Philippines heads to polls with Marcos-Duterte feud centre stage

Millions of Filipinos will vote Monday in a mid-term election widely seen as a referendum on the explosive feud between President Ferdinand Marcos and impeached Vice President Sara Duterte.Workers in the capital Manila were busily setting up polling stations Sunday for a race that will decide more than 18,000 posts, from seats in the House of Representatives to hotly contested municipal offices. It is the Senate race, however, that carries potentially major implications for 2028’s presidential election.The 12 senators chosen Monday will form half the jury in a Duterte impeachment trial — tentatively set for July — that could see her permanently barred from public office. Duterte’s long-simmering feud with former ally Marcos exploded in February when she was impeached by the House for alleged “high crimes” including corruption and an assassination plot against the president.Barely a month later, her father, former president Rodrigo Duterte, was arrested and flown to the International Criminal Court (ICC) the same day to face a charge of crimes against humanity over his deadly anti-drugs campaign.Sara Duterte will need nine votes in the 24-seat Senate to preserve any hope of a future presidential run. Heading into Monday, seven of the candidates polling in the top 12 were endorsed by Marcos while four were aligned with his vice president.Two, including the president’s independent-minded sister Imee Marcos, were “adopted” as honorary members of the Duterte family’s PDP-Laban party on Saturday.The move to add Marcos and television personality Camille Villar to the party’s slate was intended to add “more allies to protect the Vice President against impeachment”, according to the resolution.At her final rally in Manila on Thursday, Duterte invoked the spectre of “massive” electoral fraud and once again referred to her father’s transfer to the ICC as a “kidnapping”.Despite his detention at The Hague, the elder Duterte remains on the ballot in his family’s southern stronghold of Davao city, where he is seeking to retake his former job as mayor. At least one local poll is predicting he will win comfortably.- Election violence -National police in the archipelago nation have been on alert for more than a week, and around 163,000 officers have been deployed to secure polling stations, escort election officials and guard checkpoints.Thousands more personnel from the military, fire departments and other agencies have been mobilised to keep the peace in a country where battles over hotly contested provincial posts are known to erupt in violence.A city council hopeful, a polling officer and a village chief are among the at least 16 people police say have been killed in attacks in the run-up to Monday’s election.On Saturday, a candidate for municipal councillor was one of two men in an “armed group” killed in a shootout with police and the military in southern Mindanao island’s autonomous Muslim region, a notorious hotbed of election-related violence.Further north, a group of men were arrested the same day at the Cebu airport while transporting 441 million pesos (nearly $8 million) in cash, a crime under election rules aimed at preventing the exchange of bribes for votes.Both cases were still under investigation.

Italie: Naples stoppée, l’Inter revient à un point

L’Inter Milan n’a pas encore fait une croix sur le titre de champion d’Italie: vainqueur du Torino (2-0) dimanche, le futur adversaire du PSG en finale de la Ligue des champions ne compte plus qu’un point de retard sur Naples, contrarié à domicile par le Genoa (2-2).Semaine faste pour l’Inter Milan ! Mardi, il a décroché son billet pour la sixième finale de Ligue des champions de son histoire après une demi-finale retour au scénario fou contre le FC Barcelone (4-3 a.p.).Dimanche, il est revenu à une longueur du leader Naples, à deux journées du terme de la saison. Malgré son nul, c’est bien le Napoli, en tête de la Serie A avec 78 points, qui disposera le week-end prochain de la première balle de titre. S’il s’impose à Parme et si l’Inter (2e, 77 pts) s’incline face à la Lazio, le scudetto reviendra à Naples pour la quatrième fois après 1987, 1990 et 2023.Si les deux équipes se répondent avec le même résultat, il faudra attendre la 38e et dernière journée le 25 mai pour connaître le nom du champion 2025.Et cela ne suffira peut-être pas. S’il sont alors dos à dos avec le même nombre de points, le Napoli et l’Inter devront se départager lors d’un match d’appui, un scénario qui ne s’est produit qu’une seule fois dans l’histoire du championnat italien, en 1964.Tout avait pourtant bien commencé dimanche pour les Napolitains qui ont ouvert rapidement la marque grâce à Romelu Lukaku (15e).- L’Inter avec son équipe bis -Mais le Genoa, assuré de son maintien, ne s’est pas désuni et a égalisé sur un tête du prodige italien Honest Ahanor (17 ans), repoussé dans son propre but par Alex Meret (32e).A la 64e minute, Naples a repris l’avantage grâce à Giacomo Raspadori, mais Johan Vasquez a ramené les équipes à égalité (84e) et relancé le championnat.”Ils ont cadré deux fois, ils ont marqué deux fois. Cela me désole, car on aurait dû remporter ce match pour tout ce qu’on a montré, mais c’est le foot”, a expliqué Antonio Conte, l’entraîneur “très amer” de Naples.”On a grillé notre joker, il ne nous reste plus qu’à gagner nos deux derniers matches”, a-t-il insisté.Si les tifosi napolitains pouvaient espérer que l’Inter serait encore fatigué par sa victoire renversante contre le FC Barcelone (4-3 a.p.) ou aurait déjà la tête à la finale du 31 mai contre le PSG, ils ont vite déchanté.Malgré un violent orage qui a stoppé le match brièvement et prolongé la mi-temps pendant plus de trente minutes, les Nerazzurri se sont imposés au Stade olympique de Turin grâce à un but de Nicola Zalewski (14e) et un penalty de Kristjan Asllani (49e).Simone Inzaghi avait pourtant aligné une équipe bis, sans Lautaro Martinez, Marcus Thuram ou Yann Sommer, avec pas moins de neuf changements par rapport à celle qui avait écoeuré le Barça mardi soir à Giuseppe Meazza.”Après les 120 minutes de mardi soir, j’avais des craintes avant d’affronter ce Torino, bien organisé, qui restait sur neuf matches à domicile de suite sans défaite”, a avoué Inzaghi.”On a livré un match solide, lucide, mais notre travail n’est pas encore fini”, a prévenu le technicien italien qui a décroché sa 100e victoire en championnat aux commandes de l’Inter.

La semaine de l’Eurovision débute par un défilé ensoleillé et des manifestations

Le Concours Eurovision de la chanson s’est emparé des rues de Bâle dimanche avec un défilé ensoleillé, qui a lancé une semaine de festivités avant la grande finale mais a été marqué par des manifestations contre la participation d’Israël.La ville de Suisse rhénane sort le grand jeu en accueillant la 69e édition du plus important événement musical télévisé en direct au monde, suivi par près de 160 millions de téléspectateurs.Si les rythmes d’europop, les mises en scène spectaculaires et les refrains galvanisants dominent la fête, le contexte géopolitique n’est jamais loin.Au moment où le défilé démarrait devant l’Hôtel de ville, une douzaine de drapeaux palestiniens étaient brandis dans la foule, l’un d’eux à côté d’une banderole : “Israël : ouvrez les frontières de Gaza. Laissez entrer l’aide.”Un manifestant brandissant un drapeau a été interpellé par des policiers.Une personne tenait une pancarte où il était inscrit : “Pas d’applaudissements pour un génocide”. Et sur une autre : “On chante pendant que Gaza brûle”.- “le geste de l’égorgement” -La représentante israélienne cette année est Yuval Raphael. Elle a survécu à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza, en se cachant sous des corps lors de l’attaque par le Hamas d’un festival de musique, au cours de laquelle des centaines de personnes ont été tuées.À sa sortie de l’Hôtel de ville, la chanteuse a salué la foule, envoyé des baisers et posé devant les photographes, brandissant le drapeau israélien.Le média israélien de service public Kan a déclaré avoir déposé une plainte auprès des autorités suisses, affirmant qu’un manifestant avait fait un geste d’égorgement envers notamment Yuval Raphael et craché sur des membres de la délégation israélienne.Contactée par l’AFP, la police cantonale a dit être “au courant de l’incident” et qu’elle “transmettra un rapport” aux autorités compétentes.Bilboune Birgit Althaler, une Bâloise, figurait parmi les manifestants. “Israël a toujours utilisé l’Eurovision comme une plateforme de propagande. Et il est scandaleux que la ville de Bâle, par exemple, ne fasse rien”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Il est important que l’Eurovision change”, a-t-elle ajouté.La Suisse accueille l’événement après la victoire de l’artiste suisse Nemo à l’Eurovision 2024 à Malmö (Suède) avec sa chanson très personnelle “The Code”, qui aborde la découverte de son identité de genre non-binaire.Nemo s’est joint aux appels exigeant l’exclusion d’Israël.”Je soutiens l’appel à l’exclusion d’Israël du Concours Eurovision de la chanson”, a-t-il déclaré au site d’information The Huffington Post.”Les agissements d’Israël vont fondamentalement à l’encontre des valeurs que l’Eurovision prétend défendre – paix, unité et respect des droits humains”, a-t-il défendu.Les services d’urgence de Bâle ont déclaré que le défilé jusqu’à la Messeplatz “s’est déroulé sans problème majeur”.”La police a pu, grâce à sa présence, arrêter environ 150 personnes sur la Messeplatz, évitant ainsi toute perturbation de l’événement officiel”, ont-ils indiqué dans un bref communiqué.- “Coeur de l’Europe” -L’Eurovision célèbre le kistch et les tenues flamboyantes étaient à l’honneur, alors que les participants des 37 pays en compétition prenaient part au défilé.”Le moment que nous attendions avec impatience est enfin arrivé. La scène est prête. L’excitation est palpable et toute la ville vibre d’une énergie unique et puissante”, a déclaré Conradin Cramer, président du canton de Bâle-Ville.”L’Eurovision est l’invention suisse la plus révolutionnaire après le couteau de poche, la fermeture éclair et le bircher müesli”, a-t-il plaisanté.”Bâle, située au cÅ“ur de l’Europe, est l’endroit idéal pour rassembler les gens grâce à la musique”, a-t-il ajouté, avant de déclarer officiellement ouverte l’Eurovision 2025.D’anciens trams et bus transportaient les artistes le long de la route du “tapis turquoise” – la plus longue de l’histoire de l’Eurovision avec 1,3 kilomètre.Le défilé était accompagné de percussionnistes, de groupes de carnaval, de fanfares, de joueurs de cors des Alpes et de DJ techno, traversant le Rhin par le pont Mittlere pour terminer dans la fan zone du “Village Eurovision”.– Suède et Autriche en tête –Les demi-finales de mardi et jeudi verront 11 pays être éliminés, laissant 26 nations s’affronter lors de la finale samedi.La Suède est la grande favorite avec le groupe KAJ, qui propose une chanson humoristique sur les joies du sauna, portée par des accords d’accordéon et un refrain entraînant.L’Autrichien JJ est le deuxième favori avec “Wasted Love”, un morceau dans la veine de “The Code”, alternant entre voix lyriques et rythmes modernes.La France, suivie d’Israël, de la Belgique, des Pays-Bas et de la Finlande complètent le peloton de tête selon les bookmakers.

La semaine de l’Eurovision débute par un défilé ensoleillé et des manifestations

Le Concours Eurovision de la chanson s’est emparé des rues de Bâle dimanche avec un défilé ensoleillé, qui a lancé une semaine de festivités avant la grande finale mais a été marqué par des manifestations contre la participation d’Israël.La ville de Suisse rhénane sort le grand jeu en accueillant la 69e édition du plus important événement musical télévisé en direct au monde, suivi par près de 160 millions de téléspectateurs.Si les rythmes d’europop, les mises en scène spectaculaires et les refrains galvanisants dominent la fête, le contexte géopolitique n’est jamais loin.Au moment où le défilé démarrait devant l’Hôtel de ville, une douzaine de drapeaux palestiniens étaient brandis dans la foule, l’un d’eux à côté d’une banderole : “Israël : ouvrez les frontières de Gaza. Laissez entrer l’aide.”Un manifestant brandissant un drapeau a été interpellé par des policiers.Une personne tenait une pancarte où il était inscrit : “Pas d’applaudissements pour un génocide”. Et sur une autre : “On chante pendant que Gaza brûle”.- “le geste de l’égorgement” -La représentante israélienne cette année est Yuval Raphael. Elle a survécu à l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza, en se cachant sous des corps lors de l’attaque par le Hamas d’un festival de musique, au cours de laquelle des centaines de personnes ont été tuées.À sa sortie de l’Hôtel de ville, la chanteuse a salué la foule, envoyé des baisers et posé devant les photographes, brandissant le drapeau israélien.Le média israélien de service public Kan a déclaré avoir déposé une plainte auprès des autorités suisses, affirmant qu’un manifestant avait fait un geste d’égorgement envers notamment Yuval Raphael et craché sur des membres de la délégation israélienne.Contactée par l’AFP, la police cantonale a dit être “au courant de l’incident” et qu’elle “transmettra un rapport” aux autorités compétentes.Bilboune Birgit Althaler, une Bâloise, figurait parmi les manifestants. “Israël a toujours utilisé l’Eurovision comme une plateforme de propagande. Et il est scandaleux que la ville de Bâle, par exemple, ne fasse rien”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Il est important que l’Eurovision change”, a-t-elle ajouté.La Suisse accueille l’événement après la victoire de l’artiste suisse Nemo à l’Eurovision 2024 à Malmö (Suède) avec sa chanson très personnelle “The Code”, qui aborde la découverte de son identité de genre non-binaire.Nemo s’est joint aux appels exigeant l’exclusion d’Israël.”Je soutiens l’appel à l’exclusion d’Israël du Concours Eurovision de la chanson”, a-t-il déclaré au site d’information The Huffington Post.”Les agissements d’Israël vont fondamentalement à l’encontre des valeurs que l’Eurovision prétend défendre – paix, unité et respect des droits humains”, a-t-il défendu.Les services d’urgence de Bâle ont déclaré que le défilé jusqu’à la Messeplatz “s’est déroulé sans problème majeur”.”La police a pu, grâce à sa présence, arrêter environ 150 personnes sur la Messeplatz, évitant ainsi toute perturbation de l’événement officiel”, ont-ils indiqué dans un bref communiqué.- “Coeur de l’Europe” -L’Eurovision célèbre le kistch et les tenues flamboyantes étaient à l’honneur, alors que les participants des 37 pays en compétition prenaient part au défilé.”Le moment que nous attendions avec impatience est enfin arrivé. La scène est prête. L’excitation est palpable et toute la ville vibre d’une énergie unique et puissante”, a déclaré Conradin Cramer, président du canton de Bâle-Ville.”L’Eurovision est l’invention suisse la plus révolutionnaire après le couteau de poche, la fermeture éclair et le bircher müesli”, a-t-il plaisanté.”Bâle, située au cÅ“ur de l’Europe, est l’endroit idéal pour rassembler les gens grâce à la musique”, a-t-il ajouté, avant de déclarer officiellement ouverte l’Eurovision 2025.D’anciens trams et bus transportaient les artistes le long de la route du “tapis turquoise” – la plus longue de l’histoire de l’Eurovision avec 1,3 kilomètre.Le défilé était accompagné de percussionnistes, de groupes de carnaval, de fanfares, de joueurs de cors des Alpes et de DJ techno, traversant le Rhin par le pont Mittlere pour terminer dans la fan zone du “Village Eurovision”.– Suède et Autriche en tête –Les demi-finales de mardi et jeudi verront 11 pays être éliminés, laissant 26 nations s’affronter lors de la finale samedi.La Suède est la grande favorite avec le groupe KAJ, qui propose une chanson humoristique sur les joies du sauna, portée par des accords d’accordéon et un refrain entraînant.L’Autrichien JJ est le deuxième favori avec “Wasted Love”, un morceau dans la veine de “The Code”, alternant entre voix lyriques et rythmes modernes.La France, suivie d’Israël, de la Belgique, des Pays-Bas et de la Finlande complètent le peloton de tête selon les bookmakers.

Le Hamas va libérer un otage israélo-américain après des contacts avec Washington

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé dimanche son intention de libérer à une date non précisée l’otage israélo-américain Edan Alexander, après avoir fait état de négociations directes avec les Etats-Unis à Doha.Cette annonce intervient avant la visite au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, qui doit se rendre en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai.Après la déclaration du Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il poursuivrait la guerre à Gaza, alors que la famille d’Edan Alexander a dit dans un communiqué attendre sa libération “dans les prochains jours”.Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu’il servait dans une unité d’élite dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza, où Israël, jurant de détruire le Hamas, a lancé une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. “Edan Alexander sera libéré dans le cadre des efforts déployés en vue d’un cessez-le-feu, de l’ouverture des points de passage et de l’entrée de l’aide et des secours à notre peuple à Gaza”, a indiqué le Hamas dans un communiqué.Il s’est dit “prêt à entamer immédiatement des négociations intensives en vue de parvenir à un accord définitif sur l’arrêt de la guerre, l’échange (d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens), la gestion de Gaza par un organisme indépendant (…) en plus de la reconstruction et de la fin du siège”.- “Négociations sous le feu” -Le Hamas a confirmé des contacts avec l’administration américaine, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec les Etats-Unis.”Les Etats-unis ont informé Israël de l’intention du Hamas de libérer l’otage israélo-américain comme un geste envers les Américains, sans conditions”, et que “des négociations devraient suivre pour la libération des autres otages (…)”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué.”Selon la politique israélienne, les négociations se dérouleront sous le feu avec l’engagement d’atteindre tous les objectifs de la guerre”, a-t-il ajouté.De leur côté, l’Egypte et le Qatar, qui assurent la médiation dans les pourparlers entre le Hamas et Israël, ont salué l’annonce du Hamas qualifiée de “geste de bonne volonté et une étape encourageante”.Les Etats-Unis n’ont pas réagi dans l’immédiat aux annonces du Hamas, un mouvement qu’ils considèrent comme une organisation terroriste. Début mars, les Etats-Unis ont fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien, menés par l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, après consultation avec Israël.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions. Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens – dont 8 morts – en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas sont au point mort. Israël a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza prévoyant un déplacement interne de sa population.- Douze Palestiniens tués à Gaza -Dimanche, la Défense civile à Gaza a fait état de 12 morts, dont des enfants, dans des frappes aériennes israéliennes, la plupart à Khan Younès (sud). Des avions de combat ont notamment pris pour cible trois tentes abritant des dizaines de déplacés.Des images tournées par l’AFP montrent des secouristes, dans l’obscurité, évacuant par ambulance des corps, l’un dans un sac en plastique blanc l’autre dans une couverture, ainsi qu’un bébé blessé.L’armée israélienne n’a pas commenté les frappes, mais a déclaré que ses forces aériennes avaient frappé “plus de 50 cibles terroristes à Gaza” depuis samedi.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.829 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Les Albanais ont voté pour des législatives test sur le chemin de l’UE

Les Albanais ont voté dimanche pour départager le Premier ministre et une opposition aussi large que déterminée à le faire chuter, lors de législatives aux allures de test pour les rêves européens de ce petit pays des Balkans.Au total, 3,7 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Cent quarante sièges de députés, élus pour quatre ans, sont en jeu et une quarantaine de partis étaient engagés dans ce scrutin proportionnel dominé par le duel entre le Premier ministre socialiste Edi Rama et Sali Berisha, du Parti démocrate (droite).”Le scrutin en général s’est déroulé conformément aux normes et aux standards”, a déclaré Ilirjan Celibashi, responsable de la Commission électorale centrale (CEC), lors d’une conférence de presse à Tirana peu après la fermeture officielle des bureaux de vote à 19H00 (17H00 GMT).La participation était de 42,17% à 19H00, selon la CEC.”Il faut conserver calme et retenue pendant le dépouillement qui sera un processus transparent et surveillé”, a-t-il ajouté, précisant que les premiers résultats “seraient publiés mardi”.Mais sans attendre, M. Berisha a affiché son “optimisme” dimanche soir, prédisant devant la presse “les dernières heures au pouvoir d’Edi Rama”.Ce dernier brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre, ce qui serait inédit. Dans un communiqué, les socialistes ont appelé à “rester calme” et “éviter les provocations” pour “faire sortir la victoire des urnes où le peuple souverain a déjà scellé sa décision historique”. – “essentiel” -Pour éviter les fraudes, de l’encre bleu foncé a été apposée sur l’ongle des votants, et plus de 2.000 observateurs étrangers et albanais étaient déployés.La communauté internationale scrute de près cette élection, sorte de test du bon fonctionnement d’institutions fragiles. Depuis la fin du communisme au début des années 1990, les résultats sont systématiquement contestés par les perdants et donnent lieu à des allégations de fraude. “Cette élection revêt une importance particulière, car l’Albanie a entamé des négociations d’adhésion à l’UE. Respecter les normes démocratiques est essentiel pour progresser vers l’UE”, a posté sur X la délégation de l’UE en Albanie.Selon M. Celibashi, la CEC “a dénoncé auprès du parquet spécial contre le crime et la corruption”, le SPAK, “cinq cas de crimes électoraux constatés” dimanche.Un autre défi s’est ajouté au scrutin: le vote pour la première fois de la diaspora, par voie postale. Selon les estimations de la CEC dimanche soir, quelque 192.000 bulletins de la diaspora, sur près de 246.000 inscrits, étaient déjà arrivés.  Anisa Bega, 25 ans, était à Tirana parmi les premiers à l’ouverture des bureaux à 07H00 (05H00 GMT), pleine d’espoir d’un “avenir meilleur et plus sûr”. Agim Lali, 70 ans, souhaitait lui “construire une meilleure Albanie pour nos enfants, nos petits-enfants”. Pour “qu’on ne quitte pas l’Albanie”, a-t-il dit. Le pays, où les salaires sont bas, connaît comme ailleurs dans les Balkans l’exode de ses habitants, vers des pays comme l’Allemagne ou l’Italie.- Crime organisé -Ancien leader étudiant opposé au régime communiste qui domina le pays pendant plus de quatre décennies, ex-maire de Tirana, Edi Rama est devenu chef du gouvernement en 2013. Sa carte majeure: la promesse d’intégrer l’UE “d’ici 2030”. L’opposition l’accuse régulièrement de liens avec le crime organisé. Lui se dit prêt à se “retirer de la vie politique si quiconque arrive à établir des liens avec la corruption ou les milieux criminels”.M. Berisha fut quant à lui le premier président non communiste d’Albanie, et s’est allié avec plus d’une vingtaine d’autres partis contre M. Rama. Il promet, à l’instar du président américain Donald Trump, la “Great Albania”, avec un programme de relance économique, et s’est assuré pour sa campagne les services d’un consultant du Parti républicain américain, Chris LaCivita.Déclaré “persona non grata” aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption, M. Berisha est aussi poursuivi en Albanie pour “corruption passive d’un haut fonctionnaire”.Autre nouveauté de ce scrutin: des fonctionnaires et agents publics de la justice étaient déployés pour la première fois aux côtés de la CEC. La justice albanaise a lancé pléthore d’enquêtes ces derniers mois, qui pourraient peser sur le scrutin. Le SPAK a indiqué avoir ouvert en 2024 des enquêtes contre 33 anciens hauts fonctionnaires.Le scrutin de dimanche précède de quelques jours le sommet de la Communauté politique européenne (CPE, cercle de 47 pays européens, membres ou non de l’UE), prévu vendredi à Tirana.

Les Albanais ont voté pour des législatives test sur le chemin de l’UE

Les Albanais ont voté dimanche pour départager le Premier ministre et une opposition aussi large que déterminée à le faire chuter, lors de législatives aux allures de test pour les rêves européens de ce petit pays des Balkans.Au total, 3,7 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Cent quarante sièges de députés, élus pour quatre ans, sont en jeu et une quarantaine de partis étaient engagés dans ce scrutin proportionnel dominé par le duel entre le Premier ministre socialiste Edi Rama et Sali Berisha, du Parti démocrate (droite).”Le scrutin en général s’est déroulé conformément aux normes et aux standards”, a déclaré Ilirjan Celibashi, responsable de la Commission électorale centrale (CEC), lors d’une conférence de presse à Tirana peu après la fermeture officielle des bureaux de vote à 19H00 (17H00 GMT).La participation était de 42,17% à 19H00, selon la CEC.”Il faut conserver calme et retenue pendant le dépouillement qui sera un processus transparent et surveillé”, a-t-il ajouté, précisant que les premiers résultats “seraient publiés mardi”.Mais sans attendre, M. Berisha a affiché son “optimisme” dimanche soir, prédisant devant la presse “les dernières heures au pouvoir d’Edi Rama”.Ce dernier brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre, ce qui serait inédit. Dans un communiqué, les socialistes ont appelé à “rester calme” et “éviter les provocations” pour “faire sortir la victoire des urnes où le peuple souverain a déjà scellé sa décision historique”. – “essentiel” -Pour éviter les fraudes, de l’encre bleu foncé a été apposée sur l’ongle des votants, et plus de 2.000 observateurs étrangers et albanais étaient déployés.La communauté internationale scrute de près cette élection, sorte de test du bon fonctionnement d’institutions fragiles. Depuis la fin du communisme au début des années 1990, les résultats sont systématiquement contestés par les perdants et donnent lieu à des allégations de fraude. “Cette élection revêt une importance particulière, car l’Albanie a entamé des négociations d’adhésion à l’UE. Respecter les normes démocratiques est essentiel pour progresser vers l’UE”, a posté sur X la délégation de l’UE en Albanie.Selon M. Celibashi, la CEC “a dénoncé auprès du parquet spécial contre le crime et la corruption”, le SPAK, “cinq cas de crimes électoraux constatés” dimanche.Un autre défi s’est ajouté au scrutin: le vote pour la première fois de la diaspora, par voie postale. Selon les estimations de la CEC dimanche soir, quelque 192.000 bulletins de la diaspora, sur près de 246.000 inscrits, étaient déjà arrivés.  Anisa Bega, 25 ans, était à Tirana parmi les premiers à l’ouverture des bureaux à 07H00 (05H00 GMT), pleine d’espoir d’un “avenir meilleur et plus sûr”. Agim Lali, 70 ans, souhaitait lui “construire une meilleure Albanie pour nos enfants, nos petits-enfants”. Pour “qu’on ne quitte pas l’Albanie”, a-t-il dit. Le pays, où les salaires sont bas, connaît comme ailleurs dans les Balkans l’exode de ses habitants, vers des pays comme l’Allemagne ou l’Italie.- Crime organisé -Ancien leader étudiant opposé au régime communiste qui domina le pays pendant plus de quatre décennies, ex-maire de Tirana, Edi Rama est devenu chef du gouvernement en 2013. Sa carte majeure: la promesse d’intégrer l’UE “d’ici 2030”. L’opposition l’accuse régulièrement de liens avec le crime organisé. Lui se dit prêt à se “retirer de la vie politique si quiconque arrive à établir des liens avec la corruption ou les milieux criminels”.M. Berisha fut quant à lui le premier président non communiste d’Albanie, et s’est allié avec plus d’une vingtaine d’autres partis contre M. Rama. Il promet, à l’instar du président américain Donald Trump, la “Great Albania”, avec un programme de relance économique, et s’est assuré pour sa campagne les services d’un consultant du Parti républicain américain, Chris LaCivita.Déclaré “persona non grata” aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption, M. Berisha est aussi poursuivi en Albanie pour “corruption passive d’un haut fonctionnaire”.Autre nouveauté de ce scrutin: des fonctionnaires et agents publics de la justice étaient déployés pour la première fois aux côtés de la CEC. La justice albanaise a lancé pléthore d’enquêtes ces derniers mois, qui pourraient peser sur le scrutin. Le SPAK a indiqué avoir ouvert en 2024 des enquêtes contre 33 anciens hauts fonctionnaires.Le scrutin de dimanche précède de quelques jours le sommet de la Communauté politique européenne (CPE, cercle de 47 pays européens, membres ou non de l’UE), prévu vendredi à Tirana.

US, China hail ‘substantial progress’ after trade talks in Geneva

The United States and China on Sunday said progress had been made after a weekend of talks aimed at de-escalating trade tensions sparked by President Donald Trump’s aggressive tariff rollout.The increasingly ugly trade spat between Washington and Beijing has rocked financial markets and raised fears of a global economic slowdown, and an inflationary spike in the United States.”We’ve made substantial progress between the United States and China in the very important trade talks,” US Treasury Secretary Scott Bessent told reporters in Geneva after the second day of discussions.”The talks were productive,” he said, taking no questions but promising a “complete briefing” Monday on the outcome.In a statement Sunday, which did not provide any additional details, the White House hailed what it called a new “trade deal” with China.China’s Vice Premier He Lifeng told reporters the meetings had achieved “substantial progress,” echoing Bessent’s remarks, and described the atmosphere as “candid, in-depth and constructive.” “This is an important first step,” He said, adding there were plans for a joint communique to be published Monday.The two sides have agreed to set up a joint mechanism focused on “regular and irregular communications related to trade and commercial issues,” China’s international trade representative Li Chenggang said at the same briefing. Asked if the communique would arrive before financial markets opened, Li replied: “If the dishes are delicious, timing is not a matter.” “Whenever released, it is going to be big, good news,” he said. The meetings marked the first time senior officials from the world’s two largest economies have met face-to-face over trade since Trump slapped steep new levies on China totalling 145 percent, with cumulative US duties on some Chinese goods reaching a staggering 245 percent.In retaliation, China put 125 percent tariffs on US goods.”These discussions mark a significant step forward and, we hope, bode well for the future,” World Trade Organization chief Ngozi Okonjo-Iweala said in a statement shortly after her own meeting with He Lifeng.”Amid current global tensions, this progress is important not only for the US and China but also for the rest of the world, including the most vulnerable economies,” she added. – Devil in the details -“It’s definitely encouraging,” Asia Society Policy Institute (ASPI) vice president Wendy Cutler told AFP after the talks had concluded.”The two sides spent over 15 hours in discussions,” she said. “That’s a long time for two countries to be meeting, and I view that as positive.”Ahead of the meetings at the discrete villa residence of Switzerland’s ambassador to the United Nations in Geneva, Trump signalled he might lower the tariffs, suggesting on social media that an “80% Tariff on China seems right!”However, White House Press Secretary Karoline Leavitt later clarified that the United States would not lower tariffs unilaterally. China would also need to make concessions, she said.The fact the talks are even happening “is good news for business, and for the financial markets”, Gary Hufbauer, a senior non-resident fellow at the Peterson Institute for International Economics, said in an interview while the talks were ongoing.But Hufbauer cautioned he was “very sceptical that there will be any return to something like normal US-China trade relations”. Even a tariff rate of 70-80 percent would still potentially halve bilateral trade, he said.”The devil will be in the details,” said Cutler from ASPI. “Without the details, it’s hard to assess whether the meeting was successful or not.” – ‘GREAT PROGRESS!!’ – China’s vice premier went into the discussions buoyed by Friday’s news that China’s exports rose last month despite the trade war.The unexpected development was attributed by experts to a re-routing of trade to Southeast Asia to mitigate US tariffs.The Geneva meeting comes after Trump unveiled a trade agreement with Britain, the first with any country since he unleashed his blitz of global tariffs.The five-page, non-binding deal confirmed to nervous investors that Washington is willing to negotiate sector-specific relief from recent duties. But Trump maintained a 10 percent baseline levy on most British goods.In a Truth Social post Saturday, Trump said the talks had made “GREAT PROGRESS!!””We want to see, for the good of both China and the U.S., an opening up of China to American business,” he added.