Four journalists among 15 killed in Israeli strikes on Gaza hospital: civil defence

Gaza’s civil defence agency said four journalists were among at least 15 people killed Monday when Israeli strikes hit Nasser Hospital in Khan YunisAgency spokesman Mahmud Bassal said “the death toll is 15, including four journalists and one civil defence member”, after strikes hit Nasser Hospital in Khan Yunis.According to media watchdogs, around 200 journalists have been killed in nearly two years of war between Israel and Hamas.When asked by AFP about strikes targeting a building at the medical complex, the Israeli military said it was checking the reports.The Palestinian Journalists Syndicate said a group of reporters had “been martyred in the line of journalistic duty, as a result of the Israeli bombing that targeted them at Nasser Hospital”.In a statement, it named the reporters as photojournalists Hossam Al-Masri, Mohammad Salama and Mariam Dagga, and journalist Moaz Abu Taha.A spokesperson for Qatar-based TV network Al Jazeera on Monday confirmed its photojournalist and cameraman Mohammad Salama was killed in the attack on the medical complex.The three others worked with some Palestinian and international outlets, according to AFP journalists.Associated Press said Mariam Dagga was a freelancer for the news agency but was not on an assignment with the media outlet when she was killed.Reuters said that one of the journalists killed and one of those injured were contractors for the news agency.The civil defence’s Bassal said an Israeli explosive drone targeted a building at Nasser Hospital, followed by an air strike as the wounded were being evacuated.- Smoke, bloodied bodies -Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.AFP footage from the immediate aftermath of the attack showed smoke filling the air and debris from the blast on the floor outside the hospital.Palestinians rushed to help the victims, carrying bloodied bodies and severed body parts into the medical complex. One body could be seen dangling from the top floor of the targeted building as a man screamed below.A woman wearing medical scrubs and a white coat was among the injured, carried into the hospital on a stretcher with a heavily bandaged leg and blood all over her clothes. Before the latest killings, media advocacy groups the Committee to Protect Journalists (CPJ) and Reporters Without Borders said around 200 journalists had been killed in the Gaza war.Earlier this month, four Al Jazeera staff and two freelancers were killed in an Israeli air strike outside Al-Shifa hospital in Gaza City, prompting widespread condemnation.The Israeli military alleged that Anas al-Sharif — a prominent Al Jazeera correspondent killed in the strike — headed a Hamas “terrorist cell” and was “responsible for advancing rocket attacks” against Israelis.The CPJ slammed that strike, saying journalists should never be targeted in war.”Journalists are civilians. They must never be targeted in war. And to do so is a war crime,” Jodie Ginsberg, chief executive of the CPJ, told AFP at the time.The war in Gaza was sparked by Hamas’s October 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed at least 62,686 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Un an après son arrestation, le fondateur de Telegram critique l’enquête qui “peine” le visant

Pavel Durov, fondateur de Telegram, a critiqué dans un message sur son canal officiel l’enquête française le visant, qui selon lui “peine toujours à établir une quelconque irrégularité”, un an après sa retentissante arrestation.”Il y a un an, la police française m’a placé en garde à vue pendant quatre jours parce que certaines personnes dont je n’avais jamais entendu parler utilisaient Telegram pour commettre des infractions”, a lancé dans un message publié dimanche soir cet homme aux multiples nationalités, né en Russie et âgé de 40 ans.”Un an plus tard, l’+enquête criminelle+ menée contre moi peine toujours à établir une quelconque irrégularité de ma part ou de la part de Telegram”, a souligné cet homme richissime.”Arrêter le fondateur et dirigeant d’une grande plateforme pour les agissements de ses utilisateurs n’était pas seulement inédit — c’était juridiquement et logiquement absurde”, a-t-il encore ajouté, assurant une fois de plus que “nos pratiques de modération sont conformes aux normes du secteur, et Telegram a toujours répondu à toutes les demandes juridiquement contraignantes de la France”.Comme il le fait depuis un an, le patron de Telegram a estimé que c’était “une erreur de la police elle-même”, qui “n’adressait aucune de ses demandes à Telegram via la procédure légale requise”, qui lui vaut ses poursuites en France, et non des manquements à ses obligations de modération.Et d’ajouter: “Elle aurait pu connaître la procédure à suivre simplement en la cherchant sur Google ou en posant la question”.Après avoir obtenu un allégement de son contrôle judiciaire mi-juin, M. Durov regrette de devoir “toujours revenir en France tous les 14 jours”.”Malheureusement, la seule conséquence de mon arrestation jusqu’ici a été un immense préjudice porté à l’image de la France comme pays de liberté. Une chose est sûre, toutefois: nous continuerons de nous battre — et nous gagnerons”, a encore dit M. Durov.Après son arrestation spectaculaire à sa descente d’avion, l’entrepreneur naturalisé français en 2021 a été mis en examen en août 2024 pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice française lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur sa messagerie.Lors de son interrogatoire en décembre 2024, il avait reconnu avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme.  

Un an après son arrestation, le fondateur de Telegram critique l’enquête qui “peine” le visant

Pavel Durov, fondateur de Telegram, a critiqué dans un message sur son canal officiel l’enquête française le visant, qui selon lui “peine toujours à établir une quelconque irrégularité”, un an après sa retentissante arrestation.”Il y a un an, la police française m’a placé en garde à vue pendant quatre jours parce que certaines personnes dont je n’avais jamais entendu parler utilisaient Telegram pour commettre des infractions”, a lancé dans un message publié dimanche soir cet homme aux multiples nationalités, né en Russie et âgé de 40 ans.”Un an plus tard, l’+enquête criminelle+ menée contre moi peine toujours à établir une quelconque irrégularité de ma part ou de la part de Telegram”, a souligné cet homme richissime.”Arrêter le fondateur et dirigeant d’une grande plateforme pour les agissements de ses utilisateurs n’était pas seulement inédit — c’était juridiquement et logiquement absurde”, a-t-il encore ajouté, assurant une fois de plus que “nos pratiques de modération sont conformes aux normes du secteur, et Telegram a toujours répondu à toutes les demandes juridiquement contraignantes de la France”.Comme il le fait depuis un an, le patron de Telegram a estimé que c’était “une erreur de la police elle-même”, qui “n’adressait aucune de ses demandes à Telegram via la procédure légale requise”, qui lui vaut ses poursuites en France, et non des manquements à ses obligations de modération.Et d’ajouter: “Elle aurait pu connaître la procédure à suivre simplement en la cherchant sur Google ou en posant la question”.Après avoir obtenu un allégement de son contrôle judiciaire mi-juin, M. Durov regrette de devoir “toujours revenir en France tous les 14 jours”.”Malheureusement, la seule conséquence de mon arrestation jusqu’ici a été un immense préjudice porté à l’image de la France comme pays de liberté. Une chose est sûre, toutefois: nous continuerons de nous battre — et nous gagnerons”, a encore dit M. Durov.Après son arrestation spectaculaire à sa descente d’avion, l’entrepreneur naturalisé français en 2021 a été mis en examen en août 2024 pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice française lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur sa messagerie.Lors de son interrogatoire en décembre 2024, il avait reconnu avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme.  

Liban: le Conseil de sécurité de l’ONU se prononce sur l’avenir des Casques bleus

Le Conseil de sécurité doit voter lundi une éventuelle prorogation du mandat de la force de maintien de la paix de l’ONU dans le sud du Liban (Finul), une prolongation d’un an voulue par la France et Beyrouth mais à laquelle les Etats-Unis et Israël sont hostiles.Les 15 membres permanents et non permanents du Conseil avaient commencé la semaine dernière des discussions autour d’un projet de résolution présenté par Paris et qui vise à renouveler ce mandat des quelque 10.800 Casques bleus – fournis entre autres par l’Indonésie, l’Inde, l’Italie, le Ghana ou encore le Népal – qui font tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.Le texte de la résolution, consulté par l’AFP, propose de prolonger la présence de la Finul jusqu’au 31 août 2026, tout en exprimant “l’intention (du Conseil) de travailler à un retrait de la Finul, avec l’objectif que seul le gouvernement libanais assure la sécurité dans le sud” du pays.Ce vote lundi survient au moment où Beyrouth s’est engagé à désarmer et à démanteler le groupe chiite pro-iranien Hezbollah d’ici la fin de l’année, sous pression de Washington et dans le cadre de l’application du cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre avec Israël en 2024.Mardi dernier, le président libanais Joseph Aoun a plaidé pour le maintien des Casques bleus car, a-t-il fait valoir, “toute limitation du mandat de la Finul (…) aurait un impact négatif sur la situation, alors qu’Israël continue d’occuper certaines portions du territoire libanais”.De fait l’accord de cessez-le-feu prévoit également un retrait israélien de la zone, mais Israël, dont l’armée s’est plusieurs fois accrochée avec la Finul, maintient des troupes dans des positions frontalières jugées stratégiques et mène régulièrement des frappes chez son voisin du nord.Le pays, qui mène plusieurs guerres dans la région, menace même de ré-attaquer le Liban si le Hezbollah, dorénavant très affaibli, n’est pas complètement désarmé.Le projet de résolution “appelle le gouvernement israélien à retirer ses dernières forces au nord de la Ligne bleue (démarcation des Nations unies établie en 2000, ndlr), y compris de cinq positions tenues en territoire libanais”.Du côté des Etats-Unis, tout aussi hostiles à la Finul que leur allié israélien, on ne sait pas s’ils feront usage de leur droit de veto. Un porte-parole du département d’Etat a refusé de commenter les délibérations du Conseil de sécurité.Mais le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, a jugé “crucial” le soutien qu’a apporté la Finul à l’armée du Liban, avec l’aide au déploiement de 8.300 militaires libanais, une assistance logistique, de l’argent, du carburant et de la formation.”Nous avons toujours eu le sentiment que la présence de la Finul apportait de la stabilité le long de la Ligne bleue”, a déclaré le diplomate.

Bayrou entre dans le dur face aux risques de censure et de blocages

François Bayrou sera-t-il censuré sur son projet de budget à 44 milliards d’euros d’économies ? La grande explication de rentrée débute lundi par une conférence de presse du Premier ministre, sur fond d’appels à bloquer la France le 10 septembre.M. Bayrou s’exprimera lundi à 16h00 depuis des locaux gouvernementaux de l’avenue de Ségur (7e arrondissement de Paris) où il a déjà tenu deux conférence de presse consacrées au budget, en avril et le 15 juillet.Depuis cette date, et l’annonce de 43,8 milliards d’euros d’économies via de nombreuses mesures –année blanche fiscale, gel des pensions et prestations sociales, suppression de deux jours fériés à laquelle s’opposent 84% des Français selon un sondage Odoxa pour Le Parisien–, le Premier ministre fait face à une menace de censure brandie par la gauche et le Rassemblement national.Il doit aussi affronter des appels à bloquer le pays le 10 septembre, nés sur les réseaux sociaux et les messageries, et soutenus par la France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, qui a dit espérer “la grève générale”.Les écologistes et les communistes soutiennent également cet appel, que le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a dit vouloir “accompagner”.Circonspects face à ce mouvement “nébuleux” (Sophie Binet, CGT), qui évoque la crise des “gilets jaunes”, les syndicats de salariés, opposés au budget Bayrou comme au projet gouvernemental de réformer à nouveau l’assurance-chômage, réfléchissent à leurs moyens d’action, avant une intersyndicale prévue le 1er septembre.Sans attendre, plusieurs unions départementales et fédérations de la CGT et de Solidaires -SUD Rail et Sud Industrie– ont prévu de se mobiliser le 10 septembre.”Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que, devant une telle crise, la réponse des Français puisse être de bloquer le pays”, a jugé M. Bayrou dans des propos rapportés par la Tribune Dimanche.Après l’expérience de Michel Barnier, Premier ministre renversé au bout de trois mois, François Bayrou “ne veut pas subir la rentrée”. “Il ne va pas attendre qu’on le censure comme ça. Sans essayer de trouver des voies, des chemins, de réaffirmer un certain nombre de choses”, explique un de ses proches.Le Premier ministre ne se contentera d’ailleurs pas de sa conférence de presse. Il s’exprimera mardi à l’évènement de rentrée de la CFDT, puis jeudi à celui du Medef. Il doit se rendre vendredi à la Foire de Châlons-en-Champagne (Marne).-“Prise de conscience”-Si les quelque 44 milliards d’économies sont “intangibles”, “les mesures peuvent toutes être discutées. J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions; sur les jours fériés, par exemple, peut-être d’autres dates sont-elles possibles. Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a récemment insisté M. Bayrou auprès de l’AFP.Le Premier ministre, qui a été reçu par Emmanuel Macron jeudi à Brégançon (Var), est notamment attendu sur les contours de la “contribution des plus fortunés” évoquée le 15 juillet.Il est “prêt à bouger” sur le sujet, assure un de ses soutiens, alors que des membres du MoDem rappellent leur opposition à la suppression de l’ISF en 2017.Suffisant pour s’entendre avec le PS ? “En l’état, rien ne va et c’est la censure assurée”, a réaffirmé dimanche le député Arthur Delaporte, ajoutant que les socialistes présenteraient des “propositions alternatives” dans les “prochains jours”.Si une négociation budgétaire s’engage, alors François Hollande a appelé le PS à ne pas voter de “censure immédiate”, dès la rentrée parlementaire fin septembre, comme le feront les Insoumis dont “aucun parlementaire” n’ira aux concertations gouvernementales, selon leur cheffe de file à l’Assemblée Mathilde Panot.Le RN n’entend de toute façon pas voter la motion LFI fin septembre car “le débat budgétaire commence au mois d’octobre et c’est seulement à ce moment là qu’on verra les décisions prises”, selon son porte-parole Julien Odoul. Mais “s’il (François Bayrou) souhaite infliger une nouvelle punition aux Français, la chute est inévitable”, a-t-il prévenu sur Franceinfo.