Loïk Le Floch-Prigent, un capitaine d’industrie au parcours marqué par l’affaire Elf

Loïk Le Floch-Prigent, décédé mercredi à l’âge de 81 ans, est un ancien grand patron d’industrie, socialiste, dont le parcours a été marqué par un passage en prison pour avoir détourné des fonds à la tête de l’ancien géant pétrolier Elf.Breton barbu aux yeux bleus, apparaissant costaud au temps de sa réussite, il se déclarait brisé, en 2003, par plusieurs mois de détention et apparaissait fébrile devant les juges, niant inlassablement les malversations financières qu’on lui reprochait.Il a finalement été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal du dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.En liberté conditionnelle en avril 2004, après plus de 19 mois de détention, il avait dû, en septembre 2010 retrouver quelques mois la prison, après révocation de cette liberté conditionnelle.Lors de sa libération anticipée, l’ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises, Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996), invoquait alors des raisons médicales.Libéré, déchu de la Légion d’honneur, il s’offusquait d’avoir été le seul patron d’Elf poursuivi et vivait mal d’être retombé si durement et de voir ses anciens amis lui tourner le dos.- Gouvernement Mauroy -Loïk Le Floch-Prigent, depuis son début de carrière en 1969, n’avait pratiquement fréquenté que les ors de la République et les plus importants présidents d’entreprises.Diplômé de l’Institut polytechnique de Grenoble et de l’Université du Missouri (Etats-Unis), né le 21 septembre 1943 à Brest, il avait refusé d’intégrer Polytechnique pour ne pas porter l’uniforme. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie: Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit en 1981 comme directeur de cabinet. Un an plus tard, il est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc, d’où il sera débarqué par le gouvernement Chirac en juillet 1986.Après trois ans de traversée du désert, Le Floch rebondit: il est nommé à la tête d’Elf Aquitaine en juin 1989.En août 1993, après l’arrivée d’Edouard Balladur à Matignon, il doit quitter Elf mais retrouve aussitôt un poste à la présidence de Gaz de France puis, quand explose le conflit des cheminots, à l’hiver 1995, il se retrouve à la tête de la SNCF. Mais sa mise en examen le 4 juillet 1996, puis sa détention provisoire pendant quelques mois, obligent le gouvernement à lui trouver un successeur.Loïk Le Floch-Prigent avait écrit en 2006 un livre de témoignage, “Une incarcération ordinaire”. Il y dressait un catalogue des brimades et humiliations subies en prison, formulait un réquisitoire contre le système carcéral “qui date du XIXe siècle” et, avec un regard “d’ancien responsable industriel”, suggérait une remise en question de la prison.- Conseiller d’Eric Zemmour -Au début des années 2010, il disait avoir tourné la page du scandale, étant devenu consultant dans le pétrole, voyageant notamment à Brazzaville, Abidjan, Addis Abeba et Dubaï, mais aussi en Italie et en Europe de l’Est.Mais en 2012, Loïk Le Floch-Prigent a aussi été incarcéré à Lomé dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice togolaise sur une plainte pour escroquerie d’un homme d’affaires émirati.Libéré pour raisons médicales après cinq mois de détention provisoire, il était rentré en France le lendemain, ne cessant alors de clamer son innocence.Ces dernières années, l’ancien patron socialiste s’était rapproché des cercles d’extrême-droite.Quand Eric Zemmour s’est lancé en politique, en amont de l’élection présidentielle de 2022, Loïk Le Floch-Prigent “conseillait un peu” celui qui était devenu son “ami”, surtout sur les questions industrielles, explique à l’AFP sa femme Marlène Le Floch-Prigent. Mais “il n’a jamais été de son parti”, insiste-t-elle.Lors d’une rencontre de la candidate du RN, Marine Le Pen, avec les chefs d’entreprises du mouvement patronal Ethic, en janvier 2022, Loïk Le Floch-Prigent avait souligné les progrès de Marine Le Pen en matière économique.Le patron du RN, Jordan Bardella, a salué mercredi sur X la mémoire d’un “capitaine d’industrie respecté”.Longtemps amateur de pêche à pied, Loïk Le Floch-Prigent était père de trois enfants.

Loïk Le Floch-Prigent, un capitaine d’industrie au parcours marqué par l’affaire Elf

Loïk Le Floch-Prigent, décédé mercredi à l’âge de 81 ans, est un ancien grand patron d’industrie, socialiste, dont le parcours a été marqué par un passage en prison pour avoir détourné des fonds à la tête de l’ancien géant pétrolier Elf.Breton barbu aux yeux bleus, apparaissant costaud au temps de sa réussite, il se déclarait brisé, en 2003, par plusieurs mois de détention et apparaissait fébrile devant les juges, niant inlassablement les malversations financières qu’on lui reprochait.Il a finalement été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal du dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.En liberté conditionnelle en avril 2004, après plus de 19 mois de détention, il avait dû, en septembre 2010 retrouver quelques mois la prison, après révocation de cette liberté conditionnelle.Lors de sa libération anticipée, l’ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises, Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996), invoquait alors des raisons médicales.Libéré, déchu de la Légion d’honneur, il s’offusquait d’avoir été le seul patron d’Elf poursuivi et vivait mal d’être retombé si durement et de voir ses anciens amis lui tourner le dos.- Gouvernement Mauroy -Loïk Le Floch-Prigent, depuis son début de carrière en 1969, n’avait pratiquement fréquenté que les ors de la République et les plus importants présidents d’entreprises.Diplômé de l’Institut polytechnique de Grenoble et de l’Université du Missouri (Etats-Unis), né le 21 septembre 1943 à Brest, il avait refusé d’intégrer Polytechnique pour ne pas porter l’uniforme. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie: Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit en 1981 comme directeur de cabinet. Un an plus tard, il est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc, d’où il sera débarqué par le gouvernement Chirac en juillet 1986.Après trois ans de traversée du désert, Le Floch rebondit: il est nommé à la tête d’Elf Aquitaine en juin 1989.En août 1993, après l’arrivée d’Edouard Balladur à Matignon, il doit quitter Elf mais retrouve aussitôt un poste à la présidence de Gaz de France puis, quand explose le conflit des cheminots, à l’hiver 1995, il se retrouve à la tête de la SNCF. Mais sa mise en examen le 4 juillet 1996, puis sa détention provisoire pendant quelques mois, obligent le gouvernement à lui trouver un successeur.Loïk Le Floch-Prigent avait écrit en 2006 un livre de témoignage, “Une incarcération ordinaire”. Il y dressait un catalogue des brimades et humiliations subies en prison, formulait un réquisitoire contre le système carcéral “qui date du XIXe siècle” et, avec un regard “d’ancien responsable industriel”, suggérait une remise en question de la prison.- Conseiller d’Eric Zemmour -Au début des années 2010, il disait avoir tourné la page du scandale, étant devenu consultant dans le pétrole, voyageant notamment à Brazzaville, Abidjan, Addis Abeba et Dubaï, mais aussi en Italie et en Europe de l’Est.Mais en 2012, Loïk Le Floch-Prigent a aussi été incarcéré à Lomé dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice togolaise sur une plainte pour escroquerie d’un homme d’affaires émirati.Libéré pour raisons médicales après cinq mois de détention provisoire, il était rentré en France le lendemain, ne cessant alors de clamer son innocence.Ces dernières années, l’ancien patron socialiste s’était rapproché des cercles d’extrême-droite.Quand Eric Zemmour s’est lancé en politique, en amont de l’élection présidentielle de 2022, Loïk Le Floch-Prigent “conseillait un peu” celui qui était devenu son “ami”, surtout sur les questions industrielles, explique à l’AFP sa femme Marlène Le Floch-Prigent. Mais “il n’a jamais été de son parti”, insiste-t-elle.Lors d’une rencontre de la candidate du RN, Marine Le Pen, avec les chefs d’entreprises du mouvement patronal Ethic, en janvier 2022, Loïk Le Floch-Prigent avait souligné les progrès de Marine Le Pen en matière économique.Le patron du RN, Jordan Bardella, a salué mercredi sur X la mémoire d’un “capitaine d’industrie respecté”.Longtemps amateur de pêche à pied, Loïk Le Floch-Prigent était père de trois enfants.

Loïk Le Floch-Prigent, un capitaine d’industrie au parcours marqué par l’affaire Elf

Loïk Le Floch-Prigent, décédé mercredi à l’âge de 81 ans, est un ancien grand patron d’industrie, socialiste, dont le parcours a été marqué par un passage en prison pour avoir détourné des fonds à la tête de l’ancien géant pétrolier Elf.Breton barbu aux yeux bleus, apparaissant costaud au temps de sa réussite, il se déclarait brisé, en 2003, par plusieurs mois de détention et apparaissait fébrile devant les juges, niant inlassablement les malversations financières qu’on lui reprochait.Il a finalement été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal du dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.En liberté conditionnelle en avril 2004, après plus de 19 mois de détention, il avait dû, en septembre 2010 retrouver quelques mois la prison, après révocation de cette liberté conditionnelle.Lors de sa libération anticipée, l’ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises, Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996), invoquait alors des raisons médicales.Libéré, déchu de la Légion d’honneur, il s’offusquait d’avoir été le seul patron d’Elf poursuivi et vivait mal d’être retombé si durement et de voir ses anciens amis lui tourner le dos.- Gouvernement Mauroy -Loïk Le Floch-Prigent, depuis son début de carrière en 1969, n’avait pratiquement fréquenté que les ors de la République et les plus importants présidents d’entreprises.Diplômé de l’Institut polytechnique de Grenoble et de l’Université du Missouri (Etats-Unis), né le 21 septembre 1943 à Brest, il avait refusé d’intégrer Polytechnique pour ne pas porter l’uniforme. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie: Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit en 1981 comme directeur de cabinet. Un an plus tard, il est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc, d’où il sera débarqué par le gouvernement Chirac en juillet 1986.Après trois ans de traversée du désert, Le Floch rebondit: il est nommé à la tête d’Elf Aquitaine en juin 1989.En août 1993, après l’arrivée d’Edouard Balladur à Matignon, il doit quitter Elf mais retrouve aussitôt un poste à la présidence de Gaz de France puis, quand explose le conflit des cheminots, à l’hiver 1995, il se retrouve à la tête de la SNCF. Mais sa mise en examen le 4 juillet 1996, puis sa détention provisoire pendant quelques mois, obligent le gouvernement à lui trouver un successeur.Loïk Le Floch-Prigent avait écrit en 2006 un livre de témoignage, “Une incarcération ordinaire”. Il y dressait un catalogue des brimades et humiliations subies en prison, formulait un réquisitoire contre le système carcéral “qui date du XIXe siècle” et, avec un regard “d’ancien responsable industriel”, suggérait une remise en question de la prison.- Conseiller d’Eric Zemmour -Au début des années 2010, il disait avoir tourné la page du scandale, étant devenu consultant dans le pétrole, voyageant notamment à Brazzaville, Abidjan, Addis Abeba et Dubaï, mais aussi en Italie et en Europe de l’Est.Mais en 2012, Loïk Le Floch-Prigent a aussi été incarcéré à Lomé dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice togolaise sur une plainte pour escroquerie d’un homme d’affaires émirati.Libéré pour raisons médicales après cinq mois de détention provisoire, il était rentré en France le lendemain, ne cessant alors de clamer son innocence.Ces dernières années, l’ancien patron socialiste s’était rapproché des cercles d’extrême-droite.Quand Eric Zemmour s’est lancé en politique, en amont de l’élection présidentielle de 2022, Loïk Le Floch-Prigent “conseillait un peu” celui qui était devenu son “ami”, surtout sur les questions industrielles, explique à l’AFP sa femme Marlène Le Floch-Prigent. Mais “il n’a jamais été de son parti”, insiste-t-elle.Lors d’une rencontre de la candidate du RN, Marine Le Pen, avec les chefs d’entreprises du mouvement patronal Ethic, en janvier 2022, Loïk Le Floch-Prigent avait souligné les progrès de Marine Le Pen en matière économique.Le patron du RN, Jordan Bardella, a salué mercredi sur X la mémoire d’un “capitaine d’industrie respecté”.Longtemps amateur de pêche à pied, Loïk Le Floch-Prigent était père de trois enfants.

Budget: critiqué de toutes parts, Bayrou veut croire un compromis possible

Des alliés critiques, des oppositions virulentes… François Bayrou est sur la corde raide pour faire adopter son plan de rigueur budgétaire et échapper à la censure à l’automne, mais le gouvernement veut croire qu’il existe des marges de négociation du côté des socialistes.Au lendemain des annonces choc du Premier ministre, dont la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, pour réaliser 43,8 milliards d’euros “d’économies” en 2026, ses fidèles ont continué à défendre un effort “indispensable” et “équitablement réparti”.”Ce n’est pas un plan de rigueur mais un budget qui est rigoureux pour ne pas être dans les mains des marchés financiers”, a répété le chef de file du MoDem Marc Fesneau.Lors du conseil des ministres, le locataire de Matignon a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, saluant un plan qui a “la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité”.Mais les partenaires du Premier ministre au sein du socle commun restaient soit discrets – aucune réaction de Gabriel Attal (Renaissance) à ce stade – soit carrément critiques. “Quasiment rien dans ce que propose François Bayrou ne règle le problème”, a tranché, sévèrement, Edouard Philippe (Horizons) dans un entretien au journal Le Parisien. “Ce que propose François Bayrou est un plan d’urgence, avec tout le mérite d’un plan d’urgence, mais aussi ses limites”.- “Jalons” -Plus balancé, le président des Républicains et ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a estimé qu’un “parti de gouvernement” comme le sien “ne peut pas se défausser” sur le budget et promis de travailler à des “propositions”, tout en reconnaissant que M. Bayrou avait posé “un certain nombre de jalons” sur la dette.Le chef de file des députés LR, Laurent Wauquiez, s’est montré davantage réservé. Le plan a “le mérite de chercher des solutions” mais il doit être “corrigé et amélioré” en s’attaquant à l’assistanat et aux dépenses liées à l’immigration.Enfin, rien ne semblait trouver grâce au RN ni chez LFI.  Dès mardi, Marine Le Pen a agité la censure si le gouvernement “ne revoit pas sa copie” de fond en comble, avant de cibler mercredi la baisse du taux du livret A, jugée “désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires”.Chez LFI, le président de la commission des Finances, Eric Coquerel, veut censurer “au plus vite ce budget trumpiste” et attend “évidemment les socialistes au rendez-vous”.”Personne ne veut voter un tel budget”, a affirmé le rapporteur du budget Charles de Courson (Liot), qui se demande si “le Premier ministre, en faisant cela, n’organise pas sa sortie”.- “Beaucoup de temps” -Aucune censure ne pourra être votée sans le PS. Et le gouvernement veut croire qu’il existe un “compromis” possible comme ce fut le cas pour le budget 2025.”Nous allons discuter avec tous les partis. Evidemment, il y a probablement davantage de possibilités de parvenir à un accord avec le Parti socialiste”, a reconnu le ministre de l’Economie Eric Lombard. Mais si le PS n’a pas fermé la porte à une discussion, il ne l’a pas ouverte non plus. “Les propositions du gouvernement ne sont pas acceptables et n’offrent pas de base de négociation”, a prévenu le chef de file des députés Boris Vallaud, dénonçant un “musée des horreurs libérales”.Les socialistes entendent discuter sur la base de leurs propres propositions, qu’ils préparent pour la rentrée, dont la taxe dite Zucman, qui consiste à imposer à hauteur de 2% le patrimoine des milliardaires.Mais le gouvernement ne veut pas de cette taxe “extrêmement injuste” qui entraînerait “une fragilisation de notre système économique”, selon sa porte-parole Sophie Primas. Il se contente de maintenir la contribution différentielle sur les hauts revenus, mise en place dans la loi de finances 2025, et de proposer des “mesures complémentaires” contre l’optimisation fiscale.Pour arriver à un accord, le gouvernement mise sur le temps, les discussions budgétaires ne démarrant qu’en octobre.”On a devant nous beaucoup de temps, ce qui est une chance” même si “nous ne voulons pas que ce compromis ressemble à une entente de couloir”, a plaidé la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Mais le temps peut jouer dans les deux sens. Côté syndical, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé à la “mobilisation” à la rentrée “pour empêcher ces régressions sociales”.

Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s’échapper d’une fissure dans le sol. L’éruption a commencé peu avant 04H00 GMT, selon l’Office météorologique islandais (IMO).La principale fissure court sur 2,4 km et une deuxième plus petite s’est ouverte sur 500 mètres, a précisé l’agence météo en début d’après-midi.Les habitants de la péninsule de Reykjanes sont incités à rester chez eux en raison de la pollution de l’air.Le village de pêcheurs de Grindavik, le plus proche de l’éruption, a été évacué, tout comme le célèbre site du Blue Lagoon. La plupart des 4.000 habitants de Grindavik avaient été évacués fin 2023, peu avant la première éruption volcanique dans la région. Depuis, presque toutes les maisons ont été vendues à l’Etat et la majorité des habitants sont partis.L’évacuation des quelque 100 personnes qui se trouvaient encore dans le village s’est déroulée sans difficultés, a indiqué une responsable de la police Margret Kristin Palsdottir, à la chaine publique RUV. L’accès des touristes à proximité de l’éruption a également été interdit. “Bien entendu, nous comprenons qu’il s’agit d’un événement fascinant, en particulier pour les touristes qui n’y sont pas aussi habitués que nous”, a-t-elle dit.Un spécialiste de géophysique de l’IMO, Benedikt Ofeigsson, a déclaré à la chaine RUV que l’éruption ne semblait pas aussi importante que les précédentes et qu’elle était bien située car elle ne se trouvait pas à proximité d’infrastructures.Les volcans de la péninsule n’avaient pas connu d’éruption depuis huit siècles, jusqu’en mars 2021, date à laquelle une période d’activité sismique accrue a débuté.Les volcanologues estiment que l’activité volcanique dans la région était entrée dans une nouvelle ère.Cette dernière éruption n’a pas d’impact sur les vols internationaux, selon le site de l’aéroport de Keflavík.En 2010, une éruption volcanique dans une autre partie de l’Islande avait provoqué un chaos dans les transports du monde entier, les cendres projetées dans l’atmosphère ayant entraîné des fermetures de l’espace aérien en Europe.L’Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, soit plus que tout autre pays européen.Elle est située sur la dorsale médio-atlantique, une faille dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et provoque des tremblements de terre et des éruptions. 

Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s’échapper d’une fissure dans le sol. L’éruption a commencé peu avant 04H00 GMT, selon l’Office météorologique islandais (IMO).La principale fissure court sur 2,4 km et une deuxième plus petite s’est ouverte sur 500 mètres, a précisé l’agence météo en début d’après-midi.Les habitants de la péninsule de Reykjanes sont incités à rester chez eux en raison de la pollution de l’air.Le village de pêcheurs de Grindavik, le plus proche de l’éruption, a été évacué, tout comme le célèbre site du Blue Lagoon. La plupart des 4.000 habitants de Grindavik avaient été évacués fin 2023, peu avant la première éruption volcanique dans la région. Depuis, presque toutes les maisons ont été vendues à l’Etat et la majorité des habitants sont partis.L’évacuation des quelque 100 personnes qui se trouvaient encore dans le village s’est déroulée sans difficultés, a indiqué une responsable de la police Margret Kristin Palsdottir, à la chaine publique RUV. L’accès des touristes à proximité de l’éruption a également été interdit. “Bien entendu, nous comprenons qu’il s’agit d’un événement fascinant, en particulier pour les touristes qui n’y sont pas aussi habitués que nous”, a-t-elle dit.Un spécialiste de géophysique de l’IMO, Benedikt Ofeigsson, a déclaré à la chaine RUV que l’éruption ne semblait pas aussi importante que les précédentes et qu’elle était bien située car elle ne se trouvait pas à proximité d’infrastructures.Les volcans de la péninsule n’avaient pas connu d’éruption depuis huit siècles, jusqu’en mars 2021, date à laquelle une période d’activité sismique accrue a débuté.Les volcanologues estiment que l’activité volcanique dans la région était entrée dans une nouvelle ère.Cette dernière éruption n’a pas d’impact sur les vols internationaux, selon le site de l’aéroport de Keflavík.En 2010, une éruption volcanique dans une autre partie de l’Islande avait provoqué un chaos dans les transports du monde entier, les cendres projetées dans l’atmosphère ayant entraîné des fermetures de l’espace aérien en Europe.L’Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, soit plus que tout autre pays européen.Elle est située sur la dorsale médio-atlantique, une faille dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et provoque des tremblements de terre et des éruptions. 

Italie: Modric à l’AC Milan “pour continuer à jouer un football compétitif”

L’inusable Luka Modric a choisi à 39 ans de rejoindre l’AC Milan après treize saisons au Real Madrid, car il voulait “rester en Europe, continuer à jouer un football compétitif”, a-t-il expliqué mercredi.”Je suis heureux d’être ici et j’ai hâte de commencer une nouvelle aventure. Je voulais rester en Europe, continuer à jouer un football compétitif. J’avais d’autres propositions, mais lorsque le Milan s’est manifesté, pour moi, cela a été évident dès le premier instant”, a déclaré Modric à la chaîne de télévision de son nouveau club.”Le Milan est l’un des plus grands clubs d’Europe. Milan ne peut pas se satisfaire de la moyenne et doit avoir les plus grands objectifs possibles : gagner des titres, rivaliser avec les meilleures équipes du monde. C’est pourquoi je suis ici”, a-t-il poursuivi.Modric a signé un contrat d’un an, jusqu’en juin 2026, contrat assorti d’une option pour une saison supplémentaire, avec l’AC Milan qui a terminé à une décevante 8e place de son championnat et ne jouera pas de compétition européenne.Le Croate a remporté sous le maillot du Real Madrid six Ligues des champions, quatre Ligas, deux Coupes du Roi et cinq Supercoupes d’Espagne.”Je ne suis jamais satisfait, je veux toujours plus, a-t-il prévenu. Quand tu as ressenti cette sensation (de gagner), tu veux la ressentir encore davantage. J’ai encore faim, encore envie”.Pour expliquer sa longévité, Modric qui aura 40 ans le 9 septembre, a estimé que “le plus important, c’est l’amour pour le jeu, pour le football”: “C’est ce que j’ai encore, ce que je ressens encore dans mon ventre, ce feu. C’est ce qui me pousse (…) il n’y a pas de secret, si ce n’est la passion, l’amour du football”. Le vice-champion du monde 2018 a également convoqué ses souvenirs d’enfance marqués par le Milan: “Quand j’étais enfant, je regardais beaucoup le championnat italien, Milan était mon équipe préférée”, a-t-il rappelé.”À cette époque, en Croatie, nous suivions beaucoup le Milan parce que c’était l’un des clubs les plus populaires au monde. Aussi parce qu’il y avait Zvonimir Boban, qui était mon idole”, a-t-il conclu en référence à son compatriote qui a porté le maillot rossonero de 1992 à 2001.

“Le journalisme n’est pas un crime”: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération

“Le journalisme n’est pas un crime”: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour “apologie du terrorisme”, ont défilé mercredi à travers Avignon, pour “alerter l’opinion publique”, à l’initiative de son frère Maxime, comédien.”Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024″, avant d’être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: “On pensait qu’on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l’annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c’était l’enfer”, a témoigné sa mère, avant la marche, dans l’enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d’Avignon. “Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible”, a confié de son côté Maxime à l’AFP: “J’en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (…) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial”, a-t-il insisté.Mercredi matin, un comité de soutien d’une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l’ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l’actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix.”Nous devons unir nos forces”, plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant “les plus hautes autorités algériennes à procéder” à la libération de Christophe Gleizes “et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques”.- “Une juste cause” -Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l’ONG pour réclamer “la libération immédiate” du journaliste.Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir “à bas bruit” pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l’opinion public. “Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l’aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press”, titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère.Mais nous faisons aussi “confiance au Quai d’Orsay et à l’Élysée”, a-t-elle ajouté, “touchée et fière de voir que le parlement européen et l’Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane”.”Nous sommes dans la lutte, pas dans l’apitoiement sur nous-mêmes”, a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu’il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l’énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause”.Collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.

“Le journalisme n’est pas un crime”: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération

“Le journalisme n’est pas un crime”: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour “apologie du terrorisme”, ont défilé mercredi à travers Avignon, pour “alerter l’opinion publique”, à l’initiative de son frère Maxime, comédien.”Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024″, avant d’être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: “On pensait qu’on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l’annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c’était l’enfer”, a témoigné sa mère, avant la marche, dans l’enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d’Avignon. “Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible”, a confié de son côté Maxime à l’AFP: “J’en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (…) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial”, a-t-il insisté.Mercredi matin, un comité de soutien d’une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l’ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l’actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix.”Nous devons unir nos forces”, plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant “les plus hautes autorités algériennes à procéder” à la libération de Christophe Gleizes “et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques”.- “Une juste cause” -Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l’ONG pour réclamer “la libération immédiate” du journaliste.Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir “à bas bruit” pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l’opinion public. “Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l’aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press”, titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère.Mais nous faisons aussi “confiance au Quai d’Orsay et à l’Élysée”, a-t-elle ajouté, “touchée et fière de voir que le parlement européen et l’Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane”.”Nous sommes dans la lutte, pas dans l’apitoiement sur nous-mêmes”, a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu’il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l’énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause”.Collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.