les militaires de l’aviation pakistanaise figurent des techniciens au sol mais également des membres d’unités navigantes.- Trump et le nucléaire -Comme ils se sont répondus sur le champ de bataille, les deux camps se répondent également dans la communication. Lundi soir, le chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Mounir, qui passe pour l’homme fort du pays selon les experts, a visité des soldats blessés à l’hôpital.Mardi matin, le Premier ministre indien Modi a dit sa “reconnaissance éternelle” aux troupes qu’il a visité sur une base aérienne.Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, aucun incident significatif n’a été rapporté le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent.A Chakothi, village pakistanais le long de la LoC, des enfants reprenaient l’école, après une fermeture de plusieurs jours en raison de l’intensité des échanges de tirs entre troupes indiennes et pakistanaises parfois à seulement quelques dizaines de mètres de distance dans le Cachemire.Lundi, M. Trump a assuré avoir arrêté “un conflit nucléaire”.Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des “camps terroristes”. Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.Ils ont évoqué le maintien de la trêve et “se sont mis d’accord pour que les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”, a-t-il ajouté.burx-sbh/jma/cn