Percée de l’extrême droite britannique lors d’élections locales, revers pour Starmer

Le parti britannique d’extrême droite Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a remporté vendredi une élection législative partielle en Angleterre et progressé lors de scrutins locaux, parvenant à s’implanter sur le territoire au détriment des travaillistes au pouvoir et des conservateurs.Les résultats des élections locales de jeudi, qui vont tomber tout au long de la journée de vendredi, confirment une fragmentation du paysage politique au Royaume-Uni, qui était dominé depuis le début du XXème siècle par le bipartisme.”Pour le mouvement, pour le parti, c’est un très, très grand moment”, s’est félicité Nigel Farage, le champion du Brexit, qui a fait campagne sur la lutte contre l’immigration irrégulière. Cette victoire “prouve que nous sommes désormais le parti d’opposition au gouvernement travailliste”, a-t-il proclamé, après l’annonce des résultats de la législative partielle dans la circonscription de Runcorn et Helsby, dans le nord-ouest de l’Angleterre. La défaite du Labour est “décevante”, a admis le Premier ministre Keir Starmer, au pouvoir depuis juillet. Le gouvernement est déterminé à aller “plus loin et plus vite” dans ses réformes, a-t-il toutefois ajouté.La candidate de Reform UK, Sarah Pochin, s’est imposée avec une avance de seulement six voix sur la candidate travailliste. Mais le Labour avait remporté la circonscription avec 53% des suffrages en juillet, loin devant Reform à 18%. Selon les premiers résultats des scrutins locaux, Reform a également remporté pour la première fois trois conseils régionaux ainsi qu’un siège de maire.Les travaillistes ont eux gagné trois sièges de maire sur les six soumis au vote. Les conservateurs en ont remporté un.Un total de 1.641 sièges au sein de collectivités locales sont à pourvoir, soit une petite part des 17.000 sièges de conseillers locaux dans toute l’Angleterre.- “Désillusion totale” -Ces premiers résultats représentent “une mauvaise nouvelle pour les deux grands partis”, a commenté auprès de l’AFP le politologue Anand Menon. “C’est une tendance similaire à celle que l’on observe en Europe occidentale, où les grands partis perdent des voix. Et la politique devient très, très fragmentée”, souligne-t-il.Selon Anand Menon, les Verts et les Libéraux-démocrates pourraient eux aussi remporter des victoires dans la journée.Mais “en termes de résultats électoraux aujourd’hui, Reform UK semble être une plus grande menace pour le Labour que n’importe quel autre parti”.Christopher Davies, un retraité de 67 ans résidant à Runcorn a voté toute sa vie pour les travaillistes mais a cette fois choisi Reform. Il a raconté à l’AFP sa “désillusion totale” vis à vis du système à deux partis, qui “ne fonctionne simplement pas”. Rebecca Thomas, une assistante pédagogique de 44 ans, est elle “déçue”. Reform “crée beaucoup de haine”, a critiqué cette électrice du Labour.  Ces élections étaient le premier scrutin en Angleterre depuis l’arrivée au pouvoir du parti travailliste (centre-gauche). La popularité de Keir Starmer a plongé dans les sondages: il lui est reproché de ne pas avoir réussi à redresser l’économie et son gouvernement a été vivement critiqué pour avoir supprimé des aides sociales.Ces scrutins font aussi figure de test pour la dirigeante des Tories Kemi Badenoch, arrivée en fin d’année dernière à la tête du parti conservateur, après la débâcle aux législatives de juillet.”Le renouveau de notre parti vient juste de commencer”, a-t-elle défendu vendredi, en admettant que ces élections avaient été “très difficiles” pour les conservateurs.En vertu du système électoral à un tour qui favorise les grands partis, les travaillistes ont remporté une majorité parlementaire écrasante en juillet, mais avec seulement 33,7% des voix. Soit la proportion la plus faible pour un parti vainqueur de législatives depuis la Seconde Guerre mondiale.Les conservateurs, eux, avaient obtenu 24% des voix et 121 sièges, leur pire défaite électorale de tous les temps.Reform UK avait remporté 14% des voix et cinq sièges (passé ensuite à 4 après le renvoi d’un député Reform puis à nouveau 5 avec la victoire de vendredi), un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite au Royaume-Uni.Les libéraux-démocrates avaient gagné 61 députés de plus par rapport à l’élection précédente, et les Verts étaient passés de un à quatre élus.

Percée de l’extrême droite britannique lors d’élections locales, revers pour Starmer

Le parti britannique d’extrême droite Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a remporté vendredi une élection législative partielle en Angleterre et progressé lors de scrutins locaux, parvenant à s’implanter sur le territoire au détriment des travaillistes au pouvoir et des conservateurs.Les résultats des élections locales de jeudi, qui vont tomber tout au long de la journée de vendredi, confirment une fragmentation du paysage politique au Royaume-Uni, qui était dominé depuis le début du XXème siècle par le bipartisme.”Pour le mouvement, pour le parti, c’est un très, très grand moment”, s’est félicité Nigel Farage, le champion du Brexit, qui a fait campagne sur la lutte contre l’immigration irrégulière. Cette victoire “prouve que nous sommes désormais le parti d’opposition au gouvernement travailliste”, a-t-il proclamé, après l’annonce des résultats de la législative partielle dans la circonscription de Runcorn et Helsby, dans le nord-ouest de l’Angleterre. La défaite du Labour est “décevante”, a admis le Premier ministre Keir Starmer, au pouvoir depuis juillet. Le gouvernement est déterminé à aller “plus loin et plus vite” dans ses réformes, a-t-il toutefois ajouté.La candidate de Reform UK, Sarah Pochin, s’est imposée avec une avance de seulement six voix sur la candidate travailliste. Mais le Labour avait remporté la circonscription avec 53% des suffrages en juillet, loin devant Reform à 18%. Selon les premiers résultats des scrutins locaux, Reform a également remporté pour la première fois trois conseils régionaux ainsi qu’un siège de maire.Les travaillistes ont eux gagné trois sièges de maire sur les six soumis au vote. Les conservateurs en ont remporté un.Un total de 1.641 sièges au sein de collectivités locales sont à pourvoir, soit une petite part des 17.000 sièges de conseillers locaux dans toute l’Angleterre.- “Désillusion totale” -Ces premiers résultats représentent “une mauvaise nouvelle pour les deux grands partis”, a commenté auprès de l’AFP le politologue Anand Menon. “C’est une tendance similaire à celle que l’on observe en Europe occidentale, où les grands partis perdent des voix. Et la politique devient très, très fragmentée”, souligne-t-il.Selon Anand Menon, les Verts et les Libéraux-démocrates pourraient eux aussi remporter des victoires dans la journée.Mais “en termes de résultats électoraux aujourd’hui, Reform UK semble être une plus grande menace pour le Labour que n’importe quel autre parti”.Christopher Davies, un retraité de 67 ans résidant à Runcorn a voté toute sa vie pour les travaillistes mais a cette fois choisi Reform. Il a raconté à l’AFP sa “désillusion totale” vis à vis du système à deux partis, qui “ne fonctionne simplement pas”. Rebecca Thomas, une assistante pédagogique de 44 ans, est elle “déçue”. Reform “crée beaucoup de haine”, a critiqué cette électrice du Labour.  Ces élections étaient le premier scrutin en Angleterre depuis l’arrivée au pouvoir du parti travailliste (centre-gauche). La popularité de Keir Starmer a plongé dans les sondages: il lui est reproché de ne pas avoir réussi à redresser l’économie et son gouvernement a été vivement critiqué pour avoir supprimé des aides sociales.Ces scrutins font aussi figure de test pour la dirigeante des Tories Kemi Badenoch, arrivée en fin d’année dernière à la tête du parti conservateur, après la débâcle aux législatives de juillet.”Le renouveau de notre parti vient juste de commencer”, a-t-elle défendu vendredi, en admettant que ces élections avaient été “très difficiles” pour les conservateurs.En vertu du système électoral à un tour qui favorise les grands partis, les travaillistes ont remporté une majorité parlementaire écrasante en juillet, mais avec seulement 33,7% des voix. Soit la proportion la plus faible pour un parti vainqueur de législatives depuis la Seconde Guerre mondiale.Les conservateurs, eux, avaient obtenu 24% des voix et 121 sièges, leur pire défaite électorale de tous les temps.Reform UK avait remporté 14% des voix et cinq sièges (passé ensuite à 4 après le renvoi d’un député Reform puis à nouveau 5 avec la victoire de vendredi), un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite au Royaume-Uni.Les libéraux-démocrates avaient gagné 61 députés de plus par rapport à l’élection précédente, et les Verts étaient passés de un à quatre élus.

La Syrie condamne la frappe israélienne près du palais présidentiel après des violences contre les druzes

La présidence syrienne a qualifié “de dangereuse escalade” vendredi la frappe israélienne menée à l’aube près du palais présidentiel de Damas, selon Israël en guise d’avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie, après plusieurs jours de violences meurtrières.Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajri, avait dénoncé jeudi soir une “campagne génocidaire” visant des “civils” de sa communauté, après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts, selon une ONG. Des représentants des autorités religieuses et groupes armés druzes réunis à Soueïda, une région à majorité druze du sud de la Syrie, ont de leur côté réaffirmé qu’ils rejetaient “toute division” du pays.Vendredi à l’aube, des avions israéliens ont mené une frappe entendue à travers la capitale syrienne, selon un correspondant de l’AFP. Celle-ci visait “un secteur voisin du palais d’Ahmad al-Chareh”, le président syrien, a annoncé l’armée.”C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze”, ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.Dans un communiqué, la présidence syrienne “a condamné avec la plus grande fermeté” cette frappe “menée par l’occupation israélienne”, la qualifiant d'”escalade dangereuse contre les institutions de l’Etat et sa souveraineté”.Le ministère qatari des Affaires étrangères a également fustigé une “agression flagrante contre la souveraineté” de la Syrie.”La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales” a aussi mis en garde Berlin, appelant le gouvernement syrien à assurer “la protection de la population civile” et “tous les acteurs – nationaux comme étrangers – à faire preuve de la plus grande retenue”.- Israël espère “peser dans la balance” -“Nous avons été réveillés à 04H00 par une explosion”, a témoigné Ahmed, un comptable de 55 ans qui n’a pas donné son nom de famille. “Malheureusement, nous sommes habitués aux explosions et aux frappes aériennes sur Damas. Maudits soient-ils”. Israël, un pays voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre, avait menacé d’agir “avec force” si Damas ne protégeait pas sa petite communauté druze et avait déjà mené mercredi une frappe aux environs de la capitale en guise “d’avertissement”.Depuis l’arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d’une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie, installés principalement dans le sud du pays.Cette communauté ésotérique, issue d’une branche de l’islam chiite, est également implantée en Israël et au Liban. Depuis la chute début décembre du président Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie et envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan. Selon l’analyste indépendant Michael Horowitz, Israël, “en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain”.- “Terrifiés” -Lundi soir, des combats ont éclaté à Jaramana, une banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, faisant 102 morts dans les deux camps, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet. L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message.Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur “engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze”, ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont est issue le président déchu, dans l’ouest.Des accords entre représentants druzes et du pouvoir ont permis de rétablir le calme mardi soir à Jaramana puis le lendemain à Sahnaya, où des forces de sécurité ont été déployées.”La situation est calme, mais nous sommes terrifiés”, a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. “Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas”.Mohamad Halawa, un responsable de la sécurité dans la région de Damas, a déclaré à l’AFP qu’un “cordon de sécurité” avait été mis en place autour de Jaramana.Selon l’agence officielle syrienne Sana, le gouvernement a également déployé des renforts dans la province de Soueïda pour “maintenir la sécurité”.”Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, prétend que ce sont des éléments incontrôlés”, a affirmé jeudi le chef druze Hikmat al-Hajri.

La Syrie condamne la frappe israélienne près du palais présidentiel après des violences contre les druzes

La présidence syrienne a qualifié “de dangereuse escalade” vendredi la frappe israélienne menée à l’aube près du palais présidentiel de Damas, selon Israël en guise d’avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie, après plusieurs jours de violences meurtrières.Le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajri, avait dénoncé jeudi soir une “campagne génocidaire” visant des “civils” de sa communauté, après des violences confessionnelles entre groupes armés liés au pouvoir et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts, selon une ONG. Des représentants des autorités religieuses et groupes armés druzes réunis à Soueïda, une région à majorité druze du sud de la Syrie, ont de leur côté réaffirmé qu’ils rejetaient “toute division” du pays.Vendredi à l’aube, des avions israéliens ont mené une frappe entendue à travers la capitale syrienne, selon un correspondant de l’AFP. Celle-ci visait “un secteur voisin du palais d’Ahmad al-Chareh”, le président syrien, a annoncé l’armée.”C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze”, ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.Dans un communiqué, la présidence syrienne “a condamné avec la plus grande fermeté” cette frappe “menée par l’occupation israélienne”, la qualifiant d'”escalade dangereuse contre les institutions de l’Etat et sa souveraineté”.Le ministère qatari des Affaires étrangères a également fustigé une “agression flagrante contre la souveraineté” de la Syrie.”La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales” a aussi mis en garde Berlin, appelant le gouvernement syrien à assurer “la protection de la population civile” et “tous les acteurs – nationaux comme étrangers – à faire preuve de la plus grande retenue”.- Israël espère “peser dans la balance” -“Nous avons été réveillés à 04H00 par une explosion”, a témoigné Ahmed, un comptable de 55 ans qui n’a pas donné son nom de famille. “Malheureusement, nous sommes habitués aux explosions et aux frappes aériennes sur Damas. Maudits soient-ils”. Israël, un pays voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre, avait menacé d’agir “avec force” si Damas ne protégeait pas sa petite communauté druze et avait déjà mené mercredi une frappe aux environs de la capitale en guise “d’avertissement”.Depuis l’arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d’une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie, installés principalement dans le sud du pays.Cette communauté ésotérique, issue d’une branche de l’islam chiite, est également implantée en Israël et au Liban. Depuis la chute début décembre du président Bachar al-Assad, Israël a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie et envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan. Selon l’analyste indépendant Michael Horowitz, Israël, “en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain”.- “Terrifiés” -Lundi soir, des combats ont éclaté à Jaramana, une banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, faisant 102 morts dans les deux camps, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l’égard du prophète Mahomet. L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message.Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur “engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze”, ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont est issue le président déchu, dans l’ouest.Des accords entre représentants druzes et du pouvoir ont permis de rétablir le calme mardi soir à Jaramana puis le lendemain à Sahnaya, où des forces de sécurité ont été déployées.”La situation est calme, mais nous sommes terrifiés”, a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. “Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas”.Mohamad Halawa, un responsable de la sécurité dans la région de Damas, a déclaré à l’AFP qu’un “cordon de sécurité” avait été mis en place autour de Jaramana.Selon l’agence officielle syrienne Sana, le gouvernement a également déployé des renforts dans la province de Soueïda pour “maintenir la sécurité”.”Un gouvernement ne tue pas son peuple en recourant à ses propres milices extrémistes, puis, après les massacres, prétend que ce sont des éléments incontrôlés”, a affirmé jeudi le chef druze Hikmat al-Hajri.

Avant un point du parquet sur l’assassinat d’Aboubakar Cissé, prière à la mosquée de La Grand-Combe

Avant une conférence de presse de la procureure de la République de Nîmes vendredi à 19H00, des centaines de fidèles de La Grand-Combe (Gard) se sont recueillis autour du corps d’Aboubakar Cissé, le jeune Malien de 22 ans assassiné dans la mosquée le 25 avril.Quelque 700 personnes, selon une correspondante de l’AFP, se sont réunies dans la mosquée bondée et sur la pelouse en face pour une prière mortuaire.”C’est un acte de haine absolument incroyable, dans un endroit très paisible”, a dénoncé auprès de l’AFP Dominique Sopo, représentant de SOS racisme, qui s’était déplacé dans le Gard.Le cercueil recouvert d’un tissu vert est ensuite parti dans un corbillard avant que son corps ne soit transféré, à une date non encore précisée, au Mali, dans la localité de Yaguiné, au coeur de la région de Kayes, selon une membre du Haut Conseil des Maliens de France rencontrée par l’AFP à La Grand-Combe. Confiée à un juge d’instruction du pôle criminel de Nîmes, l’enquête sur l’affaire a été ouverte lundi pour “meurtre aggravé par préméditation et à raison de la race ou de la religion”.Dimanche, Mourad Battikh, un des avocats de la famille de la victime, avait dénoncé l’attentisme du Parquet national antiterroriste face à ce dossier, pour lequel le Pnat était toujours “en évaluation vendredi, en lien étroit avec le parquet de Nîmes”, selon une source proche du dossier.”Les actes semblent davantage correspondre à un périple meurtrier, dont le premier passage à l’acte, non revendiqué, n’apparaît s’inscrire dans aucune idéologie mais relève plutôt de la fascination morbide”, a développé cette source.Selon Me Battikh dimanche, en revanche, il ne fait “aucun doute” que le meurtre est “une attaque de nature terroriste” et “la communauté musulmane doit bénéficier du même traitement que tout autre citoyen”.Les avocats de la famille Cissé ont annoncé à plusieurs médias leur intention de déposer une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi pour que l’enquête soit requalifiée en assassinat terroriste.En fuite pendant près de trois jours, le meurtrier d’Aboubakar Cissé, lardé de dizaines de coups de couteau le 25 avril vers 09H30, dans la salle de prière de la mosquée Khadidja à La Grand-Combe, petite commune gardoise de moins de 5.000 habitants au nord d’Alès, s’est rendu dimanche soir en Italie, au commissariat de Pistoia, près de Florence, accompagné d’une tante et d’un avocat.- “Mon fils, il est fou” -Olivier Hadzovic, jeune Français de 21 ans également domicilié sur la commune de La Grand-Combe, “a consenti à être remis à la France car il veut rentrer chez lui”, avait précisé mercredi son avocat italien, Me Giovanni Salvietti: “Et donc la procédure d’extradition accélérée a été mise en place, ce qui permettra à Olivier de pouvoir rentrer en France autour de la mi-mai”.”Mon fils, il est fou. C’est 100% pas normal ce qu’il a fait. Je m’excuse pour la famille … Je suis désolé. Il est en train d’assumer”, a déclaré vendredi un homme se présentant comme le père du suspect, à BFMTV.Dans ses premières déclarations aux enquêteurs italiens, le jeune homme a reconnu le meurtre d’Aboubakar Cissé mais nié avoir agi par haine de l’islam, indiquant, selon son avocat, “avoir tué la première personne qu’il a trouvée” sur son chemin.Dans une vidéo qu’il avait filmée juste après le meurtre, le meurtrier est pourtant entendu insulter clairement la religion de sa victime agonisante: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, répète-t-il à deux reprises.De source proche, confirmant une information de BFMTV, des membres de la famille d’Aboubakar Cissé seront reçus lundi place Beauvau à Paris par le ministre de l’Intérieur, en même temps que des représentants du Haut conseil des Maliens de France.Bruno Retailleau a été très critiqué, à gauche et par la famille de la victime, pour ne jamais s’être déplacé à La Grand-Combe et ne pas avoir encore reçu les proches de la victime.

Wall Street ouvre en hausse, rassurée par l’emploi américain

La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, tirée par des chiffres rassurants sur l’emploi aux Etats-Unis et par la perspective de négociations entre Pékin et Washington sur la guerre commerciale.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones gagnait 0,95%, l’indice Nasdaq progressait de 0,84% et l’indice élargi S&P 500 de 0,93%.”Les marchés ont poussé un soupir de soulagement ce matin, les chiffres de l’emploi étant meilleurs que prévu”, résume dans une note Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.Le taux de chômage est resté stable en avril aux Etats-Unis, à 4,2%, selon des données officielles publiées vendredi alors que les experts s’attendent à voir le marché du travail se dégrader avec les nouveaux droits de douane.La première économie mondiale a créé 177.000 emplois le mois dernier, moins qu’en mars (185.000, chiffre révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (autour de 133.000, selon le consensus publié par MarketWatch).”Les effets des droits de douane ne seront pas immédiats, (…) mais plus cette situation durera, plus les données commenceront à être négatives”, prévient toutefois dans une note Bryon Anderson, de Laffer Tengler Investments.”Ce que le marché craint le plus, c’est une récession”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA. Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,27%, contre 4,22% jeudi en clôture.La place américaine est aussi poussée par “l’espoir que la Chine et les États-Unis entament des négociations” vis-à-vis de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, indique Sam Stovall.Pékin a annoncé vendredi qu’elle évaluait une proposition de négociations émanant des Etats-Unis au sujet des droits de douane appliqués par les deux parties sur leurs marchandises.Washington impose une surtaxe de 145% sur de nombreux produits chinois depuis le mois d’avril. Pékin a réagi en dégainant des droits de douane de 125% sur les marchandises importées des Etats-Unis.Côté entreprises, la saison des résultats bat toujours son plein et “ils sont bien meilleurs que prévu”, souligne M. Stovall.En revanche, “la vraie question est de savoir ce qu’il va se passer pour l’ensemble de l’année 2025”, ajoute-t-il.Apple accusait le coup (-4,99%) après avoir publié jeudi des résultats supérieurs aux attentes pour les trois premiers mois de l’année, mais prévenu qu’il s’attend à un bond de ses coûts au deuxième trimestre du fait des droits de douane imposés par Donald Trump.Amazon reculait de 1,31%. Le groupe a enregistré au premier trimestre des résultats meilleurs qu’attendu, soutenus par le dynamisme de l’informatique à distance (cloud) et de l’intelligence artificielle (IA), mais a communiqué des prévisions inférieures aux projections du marché, affectées par un contexte incertain.La major pétrolière ExxonMobil perdait 0,66% suite à l’annonce vendredi d’un bénéfice net en baisse de plus de 6% au premier trimestre, affecté notamment par un “recul important” des marges de raffinage et par la “faiblesse” des cours du pétrole dans un “marché incertain”.L’éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, la maison mère de Rockstar Games, plongeait de 6,96% après avoir annoncé vendredi le report du très attendu “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”), nouvel opus de la série de jeux vidéo d’action, au 26 mai 2026.

Vatican chimney installed ahead of papal conclaveFri, 02 May 2025 13:36:50 GMT

Firefighters installed the chimney atop the Sistine Chapel on Friday which will emit white smoke to signal the election of a new pope as preparations proceed just five days before cardinals gather for the conclave.Some 133 Catholic cardinals will gather below Michelangelo’s famed frescoes in the 15th-century chapel, situated inside the Apostolic Palace at the …

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Vatican chimney installed ahead of papal conclave

Firefighters installed the chimney atop the Sistine Chapel on Friday which will emit white smoke to signal the election of a new pope as preparations proceed just five days before cardinals gather for the conclave.Some 133 Catholic cardinals will gather below Michelangelo’s famed frescoes in the 15th-century chapel, situated inside the Apostolic Palace at the Vatican, to elect a successor to Pope Francis.Held behind locked doors, the conclave will signal to the world the outcome by burning ballots in a special stove, with the chimney emitting black smoke if no one has been elected, or white smoke if there is a new pope.Cardinals from around the world have been called back to Rome following the death on April 21 of Francis, an energetic reformer from Argentina who led the Catholic Church for 12 years.All but four of the cardinal electors — those aged under 80 — who can vote in the conclave are already in Rome, Vatican spokesman Matteo Bruni said.Ahead of the election, cardinals of all ages have been meeting daily at the Vatican to discuss the challenges facing the next head of the world’s 1.4 billion Catholics.Friday’s meeting emphasised spreading the Catholic faith, the need for unity and the risk of “counter-witness” — problems such as sexual abuse and financial scandals — among other issues, Bruni told reporters.Cardinal Luis Antonio Tagle of the Philippines, Italy’s Pietro Parolin — who served as secretary of state under Francis — and Ghana’s Peter Turkson are among the favourites to be the next pope.But there is an old Roman saying that he who enters the conclave a pope, leaves a cardinal — a warning that the favourite rarely emerges as the winner.”I think the Church is in prayer mode, but it must also put itself in surprise mode,” Cardinal Gregorio Rosa Chavez, 82, told reporters as he headed into Friday morning’s meeting.”Remember what happened with Pope Francis — what a surprise!”- ‘Once in a lifetime’ -Among the crowds of tourists and pilgrims in St Peter’s Square on Friday, the installation of the chimney on the Sistine Chapel — a thin metal tube with a capped top — went largely unnoticed.But many were aware that history was in the making.”It definitely is a historic moment and it definitely feels special to be in Rome,” said Glenn Atherton, a Briton visiting from London.”It feels like a once-in-a-lifetime thing,” he told AFP.There are 135 cardinals eligible to vote in the conclave, but two have withdrawn for health reasons.These were Cardinal Antonio Canizares Llovera, Archbishop emeritus of Valencia in Spain, and Cardinal John Njue, Archbishop emeritus of Nairobi in Kenya, the Vatican confirmed.The conclave is due to begin at 4:30 pm (1430 GMT) on Wednesday, where the cardinals will take an oath to maintain the secrecy of the election, on pain of excommunication.That first day they will hold one ballot, with the winner — technically any baptised male, but in reality always one of their own — needing a two-thirds majority, or 89 votes, to win.During the following days they will hold two votes in the morning and two in the afternoon.If a winner is elected, the ballots will be burned in the special stove with the addition of chemicals to emit a white smoke to alert the waiting world to the decision.If no candidate has enough votes during the first morning vote, the cardinals will proceed to a second vote, and only after that point will the ballots be burned.The afternoon session follows the same procedure — if a pope is elected, there will be white smoke, but if not, the cardinals will proceed to a second vote and only after that will the ballots be burned.If no pope is elected, the smoke emitted by the chimney is black.The ancient signalling system — which still remains the only way the public learns whether a pope has been elected — used to involve mixing wet straw with the ballots to produce white smoke, and tarry pitch to create black smoke.But after several episodes in which greyish smoke caused confusion, the Vatican introduced a new system in 2005.At the last conclave, in 2013, the Vatican said it used a mixture of potassium perchlorate, anthracene and sulphur to produce black smoke, and potassium chlorate, lactose and rosin for white.Two stoves stand in a corner of the chapel, one for burning the ballots and the other for the chemicals, with the smoke from both stoves going up a common flue, it said then.Details for the procedure of next week’s conclave have not yet been confirmed.