Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples

Gourou du capitalisme moderne au flair aussi légendaire que la sobriété de son train de vie, l’investisseur américain Warren Buffett s’est constitué au fil des décennies la cinquième fortune mondiale grâce à un empire hétéroclite dont il va céder les rênes en fin d’année.Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d’entreprises (des piles Duracell à l’assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express.Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu’il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l’indice boursier S&P 500.Pas d’excentricité non plus dans le quotidien de “l’Oracle d’Omaha”, qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars – l’une des seules qui a continué d’augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.Client régulier de McDonald’s, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d’Omaha (Nebraska), dans le centre du pays.Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie.- Grand philanthrope -Pas provocateur comme Elon Musk, il n’ambitionne pas de conquérir l’espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg.La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d’impôts, ne l’empêche pas de distiller des avis tranchés sur l’économie et quelques piques sur le bitcoin, l’intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l’écouter à l’assemblée générale de Berkshire, désignée comme le “Woodstock” des capitalistes.Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 “The Giving Pledge”, un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives.Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars – un record – dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants.Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d’impôts après ses premiers gains en bourse.Il envisage d’abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l’école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l’université du Nebraska.Recalé par Harvard, il intègre l’université Columbia à New York.Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d’investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque.- Vieille économie -Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s’est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu’elles se bonifient.Cela ne l’empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011.Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l’une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l’été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars.Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d’affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue.A l’AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: “J’espère bien que vous serez là l’année prochaine… et moi aussi!”Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d’année.

L’investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l’année

Après plus d’un demi-siècle de règne, l’investisseur révéré des milieux financiers Warren Buffett, 94 ans, a annoncé samedi son intention de quitter à la fin de l’année la tête de son conglomérat Berkshire Hathaway, avec lequel il a amassé des milliards.”Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l’entreprise à la fin de l’année”, a assuré celui qui est surnommé “l’oracle d’Omaha” lors de l’assemblée générale de Berkshire Hathaway.Aujourd’hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett.”Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite”, a commenté auprès de l’AFP l’analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l’impulsion de M. Buffett et vaut aujourd’hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech.- “Fin d’une époque” -“C’est l’un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d’eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l’indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans” en termes de rendement, a relevé auprès de l’AFP l’analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale.Son conglomérat possède aujourd’hui des dizaines d’entreprises (des piles Duracell à l’assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express.”C’est vraiment la fin d’une époque – le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté”, a salué auprès de l’AFP l’analyste Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.Dimanche, le conseil d’administration de Berkshire Hathaway “pourra me poser des questions” sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres “vont digérer” l’annonce et seront “unanimes en faveur de cette décision”, a-t-il anticipé.L’avis du conseil d’administration sera rendu formellement “dans quelques mois”, selon M. Buffett.- Critique des droits de douane -L’investisseur a indiqué que même s’il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait “le dernier mot”, il “resterait dans les parages” et “pourrait être utile dans quelques cas”, sans préciser en quoi consisterait son rôle.Cette annonce, intervenue en fin d’assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d’applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre).Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que “le commerce ne doit pas être une arme”, une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.”Il n’y a pas de question” quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, “peut être un acte de guerre”, avait lancé l’investisseur.Selon lui, Washington devrait “chercher à faire du commerce avec le reste du monde”. “Nous voulons un monde prospère” et aller dans cette direction “ne se fera pas (aux) dépens” des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.

Tanzanian opposition leader to go on hunger strike: lawyerSat, 03 May 2025 20:00:45 GMT

Tanzanian opposition leader Tundu Lissu, on trial for treason since his arrest last month, will go on hunger strike, his lawyer said Saturday.The east African country is heading into elections in October but Lissu, head of the Chadema opposition party, faces a potential death penalty if convicted of treason. “Lissu will be on hunger strike until …

Tanzanian opposition leader to go on hunger strike: lawyerSat, 03 May 2025 20:00:45 GMT Read More »

Warren Buffett: billionaire investor with simple tastes

Admired for his investing prowess and a taste for the simple things in life rather than luxury, billionaire Warren Buffett has won public affection even as he amassed a fortune for the ages — riches that the “Oracle of Omaha” has pledged to give away.Buffett studiously rejected exotic financial vehicles, as well as the brass-knuckle tactics of corporate raiders, adopting instead a buy-and-hold strategy of long-term investments.His legacy: Berkshire Hathaway, the Nebraska-based conglomerate whose diverse holdings range from Duracell batteries to insurer Geico to paint brands to diamonds.The company also holds carefully selected equity stakes in US corporate giants such as Coca-Cola and Chevron.Now, at age 94, he is ready to step away from the company he built, announcing on Saturday that he plans to step down at year’s end and will recommend that his chosen successor Greg Abel take his place as Berkshire CEO.According to Forbes magazine’s real-time rich list, as of Saturday, his net worth is $168.2 billion — the fifth biggest fortune in the world.Buffett has nevertheless avoided the trappings of the oft-maligned “one percent,” eschewing big-ticket art collecting or fancy mansions around the world.He still lives in the same house in a quiet neighborhood of Omaha that he bought in 1958 for $31,500. His gastronomic tastes are decidedly humble, including McDonald’s Chicken McNuggets at least three times a week, potato chips for snacks, ice cream for dessert and an average of five cans of Coca-Cola per day.His hobbies include bridge and playing the ukulele.”I don’t need fancy clothes,” Buffett told CBS in 2013. “I don’t need fancy food.”Yet he did acknowledge in 2006 that he owned a private jet, saying the splurge made his life easier.- Philanthropy -That same year, Buffett announced that he would donate 99 percent of his fortune to philanthropic causes. Joined by his friend and bridge partner Bill Gates, Buffett subsequently persuaded other billionaires to pledge to also donate at least half their wealth away.Such campaigns have made Buffett a beloved figure within US society, helping to draw small investors to Berkshire’s annual meeting each spring in Omaha, a gathering that has been dubbed a sort of “Woodstock for capitalists.”The investor has often used his platform to comment on economic policy, or to express pique on a wealth of topics, from the questionable value of bitcoin to US President Donald Trump’s trade policies.Buffett has been open in the past about supporting the Democratic Party, while also frequently expressing the view that his taxes should have been higher, given his wealth.- Early business instincts -Born on August 30, 1930 in Omaha as the second of three children, Buffett discovered an early taste for business after reading the book “One Thousand Ways to Make $1,000” as a young boy.Buffett’s childhood was not easy. He has described going through a shoplifting phase and being forced to navigate around his abusive mother Leila, who used to berate his sister Doris as “stupid.”He had planned to abandon his studies, but that idea was vetoed by his father, a businessman and politician who served in Congress. He attended the University of Pennsylvania as an undergraduate before transferring to the University of Nebraska, where he graduated with a business degree.He later received a Master’s degree in economics from Columbia University in New York in 1951.Buffett worked on Wall Street in the 1950s, establishing the Buffett Partnership, which merged in 1965 with Berkshire Hathaway, then a textile firm. An avid reader of the financial press and beyond, Buffett gravitated toward investments that he believed were undervalued, holding them until they paid off.He transformed Berkshire into a far-flung conglomerate known for investments in nuts-and-bolts sectors such as energy, banking, air travel and food. Holdings also include Citigroup, Kroger, Apple and American Express.  – Active in his 90s -Donning classic gray suits, glasses and colored ties, the white-haired Buffett has remained a vibrant player on the US business scene into his 90s.He long ran Berkshire with his longtime vice chairman Charlie Munger, six years his senior. Then in 2021, as Buffett turned 90, Berkshire officially designated Abel as his successor — a plan that appears now to be set into motion.Buffett married his first wife Susan in 1952. They had three children. Though they lived apart for decades, they remained married until her death in 2004. He subsequently married his long-time partner Astrid Menks in 2006.

Hamas releases video of Israeli hostage as 11 killed in strikes on Gaza

Hamas on Saturday released footage of an apparently injured Israeli-Russian hostage held in Gaza as 11 Palestinians, including three infants, were killed in a strike on the territory, its civil defence agency said. Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid deadlock over how to proceed with a two-month ceasefire that had largely halted the war sparked by Hamas’s October 2023 attack.The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 2,396 people have been killed since Israel resumed its campaign in Gaza, bringing the overall death toll from the war to 52,495.Gaza militants still hold 58 hostages, 34 of whom the army says are dead. Hamas is also holding the remains of an Israeli soldier killed in a previous war in Gaza in 2014.The militant group’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, released a video on Saturday showing a hostage AFP and Israeli media identified as Russian-Israeli Maxim Herkin.In the undated four-minute video, Herkin, who turns 37 at he end of May, was shown wearing bandages on his head and left arm.Speaking in Hebrew in the video, which his family urged media to to disseminate, he implied he had been wounded in a recent Israeli bombardment and referred to himself only as “Prisoner 24”.- ‘Coming home’ -AFP was unable to determine the health of Herkin, who gave a similar message to other hostages shown in videos released by Hamas, urging pressure on the Israeli government to free the remaining captives.Herkin also appeared in a previous video released by Hamas in early April. In that video, he appeared alongside a second hostage Israeli media identified as soldier Bar Kuperstein. Both men were abducted by Palestinian militants from the Nova music festival during the Hamas attack, which resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Herkin, had emigrated to Israel from Ukraine with his mother.Before being abducted, the father of one had written to his mother: “All is well. I’m coming home.” Several thousand Israelis demonstrated outside the defence ministry in Tel Aviv on Saturday, demanding action from the government to secure the hostages’ release.  The government says its renewed offensive is aimed at forcing Hamas to free its remaining captives, although critics charge that it puts them in mortal danger.Since the end of the truce, Hamas has released several videos of hostages. The latest images come as efforts by mediators to broker a new truce have stalled.- ‘Bright light’ -In Gaza, the civil defence agency said on Saturday that an overnight Israeli strike on the Khan Yunis refugee camp killed at least 11 people, including three infants aged one or less.Agency spokesman Mahmud Bassal say they were killed in the “bombardment of the Al-Bayram family home in Khan Yunis camp” at around 3:00 am (0000 GMT).Bassal told AFP that eight of the dead had been identified and were all from the same extended family, including a boy and girl, both one, and a month-old baby.An Israeli army spokesperson confirmed the strike, saying it targeted a “Hamas member”.Rescue workers and residents combed the rubble for survivors with their bare hands, under the light of hand-held torches, an AFP journalist reported.Neighbour Fayka Abu Hatab said she “saw a bright light, then there was an explosion, and dust covered the entire area”.”We couldn’t see anything, it all went dark,” she said.Israel has blocked all aid deliveries to Gaza since March 2, prompting dire warnings from UN agencies of impending humanitarian disaster.

Angleterre: Arsenal se rate avant le sommet à Paris

Arsenal s’est fait renverser par Bournemouth (2-1) samedi à domicile, une rare défaite en Premier League qui tombe au plus mal, dans le sprint final et avant la demi-finale retour de Ligue des champions contre le PSG.Paris a perdu à Strasbourg avec ses remplaçants et Arsenal a perdu chez lui avec son équipe type, sur le même score, quatre jours avant leurs retrouvailles au Parc des princes.”Croyez-y et emmenez-nous à Munich” (“Believe and take us to Munich”), avaient écrit des supporters samedi à l’Emirates sur une banderole, en référence à la finale européenne du 31 mai.Au coup de sifflet final, pourtant, les tribunes avaient commencé à se vider, déçues par la prestation des Gunners.Deuxième depuis fin décembre, Arsenal (2e, 67 pts) voit Manchester City (3e, 64 pts) revenir à trois points, à trois journées de la fin. Et Newcastle (4e, 62 pts) peut aussi se rapprocher s’il gagne dimanche à Brighton.Les Londoniens marquent le pas en championnat, avec une seule victoire (et trois nuls) en cinq matches, et leur moral ne sera pas optimal au moment d’arriver au Parc.La défaite de samedi a créé “beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale”, a réagi Mikel Arteta.- Partey aligné -Fidèle à ses principes, l’entraîneur avait pourtant aligné son équipe-type pour entretenir la dynamique sportive, plutôt que de jouer la carte de la rotation.Seul le forfait de Jurriën Timber l’a contraint à un changement au poste d’arrière droit, où Ben White a officié. Thomas Partey, suspendu mardi contre Paris, a lui fait son retour comme milieu défensif.La présence du Ghanéen a permis à Declan Rice de retrouver sa place de milieu relayeur, un atout considérable offensivement pour les Gunners.L’Anglais de 26 ans a apporté le danger très tôt sur des frappes (15e, 17e), il a été proche de marquer de la tête (19e) et il a ouvert le score avec le sang froid d’un buteur (34e, 1-0).Mais Bournemouth (8e, 53 pts) n’a pas abdiqué, au contraire, et a mis l’intensité nécessaire pour renverser le match en seconde période, sur des phases arrêtées.Antoine Semenyo a envoyé une longue touche sur la tête de Dean Huijsen (67e, 1-1), puis Evanilson a bonifié un corner en reprenant au second poteau le ballon dévié par un partenaire (75e, 1-2).- Villa se reprend -Victime du PSG en quarts de finale, Aston Villa a lui fait ce qu’il fallait pour retrouver la Ligue des champions la saison prochaine, samedi avec un succès 1-0 contre Fulham qui le rapproche des places qualificatives.”Nous y avons goûté cette saison et nous voulons recommencer”, a commenté le buteur du jour, Youri Tielemans, sur TNT Sports.Le milieu belge a catapulté de la tête un corner du capitaine John McGinn (12e, 1-0) et redonné de l’élan à une équipe qui en avait bien besoin.Les “Villans” ont en effet enchaîné les déceptions récemment, de l’élimination en C1 à celle en Coupe d’Angleterre, en passant par la défaite en championnat contre Manchester City, un rival direct.L’équipe d’Unai Emery est septième avec 60 points, soit le même total que Chelsea (5e) et Nottingham Forest (6e), qui jouent respectivement contre Liverpool, dimanche, et contre Crystal Palace, lundi.Les autres rencontres de l’après-midi n’avaient aucun enjeu pour le classement puisque Ipswich était déjà relégué avant son déplacement à Everton (2-2), comme Leicester et Southampton (2-0).

Al Ahli beat Kawasaki Frontale to win Asian Champions League

Al Ahli were crowned champions of Asia at the third attempt after the Saudi Arabian side overpowered Japan’s Kawasaki Frontale 2-0 in Jeddah on Saturday.The Jeddah club, runners-up in 1986 and 2012, triumphed at their King Abdullah Sports City Stadium thanks to two goals in seven minutes towards the end of the first half from Brazilian Galeno and Ivory Coast captain Franck Kessie. The Asian Champions League’s latter stages have all taken place in Jeddah.With the win, Roberto Firmino, Edouard Mendy and Riyad Mahrez become the first players to capture both Asian club football’s premier title and its European equivalent. The trio won the Champions League with Liverpool, Chelsea and Manchester City respectively.”We are so proud,” Al Ahli goalkeeper Mendy said. “Once we knew that the final eight would be in Jeddah, it was our goal to be champions in front of our fans. Since I came here 18 months ago, they supported us so much.”As I said when I signed here, it’s to make history, to continue to win trophies and make this club as big as it was before.”The secret is the team effort. If someone makes the effort it will make it easier for the one next to him. We just played like this; you saw the fire, you saw the spirit.”Al Ahli, who are majority-owned by Saudi Arabia’s Public Investment Fund, are awarded $10 million for clinching the title.Matthias Jaissle’s side went unbeaten through all 13 matches of the campaign.Frontale, meanwhile, were contesting the final for the first time having never previously been beyond the last eight.- Al Ahli too strong -Al Ahli began on the front foot, summer signing Ivan Toney stinging the palms of Louis Yamaguchi on five minutes before the Frontale goalkeeper then saved Ziyad Al Johani’s close-range effort from the resultant corner.At the other end, Frontale’s Brazilian forward Marcinho showed some fast feet down his side’s left, before sending his effort inches past Mendy’s far post.Yet Al Ahli always looked the more dangerous. Toney lashed wide on the half-volley, defender Roger Ibanez curled narrowly off target and Firmino sent a volley straight at Yamaguchi.However, on 35 minutes, Firmino rolled a pass to winger Galeno, who curled a spectacular effort from 25 yards into the top corner. Galeno, a winter signing from Porto for a reported 50 million euros ($56 million), has actually taken Firmino’s spot in Al Ahli’s Saudi Pro League squad, meaning the former Liverpool forward is not registered to play in the domestic league.Three minutes before half-time, Firmino floated a cross into the Frontale six-yard box for Kessie to power home his header and double Al Ahli’s advantage. The assist lifted Firmino, the club captain, to seven in this season’s Champions League – and to one behind Mahrez at the top of the tournament’s assist charts.Frontale, who defeated Cristiano Ronaldo’s Al Nassr in the semi-final, did not have a shot on target in the opening 45 minutes.In the second half, Firmino and Mahrez each flashed efforts well wide, with the former substituted on 74 minutes to rapturous applause. Not long after, Frontale substitute Tatsuya Ito fired two shots in quick succession inches off target.In the end, Al Ahli celebrated becoming only the third Saudi club to win the Champions League, after record four-time winners Al Hilal and two-time champions Al Ittihad.

Ukraine: Zelensky refuse de “jouer” avec les courtes trêves proposées par Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit refuser de “jouer” avec les courtes trêves de son homologue russe Vladimir Poutine, dont l’une lors des commémorations de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, y voyant des délais trop courts pour des pourparlers sérieux.Le Kremlin, pour sa part, a assuré que le cessez-le-feu, proposé par M. Poutine du 8 au 10 mai, permettrait de “tester” la disposition de Kiev à la paix.”C’est impossible de s’entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C’est une performance théâtrale de sa part. En deux ou trois jours, il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux”, a dit M. Zelensky.”Personne n’aidera Poutine à jouer à ce genre de jeu”, a-t-il ajouté, sans toutefois rejeter clairement cette trêve de trois jours proposée par Moscou à l’occasion des célébrations des 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie.Le dirigeant ukrainien s’est exprimé vendredi soir devant des journalistes, dont ceux de l’AFP. Ces déclarations étaient sous embargo jusqu’à samedi.Le dirigeant ukrainien a ajouté samedi qu’il ne voyait pas de “préparation” de la part de la Russie pour un cessez-le-feu à plus long terme.Des discussions séparées entre Moscou et Kiev, menées par Washington, se prolongent depuis plus de deux mois et peinent, pour l’heure, à aboutir à des résultats pour trouver une issue au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Vladimir Poutine avait déjà décrété un court cessez-le-feu lors du week-end pascal en avril, qui avait conduit à une baisse des combats sans être totalement respecté par les deux camps.”L’objectif de la trêve de Pâques proposée par la Russie, ainsi que de l’initiative actuelle de déclarer une trêve lors des célébrations des 8, 9 et 10 mai, est de tester la disposition de Kiev à trouver une voie pour une paix durable à long terme”, a déclaré samedi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing.Kiev demande “un cessez-le-feu total et inconditionnel” comme prérequis à toute négociation avec la Russie, qui, elle, répète être prête à négocier avec l’Ukraine, mais se montre en revanche réticente sur une trêve prolongée.Car Moscou, dont l’armée a l’avantage sur le front, dit craindre qu’un cessez-le-feu ne permette à Kiev de reprendre des forces, avec le soutien militaire de ses alliés. – Parade à Moscou -Cette année, les dirigeants d’une vingtaine de pays doivent se tenir aux côtés de M. Poutine le 9 mai, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi ceux d’alliés traditionnels de Moscou tels que le Kazakhstan, le Belarus, Cuba ou encore le Venezuela.M. Zelensky a indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents. “On ne sait pas ce que la Russie fera à cette date. Elle pourrait prendre différentes mesures, comme des incendies, des explosions, et ensuite nous accuser”, a avancé le président ukrainien.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé ces propos, assurant que M. Zelensky proférait une “menace directe” à “la sécurité physique des vétérans qui viendront aux parades et aux célébrations de ce jour sacré”.En Ukraine, l’annonce par Vladimir Poutine de cette trêve a été perçue par des observateurs comme un moyen d’empêcher des frappes ukrainiennes pouvant potentiellement perturber les cérémonies. Kiev frappe régulièrement des cibles en Russie avec ses drones longue portée, qui ont également touché Moscou à plusieurs reprises, en réponse aux bombardements russes qui ravagent son territoire depuis plus de trois ans.  – Nouvelles frappes nocturnes -La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu “permanent” en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire telle que celle annoncée par Moscou.Volodymyr Zelensky a, lui, estimé vendredi soir que sa rencontre avec le président américain au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de voir “un peu différemment” le conflit.Après cette entrevue, Kiev et Washington ont signé mercredi, après des semaines de pressions et tractations, un accord qui prévoit de donner aux entreprises américaines un accès à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et de créer un fonds d’investissement entre les deux pays. Ses conditions sont bien plus favorables pour Kiev que celles de précédentes moutures.Le texte n’offre toutefois aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington, qui cherche à réduire son aide militaire à l’Ukraine.Les tirs d’obus russes ont tué deux personnes dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, samedi, tandis qu’une frappe de drone sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a fait un autre mort, ont déclaré des responsables régionaux.Des attaques aériennes entre les deux camps s’étaient à nouveau produites dans la nuit de vendredi à samedi.Des drones russes ont blessé 51 civils à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine, selon le parquet régional.Côté russe, les autorités ont dénoncé une attaque ukrainienne massive sur la région de Krasnodar (sud-ouest), notamment sur le port de Novorossiïsk, où cinq personnes ont été blessées, a indiqué le maire Veniamine Kravtchenko.