Brésil: un attentat déjoué lors du concert de Lady Gaga

Un attentat à la bombe a été déjoué pendant un mégaconcert de la star Lady Gaga à Rio de Janeiro samedi et deux personnes, soupçonnées d’être impliquées, ont été arrêtées, ont annoncé dimanche les autorités. Environ deux millions de personnes avaient envahi la plage emblématique de Copacabana jusqu’aux petites heures du matin pour écouter la diva américaine, selon la mairie, sous la surveillance d’un impressionnant déploiement de sécurité. La police civile de Rio de Janeiro a annoncé dans un communiqué, qu’en collaboration avec le ministère de la Justice, elle avait “empêché un attentat à la bombe qui devait se produire lors du spectacle de Lady Gaga à Copacabana”. La tentative d’attentat avait été orchestrée par un groupe qui “diffusait des discours de haine” et faisait la promotion de la radicalisation des adolescents et de l’automutilation sur les plateformes numériques, selon la police. Les assaillants ont conçu ce plan comme un “défi collectif” dans le but de gagner en notoriété sur les réseaux sociaux, a affirmé la police. Ce projet prenait pour cible les enfants, les adolescents et la communauté LGBTQ+, un groupe fortement représenté parmi les centaines de milliers de fans de Lady Gaga à Rio. Le “chef du groupe” et “responsable du plan” a été arrêté dans l’Etat du Rio Grande do Sul (sud), alors qu’il portait illégalement une arme à feu. Un adolescent est également en garde à vue à Rio de Janeiro. Dans le cadre de l’opération baptisée “Fake Monster”, la police a également effectué 13 perquisitions dans plusieurs villes de l’Etat de Rio de Janeiro, ainsi qu’à São Paulo (sud-est), Rio Grande do Sul et Mato Grosso (ouest). Elle avait auparavant donné le chiffre de 15.”Les personnes impliquées ont recruté des participants pour promouvoir des attaques utilisant des explosifs improvisés et des cocktails Molotov”, a encore indiqué la police.- “Malade de peur” -La chanteuse américaine a publié après ces révélations un message sur X, qui ne fait pas mention de l’attaque déjouée: “Votre coeur brille tellement, votre culture est si vibrante et si spéciale, j’espère que vous savez à quel point je suis reconnaissance d’avoir partagé ce moment historique avec vous”.Ses fans, affectueusement appelés “petits monstres”, se sont eux rendus sur les réseaux sociaux pour exprimer leur soulagement face à la réaction de la police.”DIEU MERCI. Cela aurait choqué plus de deux millions de personnes”, a déclaré le compte LadyGagaFansTogether sur Instagram. Un autre fan a réagi: “Je suis littéralement malade de peur pour sa (Lady Gaga) sécurité”.”La police a agi de manière silencieuse et sans créer de panique (…) Nous avons agi de façon chirurgicale afin que le crime n’ait pas lieu”, a expliqué Felipe Curi, un responsable de la police civile de Rio, cité dans une note de l’institution.Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d’une période considérée comme basse saison. Lady Gaga a donné le coup d’envoi de la soirée, perchée à plus de six pieds au-dessus de la scène dans une robe écarlate, en chantant son tube de 2011 “Bloody Mary” devant une foule en délire. La diva américaine de la pop, qui ne s’était pas produite au Brésil depuis une tournée en 2012, a enchaîné avec “Abracadabra”, l’un des titres phares de son dernier album, “Mayhem”, sorti en mars.Au milieu de la chanson, Lady Gaga a enlevé sa robe rouge pour en révéler une autre aux couleurs du drapeau brésilien.

Brésil: un attentat déjoué lors du concert de Lady Gaga

Un attentat à la bombe a été déjoué pendant un mégaconcert de la star Lady Gaga à Rio de Janeiro samedi et deux personnes, soupçonnées d’être impliquées, ont été arrêtées, ont annoncé dimanche les autorités. Environ deux millions de personnes avaient envahi la plage emblématique de Copacabana jusqu’aux petites heures du matin pour écouter la diva américaine, selon la mairie, sous la surveillance d’un impressionnant déploiement de sécurité. La police civile de Rio de Janeiro a annoncé dans un communiqué, qu’en collaboration avec le ministère de la Justice, elle avait “empêché un attentat à la bombe qui devait se produire lors du spectacle de Lady Gaga à Copacabana”. La tentative d’attentat avait été orchestrée par un groupe qui “diffusait des discours de haine” et faisait la promotion de la radicalisation des adolescents et de l’automutilation sur les plateformes numériques, selon la police. Les assaillants ont conçu ce plan comme un “défi collectif” dans le but de gagner en notoriété sur les réseaux sociaux, a affirmé la police. Ce projet prenait pour cible les enfants, les adolescents et la communauté LGBTQ+, un groupe fortement représenté parmi les centaines de milliers de fans de Lady Gaga à Rio. Le “chef du groupe” et “responsable du plan” a été arrêté dans l’Etat du Rio Grande do Sul (sud), alors qu’il portait illégalement une arme à feu. Un adolescent est également en garde à vue à Rio de Janeiro. Dans le cadre de l’opération baptisée “Fake Monster”, la police a également effectué 13 perquisitions dans plusieurs villes de l’Etat de Rio de Janeiro, ainsi qu’à São Paulo (sud-est), Rio Grande do Sul et Mato Grosso (ouest). Elle avait auparavant donné le chiffre de 15.”Les personnes impliquées ont recruté des participants pour promouvoir des attaques utilisant des explosifs improvisés et des cocktails Molotov”, a encore indiqué la police.- “Malade de peur” -La chanteuse américaine a publié après ces révélations un message sur X, qui ne fait pas mention de l’attaque déjouée: “Votre coeur brille tellement, votre culture est si vibrante et si spéciale, j’espère que vous savez à quel point je suis reconnaissance d’avoir partagé ce moment historique avec vous”.Ses fans, affectueusement appelés “petits monstres”, se sont eux rendus sur les réseaux sociaux pour exprimer leur soulagement face à la réaction de la police.”DIEU MERCI. Cela aurait choqué plus de deux millions de personnes”, a déclaré le compte LadyGagaFansTogether sur Instagram. Un autre fan a réagi: “Je suis littéralement malade de peur pour sa (Lady Gaga) sécurité”.”La police a agi de manière silencieuse et sans créer de panique (…) Nous avons agi de façon chirurgicale afin que le crime n’ait pas lieu”, a expliqué Felipe Curi, un responsable de la police civile de Rio, cité dans une note de l’institution.Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d’une période considérée comme basse saison. Lady Gaga a donné le coup d’envoi de la soirée, perchée à plus de six pieds au-dessus de la scène dans une robe écarlate, en chantant son tube de 2011 “Bloody Mary” devant une foule en délire. La diva américaine de la pop, qui ne s’était pas produite au Brésil depuis une tournée en 2012, a enchaîné avec “Abracadabra”, l’un des titres phares de son dernier album, “Mayhem”, sorti en mars.Au milieu de la chanson, Lady Gaga a enlevé sa robe rouge pour en révéler une autre aux couleurs du drapeau brésilien.

‘Bombshell’ OPEC+ output hike hits oil price

Oil prices slumped on Monday after eight OPEC+ members announced a sharp increase in production, while Asian stocks treaded water in thin trade with major markets closed.The output increase of 411,000 barrels a day announced by Saudi Arabia, Russia and six other members of the oil cartel on Saturday added to concerns about over-supply.The price of crude has already been sliding because of fears of a global economic slowdown on the back of US President Donald Trump’s tariff onslaught.”OPEC+ has just thrown a bombshell to the oil market,” Jorge Leon, analyst with Rystad Energy, told AFP.”(Saturday’s) decision is a definitive message that the Saudi-led group is changing strategy and pursuing market share after years of cutting production,” he added.On equity markets, Tokyo was closed for a holiday along with Hong Kong and mainland China. Taiwan edged lower while the Jakarta Composite Index gained.The Australian dollar gained against the US dollar after Prime Minister Anthony Albanese’s election victory on Saturday, while the S&P/ASX 200 fell almost one percent.Wall Street stocks concluded a strong week on a winning note Friday, notching solid gains on good US jobs data and improving sentiment about US-China trade talks.In Europe, Paris and Frankfurt rose over two percent as markets brushed off official data showing eurozone inflation remained unchanged at slightly above the European Central Bank’s two-percent target.London also gained ground, with mining and commodity stocks — sensitive to Chinese demand — performing particularly well amid optimism for the potential Beijing-Washington talks, according to analysts.Stephen Innes at SPI Asset Management said that the “market (is) catching its breath before the next directional catalyst drops”.This could come from progress — or an absence of it — in easing trade tensions between the United States and China or budget negotiations in Washington. – Key figures at around 0300 GMT -Tokyo – Nikkei 225: closed for holiday Hong Kong – Hang Seng Index: closed for holiday Shanghai – Composite: closed for holidayEuro/dollar: UP at $1.1341 from $1.1299 on FridayPound/dollar: UP at $1.3295 from $1.3268Dollar/yen: DOWN at 144.14 yen from 144.97Euro/pound: UP at 85.31 pence from 85.14West Texas Intermediate: DOWN 3.8 percent at $56.08 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 3.5 percent at $59.17 per barrelNew York – Dow: UP 1.4 percent at 41,317.43 (close)London – FTSE 100: UP 1.2 percent at 8,596.35 (close)

Les Britanniques célèbrent les derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, alors que se tourne une page d’histoire avec la raréfaction de ses témoins.Quatre jours de célébrations commencent en grande pompe avec un défilé militaire à Londres, incluant, en signe de soutien, des troupes ukrainiennes, mais aussi de l’Otan, en présence de la famille royale et du Premier ministre Keir Starmer.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol d’avions anciens et modernes.Le 8 mai 1945, c’est de ce même balcon que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant le Premier ministre Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- Moment d’unité nationale -Ces célébrations du 80e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale sont “un moment d’unité nationale”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer. C’est “un moment pour célébrer cette paix durement gagnée, honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie et se souvenir des sacrifices de tant de personnes pour garantir notre liberté”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Les Britanniques célèbrent les derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, alors que se tourne une page d’histoire avec la raréfaction de ses témoins.Quatre jours de célébrations commencent en grande pompe avec un défilé militaire à Londres, incluant, en signe de soutien, des troupes ukrainiennes, mais aussi de l’Otan, en présence de la famille royale et du Premier ministre Keir Starmer.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol d’avions anciens et modernes.Le 8 mai 1945, c’est de ce même balcon que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant le Premier ministre Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- Moment d’unité nationale -Ces célébrations du 80e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale sont “un moment d’unité nationale”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer. C’est “un moment pour célébrer cette paix durement gagnée, honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie et se souvenir des sacrifices de tant de personnes pour garantir notre liberté”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Red sunset: India’s bloody push to crush Maoist revolt

After India’s Maoist rebels executed his father, accusing him of spying, the young tribal man dropped out of university to join a controversial paramilitary group hunting down the insurgents.”They claim to be fighting for us, but they kill us,” the 21-year-old member of the District Reserve Guards (DRG) told AFP.India is waging an all-out offensive against the last vestiges of its Naxalite rebellion, named after the Darjeeling village in the foothills of the Himalayas where the Maoist-inspired guerrilla movement began nearly six decades ago.More than 12,000 rebels, soldiers and civilians have died since a handful of villagers rose up against their feudal lords there in 1967.At its peak in the mid-2000s, the rebellion controlled nearly a third of the country with an estimated 15,000 to 20,000 fighters. But the “Red Corridor” across east and central India with its parallel administration that included schools and clinics has been ruthlessly squeezed since.Security forces have killed nearly 400 suspected rebels — a record — since the start of last year, with Home Affairs Minister Amit Shah vowing to wipe them out by next April.Most have died in the insurgency’s last stronghold, the mineral-rich forests of Bastar region in central Chhattisgarh state, where police say up to 1,200 insurgents are still holding out.- ‘Personal fight’Police say their success is largely down to the DRG, a force of local Indigenous tribal men and disillusioned Maoist fighters with intimate knowledge of the ancient forests and the rebels’ operational secrets.”They are our actual fighting force,” the commander of a DRG unit in Bastar told AFP, requesting anonymity.”My DRG fighters have directly suffered. For them it’s a personal fight,” he added.”We are familiar with every aspect of the forest,” said Kiran, a rebel-turned-DRG commando, who changed sides because he felt “undermined” by the Maoist leadership.”We can sneak the forces in through one secret road and take them out through another,” he added.But many Indigenous tribal communities in the forests of Bastar say the crackdown has failed to distinguish between armed insurgents and ordinary villagers.Rameshwar Negi was shot dead last year in the forests near his home — the police justifying the killing by saying he had been carrying a firearm and Maoist literature.His grieving wife Somari said he was just an ordinary farmer.”They killed an innocent man,” Somari, 40, told AFP from her mud home on the fringes of dense woodland where her husband foraged for food. – ‘Killing civilians’ -“We have no guns in the house,” she added. “He went out carrying an axe, the same as he always did.”Two other men were killed alongside him, including Suresh Teta, 31, who lived in the same village.His brother, Dinesh, said he supported the military crackdown on the Maoists, but insisted that Suresh was not a rebel.”What the government is doing is right, but it is unacceptable that they are killing unarmed civilians like my brother.”Several villagers said that while many men and women in Marda had joined the Maoists, the three killed that morning had not.The main opposition Congress party say the killings were a “fake encounter” — a term for staged confrontations in which security forces execute unarmed suspects and later claim to have acted in self-defence. – ‘Counting dead bodies’ –  DRG commandos have been implicated in several such cases.Among the most notorious was the killing of 12 people in the remote forest village of Pedia last year.A rights group, the People’s Union for Civil Liberties (PUCL), claimed that those killed “were civilians who were later branded by police as insurgents”.A DRG commando, who asked not to be named for fear of reprisal, confirmed that “civilians died” in Pedia.”It was a mistake,” the commando said. Police prevented AFP from visiting Pedia and several other villages where military operations have come under scrutiny, citing security concerns.Bastar police chief P. Sundarraj said his troops carry out all their operations lawfully. “Security forces retaliate as part of the right to self-defence,” he said. “We take no pleasure in counting dead bodies.”- Atrocity claims -Yet atrocity allegations have dogged the DRG and their previous incarnation, the Salwa Judum tribal militia, which was set up to spearhead the fight against what former prime minister Manmohan Singh called India’s “biggest internal security threat”.  Salwa Judum was accused of carrying out mass murders, rape and arson in raids on village as well as forcing people into government-run camps.Those atrocities saw ranks of the rebels swell with disaffected villagers.Kiran, the former Maoist fighter, said he joined the rebels in 2005 after his house and village were razed in one such raid.”I resisted for a long time but joined them to save my life,” he said.   In 2011, India’s top court ruled it illegal for the government to recruit tribal youths driven by a “desire for revenge”.In response, it created the DRG as a formal unit of the police.It now comprises more than 4,000 troops — more than triple the police estimate of the remaining Maoist guerrillas.- ‘Tribals are killing tribals’ -But some warn that the recruiting tribal youth — many nursing personal vendettas — to fight Maoist rebels is only perpetuating the cycle of violence.  “Adivasis are killing Adivasis,” said Bastar-based rights activist Soni Sori, using the local word for members of India’s tribal communities. “No one else is dying.”Soni said most people killed in the conflict were either innocent villagers or low-ranking foot soldiers from the community forced into service by Maoists who come from higher castes elsewhere.Some of the DRG commandos also expressed unease.”The ones dying are our own people,” said former Maoist commander-turned-paramilitary commando Yogesh Madhvi.”Here, it is us Adivasis, the other side is also us Adivasis.”The 41-year-old, who spent almost 15 years with the rebels after joining as a teenager, said he quit the Maoists because he was “done with the mindless violence” and wanted to put an end to it.- Security camps -Police chief Sundarraj hailed the security camps being set up in areas cleared of rebels as “epicentres for developmental activity”, allowing the building of roads and mobile phone towers.But critics argue their expansion — often without public transport — is a precursor to opening up the forests to large-scale mining. A report by activists and academics said the Bastar region had been turned into a “vast (military) cantonment”.It estimated that there was “one security person to every nine civilians”, making it “one of the most militarised regions” in India.AFP journalists were subjected to repeated police interrogations while in Bastar — part of a draconian security cordon that has hindered independent reporting of the conflict.The tribal communities living in the hamlets that dot the sparsely populated forest — many still without basic services such as running water and electricity — are resigned to life under the shadow of the gun.While the Maoists claimed to protect them from discrimination and exploitation, they also ruled by terror, ruthlessly executing “informers”.”The camps make us feel safe from the Maoists, who would earlier threaten us if we did not help. But now (government) forces are routinely killing innocent people and branding them Maoists,” said one elderly man.- Mining endgame? -Many are deeply worried mining will rob them of their traditional livelihoods from farming and foraging, with the state government announcing plans to further expand operations into a forest considered sacred by locals.Mining has already displaced tribal communities and caused severe environmental damage, according to locals, with an iron ore mine at Rowghat pushed through in 2022 despite fierce opposition.”The endgame is to open up the forest to mining by big corporations,” said rights activist Sori.Chhattisgarh has a long history of communities being forcibly moved to make way for mining, an issue the Maoists have sought to exploit.Their top body last month claimed that the crackdown was to “facilitate the plunder of land, forests, water and other resources by imperialists, big corporations and feudal lords.” Even among those fighting the insurgency, there are concerns that history could repeat itself. “If it becomes all about mining, and people are displaced without proper rehabilitation, they will say that maybe the Naxals were better,” one DRG member told AFP.Cornered by the all-out offensive, the Maoists are now believed to be holed up in a rugged and mountainous stretch of forest, where long-term sustenance is difficult.  Last month their top body offered to engage in peace talks if a ceasefire was called.The authorities rejected the offer.Activists say it is a missed opportunity — and one that could backfire. The military approach will only temporarily suppress the rebellion, Sori warned. “If the government has to end Maoism, it needs to have another strategy,” she said.”The militarisation of their land will only make the tribal people run towards the Maoists to save their lives.”