Une responsable de la Commission européenne plaide pour une “concurrence loyale” avec la Chine

L’Union européenne cherche une “concurrence loyale” avec la Chine et non un nivellement par le bas des salaires et des normes environnementales, a déclaré lundi à l’AFP Teresa Ribera, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée de la transition écologique et de la concurrence.De profondes frictions tendent les relations économiques entre les 27 pays de l’UE et Pékin. Bruxelles craint qu’une production manufacturière surabondante, alimentée par des subventions publiques massives, n’aggrave un déficit commercial considérable et que l’UE soit inondée de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises européennes. S’exprimant lors d’une visite à Pékin en amont d’un important sommet UE-Chine qui se tiendra dans la ville ce mois-ci, Teresa Ribera a rejeté les accusations de la Chine selon lesquelles l’Union se livrerait à du “protectionnisme”.”Nous, Européens, ne voulons pas nous lancer dans une course aux bas revenus, à la dégradation des droits du travail ou à la dégradation des normes environnementales”, a dit Teresa Ribera.”Il est évident que nous ne pourrions pas être en bonne position si nos marchés étaient inondés, ce qui pourrait nous affaiblir avec des prix qui ne reflètent pas les coûts réels”, a-t-elle ajouté. En octobre, l’UE a imposé des taxes supplémentaires à l’importation allant jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois et a enquêté sur les fabricants chinois de panneaux solaires. Reconnaissant qu’en matière d’énergie verte, l’UE pourrait “bénéficier à très court terme” d’un accès à des produits bons marchés chinois, elle a surtout averti que “cela pourrait anéantir la possibilité” d’investissements à long terme dans l’avenir de l’Union. – Bras de fer avec les USA -La visite de Teresa Ribera intervient alors que Pékin cherche à améliorer ses relations avec l’UE pour faire contrepoids aux États-Unis, dont le président Donald Trump a lancé des menaces de droits de douane tous azimuts et a retiré son pays des accords internationaux sur le climat.”Je ne pense pas que nous ayons beaucoup vu par le passé une grande économie, un grand pays, qui décide de s’isoler de manière aussi nette”, a-t-elle relevé auprès de l’AFP.”C’est dommage. Les Chinois pensent peut-être que les États-Unis leur ont donné une excellente occasion d’être beaucoup plus importants sur la scène internationale”, a-t-elle noté. Cette visite a également lieu alors que l’UE est négociation avec les États-Unis en matière commerciale. Donald Trump a bouleversé des mois de négociations samedi en annonçant qu’il imposerait des droits de douane de 30% aux produits européens entrant aux Etats-Unis si aucun accord n’était trouvé d’ici au 1er août. Ce lundi, la Commission européenne a réagi en proposant aux 27 pays de l’UE des représailles possibles à hauteur de 72 milliards d’euros, si Washington impose cette surtaxe de 30%.- “Grande marge d’amélioration” -Une issue aux tensions commerciales liées aux préoccupations de Bruxelles à l’égard de la surcapacité industrielle chinoise “viendra” mais “pas aujourd’hui”, a fait savoir Teresa Ribera, après une réunion lundi avec le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang à Pékin.Teresa Ribera s’est félicitée d’avoir eu un échange “profond et positif” avec les responsables chinois, mais a jugé qu’il y avait encore “une grande marge d’amélioration”, lors d”une conférence de presse à l’issue de cette réunion. “Pour progresser, nous devons identifier quels sont les points d’inquiétude de chaque côté”, a-t-elle souligné. Interrogée un peu plus tôt sur la possibilité d’un accord, elle a répondu: “Qui sait? Nous ferons de notre mieux.” Elle a toutefois insisté sur le fait que les règles européennes de concurrence numérique – souvent dénoncées par Donald Trump comme des “obstacles non tarifaires” au commerce – n’étaient pas à l’ordre du jour.”C’est une question de souveraineté”, a relevé la responsable européenne. “Nous ne transigerons pas sur la manière dont nous entendons défendre nos citoyens, notre société, nos valeurs et notre marché.”

Une responsable de la Commission européenne plaide pour une “concurrence loyale” avec la Chine

L’Union européenne cherche une “concurrence loyale” avec la Chine et non un nivellement par le bas des salaires et des normes environnementales, a déclaré lundi à l’AFP Teresa Ribera, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée de la transition écologique et de la concurrence.De profondes frictions tendent les relations économiques entre les 27 pays de l’UE et Pékin. Bruxelles craint qu’une production manufacturière surabondante, alimentée par des subventions publiques massives, n’aggrave un déficit commercial considérable et que l’UE soit inondée de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises européennes. S’exprimant lors d’une visite à Pékin en amont d’un important sommet UE-Chine qui se tiendra dans la ville ce mois-ci, Teresa Ribera a rejeté les accusations de la Chine selon lesquelles l’Union se livrerait à du “protectionnisme”.”Nous, Européens, ne voulons pas nous lancer dans une course aux bas revenus, à la dégradation des droits du travail ou à la dégradation des normes environnementales”, a dit Teresa Ribera.”Il est évident que nous ne pourrions pas être en bonne position si nos marchés étaient inondés, ce qui pourrait nous affaiblir avec des prix qui ne reflètent pas les coûts réels”, a-t-elle ajouté. En octobre, l’UE a imposé des taxes supplémentaires à l’importation allant jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois et a enquêté sur les fabricants chinois de panneaux solaires. Reconnaissant qu’en matière d’énergie verte, l’UE pourrait “bénéficier à très court terme” d’un accès à des produits bons marchés chinois, elle a surtout averti que “cela pourrait anéantir la possibilité” d’investissements à long terme dans l’avenir de l’Union. – Bras de fer avec les USA -La visite de Teresa Ribera intervient alors que Pékin cherche à améliorer ses relations avec l’UE pour faire contrepoids aux États-Unis, dont le président Donald Trump a lancé des menaces de droits de douane tous azimuts et a retiré son pays des accords internationaux sur le climat.”Je ne pense pas que nous ayons beaucoup vu par le passé une grande économie, un grand pays, qui décide de s’isoler de manière aussi nette”, a-t-elle relevé auprès de l’AFP.”C’est dommage. Les Chinois pensent peut-être que les États-Unis leur ont donné une excellente occasion d’être beaucoup plus importants sur la scène internationale”, a-t-elle noté. Cette visite a également lieu alors que l’UE est négociation avec les États-Unis en matière commerciale. Donald Trump a bouleversé des mois de négociations samedi en annonçant qu’il imposerait des droits de douane de 30% aux produits européens entrant aux Etats-Unis si aucun accord n’était trouvé d’ici au 1er août. Ce lundi, la Commission européenne a réagi en proposant aux 27 pays de l’UE des représailles possibles à hauteur de 72 milliards d’euros, si Washington impose cette surtaxe de 30%.- “Grande marge d’amélioration” -Une issue aux tensions commerciales liées aux préoccupations de Bruxelles à l’égard de la surcapacité industrielle chinoise “viendra” mais “pas aujourd’hui”, a fait savoir Teresa Ribera, après une réunion lundi avec le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang à Pékin.Teresa Ribera s’est félicitée d’avoir eu un échange “profond et positif” avec les responsables chinois, mais a jugé qu’il y avait encore “une grande marge d’amélioration”, lors d”une conférence de presse à l’issue de cette réunion. “Pour progresser, nous devons identifier quels sont les points d’inquiétude de chaque côté”, a-t-elle souligné. Interrogée un peu plus tôt sur la possibilité d’un accord, elle a répondu: “Qui sait? Nous ferons de notre mieux.” Elle a toutefois insisté sur le fait que les règles européennes de concurrence numérique – souvent dénoncées par Donald Trump comme des “obstacles non tarifaires” au commerce – n’étaient pas à l’ordre du jour.”C’est une question de souveraineté”, a relevé la responsable européenne. “Nous ne transigerons pas sur la manière dont nous entendons défendre nos citoyens, notre société, nos valeurs et notre marché.”

Royaume-Uni: une aristocrate et son compagnon reconnus coupables de la mort de leur bébé

Une Britannique issue d’une famille aristocratique et son compagnon, condamné dans le passé pour viol, ont été jugés coupables lundi de la mort de leur bébé qu’ils tentaient de soustraire aux services sociaux.Il y a un an, les jurés n’étaient pas parvenus à s’entendre après 72H de délibérations sur le rôle joué par cette héritière d’une famille historiquement proche de la famille royale, âgée de 38 ans, et son compagnon Mark Gordon, 51 ans, dans la mort de leur fille Victoria.A l’issue d’un nouveau procès devant la cour criminelle de l’Old Bailey à Londres, un jury les a reconnus coupables à l’unanimité d’homicide involontaire. Ils avaient déjà été condamnés, à l’issue du premier procès, pour cruauté infantile et pour avoir dissimulé la naissance d’un enfant.Tous deux ont été maintenus en détention et seront fixés sur leur peine le 15 septembre.En janvier 2023, la cavale de cette jeune femme et de son compagnon, qui avait auparavant purgé une peine de 20 ans de prison pour viol aux États-Unis, avait fait la Une des médias britanniques.Comme l’avait raconté Constance Marten au tribunal, le couple, qui vivait dans la marginalité, avait tenté de cacher la naissance de Victoria après s’être vu retirer la garde de leurs quatre autres enfants par les services sociaux.La découverte d’un placenta dans leur voiture abandonnée sur le bord d’une autoroute près de Manchester (nord), avait conduit la police à lancer un avis de recherche dans tout le pays. Après des semaines d’une fuite éperdue, dormant dans des hôtels, dans une tente en plein hiver, et dépensant des centaines de livres pour se déplacer en taxi à travers le pays, le couple avait finalement été arrêté le 27 février 2023 à Brighton, dans le sud de l’Angleterre.Le corps de la petite Victoria, âgée de seulement quelques jours, avait été retrouvé le 1er mars dans un sac de supermarché abandonné dans un hangar.L’autopsie n’a pas pu déterminer les causes exactes de la mort du bébé. L’accusation a estimé qu’elle était soit morte d’hypothermie, soit que sa mère l’avait étouffée en s’endormant sur elle. C’est cette thèse de l’accident que le couple a toujours défendue, affirmant que leur fille n’avait pas été victime d’actes de cruauté.Contrairement à leur premier procès en 2024, les jurés avaient cette fois été partiellement informés du passé violent de Mark Gordon.Outre sa condamnation pour viol en 1989 à l’âge de 14 ans, il a été reconnu coupable de l’agression de deux policières dans une maternité galloise en 2017, et soupçonné de violences conjugales sur Constance Marten, lui causant notamment une rupture de la rate alors qu’elle était enceinte.

Sur les marchés financiers, l’impact de plus en plus limité des menaces douanières de Trump

Les marchés financiers semblent s’accoutumer depuis des semaines aux annonces multiples et contradictoires de Donald Trump en matière de droits de douane, loin de la réaction de panique provoquée par l’offensive protectionniste du “Liberation Day”, début avril. Jusqu’à quand ?Alors que le président américain a annoncé samedi l’imposition dès le 1er août de droits de douane de 30% sur les produits provenant du Mexique et de l’Union Européenne importés aux Etats-Unis, les Bourses du Vieux Continent ne reculaient que modérément lundi.Ces “tarifs douaniers sont aussi élevés que début avril”, mais “la réaction des marchés est complètement différente”, relève Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank, interrogée par l’AFP.Le 4 avril, après l’annonce par Donald Trump d’une rafale de “droits de douane réciproques” visant presque tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, les Bourses européennes et américaines avaient perdu entre 4% et 6%, du jamais vu depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020.- “TACO” -Malgré plusieurs annonces douanières ces derniers jours, visant plus d’une dizaine de pays et certains produits comme le cuivre, “les marchés semblent de plus en plus blindés”, résume Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.Les indices américains ont retrouvé des plus hauts historiques, tandis que les Bourses européennes attirent à nouveau les investisseurs. Le principal indice de la Bourse de Francfort, le Dax, grimpe en effet de plus de 20% depuis le début de l’année.Comment expliquer cette résilience? D’abord, les marchés ont l’expérience des revirements de Donald Trump. L’entrée en vigueur de la plupart des taxes douanières a été repoussée plusieurs fois, le temps d’aboutir à des accords commerciaux avec les pays concernés.La presse financière a même donné un nom à ces revirements incessants, relativisant le risque pour les investisseurs: le “TACO”( les initiales de “Trump Always Chickens Out”, c’est-à-dire “Trump se dégonfle toujours”, NDLR).”Les investisseurs continuent de parier sur le TACO, et sur le fait que les négociations se prolongeront”, estime Ipek Ozkardeskaya.L’absence de riposte européenne à ce stade a aussi rassuré les marchés. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour l’instant choisi de faire le dos rond dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.Finalement, les investisseurs ont pris en compte le fait que les annonces douanières de Donald Trump sont “davantage un levier tactique qu’une menace économique immédiate”, abonde Stephen Innes, de SPI Asset Management, interrogé par l’AFP.-  “Réagir violemment” -“Les marchés attendent que les négociations se poursuivent”, explique à l’AFP Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France. Mais cette complaisance pourrait ne pas durer. La date butoir du 1er août est scrutée. “Contrairement aux dernières dates qui ont été repoussées, celle-ci a l’air vraiment solide”, estime-t-il.”Si des droits de douane massifs sont vraiment appliqués le 1er août, en plein creux estival, les marchés pourraient réagir violemment”, renchérit Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.Les effets des droits de douane déjà mis en place par l’administration Trump sur l’économie américaine sont aussi scrutés. Les droits de douane, tous secteurs confondus, sont en moyenne à plus de 16% à l’entrée des produits sur le sol américain, contre moins de 5% avant l’élection du Républicain.”Il faudra surveiller les prochaines données sur le comportement des consommateurs et les résultats d’entreprises, qui donneront une idée des conséquences de cette politique sur l’économie”, estime Alexandre Baradez.Les marchés craignent notamment que les droits de douane n’accroissent le risque de “stagflation”, c’est-à-dire un ralentissement économique couplé à une flambée de l’inflation, qui empêcherait la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser ses taux pour relancer l’activité.”L’absence de réaction des marchés accroît l’écart entre la façon dont les investisseurs veulent voir la réalité et ce à quoi la réalité économique ressemblera”, prévient Ipek Ozkardeskaya.

Droits de douane: l’UE veut négocier mais s’impatiente face à Trump

L’Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais sa patience s’amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d’euros, a indiqué lundi le négociateur en chef de l’UE.”Nous négocions d’abord, mais nous nous préparons en même temps”, a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres du Commerce de l’UE à Bruxelles. Il a souligné qu’il s’agissait d’une position commune des Vingt-Sept.Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu’à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains.”Mais comme je l’ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir”, et donc l’UE doit aussi préparer d’éventuelles représailles en cas d’échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d’euros de marchandises américaines que l’UE pourrait cibler n’épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit.L’UE a déjà préparé une liste distincte d’importations américaines d’une valeur de 21 milliards d’euros qu’elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l’acier et l’aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.- “Changer de méthode” -Et certains pays jugent que l’UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force.”Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode”, a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir “aucun tabou”, a-t-il martelé.”Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+”, a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l’Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l’UE.Elle a annoncé dimanche que l’Union n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a-t-elle déclaré.- 100 milliards d’euros -Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.

Droits de douane: l’UE veut négocier mais s’impatiente face à Trump

L’Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais sa patience s’amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d’euros, a indiqué lundi le négociateur en chef de l’UE.”Nous négocions d’abord, mais nous nous préparons en même temps”, a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres du Commerce de l’UE à Bruxelles. Il a souligné qu’il s’agissait d’une position commune des Vingt-Sept.Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu’à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains.”Mais comme je l’ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir”, et donc l’UE doit aussi préparer d’éventuelles représailles en cas d’échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d’euros de marchandises américaines que l’UE pourrait cibler n’épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit.L’UE a déjà préparé une liste distincte d’importations américaines d’une valeur de 21 milliards d’euros qu’elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l’acier et l’aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.- “Changer de méthode” -Et certains pays jugent que l’UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force.”Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode”, a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir “aucun tabou”, a-t-il martelé.”Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+”, a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l’Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l’UE.Elle a annoncé dimanche que l’Union n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a-t-elle déclaré.- 100 milliards d’euros -Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.

Droits de douane: l’UE veut négocier mais s’impatiente face à Trump

L’Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais sa patience s’amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d’euros, a indiqué lundi le négociateur en chef de l’UE.”Nous négocions d’abord, mais nous nous préparons en même temps”, a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres du Commerce de l’UE à Bruxelles. Il a souligné qu’il s’agissait d’une position commune des Vingt-Sept.Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu’à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains.”Mais comme je l’ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir”, et donc l’UE doit aussi préparer d’éventuelles représailles en cas d’échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d’euros de marchandises américaines que l’UE pourrait cibler n’épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit.L’UE a déjà préparé une liste distincte d’importations américaines d’une valeur de 21 milliards d’euros qu’elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l’acier et l’aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.- “Changer de méthode” -Et certains pays jugent que l’UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force.”Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode”, a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir “aucun tabou”, a-t-il martelé.”Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+”, a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l’UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l’Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l’UE.Elle a annoncé dimanche que l’Union n’allait pas riposter pour l’instant aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, dans l’espoir d’obtenir un accord qui s’avérerait moins douloureux.”Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu’au 1er août”, a-t-elle déclaré.- 100 milliards d’euros -Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à “défendre résolument les intérêts européens” et à “accélérer la préparation de contre-mesures crédibles”.Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit dimanche d’accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s’impliquer “intensivement” pour tenter d’arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d’une “guerre commerciale” au sein du monde occidental.”L’Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L’Italie fera sa part. Comme toujours”, a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l’accuse de manquer de fermeté face à Washington.Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d’un ralentissement économique mondial.

Wall Street sans entrain face aux pressions commerciales de Trump

La Bourse de New York évolue sans grand dynamisme lundi, montrant de légers signes d’inquiétude face aux nouvelles annonces douanières de Donald Trump, à l’entame d’une semaine riche en données économiques.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones grappillait 0,07%, l’indice Nasdaq lâchait 0,10% et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,09%.”Les annonces concernant les droits de douane partagées au cours du week-end semblent très importantes. Mais une fois de plus, le marché choisit de ne pas s’en émouvoir outre mesure”, a commenté auprès de l’AFP Steve Sosnick, analyste d’Interactive Brokers.Le président américain a annoncé samedi l’imposition dès le 1er août de droits de douane de 30% sur les produits provenant du Mexique et de l’Union européenne importés aux Etats-Unis.Cette décision a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.Malgré les menaces de M. Trump sur un possible relèvement des surtaxes américaines en cas de rétorsion, la Commission européenne a proposé lundi aux 27 pays de l’UE une liste de représailles possibles à hauteur de 72 milliards d’euros.Le calme de la place américaine face à ces annonces “est fondé sur la conviction que des droits de douane moins élevés seront négociés et que, quoi qu’il arrive sur le front commercial, il n’y aura pas d’impact délétère sur l’économie ou l’inflation”, a jugé Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com.Les investisseurs pourront avoir un premier aperçu de ces effets cette semaine avec la publication de plusieurs indicateurs clés sur l’état de santé de l’économie américaine, dont l’inflation côté consommateurs (CPI) et producteurs (PPI).Jusqu’à présent, le marché “a montré qu’il aime les bonnes données et ne réagit pas mal aux mauvaises”, a rappelé M. Sosnick. Selon l’analyste, “il est toutefois difficile d’ignorer les données liées à l’inflation” en raison de leur importance dans la décision de la Réserve fédérale (Fed) de modifier, ou non, ses taux directeurs.La grande majorité des investisseurs estiment que la banque centrale américaine va maintenir ses taux à ce niveau à l’issue de sa prochaine réunion, selon l’indicateur publié par CME, FedWatch.Mais ils sont de moins en moins à anticiper une baisse de taux en septembre.”Plus les droits de douane sont repoussés, plus il est difficile pour la Fed d’agir, car elle veut voir les effets des droits de douane avant de faire quoi que ce soit en matière de taux”, a assuré M. Sosnick.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans était stable par rapport à la clôture vendredi, à 4,41%.Côté entreprises, le groupe pharmaceutique Kenvue (+0,82% à 21,53 dollars), fabricant du Tylenol et des produits Neutrogena, avançait après avoir annoncé la démission de son patron, Thibault Mongon.Les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies profitaient des nouveaux sommets atteints par le bitcoin, à l’image des plateforme d’échange Coinbase (+1,76% à 393,88 dollars) et Robinhood (+1,24% à 99,56 dollars) ou du “mineur” (créateur de monnaie numérique) Riot Platforms (+7,02% à 13,29 dollars).Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+1,21% à 317,31 dollars) avançait après des déclarations de son patron Elon Musk assurant que les actionnaires de l’entreprise se verront proposer un projet d’investissement au capital de la start-up xAI, autre société contrôlée par M. Musk.

Comment l’Europe a été prise de court par Trump sur les droits de douane

Tout au long de la semaine dernière, diplomates, responsables et fonctionnaires européens ont fermement cru à la possibilité d’un accord avec Donald Trump sur les droits de douane. Jusqu’à ce qu’une lettre du président américain vienne tout bouleverser.La décision unilatérale du milliardaire républicain d’imposer des droits de douane de 30% aux produits européens entrant aux Etats-Unis — soit trois fois le taux en vigueur — a pris les 27 Etats membres de l’UE de court.”J’ai été surpris. Nous étions tous plutôt optimistes quant à la perspective de conclure un accord de principe” avec les Etats-Unis, a confié Ville Tavio, ministre finlandais chargé des questions commerciales.Et pour cause: depuis plusieurs jours, la Commission européenne relayait des signaux résolument positifs émanant de ses tractations avec Washington. Un “bon échange” entre la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen et Donald Trump; des discussions “productives” entre le commissaire Maros Sefcovic, chargé de négocier l’accord, et ses homologues américains…Autant d’éléments qui nourrissaient l’espoir d’un compromis négocié.L’accord imaginé? Une taxe générale de 10% imposée par les Etats-Unis sur les importations européennes, assortie de nombreuses exemptions pour des secteurs clé comme l’acier, l’automobile, la pharmacie ou l’aéronautique.- Pas de lettre? -Même lorsque Donald Trump a commencé à envoyer ses premières lettres lundi dernier — imposant 25 % de droits de douane à la Corée du Sud et au Japon, puis 50 % au Brésil — les Européens n’étaient toujours pas particulièrement inquiets.”D’après ce que je comprends, nous ne recevrons pas de lettre”, avançait Olof Gill, un porte-parole de la Commission mercredi, confiant dans les chances d’un accord imminent entre Bruxelles et Washington.Même son de cloche vendredi, en début d’après-midi. “De notre côté, nous sommes prêts”, à conclure un accord, répétait Olof Gill. “Voyons ce qui se passe quand nos amis à Washington se réveillent dans quelques heures.”Le couperet est finalement tombé peu après, quand la Commission a reçu la nouvelle que des droits de douane de 30% seraient imposés sur tous les produits européens entrant aux Etats-Unis, à partir du 1er août.L’information est rapidement partagée avec les responsables des plus grandes capitales européennes. D’autres n’apprennent la nouvelle que lorsque la missive, signée au feutre noir par le président américain, est publiée sur le réseau de Donald Trump samedi, en début d’après-midi, heure européenne.Plusieurs chefs d’Etat montent au créneau, comme le président français Emmanuel Macron, qui exprime “sa très vive désapprobation”, exhortant désormais l’Union européenne à défendre ses intérêts.La lettre de Donald Trump décrétant ces droits de douane est-elle à prendre pour argent comptant? Ou s’agit-il simplement d’une façon d’augmenter la pression sur les Européens?Réunis à Bruxelles lundi, les ministres européens chargés du commerce extérieur ont tous exprimé l’espoir de parvenir à une solution négociée avec Washington d’ici le 1er août.”Je ne peux pas m’imaginer en rester là sans effort véritable”, a affirmé le discret Maros Sefcovic, promettant d’échanger à nouveau avec ses homologues américains, Jamieson Greer et Howard Lutnick, possiblement dès lundi.

EU climate VP seeks ‘fair competition’ with China on green energy

The European Union is seeking “fair competition” with China and not a race to the bottom in wages and environmental standards, the bloc’s vice president for the clean transition told AFP in Beijing on Monday.Deep frictions exist over economic relations between the 27-nation bloc and China.Brussels is worried that a manufacturing glut propelled by massive state subsidies could add to a yawning trade deficit and result in a flood of cheap Chinese goods undercutting European firms.Speaking during a visit to Beijing ahead of a major EU-China summit in the city this month, Teresa Ribera dismissed China’s claims that the bloc was engaging in “protectionism”.”We Europeans don’t want to go down a race towards low incomes, lower labour rights or lower environmental standards,” said Ribera, who also serves as the bloc’s competition chief.”It is obvious that we could not be in a good position if there could be an… over-flooding in our markets that could undermine us with prices that do not reflect the real cost,” she said.The EU imposed extra import taxes of up to 35 percent on Chinese electric vehicle imports in October and has investigated Chinese-owned solar panel manufacturers.Asked whether EU moves against Chinese green energy firms could harm the global transition to renewables, Ribera said she accepted that “it is fair to say that, yes, we may benefit in the very short term” from cheaper imports.However, she also warned “it could kill the possibility” of long-term investment in the bloc’s future.- ‘Lack of ambition’ -Ribera also met with China’s Vice Premier Ding Xuexiang on Monday for a roundtable discussion.She warned in opening remarks that “the possible lack of ambition by major emitters is a concern to the international community and to our citizens” and called for great action.Ding, in turn, hailed China’s “participation in global environmental governance”.And at a later news conference, Ribera praised the “deep and positive conversation” with Chinese officials.But, she added, there was “great room for improvement”.”In order to improve, we need to identify what are the points of concerns coming from each side,” she said.A solution to trade tensions sparked by Brussels’s concerns of Chinese industrial overcapacity “will come”, she added — but “not today”.- Global disruption -Ribera’s visit comes as China seeks to improve relations with the EU as a counterweight to superpower rival the United States, whose President Donald Trump has disrupted the global order and pulled Washington out of international climate accords.”I don’t think that we have witnessed many occasions in the past where a big economy, a big country, decides to isolate in such a relevant manner,” Ribera told AFP.”It is a pity… The Chinese may think that the United States has given them a great opportunity to be much more relevant in the international arena.”The visit also comes as the bloc and the United States wrangle over a trade deal. Trump threw months of negotiations into disarray on Saturday by threatening sweeping tariffs on the bloc if no agreement was reached by August 1.Ribera vowed on Monday that the EU would “defend the interests of our companies, our society, our business”.Asked if a deal was in sight, she said: “Who knows? We’ll do our best.”However, she insisted that EU digital competition rules — frequently condemned by Trump as “non-tariff barriers” to trade — were not on the table.”It’s a question of sovereignty,” Ribera said.”We are not going to compromise on the way we… defend our citizens and our society, our values and our market.”