Trump official to unveil ambitious US air traffic control upgrade

Faced with fresh flight safety problems at a major US airport, the Trump administration is set Thursday to unveil a modernized air traffic control system.US Transportation Secretary Sean Duffy is planning a news conference in Washington to announce an upgrade billed as a dramatic break from the “band-aid” fixes of past administrations.A massive overhaul of the US air traffic control system could cost tens of billions of dollars. Such a policy would need to win congressional approval at a time when Trump’s administration is also seeking deep spending cuts to finance tax cuts.The union for air traffic controllers has complained of obsolete buildings containing radar technology that is no longer manufactured and computers with floppy disks last seen in the 20th century.Duffy’s agency is facing scrutiny after an April 28 incident at Newark Liberty International Airport in which air traffic officials stationed in nearby Philadelphia were unable to connect with planes on radar and through radio for 90 seconds.The troubles at one of the busiest US airports follow a January 29 midair collision near Washington’s Reagan National Airport involving a passenger jet and a military helicopter, the first major US commercial crash since 2009.Duffy, who has blamed his predecessor in the Biden administration for recent problems, talked up the plan at an April 30 Cabinet meeting with Trump, who seemed to favor a lead contractor.”We’re going to have one, great big beautiful contractor, whether it’s maybe Raytheon, maybe IBM,” Trump said. “You put one in charge. They’re very big, very powerful monetarily, and they give you a guarantee, and they hook up everything. They do every single thing.”Duffy has so far not released details about the plan. A Department of Transportation advisory touted Thursday’s event as “ushering in a golden age of transportation.”- Newark in focus -On Wednesday, the Federal Aviation Administration (FAA) announced it has been slowing arrivals and departures at Newark after the system outage.Other steps included adding more backup equipment and bolstering air traffic controller staffing, the FAA said.While Newark’s staffing issues are the norm across the network, the incident highlights unique problems at the airport, said Michael McCormick, a former FAA control tower manager who is now associate professor at Embry‑Riddle Aeronautical University.McCormick said the telecommunications failures stem from the FAA’s 2024 relocation of Newark air traffic staff from Long Island to Philadelphia.Even with the loss of contact with air traffic staff, pilots would have still been able to safely fly during the outage because of on-board technology that tracks other planes, McCormick said.”There’s still backup,” McCormick said. “It’s not optimal.”

Trump annonce un “accord commercial majeur” jeudi, probablement avec le Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump doit signer jeudi à Washington un accord commercial bilatéral avec son allié historique, le Royaume-Uni, selon la presse américaine, le président américain ayant évoqué un “grand pays très respecté” sans le nommer.Si ce règlement “commercial majeur, selon les mots du président républicain, voit bien le jour jeudi à 10H00 (14H00 GMT) à la Maison Blanche, il s’agira d’une première depuis que le tempétueux milliardaire a imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés aux Etats-Unis.Avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international qu’il a provoqué.Donald Trump a toutefois maintenu des surtaxes prohibitives avec la Chine au taux de 145% — 245% pour certains secteurs — auquel Pékin a riposté avec un taux de 125%.Sur son compte Truth Social, le locataire de la Maison Blanche, a annoncé mercredi une “grande conférence de presse (jeudi) matin à 10H00 (14H00 GMT), dans le Bureau ovale, concernant un important accord commercial avec les représentants d’un grand pays très respecté”.Il a même vanté ce qui serait “le premier d’une longue série” d’accords commerciaux, sans être plus explicite.Selon le New York Times et Politico, il s’agit du Royaume-Uni. – “Relation spéciale” -Son Premier ministre travailliste Keir Starmer et Donald Trump avaient fait état de “négociations productives” entre leurs pays liés par 250 ans d’Histoire et qui ont forgé une “relation spéciale” diplomatique et économique jamais véritablement mise à mal.Le commerce de biens entre Londres et Washington est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de biens américains et en a exporté pour 59,3 milliards de livres.Londres est ainsi relativement épargné par les droits de douane “réciproques” annoncés le 2 avril par le président Trump avec une taxe de seulement 10%, le niveau le plus bas.La puissance européenne reste toutefois taxée à 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, ce qui inquiète les constructeurs britanniques, les Etats-Unis représentant leur premier marché à l’exportation en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations), hors Union européenne.La balance commerciale penche aussi largement en faveur du Royaume-Uni en matière de services, le pays ayant exporté pour 137 milliards de livres aux Etats-Unis l’an passé, contre 61,2 milliards d’importations.Mais ce secteur reste, pour l’instant, en marge de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Londres et Washington négocient depuis des semaines, le Royaume-Uni espérant supprimer ou atténuer les surtaxes américaines contre des concessions.La ministre des Finances britannique Rachel Reeves s’était ainsi entretenue avec son homologue américain Scott Bessent, en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) fin avril à Washington.Elle avait avancé quelques lignes rouges sur les normes en matière d’automobiles et d’alimentation, sur la sécurité en ligne et envisagé une concession possible sur les prélèvements fiscaux de 800 millions de livres par an sur les géants américains du numérique.- Sommet avec l’UE -Dans le même temps, Mme Reeves avait rappelé la valeur de la relation avec l’UE, soulignant que “les relations commerciales avec l’Europe (étaient) sans doute encore plus importantes” qu’avec les Etats-Unis, malgré le divorce du Brexit effectif depuis le 31 janvier 2020.Le gouvernement de M. Starmer s’est dit prêt mercredi à envisager un programme de mobilité pour les jeunes avec l’UE, sous certaines conditions, une demande de Bruxelles à laquelle il s’était jusque-là montré réticent. Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump a déclenché un séisme économique avec notamment ce qu’il a lui-même surnommé “jour de la libération”, le 2 avril, lorsqu’il a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits importés aux Etats-Unis.Donald Trump a depuis partiellement viré de bord, en annonçant une pause de 90 jours — jusqu’à début juillet — et promis des “deals” avec les partenaires majeurs des Etats-Unis pour alléger la facture. Aucun n’a encore été annoncé.Des discussions sont en cours avec nombre de pays tandis que la Chine et les Etats-Unis doivent se réunir ce week-end en Suisse pour jeter les fondements d’une négociation commerciale.burs-nr/lgo

Trump annonce un “accord commercial majeur” jeudi, probablement avec le Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump doit signer jeudi à Washington un accord commercial bilatéral avec son allié historique, le Royaume-Uni, selon la presse américaine, le président américain ayant évoqué un “grand pays très respecté” sans le nommer.Si ce règlement “commercial majeur, selon les mots du président républicain, voit bien le jour jeudi à 10H00 (14H00 GMT) à la Maison Blanche, il s’agira d’une première depuis que le tempétueux milliardaire a imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés aux Etats-Unis.Avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international qu’il a provoqué.Donald Trump a toutefois maintenu des surtaxes prohibitives avec la Chine au taux de 145% — 245% pour certains secteurs — auquel Pékin a riposté avec un taux de 125%.Sur son compte Truth Social, le locataire de la Maison Blanche, a annoncé mercredi une “grande conférence de presse (jeudi) matin à 10H00 (14H00 GMT), dans le Bureau ovale, concernant un important accord commercial avec les représentants d’un grand pays très respecté”.Il a même vanté ce qui serait “le premier d’une longue série” d’accords commerciaux, sans être plus explicite.Selon le New York Times et Politico, il s’agit du Royaume-Uni. – “Relation spéciale” -Son Premier ministre travailliste Keir Starmer et Donald Trump avaient fait état de “négociations productives” entre leurs pays liés par 250 ans d’Histoire et qui ont forgé une “relation spéciale” diplomatique et économique jamais véritablement mise à mal.Le commerce de biens entre Londres et Washington est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de biens américains et en a exporté pour 59,3 milliards de livres.Londres est ainsi relativement épargné par les droits de douane “réciproques” annoncés le 2 avril par le président Trump avec une taxe de seulement 10%, le niveau le plus bas.La puissance européenne reste toutefois taxée à 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, ce qui inquiète les constructeurs britanniques, les Etats-Unis représentant leur premier marché à l’exportation en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations), hors Union européenne.La balance commerciale penche aussi largement en faveur du Royaume-Uni en matière de services, le pays ayant exporté pour 137 milliards de livres aux Etats-Unis l’an passé, contre 61,2 milliards d’importations.Mais ce secteur reste, pour l’instant, en marge de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Londres et Washington négocient depuis des semaines, le Royaume-Uni espérant supprimer ou atténuer les surtaxes américaines contre des concessions.La ministre des Finances britannique Rachel Reeves s’était ainsi entretenue avec son homologue américain Scott Bessent, en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) fin avril à Washington.Elle avait avancé quelques lignes rouges sur les normes en matière d’automobiles et d’alimentation, sur la sécurité en ligne et envisagé une concession possible sur les prélèvements fiscaux de 800 millions de livres par an sur les géants américains du numérique.- Sommet avec l’UE -Dans le même temps, Mme Reeves avait rappelé la valeur de la relation avec l’UE, soulignant que “les relations commerciales avec l’Europe (étaient) sans doute encore plus importantes” qu’avec les Etats-Unis, malgré le divorce du Brexit effectif depuis le 31 janvier 2020.Le gouvernement de M. Starmer s’est dit prêt mercredi à envisager un programme de mobilité pour les jeunes avec l’UE, sous certaines conditions, une demande de Bruxelles à laquelle il s’était jusque-là montré réticent. Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump a déclenché un séisme économique avec notamment ce qu’il a lui-même surnommé “jour de la libération”, le 2 avril, lorsqu’il a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits importés aux Etats-Unis.Donald Trump a depuis partiellement viré de bord, en annonçant une pause de 90 jours — jusqu’à début juillet — et promis des “deals” avec les partenaires majeurs des Etats-Unis pour alléger la facture. Aucun n’a encore été annoncé.Des discussions sont en cours avec nombre de pays tandis que la Chine et les Etats-Unis doivent se réunir ce week-end en Suisse pour jeter les fondements d’une négociation commerciale.burs-nr/lgo

Trump annonce un “accord commercial majeur” jeudi, probablement avec le Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump doit signer jeudi à Washington un accord commercial bilatéral avec son allié historique, le Royaume-Uni, selon la presse américaine, le président américain ayant évoqué un “grand pays très respecté” sans le nommer.Si ce règlement “commercial majeur, selon les mots du président républicain, voit bien le jour jeudi à 10H00 (14H00 GMT) à la Maison Blanche, il s’agira d’une première depuis que le tempétueux milliardaire a imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés aux Etats-Unis.Avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international qu’il a provoqué.Donald Trump a toutefois maintenu des surtaxes prohibitives avec la Chine au taux de 145% — 245% pour certains secteurs — auquel Pékin a riposté avec un taux de 125%.Sur son compte Truth Social, le locataire de la Maison Blanche, a annoncé mercredi une “grande conférence de presse (jeudi) matin à 10H00 (14H00 GMT), dans le Bureau ovale, concernant un important accord commercial avec les représentants d’un grand pays très respecté”.Il a même vanté ce qui serait “le premier d’une longue série” d’accords commerciaux, sans être plus explicite.Selon le New York Times et Politico, il s’agit du Royaume-Uni. – “Relation spéciale” -Son Premier ministre travailliste Keir Starmer et Donald Trump avaient fait état de “négociations productives” entre leurs pays liés par 250 ans d’Histoire et qui ont forgé une “relation spéciale” diplomatique et économique jamais véritablement mise à mal.Le commerce de biens entre Londres et Washington est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de biens américains et en a exporté pour 59,3 milliards de livres.Londres est ainsi relativement épargné par les droits de douane “réciproques” annoncés le 2 avril par le président Trump avec une taxe de seulement 10%, le niveau le plus bas.La puissance européenne reste toutefois taxée à 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, ce qui inquiète les constructeurs britanniques, les Etats-Unis représentant leur premier marché à l’exportation en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations), hors Union européenne.La balance commerciale penche aussi largement en faveur du Royaume-Uni en matière de services, le pays ayant exporté pour 137 milliards de livres aux Etats-Unis l’an passé, contre 61,2 milliards d’importations.Mais ce secteur reste, pour l’instant, en marge de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Londres et Washington négocient depuis des semaines, le Royaume-Uni espérant supprimer ou atténuer les surtaxes américaines contre des concessions.La ministre des Finances britannique Rachel Reeves s’était ainsi entretenue avec son homologue américain Scott Bessent, en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) fin avril à Washington.Elle avait avancé quelques lignes rouges sur les normes en matière d’automobiles et d’alimentation, sur la sécurité en ligne et envisagé une concession possible sur les prélèvements fiscaux de 800 millions de livres par an sur les géants américains du numérique.- Sommet avec l’UE -Dans le même temps, Mme Reeves avait rappelé la valeur de la relation avec l’UE, soulignant que “les relations commerciales avec l’Europe (étaient) sans doute encore plus importantes” qu’avec les Etats-Unis, malgré le divorce du Brexit effectif depuis le 31 janvier 2020.Le gouvernement de M. Starmer s’est dit prêt mercredi à envisager un programme de mobilité pour les jeunes avec l’UE, sous certaines conditions, une demande de Bruxelles à laquelle il s’était jusque-là montré réticent. Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump a déclenché un séisme économique avec notamment ce qu’il a lui-même surnommé “jour de la libération”, le 2 avril, lorsqu’il a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits importés aux Etats-Unis.Donald Trump a depuis partiellement viré de bord, en annonçant une pause de 90 jours — jusqu’à début juillet — et promis des “deals” avec les partenaires majeurs des Etats-Unis pour alléger la facture. Aucun n’a encore été annoncé.Des discussions sont en cours avec nombre de pays tandis que la Chine et les Etats-Unis doivent se réunir ce week-end en Suisse pour jeter les fondements d’une négociation commerciale.burs-nr/lgo

Ukraine: la trêve de trois jours ordonnée par Poutine entre en vigueur

La trêve de trois jours avec l’Ukraine, ordonnée de façon unilatérale par le président russe Vladimir Poutine à l’occasion des commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie le 9 mai, est entrée en vigueur jeudi.”Le cessez-le-feu (…) à l’occasion du 80e anniversaire de la Grande Victoire, a commencé”, a rapporté l’agence de presse russe Ria Novosti.L’Ukraine n’a jamais accepté cette trêve et l’a qualifiée d’opération de communication, appelant plutôt à un cessez-le-feu de 30 jours.La nuit de mercredi a jeudi a été relativement calme. L’armée de l’air ukrainienne a signalé à plusieurs reprises des bombes aériennes guidées lancées par des avions russes sur Soumy, dans le nord-est, sans que l’impact soit connu.  L’aéroport de Nijni Novgorod, ville à 400 km de Moscou, a été fermée pendant plus d’une heure, a indiqué sur Telegram Artem Korenyako, représentant de l’agence nationale de l’aviation Rossaviatsia.Quelques heures avant l’entrée en vigueur de la trêve décrétée par Vladimir Poutine à 21H00 GMT, la Russie et l’Ukraine avaient échangé des attaques aériennes, avec des missiles et des dizaines de drones entraînant la fermeture d’aéroports côté russe et faisant au moins deux morts côté ukrainien. Le Kremlin a précisé que les forces russes respecteraient le cessez-le-feu mais qu’elles répondraient “immédiatement” si Kiev attaquait.Dans son adresse de mercredi soir, le président Volodymyr Zelensky a renouvelé son appel à une trêve de 30 jours. “Nous ne retirons pas cette proposition qui pourrait donner une chance à la diplomatie. Mais le monde ne voit pas de réponse de la part de la Russie”, a-t-il déclaré.Vladimir Poutine a annoncé la trêve le 28 avril dans un geste “humanitaire”, à la suite de pressions des Etats-Unis pour que la Russie mette un terme à l’assaut qu’elle mène depuis 2022 contre l’Ukraine.Depuis son investiture en janvier, le président américain Donald Trump tente de négocier un cessez-le-feu durable entre Moscou et Kiev. Mais il n’a pas réussi à obtenir de concessions majeures de la part du Kremlin.- Frustration à Washington -En mars, Vladimir Poutine a rejeté une proposition conjointe américano-ukrainienne de cessez-le-feu inconditionnel et n’a depuis offert que de maigres contributions aux efforts de paix de M. Trump.La Maison Blanche est de plus en plus frustrée par cette absence de progrès.”Il est probablement impossible pour nous d’assurer une médiation complète sans au moins quelques négociations directes entre les deux parties”, a déclaré mercredi le vice-président américain JD Vance.L’Ukraine a dit qu’elle ne croyait pas que la Russie adhérerait à la trêve, et a accusé Moscou d’avoir commis des centaines de violations lors d’un précédent cessez-le-feu de 30 heures ordonné par le président russe à Pâques.Dans la nuit de mardi à mercredi, l’armée russe a tiré cinq missiles balistiques et lancé 187 drones sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne qui a affirmé avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont péri et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants.L’Ukraine, dont environ 20% du territoire est occupé par l’armée russe, a pour sa part multiplié les attaques de drones contre la Russie ces derniers jours, perturbant le fonctionnement des aéroports de Moscou et d’autres villes.- Inquiétudes pour le défilé -Conséquence, depuis mardi, au moins 350 vols ont été annulés ou retardés et au moins 60.000 passagers ont été affectés, selon l’association des tour-opérateurs russes.Ces attaques ont suscité des inquiétudes sur le déroulement en bon ordre des cérémonies du 9 mai.Les premiers dirigeants étrangers ont commencé à arriver à Moscou, parmi lesquels les présidents chinois Xi Jinping, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et vénézuélien Nicolas Maduro.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que son pays prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des commémorations, dont le point d’orgue sera un défilé militaire vendredi sur la place Rouge.Le président Zelensky a averti que l’Ukraine ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou, et souligné que la Russie avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité du défilé.Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique promu par le pouvoir russe, qui a établi des parallèles entre l’offensive en Ukraine déclenchée en février 2022 et la guerre contre l’Allemagne nazie.Rencontrée près d’une artère de la capitale sur laquelle passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale du défilé, Valeria Pavlova, une étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que les Ukrainiens observent ce cessez-le-feu provisoire.

Ukraine: la trêve de trois jours ordonnée par Poutine entre en vigueur

La trêve de trois jours avec l’Ukraine, ordonnée de façon unilatérale par le président russe Vladimir Poutine à l’occasion des commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie le 9 mai, est entrée en vigueur jeudi.”Le cessez-le-feu (…) à l’occasion du 80e anniversaire de la Grande Victoire, a commencé”, a rapporté l’agence de presse russe Ria Novosti.L’Ukraine n’a jamais accepté cette trêve et l’a qualifiée d’opération de communication, appelant plutôt à un cessez-le-feu de 30 jours.La nuit de mercredi a jeudi a été relativement calme. L’armée de l’air ukrainienne a signalé à plusieurs reprises des bombes aériennes guidées lancées par des avions russes sur Soumy, dans le nord-est, sans que l’impact soit connu.  L’aéroport de Nijni Novgorod, ville à 400 km de Moscou, a été fermée pendant plus d’une heure, a indiqué sur Telegram Artem Korenyako, représentant de l’agence nationale de l’aviation Rossaviatsia.Quelques heures avant l’entrée en vigueur de la trêve décrétée par Vladimir Poutine à 21H00 GMT, la Russie et l’Ukraine avaient échangé des attaques aériennes, avec des missiles et des dizaines de drones entraînant la fermeture d’aéroports côté russe et faisant au moins deux morts côté ukrainien. Le Kremlin a précisé que les forces russes respecteraient le cessez-le-feu mais qu’elles répondraient “immédiatement” si Kiev attaquait.Dans son adresse de mercredi soir, le président Volodymyr Zelensky a renouvelé son appel à une trêve de 30 jours. “Nous ne retirons pas cette proposition qui pourrait donner une chance à la diplomatie. Mais le monde ne voit pas de réponse de la part de la Russie”, a-t-il déclaré.Vladimir Poutine a annoncé la trêve le 28 avril dans un geste “humanitaire”, à la suite de pressions des Etats-Unis pour que la Russie mette un terme à l’assaut qu’elle mène depuis 2022 contre l’Ukraine.Depuis son investiture en janvier, le président américain Donald Trump tente de négocier un cessez-le-feu durable entre Moscou et Kiev. Mais il n’a pas réussi à obtenir de concessions majeures de la part du Kremlin.- Frustration à Washington -En mars, Vladimir Poutine a rejeté une proposition conjointe américano-ukrainienne de cessez-le-feu inconditionnel et n’a depuis offert que de maigres contributions aux efforts de paix de M. Trump.La Maison Blanche est de plus en plus frustrée par cette absence de progrès.”Il est probablement impossible pour nous d’assurer une médiation complète sans au moins quelques négociations directes entre les deux parties”, a déclaré mercredi le vice-président américain JD Vance.L’Ukraine a dit qu’elle ne croyait pas que la Russie adhérerait à la trêve, et a accusé Moscou d’avoir commis des centaines de violations lors d’un précédent cessez-le-feu de 30 heures ordonné par le président russe à Pâques.Dans la nuit de mardi à mercredi, l’armée russe a tiré cinq missiles balistiques et lancé 187 drones sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne qui a affirmé avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.A Kiev, une mère et son fils ont péri et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants.L’Ukraine, dont environ 20% du territoire est occupé par l’armée russe, a pour sa part multiplié les attaques de drones contre la Russie ces derniers jours, perturbant le fonctionnement des aéroports de Moscou et d’autres villes.- Inquiétudes pour le défilé -Conséquence, depuis mardi, au moins 350 vols ont été annulés ou retardés et au moins 60.000 passagers ont été affectés, selon l’association des tour-opérateurs russes.Ces attaques ont suscité des inquiétudes sur le déroulement en bon ordre des cérémonies du 9 mai.Les premiers dirigeants étrangers ont commencé à arriver à Moscou, parmi lesquels les présidents chinois Xi Jinping, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et vénézuélien Nicolas Maduro.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que son pays prenait “toutes les mesures nécessaires” pour assurer la sécurité des commémorations, dont le point d’orgue sera un défilé militaire vendredi sur la place Rouge.Le président Zelensky a averti que l’Ukraine ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou, et souligné que la Russie avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité du défilé.Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique promu par le pouvoir russe, qui a établi des parallèles entre l’offensive en Ukraine déclenchée en février 2022 et la guerre contre l’Allemagne nazie.Rencontrée près d’une artère de la capitale sur laquelle passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale du défilé, Valeria Pavlova, une étudiante russe de 22 ans, a dit à l’AFP avoir “du mal à croire” que les Ukrainiens observent ce cessez-le-feu provisoire.

Trump to announce trade deal with UK on Thursday: US media

Donald Trump will announce a trade deal with the United Kingdom on Thursday, US media reported, after the president touted a “major” upcoming agreement on social media.The New York Times and Politico reported that Trump was set to agree to a deal with Britain, citing multiple people familiar with the plans.Trump wrote earlier on Wednesday the “major trade deal” would be announced with a “big, and highly respected country.”He said he would announce the deal at a 10:00 am (1400 GMT) news conference in the Oval Office at the White House, and touted it as the “first of many.”Trump imposed sweeping tariffs on US trading partners last month but temporarily froze most of them to allow for the negotiation of trade deals.He has been claiming for weeks that countries were lining up to strike trade agreements with the United States.The Times said it was not clear whether a US trade deal with Britain had been finalized or if the two countries would announce a framework for an agreement that would be subject to further negotiation.The Bank of England is widely expected to cut its key interest rate by a quarter point Thursday as Trump’s planned tariffs threaten to weaken global economic growth.- An affinity for Britain – Britain this week struck a free-trade agreement with India, its biggest such deal since leaving the European Union, after negotiations relaunched in February following US tariff threats.Britain has sought to bolster trade ties across the world since it left the EU at the start of the decade under Brexit, a need that became more pressing after Trump took power.Prime Minister Keir Starmer visited Washington at the end of February in part to discuss tariffs and came away hopeful that a long-awaited accord could be reached. Trump at the time held out the prospect of a “great” deal, hailing Starmer as a tough negotiator.Starmer during his visit handed Trump an invitation to meet King Charles III in September for an unprecedented second state visit that London hopes will boost transatlantic ties. Trump will become the first political leader to receive a second state visit to Britain, after he traveled there in 2019 during his first term as president. The 78-year-old Republican has long been a vocal fan of the British royal family. He also has a close affinity to the UK due to the fact his mother was born in Scotland, where he owns a golf course.

La Corée du Nord tire une salve de missiles balistiques

La Corée du Nord a tiré jeudi plusieurs missiles balistiques de courte portée en direction de la mer du Japon, a annoncé l’armée sud-coréenne, des experts évoquant un possible essais d’armes destinées à la Russie.L’armée sud-coréenne “a détecté le lancement de plusieurs types de missiles balistiques de courte portée”, a annoncé l’état-major interarmées, sans préciser le nombre exact de projectiles.Ces missiles “ont été tirés depuis la région de Wonsan en Corée du Nord vers la mer de l’Est, entre 08H10 et 09H20 environ” (23H10 et 00H20 GMT), a-t-il ajouté en employant le nom coréen de la mer du Japon.Les projectiles se sont abîmés en mer à environ 800 km des côtes nord-coréennes, a précisé l’état-major en dénonçant une “claire provocation” et “une menace sérieuse pour la paix et la stabilité”.Cet essai de missiles n’a eu aucun impact pour le Japon voisin, selon le ministère japonais de la Défense cité par la télévision publique NHK.Il s’agit des premiers tirs de missiles balistiques par la Corée du Nord en près de deux mois. Le dernier en date avait eu lieu le 10 mars, au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis effectuaient des exercices militaires dans la région.Les sanctions imposées par les Nations unies contre Pyongyang pour son programme nucléaire lui interdisent de posséder des missiles balistiques, qui effectuent la majeure partie de leur trajectoire en dehors de l’atmosphère terrestre.- Destroyer de 5.000 tonnes -Le 28 avril, la marine nord-coréenne avait dévoilé un nouveau destroyer de 5.000 tonnes, le Choe Hyon, destiné à entrer en service début 2026. Des tirs d’essai de missiles de croisière – non concernés par les sanctions de l’ONU – avaient été réalisés à cette occasion, selon l’agence officielle KCNA.Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait par la suite ordonné “d’accélérer l’armement nucléaire de la marine afin de défendre l’Etat et la souveraineté maritime contre les menaces actuelles et futures”.Selon certains analystes, le Choe Hyon pourrait être équipé de missiles nucléaires tactiques, bien que la Corée du Nord n’ait pas jusqu’à présent prouvé sa capacité à miniaturiser ses armes atomiques.L’armée sud-coréenne estime que le destroyer pourrait avoir été développé avec l’aide de la Russie, avec qui la Corée du Nord s’est considérablement rapprochée ces dernières années, allant jusqu’à envoyer des milliers de soldats pour aider les troupes russes à reconquérir la région de Koursk partiellement prise par l’Ukraine.Les deux pays ont signé en juin 2024 un traité de défense mutuelle, qui les oblige à fournir une assistance militaire “sans délai” en cas d’attaque contre l’autre et à coopérer au niveau international pour s’opposer aux sanctions occidentales.En février, le gouvernement sud-coréen avait accusé Pyongyang d’avoir livré à la Russie plusieurs missiles, 200 pièces d’artillerie à longue portée ainsi qu’une grosse quantité de munitions.Les médias officiels nord-coréens ont rendu compte cette semaine de visites de Kim Jong Un dans des usines de munitions, affirmant que la production d’obus par la Corée du Nord avait augmenté de façon spectaculaire dans les derniers mois.Et fin avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé la Russie d’avoir utilisé un “missile balistique fabriqué en Corée du Nord” dans une attaque sur Kiev qui avait fait 12 morts.Il est “tout à fait possible” que le lancement du missile de jeudi “ait servi de test avant une éventuelle exportation vers la Russie”, a déclaré à l’AFP Ahn Chan-il, un transfuge nord-coréen devenu directeur de l’Institut mondial pour les études sur la Corée du Nord à Séoul.

Filipino pope could revive priestly vocations in Catholic bastion

As cardinals gather in the Vatican to elect a new pope — with a Filipino among the favourites — the church in Asia’s most Catholic country is grappling with a decline in those with a vocation for the priesthood.”According to the statistics we have… one priest is catering to around 9,000 Catholics,” John Alfred Rabena, chancellor of UST Central Seminary, one the country’s oldest, said this week.It is a situation that was leading to “exhaustion” among an overworked clergy, he told AFP during a visit to the seminary’s art deco building on the sprawling University of Santo Tomas campus.Philippine Cardinal Luis Antonio Tagle is among the favourites to succeed Pope Francis, while another Filipino, Cardinal Pablo Virgilio David, has emerged as a late dark horse candidate.While officially cautioned not to campaign for their countrymen, clergymen in the Philippines told AFP they believe a Filipino pope could inspire a surge in recruits to the flagging ranks of the priesthood.Father Robert Reyes, a well-known activist priest, said he sounded the alarm during his 1987-98 tenure as national vocation director of the Catholic Bishops’ Conference of the Philippines (CBCP). “I was already warning the bishops that there were obvious signs of a decline in vocations, and how many years is that already?” he said.While the CBCP said it maintains no formal database tracking enrolment numbers, the Philippine Church marked its first-ever National Vocation Awareness Month in November in a bid to “address the critical need for more priests within the nation”.- ‘Broken trust’ -For Father Jerome Secillano, spokesperson for the CBCP, the reason for that need is no secret.”Because of the sexual misconduct that happened in the Church,” he said of the global abuse scandal that erupted in the early 2000s.”That was when people entering the seminary started to dwindle. The impact of that is still being felt.”And while he believes an outpouring of joy and pride would follow the ascendance of a Filipino pope, he questions if it would be enough.”I don’t know if a Filipino pope will immediately restore that broken trust,” he said.Others who spoke to AFP said the sex abuse scandal could not be solely blamed for dwindling seminary enrollments, pointing to cultural changes that had made the country’s youth harder to reach.”It’s also because young people are so exposed to the secular world, with travel, with the internet and with social media,” said Reyes.- ‘Plain Filipino’ -Seminarian Neil Pena, 27, told AFP he believed the potential for a Filipino pope to galvanise his countrymen’s faith was undeniable.”It’s different when the pope speaks your language,” Pena said.”A pope speaking Filipino, plain Filipino, talking to you like he’s talking to you directly… it will be an inspiration.”Reyes agreed a shared heritage would be meaningful in a “personality-oriented” country.”If there’s someone famous, we gravitate towards the person and his actions, way of life,” Reyes said. “There might be many who will be interested in (becoming a) priest.”Rabena, the seminary chancellor, pointed to his own decision to join the clergy, saying it had been “ignited” by the 2015 visit of Pope Francis to the country following the deadliest storm in its history.Arvin Eballo, a theology professor at the University of Santo Tomas, said there was a time when almost every family aspired to have a son as a priest.”They believed it was a blessing of God,” he said.