Australians vote in election swayed by inflation, Trump
Millions of Australians voted Saturday in a bitterly contested general election, following a campaign shaped by living costs, climate anxiety and US President Donald Trump’s tariffs.From dusty desert towns to sun-splashed harbour cities, voters are choosing between left-leaning incumbent Prime Minister Anthony Albanese and conservative challenger Peter Dutton.The almost universal consensus across a slew of opinion polls leading up to election day was that Albanese’s governing Labor Party would win a second term. “The holy grail is back-to-back wins that we’re aiming for today,” Albanese told Channel Seven. “I’ll leave nothing on the field over the next three years if I’m re-elected as Australia’s prime minister.”Though trailing by a few percentage points in the polls, Dutton said “quiet Australians” could yet deliver a surprise.”I think they’re going to go into the polling booth and say: ‘You know what? I am not going to reward Anthony Albanese for the last three years’,” he told Channel Nine.Asked if he would remain opposition leader if he loses, Dutton said he was only talking about winning, but added: “I am 54. I am still very young, and I’ve just got a burning passion for this country.”- Trump slump -The first polls opened at 8:00 am (2200 GMT) on Australia’s east coast, followed later by the country’s western cities and far-flung island territories.A total of 18.1 million voters have enrolled for the election. More than a third of them have cast an early ballot, the election authority said.Voting is compulsory, enforced with fines of Aus$20 (US$13), leading to turnouts that top 90 percent.A result could come as soon as Saturday night, unless the vote is very tight.Albanese, 62, has promised to embrace renewable energy, tackle a worsening housing crisis, and pour money into a creaking healthcare system. Liberal Party leader and former police officer Dutton wants to slash immigration, crack down on crime and ditch a longstanding ban on nuclear power. Some polls showed Dutton leaking support because of Trump, who he praised this year as a “big thinker” with “gravitas” on the global stage. “I mean, Donald Trump is as mad as a cut snake, and we all know that,” said voter Alan Whitman, 59, before casting his ballot on Saturday. “And we’ve got to tiptoe around that.”- High prices -As Australians soured on Trump, both Dutton and Albanese took on a more pugnacious tone. “If I needed to have a fight with Donald Trump or any other world leader, to advance our nation’s interest, I’d do it in a heartbeat,” Dutton said in April. Albanese condemned Trump’s tariffs as an act of “economic self-harm” and “not the act of a friend”.Economic concerns have dominated the contest for the many Australian households struggling to pay inflated prices for milk, bread, power and petrol. “The cost of living — it’s extremely high at the moment. So, taxes as well, is also another really big thing. Petrol prices, all the basic stuff,” human resources manager Robyn Knox told AFP in Brisbane.Small business owner Jared Bell had similar concerns.”Our grocery shops are definitely way more expensive than they were a couple years ago,” he said.- Campaign stumbles -Coal-mining superpower Australia will choose between two leaders with sharply contrasting ideas on climate change and emissions reduction. Albanese’s government has embraced the global push towards decarbonisation, warning of a future in which iron ore and polluting coal exports no longer prop up the economy.Dutton’s signature policy is a US$200 billion scheme to construct seven industrial-scale nuclear reactors, doing away with the need to ramp up renewables.The 36-day campaign was a largely staid affair but there were a few moments of unscripted levity.Albanese tumbled backwards off the stage at a heaving campaign rally, while Dutton drew blood when he hit an unsuspecting cameraman in the head with a stray football.It remains to be seen whether Albanese or Dutton will command an outright majority, or whether they are forced to cobble together a coalition with the support of minor parties.Polls have suggested 10 or more unaligned crossbenchers could hold the balance of power — making a rare minority government a distinct possibility.
Le projet d’Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas
Des électeurs du Texas sont appelés à se prononcer samedi sur le projet du milliardaire Elon Musk de créer une ville autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX dans le sud des Etats-Unis.Un peu moins de 300 personnes, en majorité des employés de SpaceX, pourront voter jusqu’à 19H00 locales (01H00 GMT dimanche) pour transformer le complexe de Starbase, un terrain côtier de 4 km2 situé à la frontière avec le Mexique, en une ville à part entière.La majorité d’entre eux ont déjà voté par anticipation.Elon Musk figure sur la liste des électeurs, a déclaré à l’AFP Remi Garza, le responsable des élections du comté de Cameron. Il a précisé que le milliardaire ne s’était pas encore prononcé au 29 avril, date de clôture du vote anticipé.La création de cette ville serait un succès pour Elon Musk, qui s’est investi dans la commission chargée par Donald Trump de sabrer dans les dépenses publiques, mais sans remplir ses objectifs, et fait face à des difficultés avec son entreprise automobile Tesla.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, dénonce auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, homme le plus riche du monde selon le magazine de référence Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase dans une publication sur les réseaux sociaux à l’issue d’une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle visant à en faire une ville à part entière avait été déposée auprès des autorités locales en décembre 2024.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.
Le projet d’Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas
Des électeurs du Texas sont appelés à se prononcer samedi sur le projet du milliardaire Elon Musk de créer une ville autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX dans le sud des Etats-Unis.Un peu moins de 300 personnes, en majorité des employés de SpaceX, pourront voter jusqu’à 19H00 locales (01H00 GMT dimanche) pour transformer le complexe de Starbase, un terrain côtier de 4 km2 situé à la frontière avec le Mexique, en une ville à part entière.La majorité d’entre eux ont déjà voté par anticipation.Elon Musk figure sur la liste des électeurs, a déclaré à l’AFP Remi Garza, le responsable des élections du comté de Cameron. Il a précisé que le milliardaire ne s’était pas encore prononcé au 29 avril, date de clôture du vote anticipé.La création de cette ville serait un succès pour Elon Musk, qui s’est investi dans la commission chargée par Donald Trump de sabrer dans les dépenses publiques, mais sans remplir ses objectifs, et fait face à des difficultés avec son entreprise automobile Tesla.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, dénonce auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, homme le plus riche du monde selon le magazine de référence Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase dans une publication sur les réseaux sociaux à l’issue d’une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle visant à en faire une ville à part entière avait été déposée auprès des autorités locales en décembre 2024.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.
Trump’s next 100 days: Now comes the hard part
President Donald Trump spent his first 100 days issuing a blitz of executive orders to deliver rapidly on campaign pledges, drastically downsize the government and reshape America’s role on the global stage.But the job gets trickier now for the self-styled dealmaker-in-chief, who must corral fractious Republicans on Capitol Hill to anchor his domestic policies in legislation that can cement a lasting legacy.”Trump’s first 100 days were remarkable for their pace and impact. Now comes the hard part,” Stephen Dover, chief market strategist and head of the Franklin Templeton Institute, said in a memo to investors.”The next 100 days will shift the focus to the challenges of passing legislation while simultaneously addressing deficit reduction. Congress must act, which requires building legislative coalitions.”In a dizzying first three months, Trump wielded executive power like no other modern president, signing more than 140 orders on immigration, culture war issues and slashing the federal bureaucracy.But the unilateral authority of the Oval Office has its limits and much of the reform Trump wants to enact — particularly anything involving spending public money — requires laws to be passed by Congress.Trump’s political capital will be put to the test as he aims to shepherd his sprawling agenda on tax, border security and energy production through the House and Senate. Complicating Trump’s task is his receding popularity, with the polls flashing warning signs amid economic uncertainty and misgivings over his handling of immigration and international trade.- Brinkmanship -Executive orders signed without the involvement of Congress can be undone by any president.They are also vulnerable to legal and constitutional challenges, as Trump has discovered in dozens of rulings that blocked his policies early in his presidency.A more lasting impact, say analysts, will require the kind of political brinkmanship and consensus-building that haven’t been necessary so far.The author of “The Art of the Deal” doesn’t have a great record of getting contentious legislation through his divided party.In his 2017-21 term, he passed the Abraham Accords, fostering peace between Israel and several of its neighbors, and celebrated a trade deal with Canada that has since been obliterated by his tariffs.But he failed to repeal the Affordable Care Act, or Obamacare — a key priority — and, despite much fanfare over summits in Singapore and Hanoi, was unable to ink any kind of deal with North Korea’s Kim Jong Un.When it comes to uniting around a common cause, his lawmakers in Congress haven’t fared much better, getting just five bills into law in Trump’s first 100 days, the lowest number in generations.Republicans set a deadline of July 4 to pass the president’s agenda — led by an extension of his 2017 tax cuts and fulfilling a campaign pledge to eliminate levies on tips, overtime and Social Security payments.  – ‘A lot trickier’ -The slim Republican majorities in both chambers will require almost perfect unity.But conservatives won’t back the tax cuts — which have an estimated price tag of around $5 trillion over 10 years — without deep reductions in spending.Moderates with tough reelection fights in next year’s midterms say they won’t support the likely evisceration of the Medicaid health insurance program for low-income families that this would entail. Political consultant and former Senate aide Andrew Koneschusky, a key player in negotiations over the 2017 tax cuts, expects Trump’s next 100 days to be “a lot trickier.””When it comes to tax bills, the ultimate adult in the room is math. You can’t break the laws of mathematics, no matter how much politicians might want to,” he told AFP.”It’s going to be extremely tricky for the numbers to add up in a way that satisfies everyone in the Republican caucus.”Meanwhile Trump is up against the clock.The battle for the House majority in 2026 will likely come down to a few swing districts and the president could easily see his ability to shepherd legislation through Congress curtailed. Trump is relying on an arcane Senate procedure called “reconciliation” that means, given certain conditions are satisfied, he won’t need Democratic support to pass his priorities — which is just as well. House Minority Leader Hakeem Jeffries has called Trump’s agenda “unconscionable” and “un-American,” vowing to do everything Democrats can to “bury it in the ground, never to rise again.”
Mexican mega-port confronts Trump’s tariff storm
At dawn, container ships from Asia unload at a huge Pacific port in Mexico that so far appears to be weathering the storm unleashed by US President Donald Trump’s tariffs.Members of the navy patrol the waters off Lazaro Cardenas, which for years has also been a gateway for drug flows that Mexico is under pressure from Trump to stop.The port, which covers an area of water and land the size of several thousand football fields, handles thousands of vehicles and even more auto parts.Millions of other goods from various industries and countries also arrive at the port.As well as the logistical challenge, Mexican authorities face mounting pressure from Trump to tackle trafficking of drugs or their precursors hidden in imported goods.The importance of Lazaro Cardenas — located in Michoacan, one of Mexico’s most violent states — reflects the country’s deep integration with the United States and Canada thanks to decades of free trade agreements.”It’s a strategic logistics point,” Joel Mendez, the port’s operations manager, told AFP during a tour of the facilities.The port is connected to a railroad that extends to the United States and Canada, so a container can arrive in Chicago in seven days.- Expansion planned -Lazaro Cardenas has become a major competitor to the Port of Long Beach in California, according to local authorities.So far there is no sign of a slowdown at the Mexican port, its operator says.Container throughput increased 11 percent between January and March, when Mexico was already in Trump’s sights.There are plans to expand the port’s size by 1,100 hectares (2,700 acres) — around 900 football fields.It already handles the most vehicle shipments of any Mexican seaport, accounting for 35 percent of the national total.It also processes inputs for the steel industry, another sector targeted by Trump’s tough trade policy.ArcelorMittal, one of the world’s largest steelmakers, has a presence in Lazaro Cardenas.Though Trump excluded Mexico from his steep “reciprocal tariffs” — and this week eased auto import duties — its steel and aluminum exports are subject to a 25 percent tariff. That is a major challenge for a country that is home to plants operated by major foreign automakers such as Ford, General Motors, Volkswagen, Audi and BMW.Despite fears of an economic downturn, Mexico’s economy avoided a recession in the first quarter of the year, growing 0.2 percent from the previous quarter, a preliminary estimate showed Wednesday.- Drug searches -Dozens of soldiers inspected products in a special area of the port, which in 2013 was taken over by the military after it became a destination for chemical precursors used to produce crystal meth.Trump has linked his tariffs in part to the need for Mexico to do more to tackle trafficking of another synthetic drug, the deadly opioid fentanyl, as well as illegal migration.A soldier at the port took samples from big sacks of fishmeal, placing them in a machine than can detect illegal substances.”Cocaine and cannabis are the two substances that have been seized the most in the port,” a Mexican navy officer said on condition of anonymity.In October, the navy announced it had seized more than 8.3 tonnes of drugs in the Pacific southwest of Lazaro Cardenas — a record for a single operation at sea.Authorities are focused on chemicals that can be used to produce both legal medications and synthetic drugs.Port workers are preparing for the industry’s peak season, between May and June, when companies export and import millions of products in anticipation of the year-end holidays. Despite the chill winds from Trump’s trade war, “the port will continue to grow,” Mendez predicted.
Trump’s tariffs bite at quiet US ports
At the Port of Los Angeles, the frenetic choreography of cranes unloading containers from Asia has slowed to a tiptoe, and the noise of the busiest docks in the US is quieting. “You could hear a pin drop, it’s very unusual,” Port Director Gene Seroka told AFP. By this unofficial barometer, the American economy faces slowdown under US President Donald Trump amid his trade war with China.Along with the next-door Port of Long Beach, the area represents the biggest gateway in the United States for goods from China and the rest of Asia. That has made it among the first victims to a burgeoning crisis threatening to disrupt the lives of millions of Americans.Trump’s on-again-off-again tariffs — and the retaliation launched by other countries — has cowed importers, whose usual orders for furniture, toys, and clothing have dwindled.For the week of May 4, the Port of Los Angeles will receive up to 35 percent less cargo compared with the same period last year, Seroka said.The Port of Long Beach says for the entire month of May it is expecting a 30 percent drop in imports.Dozens of ships have cancelled their voyages to these ports.”Many retailers and manufacturers alike have hit the pause button, stopping all shipments from China,” said Seroka.The Asian manufacturing giant is the hardest hit by Trump’s tariffs, with levies as high as 145 percent on some goods. Sales of Chinese goods to the US last year totaled more than $500 billion, according to Beijing.And while sales may not be going up this year, prices undoubtedly will. “Effectively, the cost of a product made in China now is two and a half times more expensive than it was just last month,” said Seroka.- Empty shelves – Trump last month announced a range of differing tariffs against nearly all countries in the world — including an island populated mostly by penguins — using a formula that baffled economists.He reversed course a few days later and left a blanket 10 percent rate against most of the planet.That extra cost, which is paid by the importer of a product, not by the seller, will affect trade across the United States.”This is not just a West Coast issue,” warned Long Beach Port Director Mario Cordero.”It affects every port, whether it’s in the East or in the Gulf” of Mexico, which Trump has decreed should be known as the Gulf of America.At the start of the year, Long Beach and Los Angeles saw American companies scurry to get ahead of tariffs that Trump promised on the campaign trail.Cargo volumes surged as they tried to build up as much untaxed inventory as possible.But as the tariffs begin to bite, they will undoubtedly hold buying to eat into that inventory.Without a reversal from the White House that would re-open the trade spigot, that could mean shortages that consumers will start to notice, and soon, according to Seroka.”American importers, especially in the retail sector, are telling me that they have about five to seven weeks of normal inventory on hand today,” he said.”If this trade dispute goes on for any length of time, we’ll likely see fewer selections on store shelves and online buying platforms.”The impact on American consumers will be less choice and higher prices,” he said.”The American consumer is going to get hit right in the wallet.”- ‘We’re angry at Donald Trump’ – For Antonio Montalbo, one of the 900,000 logistics workers in Southern California, the ordeal has already begun. As the owner of a small trucking company, he needs to replace the starter on one of his vehicles; the part, made in China, now costs twice as much. Trump has “created a hostile environment at the port for the drivers,” says the 37-year-old.”We’re angry at Donald Trump. He needs to go check out the country a little bit, because he has a lot of angry truck drivers.”It seems like he doesn’t care about the public or the working class.”Between skyrocketing maintenance costs and the fall-off in work, he estimates he could be laying off staff within six months.Montalbo says he voted for Trump last November because he was fed up with inflation, and trusted him to fix the economy.”I thought that he was a businessman. “Now we have something worse than inflation, called tariffs.”
Le Gabon investit samedi l’ancien général putschiste Oligui Nguema
Le président élu gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, tombeur d’Ali Bongo et grand vainqueur de l’élection du 12 avril avec 94,85% des voix, prêtera serment samedi près de Libreville dans un stade pouvant accueillir jusqu’à 40.000 spectateurs.Le général-président, auteur du coup d’Etat qui a mis fin en août 2023 à 55 ans de règne des Bongo sur le pays, prendra officiellement les commandes après avoir dirigé une transition de 19 mois.Plusieurs chefs d’Etat du continent africain seront présents à la cérémonie samedi, dont Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Mamadi Doumbouya (Guinée), Adama Barrow (Gambie), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).Selon plusieurs médias locaux et internationaux, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi devrait aussi faire le déplacement. Et son homologue rwandais Paul Kagame devrait lui aussi être présent, selon le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe. Kigali et Kinshasa sont actuellement en pourparlers pour tenter de mettre fin au conflit dans l’est de la RDC. La France sera représentée à Libreville par son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.Le stade d’Angondjé ou stade de l’amitié sino-gabonaise, au nord de la capitale, accueillera les Gabonais munis de billets d’entrée distribués gratuitement. C’est la première fois au Gabon qu’une cérémonie de prestation de serment présidentielle a lieu devant un public aussi large.- Un “bâtisseur” -Au programme de la cérémonie de samedi, outre la prestation de serment, discours officiel, performances artistiques et défilé militaire, selon la presse étatique. Par ailleurs, un “concert de victoire” gratuit sera organisé sur le front de mer samedi soir à Libreville.Depuis plusieurs jours dans la capitale gabonaise, des centaines d’ouvriers s’emploient à nettoyer et repeindre les abords des principaux axes entre le centre de la ville et le stade.Parallèlement, les autorités et les médias officiels ont diffusé des appels au civisme en vue d’accueillir les hôtes étrangers du Gabon.”Il est demandé à tous les citoyens du Grand Libreville, d’accueillir chaleureusement les invités de marque”, écrivait dès le 22 avril le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, qui appelle les citoyens vivant près du stade à “prendre part aux opérations de nettoyage et d’embellissement des devantures de leurs concessions, ainsi que des espaces publics attenants”.De sérieux défis attendent M. Oligui Nguema à la tête du Gabon, un pays riche en pétrole, mais dont l’économie est en difficulté.Parmi les principales préoccupations, le réseau d’électricité vieillissant occasionne de nombreuses coupures d’électricité, le chômage des jeunes avoisine les 40%, les infrastructures routières sont absentes ou dégradées et la dette du pays devrait atteindre les 80% du PIB en 2025.Durant la transition, le président Oligui Nguema s’est présenté comme un “bâtisseur” en lançant ou relançant de nombreux chantiers de construction au Gabon. Il a également promis de “sévir” contre la corruption et de remettre le pays en marche.Â
Le Gabon investit samedi l’ancien général putschiste Oligui Nguema
Le président élu gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, tombeur d’Ali Bongo et grand vainqueur de l’élection du 12 avril avec 94,85% des voix, prêtera serment samedi près de Libreville dans un stade pouvant accueillir jusqu’à 40.000 spectateurs.Le général-président, auteur du coup d’Etat qui a mis fin en août 2023 à 55 ans de règne des Bongo sur le pays, prendra officiellement les commandes après avoir dirigé une transition de 19 mois.Plusieurs chefs d’Etat du continent africain seront présents à la cérémonie samedi, dont Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Mamadi Doumbouya (Guinée), Adama Barrow (Gambie), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).Selon plusieurs médias locaux et internationaux, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi devrait aussi faire le déplacement. Et son homologue rwandais Paul Kagame devrait lui aussi être présent, selon le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe. Kigali et Kinshasa sont actuellement en pourparlers pour tenter de mettre fin au conflit dans l’est de la RDC. La France sera représentée à Libreville par son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.Le stade d’Angondjé ou stade de l’amitié sino-gabonaise, au nord de la capitale, accueillera les Gabonais munis de billets d’entrée distribués gratuitement. C’est la première fois au Gabon qu’une cérémonie de prestation de serment présidentielle a lieu devant un public aussi large.- Un “bâtisseur” -Au programme de la cérémonie de samedi, outre la prestation de serment, discours officiel, performances artistiques et défilé militaire, selon la presse étatique. Par ailleurs, un “concert de victoire” gratuit sera organisé sur le front de mer samedi soir à Libreville.Depuis plusieurs jours dans la capitale gabonaise, des centaines d’ouvriers s’emploient à nettoyer et repeindre les abords des principaux axes entre le centre de la ville et le stade.Parallèlement, les autorités et les médias officiels ont diffusé des appels au civisme en vue d’accueillir les hôtes étrangers du Gabon.”Il est demandé à tous les citoyens du Grand Libreville, d’accueillir chaleureusement les invités de marque”, écrivait dès le 22 avril le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, qui appelle les citoyens vivant près du stade à “prendre part aux opérations de nettoyage et d’embellissement des devantures de leurs concessions, ainsi que des espaces publics attenants”.De sérieux défis attendent M. Oligui Nguema à la tête du Gabon, un pays riche en pétrole, mais dont l’économie est en difficulté.Parmi les principales préoccupations, le réseau d’électricité vieillissant occasionne de nombreuses coupures d’électricité, le chômage des jeunes avoisine les 40%, les infrastructures routières sont absentes ou dégradées et la dette du pays devrait atteindre les 80% du PIB en 2025.Durant la transition, le président Oligui Nguema s’est présenté comme un “bâtisseur” en lançant ou relançant de nombreux chantiers de construction au Gabon. Il a également promis de “sévir” contre la corruption et de remettre le pays en marche.Â
Carney promet de transformer profondément l’économie canadiennne pour affronter Trump
Le Premier ministre canadien Mark Carney a promis vendredi de lancer la plus grande transformation de l’économie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale pour construire un pays “fort”, capable faire face aux Etats-Unis de Donald Trump. Pour sa première conférence de presse après la victoire électorale de son parti libéral lundi, Mark Carney est apparu très déterminé.Connu pour peser chacun de ses mots, il a affirmé qu’il était “en politique pour faire de grandes choses, pas pour être quelque chose”.Cet ancien banquier central, qui n’a jamais été élu auparavant, a réussi à convaincre les électeurs canadiens qu’il était le bon candidat pour faire face à la guerre commerciale et aux menaces d’annexion du président américain, Donald Trump.La relation entre les deux voisins est la “priorité immédiate” de son gouvernement, a-t-il affirmé, annonçant qu’il se rendait dès mardi à Washington pour rencontrer le président américain. Pour ces discussions centrées sur “les pressions commerciales actuelles” et “les futures relations économiques et de sécurité” entre les deux pays, il ne faut pas s’attendre à de la “fumée blanche” à l’issue de la rencontre. Selon lui, l’ancienne relation entre les deux pays fondée sur “une intégration croissante” est “terminée”. “Les questions qui se posent maintenant sont de savoir comment nos nations vont coopérer à l’avenir”. Pour faire face à cette crise inédite, il a appelé à l’unité.Un message appuyé par les principaux partis comme les conservateurs, principale force d’opposition, ainsi que le Bloc québécois, 3e parti présent au Parlement.Donald Trump “respecte la force”, a-t-il aussi estimé, expliquant que c’était pour cela qu’il préparait le pays pour de grandes transformations.”Nous allons vivre une période incroyablement passionnante, alors que nous prenons en main notre destin économique pour créer une nouvelle économie canadienne”, a-t-il estimé.- “Honneur historique” -Le Premier ministre, qui a gouverné la Banque centrale du Canada et celle d’Angleterre, a assuré maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seraient en place.Il a promis pour cela d’abolir les barrières douanières qui existent entre provinces au Canada avant le 1er juillet, mais aussi de renforcer “des partenariats commerciaux avec des alliés fiables”.”Le Canada possède ce dont le monde a besoin, et nous défendons les valeurs que le monde respecte”, a-t-il affirmé. Il a expliqué que son gouvernement serait mis en place lors de la semaine du 12 mai. Puis que le Parlement, suspendu depuis janvier, ferait son retour le 26 mai et que le roi Charles III en personne viendrait prononcer le discours du trône.”Il s’agit d’un honneur historique”, a-t-il affirmé, qui vise à souligner “notre souveraineté”, dans une allusion aux velléités de Donald Trump de faire du pays le 51e Etat américain.Cette allocution solennelle, qui marque l’ouverture d’une nouvelle session du Parlement du Canada, est généralement prononcée par le gouverneur général, qui est le représentant du roi dans le pays.Si Mark Carney a remporté lundi une victoire historique, puisque les libéraux étaient promis à une lourde défaite il y a quelques mois, son parti n’est pas parvenu à remporter la majorité absolue au Parlement.Après des recomptages, ils disposent de 169 sièges au sein du futur Parlement, à trois sièges de la majorité absolue fixée à 172, sur un total de 343.  Il devrait toutefois pouvoir gouverner sans peine en s’appuyant sur l’un des petits partis représentés à la chambre basse.