Indian football ‘hurt, scared’ as domestic game hits fresh low
Former FIFA president Sepp Blatter once called India a “sleeping giant” of football, but the sport is mired in fresh crisis in the country and faces problems from the top down to grassroots.The men’s national team are without a coach and the Indian Super League (ISL) — India’s top competition — is in danger of collapsing over a dispute between the federation and its commercial partner.”Everybody in the Indian football ecosystem is worried, hurt, scared about the uncertainty we are faced with,” Sunil Chhetri, the celebrated veteran striker, wrote on X about the fate of the ISL.The former national skipper unwittingly summed up one of the issues facing Indian football when he came out of international retirement in March aged 40.The striker has 95 goals for his country and is only behind Cristiano Ronaldo (138), Lionel Messi (112) and Ali Daei (108) in the all-time international scoring charts.His best days are well behind him, but with no younger replacements coming through he returned to the national side.India’s men are 133rd in the FIFA rankings — their lowest placing in nearly a decade — and have won just one of their last 16 matches.They have never reached the World Cup and Spaniard Manolo Marquez stepped down this month as head coach after just one year and one win in eight games.His last act was to oversee a 1-0 defeat in Asian Cup qualifying to Hong Kong, population 7.5 million to India’s 1.4 billion.- Disarray -The ISL is usually played between September and April.But a rights agreement between the All India Football Federation (AIFF) and Football Sports Development Limited (FSDL), the company which runs the ISL, ends on December 8 and is yet to be renewed.The league is now paralysed ahead of the new campaign and the uncertainty has affected over 5,000 players, coaches, staff and others.National football team director and former captain Subrata Paul is confident the sport in India — a country obsessed with cricket — will come out stronger.”Indian football, like any growing ecosystem, will face its share of challenges and transitions,” Paul, regarded as one of India’s best-ever goalkeepers, told AFP.”I see this as a time to pause, reflect and refocus. Yes, the recent results and the uncertainty around the ISL are difficult for all of us who love the game, but I see a silver lining as well.”It’s an opportunity to strengthen our foundation by investing in youth development, infrastructure and quality coaching.” The franchise-based ISL started in 2014 as a league that brought global stars including Italy’s Alessandro Del Piero to India, and aimed to promote the game in a new avatar.Bur rather than boom, the ISL has seen dwindling TV ratings and falling sponsor interest.- Wenger help and hope -Football’s global bosses have long been keen to tap the potential that India has as the world’s most populous country.Arsene Wenger, the former Arsenal manager and now FIFA’s chief of global football development, visited in 2023 to inaugurate an academy.AIFF president Kalyan Chaubey — who is also a politician with the ruling Bharatiya Janata Party — last month met Wenger, who has backed India’s football development, particularly at grassroots level.Chaubey said Wenger believes starting football at 13 years of age, as is the norm in India, is too late. Players should start by eight, he said.While India have never reached the World Cup and again will be absent in North America next year, there has been modest success in the distant past.India qualified for the Olympics four times between 1948 and 1960. At the 1956 Melbourne Games India came fourth after losing the bronze-medal match to Bulgaria.Blatter in 2007 called India a “sleeping giant” — but it remains in a deep slumber. – ‘Own benefit’ -Football is a distant third in popularity in India after cricket and hockey, with the eastern city of Kolkata and the southern state of Kerala hotspots for the sport.Compounding that, there has long been mismanagement by Indian football chiefs, said veteran sports journalist Jaydeep Basu.”The fact that the team which was ranked 99 in September 2023 has come down to 133 basically shows poor management,” Basu told AFP.”There is a caucus working in the AIFF of two or three people who are running the show for their own benefit,” added Basu, who recently authored a book, “Who stole my football?”.AFP has contacted the AIFF for comment.
Nouveaux affrontements à la frontière Thaïlande-Cambodge, 3 civils blessés
De nouveaux affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande à leur frontière disputée ont fait au moins trois blessés civils jeudi côté thaïlandais, selon Bangkok, ce qui constitue l’escalade militaire la plus grave en près de 15 ans entre les deux pays.L’armée thaïlandaise a accusé le Cambodge d’avoir lancé deux roquettes BM-21 qui ont, selon elle, blessé trois civils dans un village frontalier de la province de Surin (sud-est).Des échanges de tirs ont éclaté jeudi matin autour de deux vieux temples datant de l’époque d’Angkor (IXème-XVème siècles), au niveau de la province thaïlandaise de Surin et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey, a précisé à l’AFP une source gouvernementale cambodgienne.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir ouvert le feu en premier. “Vers 8H20 (01H20 GMT), les forces cambodgiennes ont ouvert vers le feu en direction du flanc est du temple Prasat Ta Muen Thom, à environ 200 mètres de la base thaïlandaise”, a annoncé l’armée thaïlandaise dans un communiqué.La Thaïlande a aussi accusé le Cambodge d’avoir utilisé un drone sur le site contesté, vers 07h35 (00h35 GMT). Six soldats cambodgiens armés, équipés notamment d’une lance-grenades, se sont par la suite approchés d’une clôture barbelée, a affirmé l’armée, assurant que les troupes thaïlandaises ont crié dans leur direction pour éviter un affrontement.”L’armée thaïlandaise a violé l’intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes”, a indiqué de son côté Maly Socheata, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense.”Les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit de légitime défense, en pleine conformité avec le droit international, pour repousser l’incursion thaïlandaise”, a-t-elle poursuivi.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge à appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible.”- Accusations -Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie du temps de l’Indochine française, mais la crise en cours est la plus grave depuis près de quinze ans.La mort d’un soldat cambodgien lors d’échanges de tirs en pleine nuit, fin mai, dans une autre zone disputée de la frontière, surnommée le “Triangle d’émeraude”, a mis le feu aux poudres entre Bangkok et Phnom Penh, qui ont drastiquement réduit leurs échanges économiques et diplomatiques.Le Cambodge a indiqué jeudi avoir rétrogradé au “plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.La veille, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé celui cambodgien de son territoire, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines terrestres à la frontière, ont indiqué les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations, et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.- Service militaire -Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a déclaré jeudi que “la situation exigeait une gestion prudente” et “d’agir conformément au droit international”. “Nous ferons de notre mieux pour protéger notre souveraineté”, a-t-il déclaré.Les tensions ont conduit le Cambodge à suspendre l’importations de certains produits thaïlandais, et la Thaïlande à restreindre les déplacements aux points de passage à la frontière.Elles ont aussi provoqué de manière indirecte la suspension de la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, à la suite d’un scandale provoqué par la fuite, côté cambodgien, d’un appel avec Hun Sen, qui a gouverné le Cambodge pendant près de quarante ans.Accusée de manquements à l’éthique, Paetongtarn attend la décision de la Cour constitutionnelle qui peut la destituer.Côté cambodgien, le Premier ministre Hun Manet, le fils de Hun Sen, a récemment annoncé la mise en place à partir de 2026 d’un service militaire obligatoire qu’il souhaite de 24 mois, pour tous les jeunes âgés de 18 à 30 ans.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.
Nouveaux affrontements à la frontière Thaïlande-Cambodge, 3 civils blessés
De nouveaux affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande à leur frontière disputée ont fait au moins trois blessés civils jeudi côté thaïlandais, selon Bangkok, ce qui constitue l’escalade militaire la plus grave en près de 15 ans entre les deux pays.L’armée thaïlandaise a accusé le Cambodge d’avoir lancé deux roquettes BM-21 qui ont, selon elle, blessé trois civils dans un village frontalier de la province de Surin (sud-est).Des échanges de tirs ont éclaté jeudi matin autour de deux vieux temples datant de l’époque d’Angkor (IXème-XVème siècles), au niveau de la province thaïlandaise de Surin et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey, a précisé à l’AFP une source gouvernementale cambodgienne.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir ouvert le feu en premier. “Vers 8H20 (01H20 GMT), les forces cambodgiennes ont ouvert vers le feu en direction du flanc est du temple Prasat Ta Muen Thom, à environ 200 mètres de la base thaïlandaise”, a annoncé l’armée thaïlandaise dans un communiqué.La Thaïlande a aussi accusé le Cambodge d’avoir utilisé un drone sur le site contesté, vers 07h35 (00h35 GMT). Six soldats cambodgiens armés, équipés notamment d’une lance-grenades, se sont par la suite approchés d’une clôture barbelée, a affirmé l’armée, assurant que les troupes thaïlandaises ont crié dans leur direction pour éviter un affrontement.”L’armée thaïlandaise a violé l’intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes”, a indiqué de son côté Maly Socheata, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense.”Les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit de légitime défense, en pleine conformité avec le droit international, pour repousser l’incursion thaïlandaise”, a-t-elle poursuivi.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge à appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible.”- Accusations -Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie du temps de l’Indochine française, mais la crise en cours est la plus grave depuis près de quinze ans.La mort d’un soldat cambodgien lors d’échanges de tirs en pleine nuit, fin mai, dans une autre zone disputée de la frontière, surnommée le “Triangle d’émeraude”, a mis le feu aux poudres entre Bangkok et Phnom Penh, qui ont drastiquement réduit leurs échanges économiques et diplomatiques.Le Cambodge a indiqué jeudi avoir rétrogradé au “plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.La veille, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé celui cambodgien de son territoire, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines terrestres à la frontière, ont indiqué les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations, et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.- Service militaire -Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a déclaré jeudi que “la situation exigeait une gestion prudente” et “d’agir conformément au droit international”. “Nous ferons de notre mieux pour protéger notre souveraineté”, a-t-il déclaré.Les tensions ont conduit le Cambodge à suspendre l’importations de certains produits thaïlandais, et la Thaïlande à restreindre les déplacements aux points de passage à la frontière.Elles ont aussi provoqué de manière indirecte la suspension de la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, à la suite d’un scandale provoqué par la fuite, côté cambodgien, d’un appel avec Hun Sen, qui a gouverné le Cambodge pendant près de quarante ans.Accusée de manquements à l’éthique, Paetongtarn attend la décision de la Cour constitutionnelle qui peut la destituer.Côté cambodgien, le Premier ministre Hun Manet, le fils de Hun Sen, a récemment annoncé la mise en place à partir de 2026 d’un service militaire obligatoire qu’il souhaite de 24 mois, pour tous les jeunes âgés de 18 à 30 ans.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.