Attaques de prisons: 21 suspects présentés à la justice, la piste des narcotrafiquants confirmée

Au moins 18 des 21 suspects présentés vendredi à des juges d’instruction chargés de la criminalité organisée à Paris ont été mis en examen, l’enquête ayant démontré que les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires étaient imputables aux narcotrafiquants.Après leur mise en examen, les suspects comparaissent devant un juge des libertés et de la détention (JLD) qui doit statuer sur leur placement en détention provisoire, requis par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), seule désormais à conduire les investigations.Dans le box, ceux qu’a pu voir l’AFP avant que le huis clos ne soit ordonné sont âgés d’une vingtaine d’années.La “dimension publique, politique” du dossier “est écrasante pour tous les mis en examen”, a réagi auprès de la presse l’avocate de l’un d’eux, Helin Köse.”Il faudra que l’instruction mette en exergue avec précision la responsabilité de chacun. Mon client, à titre d’exemple, n’avait aucune idée de l’ampleur des activités de ce groupe et les condamne fermement”, a-t-elle ajouté.”Les mises en examen automatiques dans ce dossier (…) reflètent une volonté de faire un exemple plutôt que de faire du droit”, a regretté Juliette Triquet, une autre avocate.Pour le conseil Maxence Gallo, les attaques de prisons traduisent “un appel à l’aide malvenu dans sa forme mais qui doit être écouté”.La procureure de Paris, Laure Beccuau, tiendra une conférence de presse samedi à 11H00 au tribunal.Parmi les 21 suspects, dont deux mineurs et sept déjà incarcérés, figure le créateur présumé “du premier compte Telegram intitulé DDPF (Défense des prisonniers français) et rédacteur du texte de revendication (…) mettant en cause la condition carcérale”, soulignent dans un communiqué commun le parquet national antiterroriste (Pnat) et la Junalco.Déjà en détention, condamné pour des infractions de droit commun, il sera prochainement jugé “pour des faits liés au narcobanditisme marseillais, proche de la DZ Mafia”.Dans le box, le jeune homme de 23 ans, pantalon noir bariolé et fine barbe, a écouté attentivement la JLD, mains croisées dans le dos. Son avocate n’a pas souhaité s’exprimer.Le groupe DDPF, totalement inconnu, avait publié vidéo et menaces sur cette messagerie cryptée, qui a fermé le canal.”Trois relais probables des actions violentes de +DDPF+, également inscrits dans la grande criminalité” et en détention, ont aussi été identifiés. Ces “donneurs d’ordres” ont désigné “des cibles (…) parmi les agents et les établissements pénitentiaires (…) et auraient sollicité des relais hors les murs, pour recruter des exécutants, parfois leur donner les moyens d’agir, et les rémunérer”, est-il détaillé.Les investigations “ont mis en évidence un mode opératoire similaire, déployé de façon répétée: à partir d’un mot d’ordre d’action donné par l’instigateur du mouvement +DDPF+ sur une chaîne Telegram, des offres d’actions ont été diffusées et relayées sur les réseaux sociaux, des exécutants ont été recrutés et sont passés à l’acte, moyennant une rémunération significative”, relate le communiqué.”Ce mode opératoire correspond à celui désormais habituellement employé par les organisations criminelles”, est-il ajouté.- Coup de filet -Au total, 30 personnes ont été interpellées entre lundi et mercredi lors d’un vaste coup de filet dans toute la France. Sept ont été relâchées. Un mineur de 16 ans a été mis en examen et incarcéré à Lyon pour “des incendies aux abords des maisons d’arrêt” dans le Rhône, selon son avocat, Hervé Banbanaste. La procédure, qui concerne également un majeur, n’a pu être liée avec l’enquête principale.L’information judiciaire ouverte vendredi par la Junalco pour notamment association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits et tentative de meurtre en bande organisée porte sur une quinzaine d’actions menées contre des prisons et des agents pénitentiaires à partir du 13 avril. Ce jour-là, à Agen, est apparu pour la première fois le tag “DDPF” près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en est suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de Kalachnikov comme à Toulon. Et des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov le 21 avril dans un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires, près de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.Le Pnat s’est saisi de l’enquête le 15 avril mais à l’issue du coup de filet, “il n’apparaît pas que ces actions coordonnées procèdent d’une entreprise terroriste”.Les pistes de l’idéologie radicale violente et de l’ingérence étrangère, “pleinement explorées”, ont été abandonnées.”En revanche, les investigations ont permis d’inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée”, selon le communiqué.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait imputé dès le début les attaques à la criminalité organisée. Le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants.

Attaques de prisons: 21 suspects présentés à la justice, la piste des narcotrafiquants confirmée

Au moins 18 des 21 suspects présentés vendredi à des juges d’instruction chargés de la criminalité organisée à Paris ont été mis en examen, l’enquête ayant démontré que les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires étaient imputables aux narcotrafiquants.Après leur mise en examen, les suspects comparaissent devant un juge des libertés et de la détention (JLD) qui doit statuer sur leur placement en détention provisoire, requis par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), seule désormais à conduire les investigations.Dans le box, ceux qu’a pu voir l’AFP avant que le huis clos ne soit ordonné sont âgés d’une vingtaine d’années.La “dimension publique, politique” du dossier “est écrasante pour tous les mis en examen”, a réagi auprès de la presse l’avocate de l’un d’eux, Helin Köse.”Il faudra que l’instruction mette en exergue avec précision la responsabilité de chacun. Mon client, à titre d’exemple, n’avait aucune idée de l’ampleur des activités de ce groupe et les condamne fermement”, a-t-elle ajouté.”Les mises en examen automatiques dans ce dossier (…) reflètent une volonté de faire un exemple plutôt que de faire du droit”, a regretté Juliette Triquet, une autre avocate.Pour le conseil Maxence Gallo, les attaques de prisons traduisent “un appel à l’aide malvenu dans sa forme mais qui doit être écouté”.La procureure de Paris, Laure Beccuau, tiendra une conférence de presse samedi à 11H00 au tribunal.Parmi les 21 suspects, dont deux mineurs et sept déjà incarcérés, figure le créateur présumé “du premier compte Telegram intitulé DDPF (Défense des prisonniers français) et rédacteur du texte de revendication (…) mettant en cause la condition carcérale”, soulignent dans un communiqué commun le parquet national antiterroriste (Pnat) et la Junalco.Déjà en détention, condamné pour des infractions de droit commun, il sera prochainement jugé “pour des faits liés au narcobanditisme marseillais, proche de la DZ Mafia”.Dans le box, le jeune homme de 23 ans, pantalon noir bariolé et fine barbe, a écouté attentivement la JLD, mains croisées dans le dos. Son avocate n’a pas souhaité s’exprimer.Le groupe DDPF, totalement inconnu, avait publié vidéo et menaces sur cette messagerie cryptée, qui a fermé le canal.”Trois relais probables des actions violentes de +DDPF+, également inscrits dans la grande criminalité” et en détention, ont aussi été identifiés. Ces “donneurs d’ordres” ont désigné “des cibles (…) parmi les agents et les établissements pénitentiaires (…) et auraient sollicité des relais hors les murs, pour recruter des exécutants, parfois leur donner les moyens d’agir, et les rémunérer”, est-il détaillé.Les investigations “ont mis en évidence un mode opératoire similaire, déployé de façon répétée: à partir d’un mot d’ordre d’action donné par l’instigateur du mouvement +DDPF+ sur une chaîne Telegram, des offres d’actions ont été diffusées et relayées sur les réseaux sociaux, des exécutants ont été recrutés et sont passés à l’acte, moyennant une rémunération significative”, relate le communiqué.”Ce mode opératoire correspond à celui désormais habituellement employé par les organisations criminelles”, est-il ajouté.- Coup de filet -Au total, 30 personnes ont été interpellées entre lundi et mercredi lors d’un vaste coup de filet dans toute la France. Sept ont été relâchées. Un mineur de 16 ans a été mis en examen et incarcéré à Lyon pour “des incendies aux abords des maisons d’arrêt” dans le Rhône, selon son avocat, Hervé Banbanaste. La procédure, qui concerne également un majeur, n’a pu être liée avec l’enquête principale.L’information judiciaire ouverte vendredi par la Junalco pour notamment association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits et tentative de meurtre en bande organisée porte sur une quinzaine d’actions menées contre des prisons et des agents pénitentiaires à partir du 13 avril. Ce jour-là, à Agen, est apparu pour la première fois le tag “DDPF” près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en est suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de Kalachnikov comme à Toulon. Et des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov le 21 avril dans un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires, près de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.Le Pnat s’est saisi de l’enquête le 15 avril mais à l’issue du coup de filet, “il n’apparaît pas que ces actions coordonnées procèdent d’une entreprise terroriste”.Les pistes de l’idéologie radicale violente et de l’ingérence étrangère, “pleinement explorées”, ont été abandonnées.”En revanche, les investigations ont permis d’inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée”, selon le communiqué.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait imputé dès le début les attaques à la criminalité organisée. Le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants.

Le meurtrier d’Aboubakar Cissé guidé par une “envie obsessionnelle de tuer”

Le meurtrier d’Aboubakar Cissé a agi “dans un contexte isolé”, guidé par une “envie obsessionnelle de tuer” qu’il avait largement partagée sur les réseaux sociaux, lâchant, juste avant de s’en prendre à ce jeune Malien de 22 ans, dans sa mosquée, “il est noir, je vais le faire”, selon le parquet. Olivier Hadzovic, un Français de 20 ans, a “agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation (…). Les ressorts pour agir de l’agresseur sont très vite apparus comme profondément personnels, l’envie de tuer quelqu’un, quelle que soit la cible”, sur fond de “fascination morbide”, a déclaré la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, lors de sa première conférence de presse sur ce dossier sensible vendredi.Rien ne permet pour l’heure d’expliquer pourquoi “il entre dans cette mosquée” et agresse cette personne précise, a insisté la magistrate, rappelant le témoignage d’une jeune femme qui avait signalé les contenus en ligne du futur meurtrier, où il avait fait part, depuis un an déjà, “d’envies de viol de femmes, de meurtres ou de viols de cadavre”. Puis Mme Gensac de détailler les messages du meurtrier le matin même des faits, vendredi 25 avril, peu après 09h00, sur un groupe de discussion sur la plateforme Discord, groupe fréquenté par cette jeune femme- “Je vais le faire aujourd’hui, je vais le faire dans la rue”.- “Tu le connais ?”, lui répond un interlocuteur.- “Non”, répond-il. “Je vais m’attaquer à la mosquée ? Je n’ai pas trop d’idée”.Puis, une fois sur place, il lâche: “Il est noir (NDLR: évoquant sa future victime), je vais le faire”.Enfin, juste après le meurtre, dans une vidéo diffusée sur Instagram qu’il filme face à sa victime agonisante, à qui il a porté 57 coups de couteau au total, il dit à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”.Les premières investigations dressent le portrait d’un jeune homme né à Béziers, dans le département voisin de l’Hérault, issu d’une famille chrétienne non pratiquante de 11 enfants, consommateur de vidéos violentes, notamment de personnes se scarifiant en direct, a précisé la magistrate. Deux jours avant les faits, il avait fait part, sur Discord toujours, de son intention de passer à l’acte, et deux internautes avaient fait un signalement sur la plate-forme Pharos. Selon l’une de ces deux témoins, le meurtrier se serait décrit comme “schizophrène” dans sa vidéo juste après les faits, où il ajoute qu’il faut qu’il commette “deux nouveaux faits pour devenir un tueur en série”.”A ce stade” donc, le parquet national antiterroriste (Pnat) n’a pas retenu la qualification terroriste, a confirmé la procureure de Nîmes. Mais cela ne signifie pas “une relativisation de la gravité des faits”, pour lesquels la perpétuité est encourue, a insisté la magistrate, selon qui le Pnat “demeurera en observation” sur ce dossier.Les avocats de la famille Cissé avaient annoncé plus tôt à plusieurs médias leur intention de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour que l’enquête soit justement requalifiée en assassinat terroriste.- “ça ne choque personne ?” -Le meurtrier, qui s’est rendu dimanche soir dans un commissariat près de Florence, en Italie, devrait “sous toute réserve” être remis à la France “d’ici la fin de la semaine prochaine”, selon Mme Gensac.Alors que l’enquête confiée à un juge d’instruction pour “meurtre aggravé par préméditation et à raison de la race ou de la religion” se poursuit, le temps des hommages a aussi commencé vendredi.Devant la mosquée Khadidja de La Grand Combe, quelque 700 personnes, selon une correspondante de l’AFP, se sont ainsi réunies vendredi, dans et devant l’édifice religieux bondé, pour une prière mortuaire. Avant l’enterrement, prévu au Mali, le cercueil sera accueilli lundi à 11h00 à la Grande Mosquée de Paris. Le même jour, la famille d’Aboubakar Cissé sera reçue par Bruno Retailleau, en même temps que des représentants du Haut conseil des Maliens de France, a confirmé le ministre de l’Intérieur à Metz vendredi.Ailleurs en France, des mosquées ont également organisé des prières funéraires sans dépouille, des “salat al-ghaib”, en marge de leurs traditionnelles prières du vendredi, comme à Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis.”On vient le tuer à l’intérieur de la mosquée, pendant qu’il est en train de faire la prière, de plusieurs coups de couteaux. On insiste sur le crime, on le filme et on le diffuse sur les réseaux sociaux et ça ne choque personne au niveau de nos responsables politiques”, a dénoncé auprès de l’AFP Abdelghani Bentrari, président de la mosquée de Tremblay.”Mon fils, il est fou. C’est 100% pas normal ce qu’il a fait. Je m’excuse pour la famille … Je suis désolé”, a déclaré de son côté vendredi à BFMTV un homme se présentant comme le père du suspect.Dans ses premières déclarations aux enquêteurs italiens, le jeune homme a reconnu le meurtre mais nié avoir agi par haine de l’islam, indiquant, selon son avocat, “avoir tué la première personne qu’il a trouvée”.

Seven dead in fiery US van crash near Yellowstone

A fiery crash involving a passenger van near Yellowstone National Park has left seven people dead, US police said Friday.Detectives probing the crash said a pickup truck collided with a van carrying 14 people on Thursday evening by Henry’s Lake in eastern Idaho.”Tragically, six individuals in the van and the driver of the pickup died as a result of the crash,” a statement from Idaho State Police said Friday.Pictures in local media showed a badly crumpled red truck and a van that had been engulfed in flames.Police said an air ambulance had been called in to transport victims to hospitals “due to the severity of the injuries.”There was no information on the identities or nationalities of those caught up in the crash.Locals quoted by media said the road is usually busy because it leads to one of the entrances to Yellowstone.Millions of tourists — domestic and international — travel every year to Yellowstone, the first national park to be established in the United States, which covers portions of Wyoming, Idaho and Montana.It is home to thousands of geothermal features — hot springs, mudpots, steam vents and about half the world’s active geysers, including Old Faithful.

Syria slams Israeli Damascus strike as ‘dangerous escalation’

Syria’s Islamist rulers on Friday denounced an air strike near the presidential palace as a “dangerous escalation”, as Israel called it a “clear message” not to harm the Druze minority.The dawn strike came hours after senior Druze clerics and armed factions reaffirmed their loyalty to Damascus and rejected any call for secession.They also urged the authorities to appoint local officials to government posts in the Druze heartland in Sweida province.Their statement followed sectarian clashes between Druze fighters and Syrian forces, including government-affiliated groups.The clashes killed more than 100 people in Jaramana and Sahnaya near Damascus and in Sweida, war monitor the Syrian Observatory for Human Rights said.Also Friday, an apparent drone strike killed four Druze fighters at a farm in Sweida, the Observatory said.It was unclear who was behind the strike, but Syria’s official SANA news agency insisted it was an Israeli attack.Friday’s early morning blast in the presidential palace area of Damascus was heard across the city, an AFP correspondent reported.Israeli military spokesman Avichay Adraee said “warplanes attacked… the area near Ahmed Hussein al-Sharaa’s palace in Damascus”, referring to the interim president.In a joint statement, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz called it a “clear message” to Syria’s new rulers.”We will not allow forces to be sent south of Damascus or any threat to the Druze community,” they said.Syria’s presidency called the strike “a dangerous escalation against state institutions”, and accused Israel of destabilising the country.UN Secretary-General Antonio Guterres condemned the Israeli strike as a violation of Syria’s sovereignty, his spokesman said.The UN-mandated Independent Commission of Inquiry on Syria expressed concern at the “deadly clashes with sectarian dimensions”, and said Israeli air strikes increased the risk to civilians.After this week’s clashes a deal to de-escalate was agreed between Druze representatives and the government, prompting troop deployments in Sahnaya and tighter security around Jaramana.Syrian officials said the agreement also included the immediate surrender of heavy weapons.An AFP photographer saw troops taking over checkpoints from Druze gunmen in Jaramana, although no handover of weapons was witnessed.- ‘Outlaw groups’ -Qatar, a main backer of Syria’s new rulers, and Saudi Arabia condemned Israel’s “aggression”, and a German foreign ministry statement said “Syria must not become the venue for regional tensions to be played out”.Israel has attacked hundreds of military sites since Islamist-led forces deposed longtime president Bashar al-Assad in December.It has also sent troops into the demilitarised buffer zone that used to separate Israeli and Syrian forces on the Golan Heights.On Wednesday, Israel launched strikes near Damascus and threatened more if violence against the Druze continued.The unrest inside Syria was sparked by the circulation of an audio recording attributed to a Druze citizen and deemed blasphemous. AFP was unable to confirm its authenticity.Syria’s government said “outlaw groups” were behind the violence, but the Observatory and Druze residents said forces affiliated with the new authorities attacked Jaramana and Sahnaya and clashed with Druze gunmen.”The situation is calm, but we are scared. Everyone is terrified,” 35-year-old housewife Arij told AFP, adding that many Christians and Druze “have fled to Damascus”.- ‘Genocidal campaign’ -Mohamad Halawa, a security official in Damascus province, said there was now a security cordon around Jaramana where residents would be “under the umbrella of the state and the judiciary”.In Sweida, religious authorities and military factions said after a meeting that they are “an inseparable part of the united Syrian homeland”, and rejected “division, separation or secession”.SANA said security forces were being sent to Sweida to “maintain security”.The move came after Sheikh Hikmat al-Hijri, a Druze spiritual leader, on Thursday condemned what he called a “genocidal campaign” against his people.Syria’s new Islamist authorities have roots in the Al-Qaeda jihadist network. They have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country, but must also contend with internal pressures from radical Islamists.On Friday, Sharaa met Lebanese Druze leader Walid Jumblatt, who on Wednesday urged the minority community in Syria to reject “Israeli interference”.The latest violence follows massacres of Alawites in March, when the Observatory said the security forces and their allies killed more than 1,700 civilians.It was the worst bloodshed since the overthrow of Assad, who is from the minority community.The government accused Assad loyalists of sparking the violence, and launched an inquiry.

Murderer of Palestinian-American boy sentenced to 53 years in prison

An Illinois man was sentenced to 53 years in prison on Friday for the murder of a six-year-old Palestinian-American boy in an attack deemed an anti-Muslim hate crime linked to the Israel-Hamas war.Joseph Czuba, 73, was convicted in February of fatally stabbing WadeaAl-Fayoumi and attacking the boy’s mother, Hanan Shaheen.Czuba was the family’s landlord and the attack took place a week after the start of the Israel-Hamas war in October 2023.Wadea was stabbed 26 times and a serrated military knife with a 15-cm (six-inch) blade was removed from the child’s abdomen during the autopsy. Shaheen and Czuba’s now ex-wife, Mary, testified that he targeted the Muslim family after becoming agitated about the conflict in Gaza, media reported. A jury deliberated for just over an hour before finding Czuba guilty of first-degree murder, attempted murder and two counts of a hate crime.Judge Amy Bertani-Tomczak sentenced Czuba to 30 years in prison for Wadea’s murder, 20 years for the attack on his mother and three years for the hate crimes, to be served consecutively, the Chicago Sun Times reported.During sentencing, the boy’s great-uncle Mahmoud Yousef asked Czuba why he did it but received no response, the newspaper said.”We want to know what made him do this,” Yousef told the judge.According to the Will County Sheriff’s Office, the victims were targeted “due to them being Muslim and the ongoing Middle Eastern conflict involving Hamas and the Israelis.”Joe Biden, then the US president, condemned the attack as a “horrific act of hate” that “has no place in America.”

Trump NASA budget prioritizes Moon, Mars missions over research

President Donald Trump’s proposed NASA budget released Friday puts crewed missions to the Moon and Mars front and center -— slashing science and climate programs as it seeks to shrink the agency’s funding by nearly a quarter.The plan would significantly overhaul flagship programs, phasing out the government-owned Space Launch System (SLS) rocket and Orion crew capsule, and eliminating the planned lunar space station known as Gateway.It would also cancel the Mars Sample Return mission, a joint project with the European Space Agency to bring back rock samples collected by the Perseverance rover and analyze them for signs of ancient microbial life.The budget argues the effort is unnecessary, since its “goals would be achieved by human missions to Mars.””This proposal includes investments to simultaneously pursue exploration of the Moon and Mars while still prioritizing critical science and technology research,” said acting NASA Administrator Janet Petro in a statement.The White House says it wants to focus on “beating China back to the Moon and putting the first human on Mars.” China is aiming for its first crewed lunar landing by 2030, while the US program, called Artemis, has faced repeated delays.Under the proposal, SLS and Orion would be retired after Artemis 3 -— the first mission intended to land astronauts on the Moon.Critics have long called SLS bloated and inefficient, but its potential replacements —- SpaceX’s Starship and Blue Origin’s New Glenn -— have yet to be fully flight certified.SpaceX chief Elon Musk is one of Trump’s closest advisors and oversees his cost-cutting efforts for the so-called Department of Government Efficiency. Tech billionaire Jared Isaacman, Trump’s pick to lead NASA, has flown to space with SpaceX twice -— raising further concerns about conflicts of interest.The administration is requesting $18.8 billion for NASA, down from $24.8 billion last year —- a 24.3 percent cut. Still, it would boost the agency’s space exploration budget by $647 million compared to 2025, with total spending on crewed lunar exploration topping $7 billion. An additional $1 billion would go toward new “Mars-focused programs.”Meanwhile, NASA’s Earth Science division would be slashed by more than $1.1 billion, cutting what the proposal calls “low-priority climate monitoring satellites.”Often viewed as a political wishlist ahead of fuller negotiations with Congress, the so-called “skinny budget” has already drawn sharp criticism.”The White House has proposed the largest single-year cut to NASA in American history,” said the Planetary Society.”Slashing NASA’s budget by this much, this quickly, without the input of a confirmed NASA Administrator or in response to a considered policy goal, won’t make the agency more efficient — it will cause chaos, waste the taxpayers’ investment, and undermine American leadership in space.”

Les Chypriotes-turcs manifestent contre l’autorisation du voile au lycée

Plusieurs milliers de Chypriotes-turcs ont défilé vendredi à Nicosie-Nord pour protester contre la récente autorisation du port du voile dans les lycées publics, une réforme dénoncée par ses opposants au nom des traditions laïques locales.”Il s’agit d’un symbole religieux. Un enfant de moins de 18 ans ne peut pas prendre cette décision de son plein gré, à mon avis”, lance à l’AFP Dila Ensari, 15 ans, qui participe au rassemblement avec sa mère, enseignante dans une école publique.Une centaine de syndicats avaient appelé à ce rassemblement dans la partie chypriote-turque de la capitale divisée pour exiger l’abrogation de la nouvelle règle.En mars, le conseil des ministre de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) – autoproclamée en 1983 et reconnue uniquement par Ankara – a réformé le code de discipline scolaire pour autoriser le hijab au lycée, laissant les collèges décider si faire pareil ou pas.Le foulard, s’il est porté, doit être simple, de couleur unie et assortie à l’uniforme scolaire, selon la nouvelle réglementation.”Dans ce pays, il y a ceux qui ont des croyances religieuses et ceux qui n’en ont pas. Ceux qui vont à la mosquée et ceux qui n’y vont pas. Ce sont des choix individuels”, a défendu lors d’une émission matinale le président de la RTCN, Ersin Tatar.Le changement, qui a déclenché un levée de bouclier de la part des partis d’opposition, des milieux enseignants et des syndicats, a été décidé après un incident relayé sur les réseaux sociaux en mars dans une école de Nicosie-Nord, où une lycéenne s’était vue refuser l’entrée à cause de son hijab.Sur la vidéo, la jeune fille, un foulard bleu sur la tête est avec son père devant les portes de l’établissement, engagée dans une discussion houleuse avec ce qui semble être la direction tandis que les autres élèves entrent en classe.Les opposants à la réforme ont accusé le gouvernement de politiser le système éducatif et de porter atteinte aux valeurs de laïcité.- Le risque d’une “confrontation” -“Faire une exception sur les symboles religieux dans les écoles publiques est contraire à la laïcité et menace le bon développement des enfants”, s’insurge Burak Mavis, à la tête du syndicat des enseignants de la RTCN. “Les moins de 18 ans n’ont pas la capacité de faire leurs propres choix, c’est une erreur de penser qu’un choix idéologique et symbolique comme le foulard soit librement voulu”, ajoute-t-il à l’AFP.Même son de cloche chez Sara, une enseignante de 30 ans présente à la manifestation et qui a refusé de donner son nom complet par crainte de représailles. “Nous sommes pour une éducation laïque. Si l’une de mes élèves veut porter un hijab après 18 ans, je serai là pour protester en faveur de son droit à le faire”, lâche-t-elle.Plus de 10.000 personnes avaient déjà participé à une manifestation à Nicosie-Nord le mois dernier, selon M. Mavis, rassemblant des leaders du principal parti d’opposition, le Parti républicain turc (CTP), et d’autres groupes de gauche.”Avec cette réglementation, on est sûr de déclencher un débat de société voire une confrontation à propos de l’éducation laïque et des libertés individuelles”, a fustigé sur Facebook Tufan Erhurman, le leader du CTP. Majoritairement musulmans, les Chypriotes-turcs s’identifient largement à une pratique sécularisée de l’islam.Le foulard est rarement porté, la consommation d’alcool courante pour beaucoup et les plus pieux ont tendance à réserver leur pratique religieuse à la sphère privée.La population originaire de l’île se distingue en ce sens des habitants venus de Turquie, volontiers plus conservateurs et religieux, et qui seraient plus nombreux selon certaines estimations. Le débat n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui qu’a connu la Turquie en 2013 après la décision de lever l’interdiction du foulard pour les lycéennes.Dans les établissements de la République de Chypre, grécophone, reconnue internationalement et membre de l’UE, les élèves peuvent porter le foulard et d’autres signes religieux.

Choqués, les socialistes pointent l’antisémitisme derrière les agressions du 1er mai

Attaqués parce que “socialistes” mais aussi parce que “juifs”: choqués par la prise à partie de certains de leurs militants, dont le député Jérôme Guedj, lors de la manifestation parisienne du 1er mai, plusieurs dirigeants du PS pointaient vendredi l’antisémitisme comme une des causes des incidents.L’un des principaux cadres du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé “des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu’ils sont socialistes, et deux, parce que certains d’entre eux sont juifs”. Les incidents se sont produits sur le stand installé par le parti. Des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifas, ont vivement bousculé des élus et militants. Le ministère de l’Intérieur a fait état de quatre blessés légers parmi les socialistes.Depuis une dizaine d’années, et notamment lors des manifestations contre la loi travail de 2016, les socialistes sont habitués à entendre “tout le monde déteste le PS” scandé par l’extrême gauche dans les manifestations.Mais là, “il y a eu des tirs de mortier. On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences. Ça aurait pu être extrêmement grave”, a jugé M. Mayer-Rossignol sur Sud Radio.Le PS a porté plainte, et selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis (tirs de mortier, dégradations et violences).Et plusieurs socialistes ont aussi entendu des insultes à relents antisémites. “Des militants qui se prétendent de la gauche, de l’extrême gauche (….) se sont mis d’abord à nous insulter de +sales sionistes+, de +génocidaires+, de +traîtres+”, a raconté l’eurodéputée Emma Rafowicz.Le député Jérôme Guedj, juif comme Mme Rafowicz, a dû être écarté du cortège après avoir déjà dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie organisé à la suite du meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard. “Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier”, a déclaré M. Guedj pour qui “cela pue l’antisémitisme”. Même s’il a confié lui-même jeudi ne pas avoir entendu d’insulte antisémite dans le cortège du 1er-Mai.- les excuses de Tondelier -Alors que les polémiques sur l’antisémitisme à gauche sont généralement provoquées par LFI (positionnement après le 7 octobre, affiche Hanouna, etc) cette fois-ci c’est la patronne des écologies Marine Tondelier qui a semé le trouble jeudi soir en laissant entendre que Jérome Guedj avait un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations.Elle a fait son mea culpa vendredi matin, expliquant avoir été mal informée des incidents. “Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire (manifester) dans la sérénité (…) Quant à savoir s’il existe un antisémitisme d’extrême gauche, la réponse est oui”, a-t-elle affirmé, en présentant ses excuses.”Ca fait partie des réflexes presque automatiques que de dire que si quelqu’un subit de la violence, il a une part de responsabilité”, a dénoncé dans la soirée la députée écologiste Sandrine Rousseau, critique de Marine Tondelier au sein du parti, sur BFMTV.”Arrêtons avec cela!” a-t-elle mis en garde à l’adresse de “ceux qui ne voient pas le sujet de l’antisémitisme”. De nombreuses personnalités de gauche ont apporté leur soutien à M. Guedj. Mais les Insoumis, accusés par M. Mayer-Rossignol d’entretenir un “climat” par “leur stratégie de fracturation et de brutalisation du débat”, se sont contentés du service minimum sur Jérôme Guedj qui leur est radicalement opposé. “Merci aux médias d’arrêter de nous imputer n’importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes”, avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard après les incidents.”J’ignorais que Guedj était un travailleur tant il occupe l’espace médiatique du 1er-Mai traditionnellement réservé aux travailleuses et travailleurs qui souffrent de leur labeur”, a réagi pour sa part le député LFI Aly Diouara. “Invisibiliser cette date à des fins d’instrumentalisation de l’antisémitisme est dégueulasse”, a-t-il accusé sur X.Même au sein du PS, le climat est tendu. Jérôme Guedj, qui est dans le camp des opposants à Olivier Faure et derrière Nicolas Mayer-Rossignol pour le prochain Congrès, s’en est pris sur X au premier secrétaire qui n’a pas eu “un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis”.

Choqués, les socialistes pointent l’antisémitisme derrière les agressions du 1er mai

Attaqués parce que “socialistes” mais aussi parce que “juifs”: choqués par la prise à partie de certains de leurs militants, dont le député Jérôme Guedj, lors de la manifestation parisienne du 1er mai, plusieurs dirigeants du PS pointaient vendredi l’antisémitisme comme une des causes des incidents.L’un des principaux cadres du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé “des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu’ils sont socialistes, et deux, parce que certains d’entre eux sont juifs”. Les incidents se sont produits sur le stand installé par le parti. Des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifas, ont vivement bousculé des élus et militants. Le ministère de l’Intérieur a fait état de quatre blessés légers parmi les socialistes.Depuis une dizaine d’années, et notamment lors des manifestations contre la loi travail de 2016, les socialistes sont habitués à entendre “tout le monde déteste le PS” scandé par l’extrême gauche dans les manifestations.Mais là, “il y a eu des tirs de mortier. On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences. Ça aurait pu être extrêmement grave”, a jugé M. Mayer-Rossignol sur Sud Radio.Le PS a porté plainte, et selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis (tirs de mortier, dégradations et violences).Et plusieurs socialistes ont aussi entendu des insultes à relents antisémites. “Des militants qui se prétendent de la gauche, de l’extrême gauche (….) se sont mis d’abord à nous insulter de +sales sionistes+, de +génocidaires+, de +traîtres+”, a raconté l’eurodéputée Emma Rafowicz.Le député Jérôme Guedj, juif comme Mme Rafowicz, a dû être écarté du cortège après avoir déjà dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie organisé à la suite du meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard. “Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier”, a déclaré M. Guedj pour qui “cela pue l’antisémitisme”. Même s’il a confié lui-même jeudi ne pas avoir entendu d’insulte antisémite dans le cortège du 1er-Mai.- les excuses de Tondelier -Alors que les polémiques sur l’antisémitisme à gauche sont généralement provoquées par LFI (positionnement après le 7 octobre, affiche Hanouna, etc) cette fois-ci c’est la patronne des écologies Marine Tondelier qui a semé le trouble jeudi soir en laissant entendre que Jérome Guedj avait un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations.Elle a fait son mea culpa vendredi matin, expliquant avoir été mal informée des incidents. “Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire (manifester) dans la sérénité (…) Quant à savoir s’il existe un antisémitisme d’extrême gauche, la réponse est oui”, a-t-elle affirmé, en présentant ses excuses.”Ca fait partie des réflexes presque automatiques que de dire que si quelqu’un subit de la violence, il a une part de responsabilité”, a dénoncé dans la soirée la députée écologiste Sandrine Rousseau, critique de Marine Tondelier au sein du parti, sur BFMTV.”Arrêtons avec cela!” a-t-elle mis en garde à l’adresse de “ceux qui ne voient pas le sujet de l’antisémitisme”. De nombreuses personnalités de gauche ont apporté leur soutien à M. Guedj. Mais les Insoumis, accusés par M. Mayer-Rossignol d’entretenir un “climat” par “leur stratégie de fracturation et de brutalisation du débat”, se sont contentés du service minimum sur Jérôme Guedj qui leur est radicalement opposé. “Merci aux médias d’arrêter de nous imputer n’importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes”, avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard après les incidents.”J’ignorais que Guedj était un travailleur tant il occupe l’espace médiatique du 1er-Mai traditionnellement réservé aux travailleuses et travailleurs qui souffrent de leur labeur”, a réagi pour sa part le député LFI Aly Diouara. “Invisibiliser cette date à des fins d’instrumentalisation de l’antisémitisme est dégueulasse”, a-t-il accusé sur X.Même au sein du PS, le climat est tendu. Jérôme Guedj, qui est dans le camp des opposants à Olivier Faure et derrière Nicolas Mayer-Rossignol pour le prochain Congrès, s’en est pris sur X au premier secrétaire qui n’a pas eu “un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis”.