France, Eq. Guinea to clash at UN top court over Paris mansionTue, 15 Jul 2025 02:37:24 GMT

France and Equatorial Guinea will cross swords Tuesday at the top United Nations court, in a long-running dispute over a luxury Paris mansion confiscated by French authorities.The central African nation has asked the International Court of Justice (ICJ) to issue emergency orders preventing France from selling the building, seized after Vice President Teodoro Nguema Obiang …

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Annonce de la peine pour deux hommes qui ont abattu l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes qui ont tronçonné à la base un érable extrêmement célèbre près du mur d’Hadrien en Angleterre, connaîtront leur peine mardi, presque deux ans après cet acte de vandalisme qui avait bouleversé au-delà des frontières.Actuellement incarcérés, Daniel Graham et Adam Carruthers risquent jusqu’à 10 ans de prison.Le “Sycamore Gap Tree”, un érable sycomore majestueux, niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord) était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre. Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée.- C’était “juste un arbre” -Le lendemain, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de cette affaire, se félicitant mutuellement d’une histoire devenue “virale”, envoi de messages vocaux et d’articles de presse à l’appui.Ces hommes, désormais ennemis, se sont ensuite rejeté la responsabilité du tronçonnage, Carruthers affirmant qu’il était resté chez lui ce soir-là, Graham affirmant à l’inverse que Carruthers avait emprunté sa voiture et agi avec quelqu’un d’autre.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été jugés coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris à ce célèbre sycomore.Sa chute avait aussi endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle l’on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis de la chute d’un arbre.Le téléphone portable de Daniel Graham et sa voiture avaient été localisés près du site.- Renaissance -Cet acte de vandalisme a provoqué chagrin et colère au Royaume-Uni “mais aussi à l’échelle internationale”, souligne l’agence gouvernementale Historic England.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont le site où il se trouvait, a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a par ailleurs été transformée en Å“uvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Annonce de la peine pour deux hommes qui ont abattu l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes qui ont tronçonné à la base un érable extrêmement célèbre près du mur d’Hadrien en Angleterre, connaîtront leur peine mardi, presque deux ans après cet acte de vandalisme qui avait bouleversé au-delà des frontières.Actuellement incarcérés, Daniel Graham et Adam Carruthers risquent jusqu’à 10 ans de prison.Le “Sycamore Gap Tree”, un érable sycomore majestueux, niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord) était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre. Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée.- C’était “juste un arbre” -Le lendemain, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de cette affaire, se félicitant mutuellement d’une histoire devenue “virale”, envoi de messages vocaux et d’articles de presse à l’appui.Ces hommes, désormais ennemis, se sont ensuite rejeté la responsabilité du tronçonnage, Carruthers affirmant qu’il était resté chez lui ce soir-là, Graham affirmant à l’inverse que Carruthers avait emprunté sa voiture et agi avec quelqu’un d’autre.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été jugés coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris à ce célèbre sycomore.Sa chute avait aussi endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle l’on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis de la chute d’un arbre.Le téléphone portable de Daniel Graham et sa voiture avaient été localisés près du site.- Renaissance -Cet acte de vandalisme a provoqué chagrin et colère au Royaume-Uni “mais aussi à l’échelle internationale”, souligne l’agence gouvernementale Historic England.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont le site où il se trouvait, a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a par ailleurs été transformée en Å“uvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manÅ“uvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manÅ“uvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manÅ“uvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Pentagon inks contracts for Musk’s xAI, competitors

The Pentagon announced contracts on Monday with multiple leading US artificial intelligence firms including Elon Musk’s xAI, which has faced intense scrutiny in recent days over anti-Semitic posts by its Grok chatbot.Each of the contracts to xAI, Anthropic, Google and OpenAI have a ceiling value of $200 million, the Pentagon’s Chief Digital and Artificial Intelligence Office (CDAO) said in a statement.The awards will enable the Department of Defense “to leverage the technology and talent of US frontier AI companies to develop agentic AI workflows across a variety of mission areas,” it said.The contract with xAI comes just days after the company was forced to apologize again for controversial posts by its Grok chatbot.After an update on July 7, the chatbot praised Adolf Hitler in some responses on the X social media platform, denounced “anti-white hate,” and described Jewish representation in Hollywood as “disproportionate.”xAI apologized for the extremist and offensive messages, and said it had corrected the instructions that led to the incidents.The release on Wednesday of Grok 4, the latest chatbot version, was almost met with scrutiny after it appeared to consult Musk’s positions on some questions it was asked before responding.The contract between xAI and the Department of Defense comes even as Musk and President Donald Trump have publicly feuded in recent weeks.Musk, a top backer of Trump’s most recent presidential campaign, was entrusted with managing the new agency known as DOGE to massively slash government spending under the current administration.After ending his assignment in May, the South African-born entrepreneur publicly criticized Trump’s major budget bill for increasing government debt. The president and the businessman engaged in heated exchanges on social media and in public statements before Musk apologized for some of his more combative messages.- ‘Critical national security needs’ -The government and the defense sector are considered a potential growth driver for AI giants.Musk’s xAI announced on Monday the launch of a “Grok for Government” service, following a similar initiative by OpenAI.In addition to the Pentagon contract, “every federal government department, agency, or office (can now) purchase xAI products” thanks to its inclusion on an official supplier list, xAI said.Meta meanwhile has partnered with the start-up Anduril to develop virtual reality headsets for soldiers and law enforcement.OpenAI had previously announced in June that it had secured a Defense Department contract with a ceiling of $200 million.”Establishing these partnerships will broaden DoD use of and experience in frontier AI capabilities and increase the ability of these companies to understand and address critical national security needs with the most advanced AI capabilities U.S. industry has to offer,” said the CDAO statement on Monday.

W. Virginia villagers take on AI-driven power plant boom

Al Tomson, mayor of a tiny town tucked away in an idyllic corner of the eastern United States, points to a spot on a map of his region.”The power plant would be there,” says the former military man, who is fighting against construction of the mysterious project on the outskirts of Davis, designed to power a vast data center.Tomson, whose town is about a three-hour drive from Washington and is home to 600 people, says the plant is being “crammed down our throats” by the state government. This fight in the woods of rural West Virginia is the latest example of the war between the US tech sector — and its rapidly rising need for energy to power the AI boom — and the communities it affects.In a scramble to quickly bring more data centers online, US cloud computing giants are now getting directly involved in energy production. And while they are using some renewable energy options and trying to revive nuclear power, they are also turning to fossil fuels like gas, which in the United States is relatively cheap.In neighboring Pennsylvania, a former coal plant will now run on gas to power a data center.In Georgia, xAI, the Elon Musk-owned company behind the Grok chatbot, directly connected 35 methane turbines to its servers, all without permits, according to the Southern Environmental Law Center NGO.Data centers’ share of US electricity demand is expected to rise from current levels of around five percent to between 6.7 percent and 12 percent by 2028, according to government estimates.- Powerlessness -The US electrical grid is facing demand growth “that we haven’t seen for more than a generation,” says Todd Snitchler, head of the Electric Power Supply Association, which represents many producers.To respond, they are acting on all fronts. Across the country, the retirement of old power plants is being postponed and additional turbines are being added while waiting for new plants to be built.But AI’s thirst for energy is such that more and more tech giants are building their own power plants off the grid — even if it means doing so against residents’ wishes.In Davis, the mayor and hundreds of his constituents have been fighting since April against Fundamental Data’s power plant project. For Mayor Tomson, the firm is just a “shell company” laying the early groundwork on behalf of an unidentified major tech company. Fundamental Data did not respond to multiple requests for comment from AFP.In the mayor’s office hangs a printed map showing that the gas turbines, with their toxic emissions, would be located about a mile from residents of this nature-blessed tourist town.But Tomson feels powerless. West Virginia recently adopted a law that, in order to attract billions of dollars in data center investment, prohibits local officials from taking measures opposing them.- Global competition -The frustration of Davis residents boiled over during a particularly tense public meeting at the end of June. For five hours, about 300 people attended the meeting with regulators responsible for approving an initial air quality permit, which is likely to be granted.Afterward, volunteers distributed “No data center complex” signs to install in people’s front yards. Some were already posted in shop windows.Davis’s residents say they just want to keep their corner of the Appalachians free from pollution — but there are powerful political and economic forces against them.”A failure to power the data centers needed to win the AI arms race… could result in adversary nations shaping digital norms and controlling digital infrastructure, thereby jeopardizing US economic and national security,” warned a recent US Department of Energy report.Some in Davis and West Virginia favor these projects, seeing them as an opportunity to re-industrialize an economically devastated region. The proposed plant would be built on the site of a former coal mine, for example.Since mining jobs left, “we need something here to keep our younger people,” said Charles Davis, who lives in nearby Thomas.Jojo Pregley, however, wants nothing to do with it. “A lot of people are battling cancer here,” she says, sitting on a bench in front of her house with her husband Pat, who spent 40 years working in the mines. “We don’t want more pollution from data centers or whatever else.”