Dutch foreign minister resigns over Israel sanctions

Dutch Foreign Minister Caspar Veldkamp resigned on Friday after a cabinet meeting failed to agree sanctions against Israel.Last month Veldkamp declared far-right Israeli ministers Itamar Ben-Gvir and Bezalel Smotrich unwelcome in the Netherlands.The Netherlands was also among 21 countries that signed a joint declaration on Thursday condemning Israel’s approval of a major West Bank settlement project as “unacceptable and contrary to international law”.But after a cabinet debate on Friday about further possible measures to increase pressure on Israel were deadlocked, Veldkamp told ANP he was “insufficiently able to take meaningful additional measures”.On Thursday Veldkamp said he wanted to take further steps against Israel but later acknowledged he lacked confidence he could act effectively in the coming weeks or months.”I feel constrained in setting the course I consider necessary as foreign minister,” he said.At home, the minister had been under pressure from a wave of protests against Israel’s more than 22-month military campaign against Hamas militants in Gaza and what activists described as Dutch inaction.The demonstrations in The Hague drew between 100,000 and 150,000 people — the largest in the Netherlands in two decades. Protesters demanded sanctions on Israel and humanitarian access for civilians in Gaza, where on Friday the United Nations officially declared a famine and blamed “systematic obstruction” of aid by Israel.Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu swiftly dismissed the findings.- No EU consensus -EU foreign ministers have repeatedly failed to reach an agreement on collective sanctions against Israel, despite pressure from several member states.Proposals under discussion have included suspending Israel’s participation in a 900-million-euro ($1 billion) EU science and technology programme, trade restrictions and visa bans for specific Israeli officials.In the Netherlands, Veldkamp told parliament in a letter released at the time that Ben Gvir and Smotrich “repeatedly incited settler violence against Palestinians, promoted illegal settlement expansion, and called for ethnic cleansing in Gaza”.Smotrich in response accused European leaders of surrendering to “the lies of radical Islam” and “rising antisemitism”. Ben-Gvir said he would continue to act for Israel, even if banned from “all of Europe”.Veldkamp said the further steps he had proposed against Israel were “seriously discussed” but that he had encountered resistance in successive cabinet meetings.Hamas’s October 2023 attack that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed at least 62,192 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

L’ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un “mensonge”

L’ONU a officiellement déclaré une famine à Gaza vendredi, un “mensonge éhonté” selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement menace de destruction totale la ville de Gaza si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.”C’est une famine, la famine de Gaza”, qui “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher.”Israël n’a pas de politique de famine. Israël a une politique de prévention de la famine”, a rétorqué M. Netanyahu, imputant des pénuries, selon lui “temporaires”, aux “vols systématiques de l’aide” par le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre en cours.Après des mois d’alertes de l’ONU et d’ONG humanitaires, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Le Hamas a appelé à “une action immédiate de l’ONU” pour stopper la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de Gazaouis affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Scandale moral” -La Croix-Rouge a appelé Israël, en tant que puissance occupante, à “subvenir aux besoins de base” des Palestiniens de Gaza. Londres a dénoncé un “scandale moral”.”Il n’y a pas de famine à Gaza”, ont affirmé les Affaires étrangères israéliennes, accusant l’IPC d’avoir pondu “un rapport fabriqué ‘sur-mesure’ pour [le] Hamas”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza voient des foules de Palestiniens de tous âges se ruer sur des distributions alimentaires, dont plusieurs ont provoqué des scènes chaotiques et meurtrières, avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait gagner les gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici fin septembre.L’ONU estime à près d’un million de personnes la population actuelle du gouvernorat de Gaza (Gaza-ville et ses environs) tandis que près d’un demi-million d’autres se trouveraient dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Israël avait imposé début mars un total blocus humanitaire aux Gazaouis, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais l’aide internationale autorisée à entrer depuis lors est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.En matière militaire, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le mouvement islamiste palestinien n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions” israéliennes pour mettre fin à la guerre, “principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Jeudi soir, M. Netanyahu, avait ordonné l’ouverture de négociations pour “la libération de tous (les) otages” et la fin de la guerre “dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Une proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas, prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza – 49 dont 27 morts selon l’armée – seraient relâchés en deux temps en échange de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.La Défense civile de la bande de Gaza a recensé vendredi 57 personnes tuées dans des frappes et tirs israéliens sur l’ensemble du territoire. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan. “C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

L’ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un “mensonge”

L’ONU a officiellement déclaré une famine à Gaza vendredi, un “mensonge éhonté” selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement menace de destruction totale la ville de Gaza si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.”C’est une famine, la famine de Gaza”, qui “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher.”Israël n’a pas de politique de famine. Israël a une politique de prévention de la famine”, a rétorqué M. Netanyahu, imputant des pénuries, selon lui “temporaires”, aux “vols systématiques de l’aide” par le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre en cours.Après des mois d’alertes de l’ONU et d’ONG humanitaires, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Le Hamas a appelé à “une action immédiate de l’ONU” pour stopper la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de Gazaouis affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Scandale moral” -La Croix-Rouge a appelé Israël, en tant que puissance occupante, à “subvenir aux besoins de base” des Palestiniens de Gaza. Londres a dénoncé un “scandale moral”.”Il n’y a pas de famine à Gaza”, ont affirmé les Affaires étrangères israéliennes, accusant l’IPC d’avoir pondu “un rapport fabriqué ‘sur-mesure’ pour [le] Hamas”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza voient des foules de Palestiniens de tous âges se ruer sur des distributions alimentaires, dont plusieurs ont provoqué des scènes chaotiques et meurtrières, avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait gagner les gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici fin septembre.L’ONU estime à près d’un million de personnes la population actuelle du gouvernorat de Gaza (Gaza-ville et ses environs) tandis que près d’un demi-million d’autres se trouveraient dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Israël avait imposé début mars un total blocus humanitaire aux Gazaouis, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais l’aide internationale autorisée à entrer depuis lors est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.En matière militaire, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le mouvement islamiste palestinien n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions” israéliennes pour mettre fin à la guerre, “principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Jeudi soir, M. Netanyahu, avait ordonné l’ouverture de négociations pour “la libération de tous (les) otages” et la fin de la guerre “dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Une proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas, prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza – 49 dont 27 morts selon l’armée – seraient relâchés en deux temps en échange de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.La Défense civile de la bande de Gaza a recensé vendredi 57 personnes tuées dans des frappes et tirs israéliens sur l’ensemble du territoire. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan. “C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Sri Lanka: l’ex-président Wickremesinghe en détention provisoire

L’ancien président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe, a été placé en détention provisoire vendredi par un tribunal, après son arrestation un peu plus tôt dans la journée pour détournement de fonds publics lors d’un voyage à l’étranger en 2023.Après avoir perdu les élections en septembre, l’ex-président est devenu le plus haut représentant de l’opposition à être interpellé dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption menée par le nouveau gouvernement de gauche de ce pays insulaire de l’océan Indien.M. Wickremesinghe, 76 ans, a été interrogé sur un voyage effectué à Londres en septembre 2023, afin d’assister à une cérémonie en l’honneur de son épouse Maithree dans une université britannique, a déclaré un officier de police à l’AFP.A l’issue de son interrogatoire, le magistrat du tribunal de Colombo Fort a ordonné le maintien en détention de M. Wickremesinghe jusqu’à mardi, jour d’une nouvelle audience pour examiner les accusations portées contre lui. Au retour d’un sommet du G77 à La Havane, auquel il avait participé en tant que président, M. Wickremesinghe s’était arrêté à Londres. Son bureau avait alors affirmé qu’il n’avait pas abusé de ses fonctions pour se rendre dans la capitale britannique. Plus tôt en août, trois de ses anciens assistants haut placés avaient été interrogés par le service des enquêtes criminelles.De son côté, l’ex-dirigeant avait assuré que les frais liés au voyage de son épouse avaient été pris en charge par sa conjointe et qu’aucun fonds public n’avait été utilisé.Selon la police judiciaire, il aurait eu recours à de l’argent public pour payer son voyage, qui avait un caractère privé, et ses gardes du corps auraient également été payés par l’Etat.- Lutte contre la corruption -M. Wickremesinghe avait été investi en juillet 2022 pour la période restante du mandat de Gotabaya Rajapaksa, qui avait démissionné une semaine plus tôt après avoir fui le pays secoué par quatre mois de manifestations contre son pouvoir.Au cours de son mandat, il a réussi à stabiliser l’économie sri lankaise qui a connu en 2022 la pire crise financière de son histoire.M. Wickremesinghe avait obtenu un plan d’aide de 2,9 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) signé en 2023 avec le Fonds monétaire international (FMI) après de longues tractations. Il avait doublé les impôts, supprimé les généreuses subventions à l’énergie et augmenté les prix des produits de première nécessité, afin de renforcer les recettes de l’Etat.Il avait perdu la présidentielle en septembre 2024 face au chef de la coalition de gauche, Anura Kumara Dissanayake.Des membres du Parti national uni de M. Wickremesinghe ont été vus arrivant au tribunal de Colombo Fort, où il a comparu vendredi.Le président Dissanayake a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement de gauche, d’importants membres de l’opposition, parmi lesquels deux anciens ministres du gouvernement de l’ex-président déchu Gotabaya Rajapaksa, ont été condamnés à 20 et 25 ans de prison pour leur implication dans une affaire de corruption.Des membres de la famille de l’ancien président, Mahinda Rajapaksa, ont également été inculpés pour détournement de fonds publics.Nombre d’autres sont toujours en liberté sous caution en attendant leur comparution devant un tribunal. En août, le Parlement a limogé le chef de la police, reconnu coupable de faute professionnelle pour avoir dirigé un “réseau criminel” qui soutenait des responsables politiques.

Prosecutor seeks death penalty for Kabila in treason trialFri, 22 Aug 2025 19:15:38 GMT

A military prosecutor on Friday demanded the death penalty for DR Congo’s former president Joseph Kabila who is on trial in absentia on treason charges.Kabila’s party called the proceedings “a political trial”.General Lucien Rene Likulia called on judges to condemn Kabila to death for war crimes, treason and organising an insurrection.The former president, 53, went …

Prosecutor seeks death penalty for Kabila in treason trialFri, 22 Aug 2025 19:15:38 GMT Read More »

FBI raids home of outspoken Trump critic John Bolton

FBI agents raided the home and office on Friday of former national security advisor John Bolton, one of US President Donald Trump’s fiercest critics, in an investigation officials said was linked to classified documents.Trump, asked about the FBI searches, said he was “not a fan” of his former aide but did not know about the law enforcement operation ahead of time.The FBI declined to comment on the coordinated raids of Bolton’s home in the Washington suburb of Bethesda and his downtown office in the nation’s capital, but FBI director Kash Patel posted “NO ONE is above the law” on X as they were taking place.”We’re in the very early stages of an ongoing investigation into John Bolton,” Vice President JD Vance said in an interview with NBC News.”Classified documents are certainly part of it,” Vance said, and there was also “broad concern” about Bolton. He did not elaborate.Vance denied Bolton was being targeted because of his criticism of the president.”No, not at all,” he said. “Our focus here is on, did he break the law? Did he commit crimes against the American people? If so, then he deserves to be prosecuted.”Democratic lawmaker Jamie Raskin, whose Maryland congressional district includes Bolton’s neighborhood, called the raid “disturbing.””This looks like it’s very much in line with the other acts of political retribution and vengeance exacted against Bolton,” Raskin told CNN.- Trump calls Bolton ‘sleazebag’ – Trump, in comments to reporters in the Oval Office, noted that his own Mar-a-Lago home was raided by the FBI after he left the White House as part of a probe into the mishandling of classified documents.”They went through everything they could, including my young son’s room and my wife’s area,” the president said.As for Bolton, he called him a “sleazebag” suffering from “Trump derangement syndrome.”The now 76-year-old Bolton served as Trump’s national security advisor in his first term and later angered the administration with the publication of a highly critical book, “The Room Where it Happened.”Legal efforts to block its release for allegedly containing classified information were dropped when Joe Biden replaced Trump in the White House in 2021.  Bolton has since become a highly visible and pugnacious critic of Trump, frequently appearing on television news shows and in print to condemn the man he has called “unfit to be president.”A longtime critic of the Iranian regime, Bolton was a national security hawk and has received death threats from Tehran.- ‘Retribution presidency’ -The raid by the FBI came seven months after Trump stripped Bolton — and multiple other foes — of federal protective details.Asked recently in an interview with ABC whether he was worried about Trump “coming after” him, Bolton said: “He’s already come after me and several others in withdrawing the protection that we had.””I think it is a retribution presidency,” Bolton said.Since taking office in January, Trump has taken a number of punitive measures against his perceived enemies and political opponents.He has stripped former officials of their security clearances, targeted law firms involved in past cases against him and pulled federal funding from universities.The FBI opened criminal investigations in July into two other prominent Trump critics, former FBI director James Comey and ex-CIA chief John Brennan. Trump was the target of several investigations after leaving the White House and the FBI raided his Mar-a-Lago home in 2022 as part of the probe into mishandling of classified documents.Trump was also charged by Special Counsel Jack Smith with plotting to overturn the results of the 2020 election.Neither case came to trial, and Smith — in line with a Justice Department policy of not prosecuting a sitting president — dropped them both after Trump won the November 2024 presidential election.

RDC: peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila

La peine de mort a été requise vendredi à Kinshasa contre l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le procès de l’ex-chef de l’Etat congolais (2001-2019), dénoncé par ses partisans qui estiment qu’il s’agit d’un procès politique, s’est ouvert le 25 juillet à Kinshasa, capitale de la RDC, devant la plus haute juridiction militaire du pays. Joseph Kabila vit à l’étranger depuis plus de deux ans. Il était apparu fin mai à Goma, une ville de l’est du pays sous contrôle du groupe antigouvernemental M23, dont les offensives depuis 2021 ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans l’est.Vendredi, le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute cour militaire à condamner “à la peine de mort” M. Kabila pour “crimes de guerre”, “trahison”, et “organisation d’un mouvement insurrectionnel”, ainsi qu’à 20 ans de prison pour “apologie de crimes de guerre” et 15 ans de prison pour “complot”.Un moratoire sur l’exécution de la peine capitale en vigueur depuis 2003 a été levé en 2024, toutefois aucune exécution n’a eu lieu depuis. L’est de la RDC, région frontalière du Rwanda et riche en ressources naturelles, est déchiré par des conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le ministère public a estimé vendredi que les violences commises par le M23 dans l’est ont causé “d’énormes préjudices” à la RDC et “entrainent la responsabilité pénale et individuelle” de M. Kabila. Pour l’accusation, M. Kabila est l’un des initiateurs de l’Alliance fleuve Congo (AFC), branche politique du M23. C’est dans ce contexte qu’il est accusé notamment de cas d’homicides et de viols commis par des hommes de la coalition AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.- “Procès politique” -Selon le ministère public, Joseph Kabila, “en intelligence avec le Rwanda”, a cherché à faire un coup d’Etat visant à renverser le régime du président Félix Tshisekedi, qui lui avait succédé en 2019 après une élection contestée. Le général Lucien René Likulia a ainsi affirmé que “le prévenu envisageait de renverser par les armes le régime constitutionnel en place”, avec l’aide notamment de Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors du scrutin présidentiel de décembre 2018, avant de rallier le M23 en 2023. M. Kabila, 53 ans, a quitté le pays fin 2023, selon son entourage, mais y jouit encore d’un important réseau d’influence. Réputé taiseux et discret, Joseph Kabila est réapparu publiquement fin 2024 après plusieurs années de silence, dénonçant vivement la gestion du pays par son successeur Félix Tshisekedi.En avril, il avait annoncé dans la presse son retour imminent en RDC “par la partie orientale”, dont une grande portion est sous contrôle du M23, soutenu par le Rwanda et son armée. “C’est un procès politique, le régime cherche à dissimuler son échec diplomatique et militaire”, a déclaré vendredi à l’AFP Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de Joseph Kabila, à l’issue du réquisitoire. Pour M. Kambere, cette condamnation revient à “persécuter un opposant, car les conditions actuelles ne garantissent pas un procès équitable”.Les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, dévastées par trente ans de conflits, se sont constituées parties civiles dans ce procès, réclamant plusieurs milliers de dollars de dommages et intérêts à M. Kabila. 

RDC: peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila

La peine de mort a été requise vendredi à Kinshasa contre l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le procès de l’ex-chef de l’Etat congolais (2001-2019), dénoncé par ses partisans qui estiment qu’il s’agit d’un procès politique, s’est ouvert le 25 juillet à Kinshasa, capitale de la RDC, devant la plus haute juridiction militaire du pays. Joseph Kabila vit à l’étranger depuis plus de deux ans. Il était apparu fin mai à Goma, une ville de l’est du pays sous contrôle du groupe antigouvernemental M23, dont les offensives depuis 2021 ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans l’est.Vendredi, le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute cour militaire à condamner “à la peine de mort” M. Kabila pour “crimes de guerre”, “trahison”, et “organisation d’un mouvement insurrectionnel”, ainsi qu’à 20 ans de prison pour “apologie de crimes de guerre” et 15 ans de prison pour “complot”.Un moratoire sur l’exécution de la peine capitale en vigueur depuis 2003 a été levé en 2024, toutefois aucune exécution n’a eu lieu depuis. L’est de la RDC, région frontalière du Rwanda et riche en ressources naturelles, est déchiré par des conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le ministère public a estimé vendredi que les violences commises par le M23 dans l’est ont causé “d’énormes préjudices” à la RDC et “entrainent la responsabilité pénale et individuelle” de M. Kabila. Pour l’accusation, M. Kabila est l’un des initiateurs de l’Alliance fleuve Congo (AFC), branche politique du M23. C’est dans ce contexte qu’il est accusé notamment de cas d’homicides et de viols commis par des hommes de la coalition AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.- “Procès politique” -Selon le ministère public, Joseph Kabila, “en intelligence avec le Rwanda”, a cherché à faire un coup d’Etat visant à renverser le régime du président Félix Tshisekedi, qui lui avait succédé en 2019 après une élection contestée. Le général Lucien René Likulia a ainsi affirmé que “le prévenu envisageait de renverser par les armes le régime constitutionnel en place”, avec l’aide notamment de Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors du scrutin présidentiel de décembre 2018, avant de rallier le M23 en 2023. M. Kabila, 53 ans, a quitté le pays fin 2023, selon son entourage, mais y jouit encore d’un important réseau d’influence. Réputé taiseux et discret, Joseph Kabila est réapparu publiquement fin 2024 après plusieurs années de silence, dénonçant vivement la gestion du pays par son successeur Félix Tshisekedi.En avril, il avait annoncé dans la presse son retour imminent en RDC “par la partie orientale”, dont une grande portion est sous contrôle du M23, soutenu par le Rwanda et son armée. “C’est un procès politique, le régime cherche à dissimuler son échec diplomatique et militaire”, a déclaré vendredi à l’AFP Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de Joseph Kabila, à l’issue du réquisitoire. Pour M. Kambere, cette condamnation revient à “persécuter un opposant, car les conditions actuelles ne garantissent pas un procès équitable”.Les provinces orientales du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, dévastées par trente ans de conflits, se sont constituées parties civiles dans ce procès, réclamant plusieurs milliers de dollars de dommages et intérêts à M. Kabila. 

US Fed chair opens door to rate cut as Trump steps up pressure

US Federal Reserve Chair Jerome Powell left the door open to interest rate cuts in a keenly watched speech Friday, balancing risks to the economy as President Donald Trump intensifies pressure on the central bank.Last year, the Fed chair used his keynote speech at the Jackson Hole Economic Policy Symposium to indicate the time had come for interest rate cuts. This time, however, the picture is murkier.Powell faces constant attacks from Trump — who is aggressively pushing the independent bank to slash rates — alongside mixed economic data leading him towards a cautious approach.Powell warned Friday that the risks of higher inflation and a weakening jobs market add up to a “challenging situation.””Downside risks to employment are rising,” Powell said in his speech, warning that these challenges could materialize quickly in the form of layoffs.”While the labor market appears to be in balance, it is a curious kind of balance that results from a marked slowing in both the supply of and demand for workers,” he noted.He added that “the effects of tariffs on consumer prices are now clearly visible” and expected to accumulate over the coming months.He said there is high uncertainty about the timing and extent of the tariffs’ impact.But he vowed: “We will not allow a one-time increase in the price level to become an ongoing inflation problem.”Confronted with these dual challenges, Powell alluded to a possible rate cut: “With policy in restrictive territory, the baseline outlook and the shifting balance of risks may warrant adjusting our policy stance.”Asked about Powell’s remarks Friday, Trump told reporters: “We call him ‘Too Late’ for a reason.” The president said Powell should have cut rates a year ago.This marked Powell’s final Jackson Hole speech at the helm of the Fed, with his term as chair ending in May 2026.- Gradual cuts -“That’s about as clear cut as Powell can get” in signaling that he leans towards a September rate cut, said Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long.”While he is committed to ensuring that the tariff shocks are a one-time impact on inflation, he is telegraphing that the jobs situation is deteriorating quickly and that is the biggest risk now,” she added in a note.Wall Street rallied Friday after Powell’s remarks, with both the Dow and Nasdaq climbing around 2.0 percent. Treasury yields, which are sensitive to monetary policy developments, pulled back.CME Group’s FedWatch Tool showed that the market sees a roughly 85-percent chance of a September rate cut.But Ryan Sweet, chief US economist at Oxford Economics, said the next rate reduction might not be “the beginning of a series.””Powell stressed that policy isn’t on a preset course and will continue to be based on the incoming data and the balance of risks,” Sweet said.The Fed chair appears to be setting the stage for a “gradual approach” to adjusting rates, he added.- Trump pressure -For now, the Fed sees growing pressure from the Trump administration on various fronts.Trump also said Friday that he would fire Fed governor Lisa Cook if she did not resign, after lashing out at her over claims of mortgage fraud.But the president is limited in his ability to remove officials from the central bank.Cook previously stated that she had “no intention of being bullied to step down,” while indicating that she would take questions about her financial history seriously.Trump has made no secret of his disdain for Powell, repeatedly saying that the Fed chair has been “too late” in lowering rates and calling him a “numbskull” and “moron.”He has also taken aim at Powell over the Fed’s headquarters renovation in Washington, at one point suggesting that cost overruns could be cause for ousting the central banker.The Fed, which holds its next policy meeting in mid-September, has kept interest rates steady at a range of between 4.25 percent and 4.50 percent since its last reduction in December.Policymakers cited resilience in the labor market as they monitored the effects of Trump’s tariffs on inflation.But cracks have emerged in the jobs market, which could lead the Fed to lower rates to boost the economy.