Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités

Evacué de son village de Castille-et-León (nord-ouest) face à l’avancée des flammes qui ravagent cette région espagnole, José Fernández, 85 ans, donne un “zéro pointé” aux autorités pour leur gestion de la crise, comme beaucoup de sinistrés, au moment où la situation semble enfin s’améliorer. Négligence, manque de moyens, mauvaise gestion, privatisation de services publics essentiels: comme lors des inondations meurtrières qui avaient ravagé la région de Valence (sud-est) en octobre 2024, les accusations visant les autorités se multiplient face à la vague d’incendies qui dévastent le nord-ouest de l’Espagne depuis une dizaine de jours.Un incendie “traverse toutes ces montagnes, avec leurs vallées de prairies fraîches et verdoyantes, et ils n’arrivent pas à l’arrêter?”, s’indigne José Fernández, qui a dû quitter son village de Vigo de Sanabria pour être relogé temporairement dans un refuge à Benavente, à une heure de route.”Je crois qu’ils ont été coupables d’une très grande négligence”, abonde José Puente, un retraité de 65 ans évacué d’un autre village, San Ciprián de Sanabria.Ces deux communes sont proches du lac de Sanabria, une oasis de verdure et de maisons typiques de pierre, refuge idéal contre la chaleur estivale.- 350.000 hectares brûlés -Mais la Castille-et-León est une des régions les plus touchées par les incendies qui frappent le nord-ouest de l’Espagne et ont déjà brûlé plus de 350.000 hectares depuis une dizaine de jours, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).Trois des quatre décès dus à cette vague de sinistres –dont les pompiers commencent à reprendre le contrôle depuis la chute des températures en début de semaine– y ont été recensés.Depuis San Ciprián, on aperçoit, au loin, les flammes du tenace incendie de Porto. Une grande colonne de fumée s’élève entre les montagnes au milieu des va-et-vient d’hélicoptères et d’avions chargés d’eau.Quelques habitants ont refusé l’évacuation après avoir signé une déclaration assumant ce risque. “Nous avons déjà vu des incendies pires et plus proches”, assure sur place une habitante à l’AFP.Pour José Puente, les autorités ont péché “un peu par négligence, un peu par arrogance”, sous-estimant la capacité du feu à reprendre de l’intensité. Ils pensaient que tout était “résolu, et soudain l’incendie est devenu un enfer”, juge-t-il.Comme lors des inondations dans la région de Valence, cette vague d’incendie est aussi au coeur de polémiques opposant le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez et les exécutifs régionaux de Castille-et-León, Galice (nord-ouest) et Estrémadure (ouest), les régions les plus touchées, toutes dirigées par le Parti Populaire (PP), conservateur. Les uns accusent le gouvernement de n’avoir pas fourni toute l’aide nécessaire aux régions, et les autres blâment les conservateurs pour n’avoir pas consacré assez de ressources aux services publics et pour douter du réchauffement climatique et de ses conséquences.En Espagne, les compétences en matière de lutte contre les catastrophes relèvent en premier lieu des communautés autonomes, mais l’Etat central peut être sollicité et intervenir quand la situation s’aggrave.- Manifestations -Dans le cas de Castille-et-León, la région souffre en outre depuis des décennies de l’exode rural, de la décadence de l’agriculture et de l’élevage extensif, qui aidaient à maintenir les champs propres et freinaient la propagation des incendies.Les forêts et la végétation, sèches en été, se sont étendues sans frein, mais l’État et les régions ont réduit de moitié les dépenses de prévention des incendies depuis 2009, selon un rapport publié par le journal conservateur ABC, des coupes particulièrement marquées dans les régions touchées par les incendies de cet été.Des manifestations ont déjà rassemblé au cours des derniers des centaines de personnes en Galice et en Castille-et-León pour critiquer la réponse des autorités régionales à la catastrophe –le dirigeant de Castille-et-León Alfonso Fernández Mañueco étant particulièrement visé. Et sur le terrain, après des jours et des jours de combat harassant contre le feu, les critiques sur les conditions de travail de ceux qui luttent en première ligne contre les flammes sont aussi au coeur des interrogations.La grande majorité de ceux qui composent “le dispositif de Castille-et-León ne travaille que quatre mois par an”, en été, assure à l’AFP Jorge de Dios, agent environnemental de la région et délégué syndical.Il s’agit d’étudiants, de travailleurs occasionnels qui arrêtent “après deux, trois, quatre campagnes”, décrit-il.”Nous n’aurons jamais de gens expérimentés”, des gens qui ont connu “10-15 campagnes contre les incendies”, regrette-t-il, des personnes bien préparées pour affronter “des situations clairement de vie ou de mort”. 

L’ONU déclare la famine à Gaza, une première au Moyen-Orient

Une première au Moyen-Orient: l’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans un état “catastrophique”, en attribuant clairement la responsabilité de cette famine à Israël, qui a aussitôt rejeté cette accusation.”C’est une famine, la famine de Gaza”, qui “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher. “Cette famine va et doit nous hanter tous”, a-t-il martelé d’un ton grave.Israël a rejeté une annoncé biaisée “fondée sur les mensonges du Hamas” et affirmé qu'”il n’y a pas de famine à Gaza”.Après des mois de mise en garde contre une famine dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), organisme de l’ONU basé à Rome, a finalement confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (Gaza-ville et ses environs), et qu’elle devrait s’étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah et Khan Younès d’ici fin septembre.L’IPC a souligné que c’était “la première fois qu’une famine était confirmée officiellement au Moyen-Orient”. L’ONU avait craint en 2018 qu’une famine émerge au Yemen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique ravagé par une guerre ayant provoqué une grave crise humanitaire, mais elle ne s’était finalement pas matéralisée, a précisé à l’AFP un porte-parole de l’IPC.Selon les Nations unies, environ un million de personnes vivent actuellement dans le gouvernorat de Gaza, ainsi qu’un demi-million dans celui de Deir el-Balah et un autre demi-million dans celui de Khan Younès.Le gouvernorat de Gaza représente environ 20% de la bande de Gaza en superficie. Si l’on ajoute ceux de Khan Younès (29,5%) et Deir el-Balah (16%), on arrive à 65,5%, soit environ les deux tiers de la superficie totale de la bande de Gaza, un territoire pauvre de 365 km2 où s’entassent plus de deux millions de Palestiniens.L’ONU estime que les conditions dans le nord de de Gaza sont tout “aussi graves, ou même pires”, que dans le gouvernorat de Gaza, mais l’accès limité aux données dans cette zone empêche l’IPC de publier une évaluation.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.Ce chiffre, basé sur informations recueillies jusqu’au 15 août, devrait monter à presque 641.000 d’ici fin septembre.- “Un crime de guerre” -La malnutrition chez les enfants de Gaza “s’accélère à un rythme catastrophique”, constate l’ONU. “En juillet seulement, plus de 12.000 enfants ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë, le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré”.Le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk, a rappelé qu'”affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”.”Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité”, a tancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. “Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d’un accès humanitaire total et sans entrave”, a-t-il ajouté.Selon l’IPC, il s’agit de la détérioration la plus grave de la situation depuis le début de ses analyses dans la bande de Gaza.Pour cet organisme, une famine est en cours lorsque trois éléments sont réunis: au moins 20% des foyers (un sur cinq) doivent affronter un manque extrême de nourriture, au moins 30% des enfants de moins de cinq ans (un sur trois) souffrent de malnutrition aiguë, et au moins deux personnes sur 10.000 meurent de faim chaque jour.Face aux accusations d’Israël, le responsable du Programme alimentaire mondial de l’ONU pour la sécurité alimentaire, Jean-Martin Bauer, a répliqué que “l’IPC est la référence absolue pour les analyses sur la sécurité alimentaire à travers le monde”.La situation actuelle à Gaza est le résultat de l’escalade du conflit ces derniers mois, qui a entraîné des déplacements massifs de population associés à des accès restreints aux approvisionnements alimentaires causés par Israël.Israël, en tant que force d’occupation, a l’obligation de “subvenir aux besoins de base de la population” de Gaza selon le droit international, a rappelé vendredi le Comité international de la Croix-Rouge.Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, accuse le Hamas de piller les aides, ce que le mouvement islamiste palestinien nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais celles-ci ont affirmé qu’Israël imposait des restrictions excessives et jugé très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.

L’ONU déclare la famine à Gaza, une première au Moyen-Orient

Une première au Moyen-Orient: l’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans un état “catastrophique”, en attribuant clairement la responsabilité de cette famine à Israël, qui a aussitôt rejeté cette accusation.”C’est une famine, la famine de Gaza”, qui “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher. “Cette famine va et doit nous hanter tous”, a-t-il martelé d’un ton grave.Israël a rejeté une annoncé biaisée “fondée sur les mensonges du Hamas” et affirmé qu'”il n’y a pas de famine à Gaza”.Après des mois de mise en garde contre une famine dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), organisme de l’ONU basé à Rome, a finalement confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (Gaza-ville et ses environs), et qu’elle devrait s’étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah et Khan Younès d’ici fin septembre.L’IPC a souligné que c’était “la première fois qu’une famine était confirmée officiellement au Moyen-Orient”. L’ONU avait craint en 2018 qu’une famine émerge au Yemen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique ravagé par une guerre ayant provoqué une grave crise humanitaire, mais elle ne s’était finalement pas matéralisée, a précisé à l’AFP un porte-parole de l’IPC.Selon les Nations unies, environ un million de personnes vivent actuellement dans le gouvernorat de Gaza, ainsi qu’un demi-million dans celui de Deir el-Balah et un autre demi-million dans celui de Khan Younès.Le gouvernorat de Gaza représente environ 20% de la bande de Gaza en superficie. Si l’on ajoute ceux de Khan Younès (29,5%) et Deir el-Balah (16%), on arrive à 65,5%, soit environ les deux tiers de la superficie totale de la bande de Gaza, un territoire pauvre de 365 km2 où s’entassent plus de deux millions de Palestiniens.L’ONU estime que les conditions dans le nord de de Gaza sont tout “aussi graves, ou même pires”, que dans le gouvernorat de Gaza, mais l’accès limité aux données dans cette zone empêche l’IPC de publier une évaluation.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.Ce chiffre, basé sur informations recueillies jusqu’au 15 août, devrait monter à presque 641.000 d’ici fin septembre.- “Un crime de guerre” -La malnutrition chez les enfants de Gaza “s’accélère à un rythme catastrophique”, constate l’ONU. “En juillet seulement, plus de 12.000 enfants ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë, le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré”.Le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk, a rappelé qu'”affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”.”Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité”, a tancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. “Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d’un accès humanitaire total et sans entrave”, a-t-il ajouté.Selon l’IPC, il s’agit de la détérioration la plus grave de la situation depuis le début de ses analyses dans la bande de Gaza.Pour cet organisme, une famine est en cours lorsque trois éléments sont réunis: au moins 20% des foyers (un sur cinq) doivent affronter un manque extrême de nourriture, au moins 30% des enfants de moins de cinq ans (un sur trois) souffrent de malnutrition aiguë, et au moins deux personnes sur 10.000 meurent de faim chaque jour.Face aux accusations d’Israël, le responsable du Programme alimentaire mondial de l’ONU pour la sécurité alimentaire, Jean-Martin Bauer, a répliqué que “l’IPC est la référence absolue pour les analyses sur la sécurité alimentaire à travers le monde”.La situation actuelle à Gaza est le résultat de l’escalade du conflit ces derniers mois, qui a entraîné des déplacements massifs de population associés à des accès restreints aux approvisionnements alimentaires causés par Israël.Israël, en tant que force d’occupation, a l’obligation de “subvenir aux besoins de base de la population” de Gaza selon le droit international, a rappelé vendredi le Comité international de la Croix-Rouge.Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, accuse le Hamas de piller les aides, ce que le mouvement islamiste palestinien nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais celles-ci ont affirmé qu’Israël imposait des restrictions excessives et jugé très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.

UN declares famine in Gaza, Israel rejects ‘lie’

The United Nations officially declared a famine in Gaza on Friday, blaming “systematic obstruction” of aid by Israel during more than 22 months of war, with Prime Minister Benjamin Netanyahu swiftly dismissing the findings.Palestinian militant group Hamas urged the United Nations to “stop the war and lift the siege”, calling for unrestricted access for food, medicine, water and fuel.Netanyahu, whose defence minister meanwhile threatened an even more intense offensive, rejected the UN-backed report as “an outright lie”.The Rome-based Integrated Food Security Phase Classification Initiative (IPC) said famine was affecting 500,000 people in the Gaza governorate, which covers about a fifth of the Palestinian territory including Gaza City.Israel has pressed ahead with plans to seize Gaza City despite an international outcry, saying that taking the territory’s largest city is key to defeating Hamas.The IPC projected that the famine would expand to Deir el-Balah and Khan Yunis governorates by the end of September, covering around two-thirds of Gaza.With the vast majority of the territory’s population displaced at least once, the UN said nearly a million people currently live in the northern Gaza governorate.UN agencies and aid groups had warned for months of a looming famine in Gaza, where Israel has severely restricted aid and at times completely cut it off during its nearly two-year war with Hamas.COGAT, an Israeli defence ministry body which oversees civil affairs in the Palestinian territories — including coordinating aid to Gaza — argued that the IPC’s findings rely on “partial data and unreliable sources”.UN aid chief Tom Fletcher said the famine was entirely preventable, saying food could not get through to Palestinians in need “because of systematic obstruction by Israel”.UN Secretary-General Antonio Guterres called for a ceasefire, saying: “We cannot allow this situation to continue with impunity.”- ‘Man-made catastrophe’ -UN human rights chief Volker Turk said it was “a war crime to use starvation as a method of warfare” — a charge for which the International Criminal Court in November issued an arrest warrants for Netanyahu.In a statement, Netanyahu said “Israel does not have a policy of starvation”, citing figures on aid it had allowed into Gaza.The IPC report said that “over half a million people in the Gaza Strip are facing catastrophic conditions characterised by starvation, destitution and death”.It said the deterioration between July and August was the most severe since it began analysing hunger in Gaza, driven by a sharp escalation in the war and restrictions on supplies.In early March, Israel completely banned aid from Gaza for two months.Speaking in Geneva, the UN’s Fletcher said: “It is a famine that we could have prevented if we had been allowed. Yet food stacks up at borders because of systematic obstruction by Israel.”The International Committee of the Red Cross said the famine declaration “must serve as a catalyst for immediate and concrete action”.Britain’s top diplomat David Lammy said Israel’s “refusal to allow sufficient aid into Gaza has caused this man-made catastrophe. This is a moral outrage.”- ‘We are dying’ -Israeli Defence Minister Israel Katz earlier warned that “the gates of hell will open upon” Hamas leaders, specifically in Gaza City, “until they agree to Israel’s conditions for ending the war, primarily the release of all hostages and their disarmament.”Military chief Eyal Zamir said “we are expanding operations in Gaza in the coming days”.Late Thursday, Netanyahu said he had ordered negotiations aimed at freeing the hostages still held in Gaza since the Hamas attack that triggered the war — 49 people, including 27 the Israeli military says are dead.The Israeli premier said the diplomatic push would accompany the operation to take control of Gaza City.Mediators have been waiting for an official Israeli response to their latest ceasefire proposal, which Hamas accepted earlier this week.On the ground, Gaza’s civil defence agency said Israeli fire killed at least 57 people on Friday, more than half of them in Gaza City.Umm Mohammed Nasr, a 42-year-old mother of four from Gaza City, said that “the bombing hasn’t stopped since this morning… but we have no idea where to go”.”We are dying,” she said.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Hamas’s October 2023 attack that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed at least 62,192 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Sri Lanka court detains ex-president in anti-corruption crackdown

Sri Lanka’s former president Ranil Wickremesinghe was remanded in custody Friday as he became the most senior opposition figure to be hauled up in an anti-corruption crackdown by the new leftist government.Anti-graft units have ramped up their investigations since President Anura Kumara Dissanayake came to power in September on a promise to fight endemic corruption in the impoverished South Asian nation.Wickremesinghe, 76, who lost the last election to Dissanayake, was taken into custody after being questioned about a September 2023 visit to London to attend a ceremony for his wife at a British university, a police detective told AFP.”The suspect (Wickremesinghe) will be held in custody till Tuesday, but considering his medical condition he could be admitted to the prison hospital or another hospital,” Magistrate Nilupuli Lankapura said ordering his remand.Wickremesinghe, whose lawyers said was suffering from heart disease and diabetes, was charged under the Public Property Act and two counts of the penal code — “dishonest misappropriation of property” and “criminal breach of trust.”The offences carry a maximum punishment of 20 years in jail and a fine not exceeding three times the value of misappropriated funds.Wickremesinghe had stopped in London in 2023 on his way back from Havana, where he attended a G77 summit, and the UN General Assembly in New York.The brief UK visit was to participate in the conferring of an honorary professorship on his wife Maithree by the University of Wolverhampton.His office had previously denied that he abused his position to visit Britain. Three of his then senior aides were questioned this month by the Criminal Investigation Department (CID).Wickremesinghe had maintained that his wife’s travel expenses were met by her and that no state funds were used.However, the CID alleged that Wickremesinghe used 16.6 million rupees ($55,000) of government money for his travel on a private visit with a delegation of 10 people, including bodyguards.-Bail out leader-Wickremesinghe became president in July 2022 for the remainder of Gotabaya Rajapaksa’s term after Rajapaksa stepped down following months of street protests over alleged corruption and mismanagement.Wickremesinghe secured a $2.9 billion bailout from the International Monetary Fund (IMF) in early 2023 and was credited with stabilising the economy after the country’s worst-ever financial meltdown in 2022.He doubled taxes and removed energy subsidies as part of tough austerity measures to raise state revenue.He lost his re-election bid in September but remained a key opposition figure despite his coalition holding only two seats in the 225-member parliament.Members of Wickremesinghe’s United National Party and another former president, Maithripala Sirisena, were seen at the Colombo Fort magistrate’s court when the decision was read out.Two former presidents — Sirisena and Chandrika Kumaratunga — have been fined by the Supreme Court for their actions or omissions while in office, although no former president had been arrested before.Since the new government came to power, two former senior ministers have been jailed for up to 25 years for corruption.Several members of former president Mahinda Rajapaksa’s family have also been charged with misusing state funds and are being prosecuted. Many of them are currently on bail pending court hearings.Dissanayake’s government earlier this month impeached the police chief after accusing him of running a criminal network that supported politicians. The prisons chief was also jailed for corruption.

Plainte du préfet Nuñez après des propos anti-police d’un député LFI

Le préfet de police de Paris a déposé plainte à son tour contre un député LFI, en l’occurrence l’élu de Seine-Saint-Denis Aly Diouara, qui avait affirmé que “la police tue”, a-t-il annoncé vendredi sur son compte X.”Ces propos sont inadmissibles et inqualifiables. Ils offensent les femmes et les hommes engagés au quotidien pour la sécurité et la protection de tous”, a ainsi posté Laurent Nuñez sur son compte X, citant une publication d’Aly Diouara.”Le temps des colonies est terminé”, a rétorqué ce dernier. “Hâte de confronter mon propos devant la justice de notre pays. Si vous pensiez intimider quelqu’un avec votre plainte, vous vous trompez honteusement”.La veille, le député La France Insoumise de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis avait assuré que “oui, LA POLICE TUE!””Et elle tue souvent les mêmes. Par choix, par racisme et par nostalgie coloniale. Les chiffres sont là, les rapports aussi et la police française a été condamnée pour ses crimes”, avait-il posté.Mercredi, le préfet du Val-d’Oise Philippe Court avait déjà déposé plainte contre un autre député LFI, Aurélien Taché, pour des propos similaires, le sommant de retirer son message.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait participé à la polémique sur le réseau social X en évoquant “les attaques irresponsables de certains élus aveuglés par la haine anti-flics”.”Si vous croyez que vous allez venir à bout des Insoumis parce que vous allez nous faire peur, vous vous trompez lourdement”, leur a répondu vendredi Jean-Luc Mélenchon lors d’un discours aux universités d’été de LFI, près de Valence dans la Drôme. 

Plainte du préfet Nuñez après des propos anti-police d’un député LFI

Le préfet de police de Paris a déposé plainte à son tour contre un député LFI, en l’occurrence l’élu de Seine-Saint-Denis Aly Diouara, qui avait affirmé que “la police tue”, a-t-il annoncé vendredi sur son compte X.”Ces propos sont inadmissibles et inqualifiables. Ils offensent les femmes et les hommes engagés au quotidien pour la sécurité et la protection de tous”, a ainsi posté Laurent Nuñez sur son compte X, citant une publication d’Aly Diouara.”Le temps des colonies est terminé”, a rétorqué ce dernier. “Hâte de confronter mon propos devant la justice de notre pays. Si vous pensiez intimider quelqu’un avec votre plainte, vous vous trompez honteusement”.La veille, le député La France Insoumise de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis avait assuré que “oui, LA POLICE TUE!””Et elle tue souvent les mêmes. Par choix, par racisme et par nostalgie coloniale. Les chiffres sont là, les rapports aussi et la police française a été condamnée pour ses crimes”, avait-il posté.Mercredi, le préfet du Val-d’Oise Philippe Court avait déjà déposé plainte contre un autre député LFI, Aurélien Taché, pour des propos similaires, le sommant de retirer son message.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait participé à la polémique sur le réseau social X en évoquant “les attaques irresponsables de certains élus aveuglés par la haine anti-flics”.”Si vous croyez que vous allez venir à bout des Insoumis parce que vous allez nous faire peur, vous vous trompez lourdement”, leur a répondu vendredi Jean-Luc Mélenchon lors d’un discours aux universités d’été de LFI, près de Valence dans la Drôme.