Le tirage au sort du Mondial-2026 de football aura lieu en décembre à Washington, annonce Trump
Le tirage au sort de la Coupe du monde de football 2026 en Amérique du Nord aura lieu à Washington le 5 décembre, a annoncé vendredi Donald Trump, qui s’est pris de passion pour cette compétition au point de demander, vendredi, à en conserver le trophée.C’est “probablement le plus grand événement sportif”, a déclaré le président des Etats-Unis, arborant une casquette rouge frappée du slogan “Trump a eu raison sur tout”, après avoir précisé que le tirage au sort se déroulerait au Kennedy Center, grande salle de spectacles de la capitale américaine dont il a récemment pris les commandes.Le dirigeant de 79 ans, féru de sport, a fait cette annonce dans le Bureau ovale aux côtés du président de la Fifa, Gianni Infantino, invité plusieurs fois à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir du milliardaire, avec lequel il entretient une excellente relation.Gianni Infantino n’est pas venu les mains vides: il avait apporté le légendaire trophée de la compétition, qui se tiendra aux Etats-Unis avec aussi des matchs au Canada et au Mexico.Il a invité Donald Trump, visiblement ravi, à s’en saisir. – Je peux la garder? -“C’est seulement pour les gagnants, et comme vous êtes un gagnant vous pouvez aussi la toucher”, a dit le patron de la Fifa.”Je peux la garder?”, a demandé Donald Trump, jugeant que le trophée compléterait bien la décoration du Bureau ovale, qu’il a couvert d’ornements dorés de toutes sortes. “C’est une belle pièce d’or”, a-t-il commenté sur un ton approbateurIl conserve d’ailleurs dans son bureau un trophée de la Coupe du monde des clubs, qui a eu lieu aux Etats-Unis en début d’été.Gianni Infantino a aussi remis au président américain une réplique géante d’un ticket pour la finale du Mondial, à New York, le 19 juillet 2026.”Rang 1, siège 1″, peut-on lire sur ce ticket portant le numéro “45/47″, en référence aux deux mandats de Donald Trump, 45ème et 47ème président des Etats-Unis.Le Kennedy Center, où aura lieu le tirage au sort, est une grande salle de spectacle de Washington, et c’est désormais un lieu emblématique de la reprise en main par Donald Trump du milieu de la culture, qu’il accuse de dérive progressiste.Il est devenu le président de cette institution, et, en plus d’avoir son mot à dire sur la programmation, entend y mener de grands travaux d’embellissement, comme à la Maison Blanche et dans les rues de la ville de Washington.- Poutine -Donald Trump a plusieurs fois évoqué, y compris vendredi, la possibilité de changer le nom de la salle pour y adjoindre son patronyme.”Certaines personnes en parlent comme du Trump-Kennedy Center, mais nous ne sommes pas tout à fait prêts à cela, peut-être dans une semaine”, a-t-il lancé.Le dirigeant républicain, qui a lancé une dure offensive anti-immigration aux Etats-Unis, a néanmoins assuré qu’il serait “très facile” pour la plupart des fans de foot de venir pour la Coupe du monde.Mais ce sera “évidemment un petit peu plus difficile” pour les ressortissants de certains pays, a-t-il ajouté. Son gouvernement a interdit l’entrée aux voyageurs venus de 12 pays dont l’Afghanistan, Haïti et l’Iran.Donald Trump a aussi déclaré de manière assez étonnante que le président russe Vladimir Poutine, qui en a selon lui “très envie”, “pourrait venir ou ne pas venir” assister au Mondial-2026 – compétition dont la Russie est exclue, à cause de l’invasion de l’Ukraine.Le président américain, après avoir fouillé dans les tiroirs de son bureau, a sorti une photo le montrant en compagnie du dirigeant russe il y a une semaine, pendant leur rencontre en Alaska. Il a indiqué que Vladimir Poutine la lui avait fait parvenir, et a précisé qu’il la signerait pour lui.
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontière
La Corée du Nord a mis en garde samedi le Sud contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident, qui s’est produit mardi, a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les faits se sont déroulés alors que des soldats nord-coréens travaillaient à la fermeture permanente de la frontière fortifiée qui divise la péninsule, selon l’agence d’Etat nord-coréenne KCNA, citant un communiqué du lieutenant-général Ko Jong Chol.L’armée sud-coréenne, confirmant les coups de semonce, a expliqué que plusieurs soldats du Nord avaient alors traversé la frontière “vers 15H00 locales” (06H00 GMT), durant leurs opérations dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays, amenant ses troupes à effectuer des tirs de sommation.Les militaires nord-coréens se sont retirés dans la foulée, a ajouté l’armée, précisant qu’elle surveillait “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Qualifiant l’incident de “provocation sérieuse”, M. Ko a dénombré plus de dix coups de semonce en direction de ses soldats.”Il s’agit d’un antécédent très sérieux qui pourrait inévitablement entraîner la situation à la frontière sud — où un nombre très important de troupes sont stationnées — vers une confrontation jusqu’à une phase incontrôlable”, a-t-il estimé.Vendredi, M. Ko avait prévenu que la Corée du Nord répondrait à toute interférence à ses efforts de fermeture permanente de la frontière, mettant en garde contre toute “provocation militaire délibérée”.Pyongyang accuse ici Séoul d’avoir une “approche double”, appelant d’un côté au dialogue tout en aggravant, selon le Nord, les tensions militaires, a expliqué Hong Min, analyste à l’Institut de l’unification nationale coréen.- Changement de ton -Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.En avril, l’armée sud-coréenne avait déjà tiré des coups de semonce après une incursion de son côté de la frontière d’une dizaine de soldats nord-coréens, qui avaient battu en retraite.Les troupes nord-coréennes ont fait une série de petites incursions à travers la frontière l’année dernière, que Séoul a décrit alors comme étant probablement accidentelles. Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.M. Lee a promis de “respecter” le système politique du Nord et de construire “une confiance entre les armées”, tout en s’engageant a poursuivre le dialogue sans préconditions, ce qui constitue une rupture avec la politique de son prédécesseur.Il effectue samedi une visite officielle au Japon et doit se rendre lundi aux Etats-Unis, un allié clé de Séoul, pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump pour des discussions attendues sur le commerce.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord.Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever le 28 août et sont destinés à se préparer contre de potentielles menaces venant du Nord, doté de l’arme nucléaire et désormais lié à la Russie par un accord de défense.La Corée du Sud a par ailleurs retiré début août les haut-parleurs qui diffusaient de la K-pop et des bulletins d’information à la frontière, l’armée affirmant par la suite que le Nord était en train de faire de même.Ce que l’influente soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, a démenti.
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontière
La Corée du Nord a mis en garde samedi le Sud contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident, qui s’est produit mardi, a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les faits se sont déroulés alors que des soldats nord-coréens travaillaient à la fermeture permanente de la frontière fortifiée qui divise la péninsule, selon l’agence d’Etat nord-coréenne KCNA, citant un communiqué du lieutenant-général Ko Jong Chol.L’armée sud-coréenne, confirmant les coups de semonce, a expliqué que plusieurs soldats du Nord avaient alors traversé la frontière “vers 15H00 locales” (06H00 GMT), durant leurs opérations dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays, amenant ses troupes à effectuer des tirs de sommation.Les militaires nord-coréens se sont retirés dans la foulée, a ajouté l’armée, précisant qu’elle surveillait “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Qualifiant l’incident de “provocation sérieuse”, M. Ko a dénombré plus de dix coups de semonce en direction de ses soldats.”Il s’agit d’un antécédent très sérieux qui pourrait inévitablement entraîner la situation à la frontière sud — où un nombre très important de troupes sont stationnées — vers une confrontation jusqu’à une phase incontrôlable”, a-t-il estimé.Vendredi, M. Ko avait prévenu que la Corée du Nord répondrait à toute interférence à ses efforts de fermeture permanente de la frontière, mettant en garde contre toute “provocation militaire délibérée”.Pyongyang accuse ici Séoul d’avoir une “approche double”, appelant d’un côté au dialogue tout en aggravant, selon le Nord, les tensions militaires, a expliqué Hong Min, analyste à l’Institut de l’unification nationale coréen.- Changement de ton -Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.En avril, l’armée sud-coréenne avait déjà tiré des coups de semonce après une incursion de son côté de la frontière d’une dizaine de soldats nord-coréens, qui avaient battu en retraite.Les troupes nord-coréennes ont fait une série de petites incursions à travers la frontière l’année dernière, que Séoul a décrit alors comme étant probablement accidentelles. Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.M. Lee a promis de “respecter” le système politique du Nord et de construire “une confiance entre les armées”, tout en s’engageant a poursuivre le dialogue sans préconditions, ce qui constitue une rupture avec la politique de son prédécesseur.Il effectue samedi une visite officielle au Japon et doit se rendre lundi aux Etats-Unis, un allié clé de Séoul, pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump pour des discussions attendues sur le commerce.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord.Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever le 28 août et sont destinés à se préparer contre de potentielles menaces venant du Nord, doté de l’arme nucléaire et désormais lié à la Russie par un accord de défense.La Corée du Sud a par ailleurs retiré début août les haut-parleurs qui diffusaient de la K-pop et des bulletins d’information à la frontière, l’armée affirmant par la suite que le Nord était en train de faire de même.Ce que l’influente soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, a démenti.
L’Etat américain entre au capital d’Intel sous la pression de Trump
Donald Trump a annoncé vendredi l’entrée de l’Etat fédéral américain au capital de l’entreprise de semi-conducteurs et processeurs Intel, à hauteur de 10%, affirmant que cela n’avait “rien coûté”.”C’est un grand honneur pour moi d’annoncer que les Etats-Unis possèdent désormais pleinement 10% du capital d’Intel, une grande entreprise américaine avec désormais un futur encore plus incroyable”, a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.”J’ai négocié cet accord avec Lip-Bu Tan (le directeur général du groupe, NDLR). Les Etats-Unis n’ont rien payé pour ces parts qui sont désormais valorisées environ onze milliards de dollars. C’est un grand accord pour les Etats-Unis et pour Intel”, s’est-il félicité.Donald Trump avait affirmé un peu plus tôt dans la journée, dans le Bureau ovale, qu’Intel avait accepté la proposition de son gouvernement, ajoutant qu’il pensait “que c’est un très bon accord pour eux”.Dans un communiqué, Intel a précisé que l’investissement de l’Etat américain s’élevait à 8,9 milliards de dollars, dont une partie correspondant aux subventions qui n’avaient pas été encore versées, auxquels s’ajoutent les 2,2 milliards de subventions déjà versées, soit au total un investissement d’un peu plus de 11 milliards de dollars.”Nous sommes reconnaissants de la confiance dans Intel affichée par le président et le gouvernement et souhaitons travailler afin de renforcer la domination technologique et industrielle des Etats-Unis”, a déclaré M. Tan, cité dans le communiqué.Le gouvernement américain souhaitait obtenir des parts au capital de l’entreprise en échange de subventions déjà prévues par l’ancien président Joe Biden, avait également précisé la semaine dernière Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce.- Concurrence asiatique -Ces subventions intervenaient dans le cadre du Chips Act, la loi votée sous le prédécesseur démocrate de Donald Trump, visant à inciter l’installation dans le pays de toute la chaîne de valeur des puces et semi-conducteurs.Mais le président américain cherche lui à attirer les entreprises en imposant des droits de douane sur les produits importés dans le pays, faisant le pari qu’elles préféreront venir y implanter des usines plutôt que de devoir payer la surtaxe.”Nous devrions recevoir du capital en échange de notre argent”, avait déclaré Howard Lutnick. “Nous verserons l’argent qui a été engagé par (le gouvernement de Joe) Biden et nous aurons des titres en échange”.Une entrée au capital d’Intel désormais actée donc, mais qui s’est néanmoins faite sans droit de vote ni siège au conseil d’administration du groupe, a précisé M. Lutnick.Intel est l’une des entreprises les plus emblématiques de la Silicon Valley, mais son succès a été éclipsé par les mastodontes asiatiques TSMC et Samsung, qui dominent le marché des semi-conducteurs.Début août, Donald Trump s’en était pris à Lip-Bu Tan, l’accusant de faire “face à un grave conflit d’intérêts” et l’appelant à “démissionner immédiatement”, avant de le recevoir le 11 août à la Maison Blanche lors d’une rencontre qualifiée par le président américain de “très intéressante”.Le géant japonais des investissements dans les technologies SoftBank Group a également annoncé la semaine dernière sa volonté d’investir deux milliards de dollars au capital d’Intel, ce qui porterait sa participation à 2%.
L’Etat américain entre au capital d’Intel sous la pression de Trump
Donald Trump a annoncé vendredi l’entrée de l’Etat fédéral américain au capital de l’entreprise de semi-conducteurs et processeurs Intel, à hauteur de 10%, affirmant que cela n’avait “rien coûté”.”C’est un grand honneur pour moi d’annoncer que les Etats-Unis possèdent désormais pleinement 10% du capital d’Intel, une grande entreprise américaine avec désormais un futur encore plus incroyable”, a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.”J’ai négocié cet accord avec Lip-Bu Tan (le directeur général du groupe, NDLR). Les Etats-Unis n’ont rien payé pour ces parts qui sont désormais valorisées environ onze milliards de dollars. C’est un grand accord pour les Etats-Unis et pour Intel”, s’est-il félicité.Donald Trump avait affirmé un peu plus tôt dans la journée, dans le Bureau ovale, qu’Intel avait accepté la proposition de son gouvernement, ajoutant qu’il pensait “que c’est un très bon accord pour eux”.Dans un communiqué, Intel a précisé que l’investissement de l’Etat américain s’élevait à 8,9 milliards de dollars, dont une partie correspondant aux subventions qui n’avaient pas été encore versées, auxquels s’ajoutent les 2,2 milliards de subventions déjà versées, soit au total un investissement d’un peu plus de 11 milliards de dollars.”Nous sommes reconnaissants de la confiance dans Intel affichée par le président et le gouvernement et souhaitons travailler afin de renforcer la domination technologique et industrielle des Etats-Unis”, a déclaré M. Tan, cité dans le communiqué.Le gouvernement américain souhaitait obtenir des parts au capital de l’entreprise en échange de subventions déjà prévues par l’ancien président Joe Biden, avait également précisé la semaine dernière Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce.- Concurrence asiatique -Ces subventions intervenaient dans le cadre du Chips Act, la loi votée sous le prédécesseur démocrate de Donald Trump, visant à inciter l’installation dans le pays de toute la chaîne de valeur des puces et semi-conducteurs.Mais le président américain cherche lui à attirer les entreprises en imposant des droits de douane sur les produits importés dans le pays, faisant le pari qu’elles préféreront venir y implanter des usines plutôt que de devoir payer la surtaxe.”Nous devrions recevoir du capital en échange de notre argent”, avait déclaré Howard Lutnick. “Nous verserons l’argent qui a été engagé par (le gouvernement de Joe) Biden et nous aurons des titres en échange”.Une entrée au capital d’Intel désormais actée donc, mais qui s’est néanmoins faite sans droit de vote ni siège au conseil d’administration du groupe, a précisé M. Lutnick.Intel est l’une des entreprises les plus emblématiques de la Silicon Valley, mais son succès a été éclipsé par les mastodontes asiatiques TSMC et Samsung, qui dominent le marché des semi-conducteurs.Début août, Donald Trump s’en était pris à Lip-Bu Tan, l’accusant de faire “face à un grave conflit d’intérêts” et l’appelant à “démissionner immédiatement”, avant de le recevoir le 11 août à la Maison Blanche lors d’une rencontre qualifiée par le président américain de “très intéressante”.Le géant japonais des investissements dans les technologies SoftBank Group a également annoncé la semaine dernière sa volonté d’investir deux milliards de dollars au capital d’Intel, ce qui porterait sa participation à 2%.
US halts work on huge, nearly complete offshore wind farm
The US federal government on Friday ordered all construction be halted on a massive wind farm off the coast of Rhode Island that is 80 percent complete.It was the latest in a series of orders blocking climate-friendly wind power from the administration of US President Donald Trump, who said on Thursday that “wind doesn’t work.”The Revolution Wind project, which started construction last year after receiving all the necessary permits, is intended to power more than 350,000 homes in the US state of Rhode Island, according to its builder, Danish renewables firm Orsted.Matthew Giacona, acting director of the Bureau of Ocean Energy Management (BOEM), issued a letter on Friday ordering the project to “halt all ongoing activities” to allow time for a review.”In particular, BOEM is seeking to address concerns related to the protection of national security interests in the United States,” the letter read, without elaborating.”You may not resume activities until BOEM” has completed the review, it added.Orsted said in a statement it is “evaluating all options to resolve the matter expeditiously,” including engaging in “potential legal proceedings.”The wind farm is 80 percent complete, with 45 of its planned 65 wind turbines installed, the company said, adding it hopes to finish the project by late next year.The entire wind power sector has faced a major challenge in the US since Trump replaced renewables-friendly Joe Biden in the White House in January.Trump has frozen federal permitting and loans for all offshore and onshore wind projects — and repeatedly expressed his distaste for wind power.”It destroys everything, it looks terrible, it’s a very expensive form of energy — and we’re not doing the wind, we’re going back to fossil fuel,” Trump said in Washington on Thursday.As the United States has been blocking and stalling wind power, China and Europe have been breaking records in their embrace of the green energy.Orsted, once considered a success story, said last week it is planning to raise $9.4 billion by selling shares after the US setbacks. Empire Wind, another massive wind power project off New York being constructed by Norway’s Equinor, was also temporarily halted by the Trump administration in April.
La Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas après deux attaques meurtrières
La Colombie a annoncé vendredi une offensive militaire contre les guérillas responsables de l’attaque de policiers près de Medellin et de l’attentat à la bombe à Cali jeudi qui ont fait 19 morts, dont des civils, dans un pays plongé dans une profonde crise sur le plan de la sécurité.Le ministre de la Défense, Pedro Sanchez, s’est rendu vendredi à Cali (ouest) où au moins six civils sont morts et plus de 60 ont été blessés par l’explosion d’un camion piégé près d’une base aérienne.Il a annoncé le lancement d’une opération baptisée “Sultana” pour protéger la Colombie “contre le terrorisme et le crime”.Le ministre a donné peu de détails sur l’opération, mais a précisé qu’elle consistait à renforcer une unité déjà chargée de retrouver et capturer des cibles de haut niveau.”Le Bloc de recherche sera renforcé avec plus de capacités technologiques et de renseignement”, a-t-il indiqué, en référence à cette unité de 700 personnes, semblable à celle qui avait traqué dans le passé des barons de la drogue comme Pablo Escobar. – “Incroyablement puissant” -Les habitants de Cali ont évoqué la violence de l’explosion jeudi qui a détruit des façades d’immeubles et blessé des passants, dont des enfants et une femme enceinte. “Tout d’un coup, quelque chose d’incroyablement puissant a explosé et tout le monde s’est retrouvé à terre”, a raconté Jose Burbano, un témoin, à l’AFP.Quelques heures avant l’attaque de Cali, près de Medellin, deuxième ville du pays, 13 policiers ont été tués lors d’échanges de tirs et le lancement d’un drone explosif contre un hélicoptère. Ils entouraient une campagne d’éradication de plants de coca.Les autorités attribuent ces crimes à deux dissidences des ex-FARC, en conflit entre elles, qui ont rejeté l’accord de paix signé en 2016.Le ministre Sanchez a déclaré que dans les zones où opèrent ces deux groupes armés, les extorsions, les assassinats ciblés et l’enrôlement d’adolescents avaient diminué.Cela “les a conduits à un désespoir” et les a poussés à “recourir à l’arme la plus criminelle et insensée qui puisse exister, c’est-à-dire le terrorisme”, a-t-il dit.”Nous affrontons une mafia internationale, avec des bandes armées ici” en Colombie, a déclaré le président Gustavo Petro après une réunion dans la nuit avec le haut commandement militaire.Le premier président de gauche de Colombie fait face à des critiques croissantes visant sa stratégie de dialogue avec les groupes armés, plutôt qu’une guerre frontale.- Créer un “climat d’inquiétude” -Le maire de Cali a reconnu sur Blu Radio “une défaillance du renseignement qui doit être corrigée”. Sur le site de l’attentat, un autre camion chargé d’explosifs n’a pas explosé, sinon “ça aurait été infiniment pire”.Le parquet a indiqué que deux personnes avaient été arrêtées en lien avec cet attentat.L’un d’eux a été “capturé” par des habitants et frappé, a déclaré M. Petro.Connu sous le pseudonyme de “Sebastian”, les autorités le désignent comme membre de l’Etat-Major Central (EMC) qui avait déjà revendiqué une série d’attaques en juin qui avait tué cinq civils et deux policiers à Cali et les environs.Aujourd’hui, les guérillas “cherchent à mettre le gouvernement au pied du mur et à générer un climat d’inquiétude lié aux élections de 2026”, a déclaré à l’AFP Laura Bonilla, directrice adjointe de la fondation Paix et Réconciliation.En mai prochain, la Colombie choisira un successeur à Gustavo Petro qui ne peut se représenter en vertu de la Constitution. Les questions de sécurité, avec problèmes économiques, vont dominer la campagne. Les critiques envers le président Petro accusent la gauche d’offrir aux groupes armés un espace pour se réorganiser et croître, en négligeant des opérations de renseignement coûteuses qui ont aidé à venir à bout des FARC. Sous le mandat du président Petro, la production de cocaïne en Colombie, qui alimente financièrement de nombreuses opérations de groupes rebelles, a atteint des niveaux records selon l’ONU.
La Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas après deux attaques meurtrières
La Colombie a annoncé vendredi une offensive militaire contre les guérillas responsables de l’attaque de policiers près de Medellin et de l’attentat à la bombe à Cali jeudi qui ont fait 19 morts, dont des civils, dans un pays plongé dans une profonde crise sur le plan de la sécurité.Le ministre de la Défense, Pedro Sanchez, s’est rendu vendredi à Cali (ouest) où au moins six civils sont morts et plus de 60 ont été blessés par l’explosion d’un camion piégé près d’une base aérienne.Il a annoncé le lancement d’une opération baptisée “Sultana” pour protéger la Colombie “contre le terrorisme et le crime”.Le ministre a donné peu de détails sur l’opération, mais a précisé qu’elle consistait à renforcer une unité déjà chargée de retrouver et capturer des cibles de haut niveau.”Le Bloc de recherche sera renforcé avec plus de capacités technologiques et de renseignement”, a-t-il indiqué, en référence à cette unité de 700 personnes, semblable à celle qui avait traqué dans le passé des barons de la drogue comme Pablo Escobar. – “Incroyablement puissant” -Les habitants de Cali ont évoqué la violence de l’explosion jeudi qui a détruit des façades d’immeubles et blessé des passants, dont des enfants et une femme enceinte. “Tout d’un coup, quelque chose d’incroyablement puissant a explosé et tout le monde s’est retrouvé à terre”, a raconté Jose Burbano, un témoin, à l’AFP.Quelques heures avant l’attaque de Cali, près de Medellin, deuxième ville du pays, 13 policiers ont été tués lors d’échanges de tirs et le lancement d’un drone explosif contre un hélicoptère. Ils entouraient une campagne d’éradication de plants de coca.Les autorités attribuent ces crimes à deux dissidences des ex-FARC, en conflit entre elles, qui ont rejeté l’accord de paix signé en 2016.Le ministre Sanchez a déclaré que dans les zones où opèrent ces deux groupes armés, les extorsions, les assassinats ciblés et l’enrôlement d’adolescents avaient diminué.Cela “les a conduits à un désespoir” et les a poussés à “recourir à l’arme la plus criminelle et insensée qui puisse exister, c’est-à-dire le terrorisme”, a-t-il dit.”Nous affrontons une mafia internationale, avec des bandes armées ici” en Colombie, a déclaré le président Gustavo Petro après une réunion dans la nuit avec le haut commandement militaire.Le premier président de gauche de Colombie fait face à des critiques croissantes visant sa stratégie de dialogue avec les groupes armés, plutôt qu’une guerre frontale.- Créer un “climat d’inquiétude” -Le maire de Cali a reconnu sur Blu Radio “une défaillance du renseignement qui doit être corrigée”. Sur le site de l’attentat, un autre camion chargé d’explosifs n’a pas explosé, sinon “ça aurait été infiniment pire”.Le parquet a indiqué que deux personnes avaient été arrêtées en lien avec cet attentat.L’un d’eux a été “capturé” par des habitants et frappé, a déclaré M. Petro.Connu sous le pseudonyme de “Sebastian”, les autorités le désignent comme membre de l’Etat-Major Central (EMC) qui avait déjà revendiqué une série d’attaques en juin qui avait tué cinq civils et deux policiers à Cali et les environs.Aujourd’hui, les guérillas “cherchent à mettre le gouvernement au pied du mur et à générer un climat d’inquiétude lié aux élections de 2026”, a déclaré à l’AFP Laura Bonilla, directrice adjointe de la fondation Paix et Réconciliation.En mai prochain, la Colombie choisira un successeur à Gustavo Petro qui ne peut se représenter en vertu de la Constitution. Les questions de sécurité, avec problèmes économiques, vont dominer la campagne. Les critiques envers le président Petro accusent la gauche d’offrir aux groupes armés un espace pour se réorganiser et croître, en négligeant des opérations de renseignement coûteuses qui ont aidé à venir à bout des FARC. Sous le mandat du président Petro, la production de cocaïne en Colombie, qui alimente financièrement de nombreuses opérations de groupes rebelles, a atteint des niveaux records selon l’ONU.








