Agressions sexuelles: l’heure du jugement pour Gérard Depardieu

Il est la plus grande figure du cinéma français rattrapée par #Metoo: Gérard Depardieu, contre lequel 18 mois de prison avec sursis ont été requis pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage d’un film en 2021, est fixé sur son sort mardi.Le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement à 10H00 (08H00 GMT), deux mois après un procès intense et ultra médiatisé.Gérard Depardieu, actuellement en tournage au Portugal sur un film dirigé par Fanny Ardant, sera présent au délibéré, a assuré son avocat Me Jérémie Assous à la radio publique franceinfo.Dans son réquisitoire, à l’issue des quatre jours de procès, la culpabilité de l’acteur aux 250 films ne faisait aucun doute pour le procureur de la République qui a demandé “une peine qui prenne en compte l’absence totale de remise en cause” du prévenu.Outre de la prison avec sursis, l’accusation a réclamé contre Gérard Depardieu une obligation de soins psychologiques, une peine d’inéligibilité de deux ans et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.Au cours du procès, l’interprète de Cyrano de Bergerac a fait face aux plaignantes, respectivement décoratrice et assistante réalisatrice sur le film “Les Volets verts” de Jean Becker, qui l’ont accusé d’agressions sexuelles sur le tournage.A la barre, Amélie, 54 ans, a raconté en détail cette journée de septembre 2021, dans un appartement du 16e arrondissement de Paris où se déroulait le tournage.La décoratrice a expliqué avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.- “Je conteste les faits!” -Ensuite, “il referme les jambes, il m’attrape les hanches”, a-t-elle mimé à la barre. “Il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe”, a poursuivi Amélie, se remémorant “son gros visage”, “ses yeux rouges, très excités” et les propos de Gérard Depardieu: “Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte !”.”Je conteste les faits!”, a vivement réagi Gérard Depardieu devant le tribunal, constamment assis sur un tabouret. “Il y a des vices que je ne connais pas”, s’est exclamé l’acteur. “Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, s’est-il défendu.Gérard Depardieu, 76 ans, a également nié avoir agressé Sarah (prénom modifié), 34 ans aujourd’hui.L’assistante sur le film a raconté avoir accompagné l’acteur de la loge au plateau. “Il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a-t-elle expliqué à la barre, à quelques mètres de Gérard Depardieu, ajoutant avoir été agressée à deux autres reprises les jours suivants.Devant le tribunal, Gérard Depardieu a admis pouvoir être “grossier, vulgaire”, regrettant “les temps anciens”.”J’adore les femmes”, a déclaré l’acteur, opposant “la féminité” qu’il respecte aux “femmes qui sont dans l’hystérie”, faisant référence aux manifestantes ayant perturbé les représentations de son spectacle “Depardieu chante Barbara” en 2023, après des accusations de violences sexistes et sexuelles.- “Fières d’être des femmes” -Pendant leurs plaidoiries, les avocates des parties civiles ont dénoncé les multiples attaques envers leurs clientes.”Menteuse, hystérique, allez pleurer !”, a ainsi crié Me Jérémie Assous à Amélie et Sarah, s’approchant de leur banc en les pointant du doigt. “On a assisté pendant quatre jours non pas à une stratégie de la défense, mais à un agresseur défendu par un agresseur”, a regretté Me Claude Vincent, avocate de Sarah.”Ils ont cru qu’avec leurs +mademoiselle+, +ma chérie+, en nous traitant d’hystériques, ils allaient nous humilier, mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que nous sommes fières d’être des femmes”, avait-elle souligné.Ces dernières années, Gérard Depardieu a été accusé d’agressions sexuelles par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.La comédienne française Charlotte Arnould, présente dans la salle lors du procès, a porté plainte pour viol en 2018. Le parquet de Paris a requis un procès à l’encontre de l’acteur.

Agressions sexuelles: l’heure du jugement pour Gérard Depardieu

Il est la plus grande figure du cinéma français rattrapée par #Metoo: Gérard Depardieu, contre lequel 18 mois de prison avec sursis ont été requis pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage d’un film en 2021, est fixé sur son sort mardi.Le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement à 10H00 (08H00 GMT), deux mois après un procès intense et ultra médiatisé.Gérard Depardieu, actuellement en tournage au Portugal sur un film dirigé par Fanny Ardant, sera présent au délibéré, a assuré son avocat Me Jérémie Assous à la radio publique franceinfo.Dans son réquisitoire, à l’issue des quatre jours de procès, la culpabilité de l’acteur aux 250 films ne faisait aucun doute pour le procureur de la République qui a demandé “une peine qui prenne en compte l’absence totale de remise en cause” du prévenu.Outre de la prison avec sursis, l’accusation a réclamé contre Gérard Depardieu une obligation de soins psychologiques, une peine d’inéligibilité de deux ans et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.Au cours du procès, l’interprète de Cyrano de Bergerac a fait face aux plaignantes, respectivement décoratrice et assistante réalisatrice sur le film “Les Volets verts” de Jean Becker, qui l’ont accusé d’agressions sexuelles sur le tournage.A la barre, Amélie, 54 ans, a raconté en détail cette journée de septembre 2021, dans un appartement du 16e arrondissement de Paris où se déroulait le tournage.La décoratrice a expliqué avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.- “Je conteste les faits!” -Ensuite, “il referme les jambes, il m’attrape les hanches”, a-t-elle mimé à la barre. “Il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe”, a poursuivi Amélie, se remémorant “son gros visage”, “ses yeux rouges, très excités” et les propos de Gérard Depardieu: “Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte !”.”Je conteste les faits!”, a vivement réagi Gérard Depardieu devant le tribunal, constamment assis sur un tabouret. “Il y a des vices que je ne connais pas”, s’est exclamé l’acteur. “Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, s’est-il défendu.Gérard Depardieu, 76 ans, a également nié avoir agressé Sarah (prénom modifié), 34 ans aujourd’hui.L’assistante sur le film a raconté avoir accompagné l’acteur de la loge au plateau. “Il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a-t-elle expliqué à la barre, à quelques mètres de Gérard Depardieu, ajoutant avoir été agressée à deux autres reprises les jours suivants.Devant le tribunal, Gérard Depardieu a admis pouvoir être “grossier, vulgaire”, regrettant “les temps anciens”.”J’adore les femmes”, a déclaré l’acteur, opposant “la féminité” qu’il respecte aux “femmes qui sont dans l’hystérie”, faisant référence aux manifestantes ayant perturbé les représentations de son spectacle “Depardieu chante Barbara” en 2023, après des accusations de violences sexistes et sexuelles.- “Fières d’être des femmes” -Pendant leurs plaidoiries, les avocates des parties civiles ont dénoncé les multiples attaques envers leurs clientes.”Menteuse, hystérique, allez pleurer !”, a ainsi crié Me Jérémie Assous à Amélie et Sarah, s’approchant de leur banc en les pointant du doigt. “On a assisté pendant quatre jours non pas à une stratégie de la défense, mais à un agresseur défendu par un agresseur”, a regretté Me Claude Vincent, avocate de Sarah.”Ils ont cru qu’avec leurs +mademoiselle+, +ma chérie+, en nous traitant d’hystériques, ils allaient nous humilier, mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que nous sommes fières d’être des femmes”, avait-elle souligné.Ces dernières années, Gérard Depardieu a été accusé d’agressions sexuelles par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.La comédienne française Charlotte Arnould, présente dans la salle lors du procès, a porté plainte pour viol en 2018. Le parquet de Paris a requis un procès à l’encontre de l’acteur.

Trump heads to the Gulf eyeing deals amid diplomatic offensive

Donald Trump will arrive in Saudi Arabia on Tuesday on the first leg of a Gulf tour that will also take him to Qatar and the United Arab Emirates, eyeing business deals even as accords on the Middle East’s hotspots will likely be harder to reach.The trip marks the US president’s first major visit abroad of his second term, with the White House saying he looked forward to a “historic return” to the region.Eight years ago Trump also chose Saudi Arabia for his first overseas trip as president — when he memorably posed with a glowing orb and participated in a sword dance. His decision to once again bypass traditional Western allies to travel to the oil-rich Gulf states underscores their increasingly crucial geopolitical role — along with his own business relations in the region.In the days before the trip, the White House has played an instrumental part in hammering out a ceasefire between India and Pakistan, the release of an American hostage in Gaza and holding another round of nuclear talks with Iran. Those initiatives came after a surprise announcement by Trump last week of agreeing to a truce with the Iran-backed Huthi rebels in Yemen.- ‘Deals’ -But the focus during the tour of the Gulf will likely be locking down business agreements.”White House sources have indicated that the president will focus on ‘deals’,” wrote Daniel B. Shapiro, a distinguished fellow with the Atlantic Council’s Scowcroft Middle East Security Initiative.Riyadh, Doha and Abu Dhabi are expected to roll out the red carpet with a lavish royal welcome for the 78-year-old billionaire.”The president looks forward to embarking on his historic return to the Middle East” to promote a vision where “extremism is defeated in place of commerce and cultural exchanges”, Trump’s spokeswoman Karoline Leavitt said ahead of the trip.The Gulf states have positioned themselves as key diplomatic partners during Trump’s second term. Doha remains a major broker for negotiations between Hamas and Israel, while Saudi Arabia has facilitated talks on the war in Ukraine.Talk of returning to the kingdom has been circulating for months, with Saudi Arabia’s de facto ruler Crown Prince Mohammed bin Salman vowing to pour $600 billion into US trade and investments.”I’ll be asking the crown prince, who’s a fantastic guy, to round it out to around one trillion. I think they’ll do that because we’ve been very good to them,” Trump said in response to the offer.According to a Saudi official close to the defence ministry, Riyadh will push for securing the latest US F-35 fighter jets along with state-of-the-art air defence systems worth billions of dollars. “We will condition that the deliveries take place during Trump’s term,” the source told AFP.- Temporary ‘gift’ -On the ground in Saudi Arabia, residents expressed mixed feelings about what the trip would mean.”I expect that this visit will result in political decisions that will matter to the whole region,” Khalifa Oneizi, a 47-year-old Riyadh resident, told AFP. Others were less confident.”I am not optimistic about this visit or its results,” said Hamad Shahrani, a 62-year-old Saudi national.Efforts to push Saudi Arabia to recognise Israel are not likely to feature high on the agenda this trip, with Riyadh insisting a Palestinian state must be established before a deal can be brokered.Iran, meanwhile, is likely to feature prominently during the visit, following a fourth round of talks in Oman over the weekend.Controversy is also swirling over the president’s plans to accept a luxury Boeing jet from the Qatari royal family for use as Air Force One.Late Sunday, Trump went on the offensive amid a wave of criticism, saying the plane was a temporary “gift”.He later called the deal “a very public and transparent transaction”, and on Monday said before leaving Washington for his trip: “I would never be one to turn down that kind of an offer.”

Royaume-Uni: la justice se penche sur les ventes d’armes à Israël

La Haute Cour de Londres se penche mardi sur un recours d’organisations de défense des droits humains qui accusent le gouvernement britannique de violer le droit international en autorisant l’exportation d’éléments d’avions de combat utilisés par Israël dans la guerre à Gaza.Soutenue par Amnesty International, Human Rights Watch, Oxfam et d’autres organisations, l’ONG palestinienne Al-Haq tente de bloquer les exportations de ces pièces fabriquées au Royaume-Uni, équipant les chasseurs américains F-35 de Lockheed Martin.Ces éléments incluent la perche de ravitaillement en carburant de l’avion, le système de ciblage laser, les pneus, le fuselage arrière, le système de propulsion par turbine et le siège éjectable, selon Oxfam. Le Royaume-Uni manque à son “obligation légale (…) d’empêcher un génocide” en permettant ces exportations, dénonce Amnesty.L’audience doit durer quatre jours. La date à laquelle sera rendue la décision n’est pas encore connue.En septembre dernier, le gouvernement travailliste a annoncé suspendre une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un “risque” qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza. Cette suspension partielle ne concernait pas les éléments de l’avion de combat F-35.L’action en justice a été lancée avec l’appui du réseau d’avocats Global Legal Action Network (GLAN) après l’offensive israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas.Un porte-parole du gouvernement britannique a indiqué à l’AFP qu’il n’était “actuellement pas possible de suspendre la licence des composants du F-35 pour une utilisation par Israël sans compromettre l’ensemble du programme mondial du F-35, en raison de son rôle stratégique au sein de l’Otan et des implications plus larges pour la paix et la sécurité internationales”.”Dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pouvoir, nous avons suspendu les licences pertinentes qui pouvaient être utilisées par l’armée israélienne pour commettre ou faciliter la commission de violations graves du droit international à Gaza”, a ajouté cette source.- “Complicité” -Londres a insisté sur le fait qu’il avait “agi de manière conforme à (ses) obligations légales” et était “engagé à respecter (ses) responsabilités en vertu du droit national et international”.Mais Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a “expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël”, les F-35 étant utilisés pour larguer des “bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza”. Lors d’un point de presse la semaine dernière, le directeur général d’Al-Haq Shawan Jabarin a accusé le Royaume-Uni de “complicité”.”En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide”, a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni.”Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations”, a-t-il accusé.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de génocide à Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Royaume-Uni: la justice se penche sur les ventes d’armes à Israël

La Haute Cour de Londres se penche mardi sur un recours d’organisations de défense des droits humains qui accusent le gouvernement britannique de violer le droit international en autorisant l’exportation d’éléments d’avions de combat utilisés par Israël dans la guerre à Gaza.Soutenue par Amnesty International, Human Rights Watch, Oxfam et d’autres organisations, l’ONG palestinienne Al-Haq tente de bloquer les exportations de ces pièces fabriquées au Royaume-Uni, équipant les chasseurs américains F-35 de Lockheed Martin.Ces éléments incluent la perche de ravitaillement en carburant de l’avion, le système de ciblage laser, les pneus, le fuselage arrière, le système de propulsion par turbine et le siège éjectable, selon Oxfam. Le Royaume-Uni manque à son “obligation légale (…) d’empêcher un génocide” en permettant ces exportations, dénonce Amnesty.L’audience doit durer quatre jours. La date à laquelle sera rendue la décision n’est pas encore connue.En septembre dernier, le gouvernement travailliste a annoncé suspendre une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un “risque” qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza. Cette suspension partielle ne concernait pas les éléments de l’avion de combat F-35.L’action en justice a été lancée avec l’appui du réseau d’avocats Global Legal Action Network (GLAN) après l’offensive israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas.Un porte-parole du gouvernement britannique a indiqué à l’AFP qu’il n’était “actuellement pas possible de suspendre la licence des composants du F-35 pour une utilisation par Israël sans compromettre l’ensemble du programme mondial du F-35, en raison de son rôle stratégique au sein de l’Otan et des implications plus larges pour la paix et la sécurité internationales”.”Dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pouvoir, nous avons suspendu les licences pertinentes qui pouvaient être utilisées par l’armée israélienne pour commettre ou faciliter la commission de violations graves du droit international à Gaza”, a ajouté cette source.- “Complicité” -Londres a insisté sur le fait qu’il avait “agi de manière conforme à (ses) obligations légales” et était “engagé à respecter (ses) responsabilités en vertu du droit national et international”.Mais Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a “expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël”, les F-35 étant utilisés pour larguer des “bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza”. Lors d’un point de presse la semaine dernière, le directeur général d’Al-Haq Shawan Jabarin a accusé le Royaume-Uni de “complicité”.”En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide”, a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni.”Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations”, a-t-il accusé.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de génocide à Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Most Asian markets extend rally in glow of China-US truce

Most Asian stocks extended gains Tuesday as investors continued to bask in the glow of the China-US tariff suspension that has fuelled hopes the world’s two economic superpowers will step back from a punishing trade war.Equity markets across the world rallied with oil and the dollar Monday after the two sides said they would slash most of their eye-watering tit-for-tat levies and hold talks to end a standoff that has stoked recession fears.The news raised hopes that deals can be done with Washington to cut or even remove some of the tolls unveiled by Donald Trump on his “Liberation Day” on April 2 that sent shivers through trading floors and raised concerns about the global trading system.Top-level negotiators said after two days of talks in Geneva at the weekend that the United States would reduce its 145 percent duties on China to 30 percent for 90 days, while Beijing would cut its retaliatory measures to 10 percent from 125 percent.The US president described the move as a “total reset” and said talks with counterpart Xi Jinping could soon follow, while US Treasury Secretary Scott Bessent told CNBC he expected officials would meet again in the coming weeks to reach “a more fulsome agreement”.After piling higher on the news Monday, most of Asia’s markets started Tuesday on the front foot. Tokyo was up more than one percent with Taipei, while Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Wellington and Manila were also well up.However, Hong Kong dropped more than one percent, having surged three percent the day before.Oil prices and the dollar also pulled back from the previous day’s rally.The broad gains in Asia came after Wall Street greeted the announcement with open arms.The tech-heavy Nasdaq rocketed more than four percent, the S&P 500 jumped 3.3 percent and the Dow 2.8 percent, while a gauge of US-listed Chinese stocks surged more than five percent.”Clearly, US-China trade talks have yielded much faster success than many had expected,” strategists at HSBC wrote in a note.”There’s very clearly upside risk for the broader risk asset spectrum now as markets will likely extrapolate a higher likelihood of further deals in the coming weeks.”However, nervousness remains.The HSBC strategists added: “These may not move in a straight line. Things could easily turn out a bit bumpier in future trade negotiations.”And IG chief market analyst said the talks show “both sides are aware of the need to repair their relationship, and avoid further damage from the imposition of such huge tariffs”. “But even at the pause levels of 10 percent and 30 percent, these tariffs are still much higher than anything imagined by investors just a few months ago. “It is not quite six weeks since these tariffs were introduced — the impact has yet to really appear in both economic data and company earnings. The full impact will only become clear with time.”Meanwhile, Federal Reserve governor Adriana Kugler warned that even with the reduction in tariffs, Trump’s trade policies will likely push inflation higher and weigh on economic growth.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 38,296.86 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,273.82Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,375.51Dollar/yen: DOWN at 148.01 yen from 148.38 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1103 from $1.1089Pound/dollar: UP at $1.3177 from $1.3173Euro/pound: UP at 84.25 pence from 84.18 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $61.81 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $64.80 per barrelNew York – Dow: UP 2.8 percent at 42,410.10 (close)London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,604.98 (close)