Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Ligue 1: Tolisso, le maillon fort de Lyon

Milieu offensif ou relayeur, à Lyon, Corentin Tolisso apparaît plus que jamais, en cette fin de saison, comme le maillon fort d’une équipe toujours en course pour l’accession à la Ligue des champions, à l’heure de recevoir Lens dimanche (17h15) en Ligue 1.Si personne n’est indispensable, l’ancien joueur du Bayern Munich (30 ans), qui sera capitaine face aux Artésiens en l’absence d’Alexandre Lacazette suspendu, a été au moins incontournable dans la bonne marche de l’OL où son contrat s’achève en 2027. A Rennes puis contre Monaco, deux matches des deux premières journées de championnat perdus 3-0 et 2-0, le champion du monde 2018 n’était que remplaçant. Ce dont il avait été vexé. Il n’était pas entré en jeu face à Auxerre à l’aller (9e journée, 2-2).- Sans lui, l’OL en difficulté -Dernièrement, l’Olympique lyonnais, battu 5-4 par Manchester United en quart de finale retour de la Ligue Europa, n’avait pas su, probablement à cause de l’exclusion de Tolisso, en toute fin de temps réglementaire, conserver dans la prolongation son avance de deux buts (4-2). Et dans le derby à Saint-Etienne, sa sortie prématurée sur blessure dès la 22e minute après un choc avec le Belge Lucas Stassin, avait été fortement préjudiciable aux Rhodaniens battus 2-1.”Sur l’action, j’ai senti mon genou tourner et j’ai directement imaginé le pire. C’était dur parce que je ne voulais vraiment pas revivre ce que j’ai déjà vécu il y a quelques années”, a confié le natif de Tarare (non loin de Lyon), aux médias du club rhodanien.Il avait subi plusieurs blessures au cours de son séjour au Bayern Munich où il avait été transféré en 2017 pour 40 millions d’euros et un contrat de cinq ans et après son retour, en 2022, à Lyon.Plus de peur que de mal pour le milieu international (28 sélections, 2 buts) qui, après quelques jours de soins a pu tenir sa place, avec un gros strap autour du genou droit, face à Rennes (4-1), contre qui il a inscrit le deuxième but lyonnais. Comble de l’ironie, alors que l’on craignait dans un premier temps une blessure plus grave qu’un simple traumatisme et une fin de saison, c’est le Stéphanois Stassin, forfait ce samedi contre Monaco pour un problème musculaire, qui pourrait ne pas terminer le championnat.”On a pris un petit risque en titularisant Tolisso”, a reconnu l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca en conférence de presse. “C’est un joueur très important pour nous. Il a totalement récupéré”, a ajouté le coach portugais au sujet du meneur de jeu de son équipe, qui occupe une position haute dans l’entre jeu ou comme relayeur aux côtés, le plus souvent, de Nemanja Matic.- Les Bleus en tête -“Nous pouvons être plus offensifs quand il est avec +Nema+” devant la défense, explique Fonseca en évoquant l’international serbe. “Il est très intelligent et comprend quand il doit être plus proche de Nema et quand il doit aller plus haut sur le terrain. Ainsi, nous sommes moins prévisibles”, poursuit le coach.Et de souligner que Tolisso “est meilleur quand il joue plus haut”.L’Olympique lyonnais a aussi la possibilité d’aligner un trio composé de Malick Fofana, Thiago Almada et Rayan Cherki, pour bénéficier d’une force offensive importante à laquelle Tolisso apporte sa contribution.Car après avoir disputé 30 des 31 matches de Ligue 1 et 12 sur 12 de Ligue Europa, ce pur produit du centre de formation de l’OL affiche un bilan provisoire de dix buts et neuf passes décisives. Ces statistiques soulignent son importance dans une équipe lyonnaise en quête d’un maximum de points lors des trois dernières journées pour finir sur le podium.Une qualification pour la Ligue des champions est l’objectif de Tolisso qui espère aussi retrouver l’équipe de France avec laquelle il n’a plus joué depuis juin 2021 à l’Euro. fjt/gir/ll/jde    

L1: Roberto De Zerbi, un coach en ébullition à Marseille

Stages, mises au vert, entraînements aux aurores, changements tactiques et quelques coups de sang aussi: toute la saison, Roberto De Zerbi a gardé Marseille sous pression et est resté l’esprit tourné vers la Ligue des champions, qui sera très proche en cas de bon résultat dimanche à Lille.”J’ai le sang toujours chaud”, avait résumé le technicien italien en début de saison et la suite de l’exercice l’a prouvé. La combinaison du tempérament de De Zerbi et du caractère naturellement instable de l’OM a d’ailleurs laissé le club en permanence au point d’ébullition et seuls les trois derniers matches de la saison et le classement final diront si leur association était viable ou pas.La première étape est donc prévue dimanche à Lille, où les Marseillais sont arrivés samedi après un nouveau stage en Italie, l’une des nombreuses innovations proposées ou validées par De Zerbi cette saison.En octobre, le groupe était ainsi parti pour quelques jours à Mallemort, à quelques dizaines de kilomètres de Marseille, pour un premier moment partagé en commun et quelques décisions inattendues, comme ces séances d’entraînement programmées au lever du soleil. Le mois suivant, les joueurs étaient partis à Copenhague, avant de découvrir Rome ces deux dernières semaines pour une mise au vert “pas comme dans un monastère, mais pour se concentrer et comprendre qu’on joue la qualification en Ligue des champions”, selon le coach.- “L’Italie, les spaghetti…” -Interrogé vendredi soir avant le match de gala organisé par l’OM pour fêter ses 125 ans, Robert Pires a défendu l’initiative inhabituelle du Lombard.”De Zerbi me plait beaucoup. S’il a décidé ça, c’est pour une bonne raison, amener l’OM à jouer la Ligue des champions. De temps en temps, un peu de nouveauté, de fraicheur, être en mode fédérateur, rassembler les joueurs, je pense que c’est une bonne initiative”, a expliqué le champion du monde 1998.De Zerbi, lui, assure qu’il n’y avait rien d’extraordinaire dans cette décision partagée avec le président Pablo Longoria et le directeur du football Medhi Benatia.”Vous en avez fait des caisses avec ce stage, vous m’avez fait une tête comme ça avec ça, le +ritiro+, l’Italie, les spaghetti, il va dans son pays… Vous m’avez cassé les couilles avec ça”, a-t-il ainsi lâché, dans l’un des moments qui ont animé ses rendez-vous avec la presse.”Aujourd’hui, je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille, parce que j’adore les polémiques”, avait-il ainsi lancé en français quelques semaines plus tôt.En début de saison, après une embarrassante défaire à domicile contre Auxerre, il avait aussi allumé un début d’incendie au sein de la direction du club en assurant: “Si c’est moi le problème, je pars”.- A Pâques et en voiture -“C’est un vrai sanguin, parfois excessif, expliquait il y a quelques mois à l’AFP une source au sein du club. Ça peut faire des étincelles, mais les joueurs l’adorent.”L’esprit toujours en effervescence, De Zerbi a aussi profité du stage romain pour travailler un retour à la défense à quatre, le schéma préféré de celui qui se présente comme “un malade de tactique”.”J’y ai pensé tout le dimanche de Pâques”, a raconté l’Italien, qui avait plus tôt dans la saison confié avoir ses “meilleures idées” après les matches, “en rentrant chez moi en voiture”.A quelques jours du choc contre Lille, il en a sans doute eu d’autres à Rome où, selon une autre source interrogée par l’AFP, il a été “encore plus heureux que les joueurs”. “Il kiffe, il est super content, à 100% sur le foot et sur son équipe, il voit que ça travaille bien”, a résumé cette source.Une semaine plus tôt, De Zerbi n’avait pas dit autre chose. “Quand l’équipe va bien, je suis bien, que ce soit en France, en Italie, ou en Angleterre. Si ça va mal, je me sens mal à Rome, à Marseille, à Brighton, partout. Je suis comme ce que disent le foot et le terrain.”

Plongée dans la fabrication des décors de la Comédie-Française

Ils donnent vie depuis des décennies aux rêves des scénographes: à Sarcelles, les ateliers de fabrication des décors des pièces de théâtre de la Comédie-Française, visités par l’AFP, viennent de faire peau neuve, en s’engageant davantage pour l’environnement. On pénètre dans ce lieu par l’un des trois bâtiments d’une rue calme de cette ville située à quelques kilomètres au nord de Paris. Une trentaine d’artisans – machinistes, menuisiers, serruriers, décorateurs – s’affairent sur les décors que le public découvrira la saison prochaine sur les planches des trois salles de la maison de Molière.”Le point de départ d’un décor ? Le bureau d’études”, qui reçoit le projet du scénographe, des maquettes, plans et croquis, explique Benoit Simon, directeur technique de la Comédie-Française. Puis “il passe en construction métallique et bois. Dans le même temps, les tapissiers travaillent sur les toiles qui vont recouvrir le bois ou sur tout élément souple: tissus, velours, voilages”. Ensuite, “le décor passe en décoration – peinture et sculpture – avant que le tout soit monté en salle de montage par les machinistes”, ajoute-t-il.Au total, il se passe un an et demi entre la réception du projet et la première du spectacle, les décors étant transportés sur place, par camions, un mois avant le démarrage, tout comme les décors de répétition – des décors leurres qui simulent les volumes.Parmi les consignes: construire des décors légers. Montage et démontage doivent pouvoir se faire en une heure, afin de respecter le principe d'”alternance” qui prévaut salle Richelieu, explique Benoit Simon: des spectacles différents d’un soir à l’autre, lesquels alternent avec des répétitions l’après-midi.Ce jour de visite, un serrurier assemble des châssis en bois et en aluminium pour une pièce dont on ne peut encore révéler le nom, secret sur la saison oblige… Plus loin, l’énorme statue représentant une chienne, figure essentielle de la pièce “Hécube, pas Hécube” de Tiago Rodrigues (2024), vient d’être posée sur un nouveau plateau à roulettes, afin de pouvoir poursuivre sa tournée à Barcelone. L’un de ses concepteurs, Joseph Lapostolle, adjoint au service décoration, peinture, sculpture, est intarissable sur sa construction.- “Techniques anciennes” -Le sol de la salle de montage est horizontal, ce jour. Quand c’est nécessaire, un système de balançoire permet de reconstituer la pente à 4% du plancher de la salle Richelieu, qui “doit être prise en compte” à toutes les étapes de la construction. Sinon, “nos décors sont penchés et ne tiennent pas correctement”, déroule Benoit Simon.Au fond, une peintre redonne un coup de pinceau sur une (fausse) façade blanche de maison, qui servira à nouveau pour une pièce de la saison prochaine, un recyclage qu’observent aussi d’autres théâtres ou maisons d’opéra ces dernières années. “Les décors d’un +Malade imaginaire+ de 2001 tournent toujours depuis 24 ans”, observe-t-il.Affairées à reproduire les bords d’un faux miroir, les décoratrices Marion Dassonville et Elizabeth Leroy expliquent qu’elles laissent de côté la peinture acrylique pour revenir à “des techniques plus anciennes” et “plus naturelles”, en fabriquant par exemple de la peinture à la caséine.Les lieux servent aussi de stockage d’anciens décors: dans le bâtiment avoisinant, Laurent Levasseur, machiniste, énumère le matériel de chaque pièce rangé dans de grandes cases: “Là, c’est +Cyrano de Bergerac+” désigne-t-il du doigt. “Là, +Scapin+; ici, +Le mariage forcé+; là, +Tartuffe+”.  Dans ces bâtiments métalliques qui datent des années 1980, une mise aux normes s’est révélée nécessaire, occasionnant des travaux de rénovation en 2024, pour un montant de 7,5 millions d’euros (hors taxes), dont 5,6 millions financés par le ministère de la Culture.”L’extérieur a été isolé avec des caissons en bois remplis de paille, dans un souci de développement durable et de performance de décarbonation”, décrit Delphine Cedenot, qui a piloté l’organisation du chantier. A l’intérieur, pour respecter le volet sécurité et santé au travail, “le parc des machines-outils a été renouvelé et la totalité du réseau d’aspiration (des poussières) refait”.Prochain projet ? Un parc de 650 panneaux solaires photovoltaïques sur les toits, qui permettrait une autonomie du site en consommation électrique. Mais il faut encore trouver des financements.

Sudan paramilitaries launch first attack on de facto capital: armySun, 04 May 2025 06:28:33 GMT

Sudanese paramilitaries on Sunday struck Port Sudan on the Red Sea coast, the army said, in the first attack on the seat of the army-aligned government in the country’s two-year war.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF) “targeted Osman Digna Air Base, a goods warehouse and some civilian facilities in the city of Port Sudan with suicide …

Sudan paramilitaries launch first attack on de facto capital: armySun, 04 May 2025 06:28:33 GMT Read More »

India-Pakistan gunfire triggers terror of past conflict

For 10 nights straight, gunfire between Indian and Pakistani soldiers has echoed from the mountains and deep valleys that form the heavily defended de facto border between the nuclear-armed rivals.And, each night, it brings back afresh the horror for 50-year-old maize farmer Bashir Dar — the last time the bitter enemies battled across the Line of Control in contested Kashmir, his wife was killed.”The mortar shell landed right next to my wife — she died instantly”, said Dar, describing fighting in 2020 near his mountain village of Balkote, on the Indian side of the dividing line.His home lies less than a mile from Pakistani-controlled territory.”These days, that moment flashes in my head all the time,” the widower said, holding up a picture of his late wife.”Every night, I sit huddled with my four children in one room — with an ear to the sounds of gunfire coming from the border.”Relations between the neighbours have plummeted after India accused Pakistan of backing the worst attack on civilians in Indian-administered Kashmir in years, in which a gang of gunmen shot dead 26 men, mostly Hindus.Islamabad has rejected the accusations.Indian police have issued wanted posters for three men — two Pakistanis and an Indian — accused of carrying out the April 22 attack at Pahalgam.They say they are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation. – Cleaning bunkers -India’s army said Sunday that its troops had exchanged gunfire with Pakistani soldiers overnight across the Line of Control in multiple sites, which it says has taken place every night since April 24.The army said “unprovoked small arms fire” from Pakistan, to which Indian soldiers “responded promptly and proportionately”.There was no immediate confirmation from Pakistan, but Islamabad — whose military on Saturday said it carried out a “training launch” of a missile weapons system — has accused India of a “ceasefire violation”.Muslim-majority Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence from British rule in 1947, with both governing part of the disputed territory separately and claiming it in its entirety.Rebel groups opposed to Indian rule have waged an insurgency since 1989. Tens of thousands have been killed.Government employee Mansoor Ahmed, 38, took two days off to prepare his bunker he had built in the village, at a cost of some 200,000 rupees ($2,300).”I cleaned up my bunker and stocked it up for the first time since 2021,” Ahmed said, referring to the year India and Pakistan agreed to a renewed border ceasefire.Many of those without bunkers have already left for safer places like Baramulla, further from the dividing line.”Six families in my neighbourhood left their homes for safety during the last few days,” said truck driver Mohammad Ibrahim, who has stayed with his wife and children.”They requested us to look after their homes and cattle.”- ‘No protection’ -In the villages of Churunda and Tilawari, fearful residents said officials had visited, telling them to check the condition of a few government-constructed community bunkers.”There are only six bunkers, and each bunker can accommodate a maximum of 15 people,” a young villager told AFP, declining to be named.In Churunda village, there are some 120 families.”No proper facilities exist in the bunkers, and when it rains, water enters inside. The bunkers have not been built properly,” said the man.”If war happens, these bunkers will be useless.”AFP reporters saw a community bunker in the village with thick concrete walls and a slab on top.But the floor was covered in runny mud.Residents are fearful, and watch news on their mobile phones constantly.”We live in constant fear of becoming victims of the conflict,” said a young woman in Tilawari, who declined to be named.”We want peace,” she said. “We want to send our children to school and live our lives without fear.”Â