Déserts médicaux: feu vert des députés pour réguler l’installation des médecins

L’Assemblée nationale a adopté mercredi soir en première lecture un texte pour réguler l’installation des médecins pour lutter contre les “déserts médicaux”, porté par un groupe transpartisan de plus de 250 députés, contre l’avis du gouvernement et de nombreux médecins.Ce groupe, allant de LFI à près d’un tiers du groupe LR, a été lancé en 2022 par le député socialiste Guillaume Garot avec pour mot d’ordre “lorsque les déserts médicaux avancent, c’est la République qui recule”. “Ce soir, nous avons remis un peu de République dans notre organisation collective, cette République qui doit veiller sur chacun de nous, qui que nous soyons, où que nous habitions, parce que notre santé ne peut pas dépendre de notre code postal”, a déclaré le député, rapporteur de la proposition de loi, à l’issue du vote.Elle a été adoptée très largement par 99 voix contre 9. Le Rassemblement national s’est abstenu. Ce texte n’en reste pas moins inflammable pour la profession, et les débats à l’Assemblée ont été nourris, en particulier lors de l’examen début avril de son article-clé qui régule l’installation des médecins sur le territoire.Avant de s’installer, les médecins libéraux ou salariés devraient solliciter l’aval de l’Agence régionale de santé. Il serait de droit dans une zone manquant de soignants, mais dans les territoires mieux pourvus, le médecin ne pourrait s’installer que lorsqu’un autre s’en va.Un “indicateur territorial” tenant compte du “temps médical disponible par patient” et de “la situation démographique, sanitaire et socio-économique du territoire”, servirait à flécher la régulation, qui ne concernerait potentiellement que “13% du territoire” selon ses partisans.Une “pierre angulaire de toute politique réellement efficace”, insiste le groupe transpartisan. Mais un casus belli pour beaucoup de médecins, notamment des étudiants et internes en médecine, qui ont manifesté fin avril.”Ce n’est pas la liberté d’installation qui met en péril l’accès aux soins” mais “la pénurie structurelle de médecins (et le) manque d’attractivité du secteur libéral”, selon un communiqué du syndicat Jeunes Médecins lundi.Le ministre de la Santé et ancien cardiologue Yannick Neuder (LR), tout en saluant le travail du groupe transpartisan après le vote, a rappelé sa position contre la mesure.- Concurrencé au Sénat ? -“Si j’avais pensé que c’était le bon traitement, le bon remède à la situation, je l’aurais soutenu”, a-t-il déclaré dans l’hémicycle.Son gouvernement avec son plan anti-déserts médicaux propose lui de former davantage de soignants et considère qu’il faut plutôt supprimer le numerus, mais aussi d’imposer aux praticiens jusqu’à deux jours par mois de consultations dans des zones prioritaires.Le groupe transpartisan argue que régulation et augmentation du nombre de médecins doivent aller de concert.Ce texte ne “réglera pas tout (…) mais changera pour le mieux, un petit peu la vie des gens”, a salué la députée écologiste Marie Pochon. Outre la régulation de l’installation, la proposition de loi prévoit notamment de supprimer la majoration des tarifs pour les patients qui se trouvent sans médecin traitant. Elle instaure aussi le rétablissement de l’obligation pour les médecins de participer à la permanence des soins ou encore l’installation d’une première année de médecine dans chaque département.Adopté à l’Assemblée, le texte doit poursuivre sa navette au Sénat en trouvant de la place dans le calendrier, probablement à partir de l’automne, alors que la chambre basse va étudier à partir de lundi sa propre proposition de loi contre les pénuries de médecins dans les territoires.Le texte est vu d’un bon Å“il par le gouvernement qui pourrait tenter d’y introduire son plan anti-déserts médicaux, il a notamment activé la “procédure accélérée” d’examen, pour réduire la durée du parcours législatif de cette initiative.Le texte de la droite sénatoriale partage la philosophie de l’exécutif, qui rechigne à opter pour une régulation coercitive: ils proposent que dans les zones les mieux pourvues en praticiens, l’installation des généralistes serait conditionnée à leur exercice en parallèle à temps partiel dans une zone en déficit de soignants.

Déserts médicaux: feu vert des députés pour réguler l’installation des médecins

L’Assemblée nationale a adopté mercredi soir en première lecture un texte pour réguler l’installation des médecins pour lutter contre les “déserts médicaux”, porté par un groupe transpartisan de plus de 250 députés, contre l’avis du gouvernement et de nombreux médecins.Ce groupe, allant de LFI à près d’un tiers du groupe LR, a été lancé en 2022 par le député socialiste Guillaume Garot avec pour mot d’ordre “lorsque les déserts médicaux avancent, c’est la République qui recule”. “Ce soir, nous avons remis un peu de République dans notre organisation collective, cette République qui doit veiller sur chacun de nous, qui que nous soyons, où que nous habitions, parce que notre santé ne peut pas dépendre de notre code postal”, a déclaré le député, rapporteur de la proposition de loi, à l’issue du vote.Elle a été adoptée très largement par 99 voix contre 9. Le Rassemblement national s’est abstenu. Ce texte n’en reste pas moins inflammable pour la profession, et les débats à l’Assemblée ont été nourris, en particulier lors de l’examen début avril de son article-clé qui régule l’installation des médecins sur le territoire.Avant de s’installer, les médecins libéraux ou salariés devraient solliciter l’aval de l’Agence régionale de santé. Il serait de droit dans une zone manquant de soignants, mais dans les territoires mieux pourvus, le médecin ne pourrait s’installer que lorsqu’un autre s’en va.Un “indicateur territorial” tenant compte du “temps médical disponible par patient” et de “la situation démographique, sanitaire et socio-économique du territoire”, servirait à flécher la régulation, qui ne concernerait potentiellement que “13% du territoire” selon ses partisans.Une “pierre angulaire de toute politique réellement efficace”, insiste le groupe transpartisan. Mais un casus belli pour beaucoup de médecins, notamment des étudiants et internes en médecine, qui ont manifesté fin avril.”Ce n’est pas la liberté d’installation qui met en péril l’accès aux soins” mais “la pénurie structurelle de médecins (et le) manque d’attractivité du secteur libéral”, selon un communiqué du syndicat Jeunes Médecins lundi.Le ministre de la Santé et ancien cardiologue Yannick Neuder (LR), tout en saluant le travail du groupe transpartisan après le vote, a rappelé sa position contre la mesure.- Concurrencé au Sénat ? -“Si j’avais pensé que c’était le bon traitement, le bon remède à la situation, je l’aurais soutenu”, a-t-il déclaré dans l’hémicycle.Son gouvernement avec son plan anti-déserts médicaux propose lui de former davantage de soignants et considère qu’il faut plutôt supprimer le numerus, mais aussi d’imposer aux praticiens jusqu’à deux jours par mois de consultations dans des zones prioritaires.Le groupe transpartisan argue que régulation et augmentation du nombre de médecins doivent aller de concert.Ce texte ne “réglera pas tout (…) mais changera pour le mieux, un petit peu la vie des gens”, a salué la députée écologiste Marie Pochon. Outre la régulation de l’installation, la proposition de loi prévoit notamment de supprimer la majoration des tarifs pour les patients qui se trouvent sans médecin traitant. Elle instaure aussi le rétablissement de l’obligation pour les médecins de participer à la permanence des soins ou encore l’installation d’une première année de médecine dans chaque département.Adopté à l’Assemblée, le texte doit poursuivre sa navette au Sénat en trouvant de la place dans le calendrier, probablement à partir de l’automne, alors que la chambre basse va étudier à partir de lundi sa propre proposition de loi contre les pénuries de médecins dans les territoires.Le texte est vu d’un bon Å“il par le gouvernement qui pourrait tenter d’y introduire son plan anti-déserts médicaux, il a notamment activé la “procédure accélérée” d’examen, pour réduire la durée du parcours législatif de cette initiative.Le texte de la droite sénatoriale partage la philosophie de l’exécutif, qui rechigne à opter pour une régulation coercitive: ils proposent que dans les zones les mieux pourvues en praticiens, l’installation des généralistes serait conditionnée à leur exercice en parallèle à temps partiel dans une zone en déficit de soignants.

Joseph Nye, who coined ‘soft power,’ dies at 88

Joseph Nye, a versatile and influential political scientist and US policymaker who coined the term “soft power,” a concept of nations gaining dominance through attractiveness now scoffed at by President Donald Trump, has died, Harvard University announced Wednesday. He was 88.Nye, who died Tuesday, first joined Harvard’s faculty in 1964 and served as dean of the Harvard Kennedy School as well as in positions under presidents Jimmy Carter and Bill Clinton.The author of 14 books and more than 200 journal articles, the neo-liberal thinker studied topics as varied as arms control and pan-Africanism but became best known for developing the term “soft power” in the late 1980s.As opposed to hard power, such as weapons and economic sanctions, soft power includes values and culture that can win over others.”Soft power — getting others to want the outcomes that you want — co-opts people rather than coerces them,” Nye wrote in a 2004 book on the topic.Among other examples, he pointed to growing US influence in Latin America when Franklin Roosevelt instituted a “good neighbor policy” and, conversely, how the Soviet Union lost Eastern Europe through brutality even as Moscow’s hard power grew.Trump, since returning to office in January, has sharply reduced US soft power, including through dismantling foreign assistance and cracking down on international students, and has sought to ramp up military spending.In responses to AFP in February about how he saw Trump’s second term, Nye wrote: “Trump does not really understand power. He only thinks in terms of coercion and payment.” “He mistakes short-term results for long-term effects. Hard coercive power (such as a threat of tariffs) may work in the short term while creating incentives for others to reduce their reliance on the US in the longer term,” he wrote to AFP by email.”Our success over the past eight decades has also been based on attractiveness.”But he said that US soft power had seen cycles in the past, pointing to the unpopularity of the United States during the Vietnam War.”We will probably recover somewhat after Trump, but he has damaged trust in the US,” he wrote.- Nuclear thinker -Nye acknowledged the limitations of soft power alone. In his book, he wrote: “Excellent wines and cheese do not guarantee attraction to France, nor does the popularity of Pokemon games assure that Japan will get the policy outcomes it wishes.”Nye was considered a possible national security advisor if John Kerry won the White House in 2004. He was also particularly active on Japan, where former president Barack Obama considered appointing him ambassador.Always attentive to soft power, Nye took to the opinion pages of The New York Times in 2010 to criticize some in the Obama administration for seeking to play “hardball” with a new, inexperienced Japanese government over base relocation, calling for a “more patient and strategic approach” to the longtime US ally.Much of Nye’s time in government was focused on nuclear policy. He argued that the risk of nuclear weapons could have deterred major powers from entering World War I — but that the spread of nuclear weapons since the end of the Cold War posed new dangers.”He was proudest of having contributed both intellectually… and practically (in the Carter and Clinton administrations) to preventing nuclear war,” fellow Harvard scholar Graham Allison said in a statement.

Sur les lieux des émeutes de Brasilia, Bolsonaro promet de “continuer le combat”

Tout juste sorti de l’hôpital, l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro s’est engagé devant ses partisans à “continuer le combat”, lors d’une manifestation mercredi à Brasilia pour réclamer l’amnistie des condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 dans la capitale.Le cortège s’est élancé en milieu d’après-midi pour une “marche pacifique” d’environ trois kilomètres qui s’est achevée dans le calme à proximité du Parlement.Le lieu n’a rien d’anodin puisque le cortège a débouché non loin de la place des Trois-pouvoirs, où les bâtiments publics avaient été saccagés par des milliers de bolsonaristes une semaine après l’investiture de l’actuel chef de l’Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Jair Bolsonaro, 70 ans, est lui-même sous le coup d’un procès pour tentative de coup d’Etat en vue de se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale face à Lula en octobre 2022.Sous bonne garde policière, plusieurs milliers de manifestants ont répondu mercredi à son appel, ont constaté des journalistes de l’AFP. Beaucoup portaient des t-shirts aux couleurs jaune et vert du Brésil et de l’équipe nationale de football, symbole que s’est accaparé le camp Bolsonaro ces dernières années. Certains brandissaient des pancartes réclamant “Amnistie maintenant !””Il ne faut pas perdre espoir, nous allons continuer le combat!”, a scandé Jair Bolsonaro, juché sur un camion aux côtés de soutiens, et lui aussi vêtu d’un maillot jaune et vert.- “Ultime espoir” -Il a participé à cette manifestation malgré l’avis de ses médecins, après être sorti dimanche de trois semaines d’hospitalisation en raison d’une lourde opération à l’abdomen.Cette intervention chirurgicale était liée aux séquelles d’un attentat à l’arme blanche en pleine campagne présidentielle en 2018.Déclaré inéligible jusqu’en 2030 pour ses attaques sans preuves sur la fiabilité du système brésilien d’urnes électroniques, Jair Bolsonaro encourt en outre jusqu’à 40 ans de prison pour tentative de coup d’Etat.Le parquet l’accuse d’avoir été “leader” d’une conspiration destinée à le faire rester à la tête du Brésil à l’issue de la présidentielle de 2022. La Cour suprême a décidé fin mars qu’il serait jugé au cours d’un procès, dont la date n’est pas encore fixée.Selon le parquet, les émeutes du 8 janvier ont constitué “l’ultime espoir” des supposés putschistes. Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes ont envahi la place des Trois-pouvoirs, un assaut qui a rappelé celui du Capitole à Washington deux ans plus tôt par des partisans de Donald Trump. Les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et le palais présidentiel ont été vandalisés par les émeutiers, qui réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula du pouvoir.M. Bolsonaro, qui était alors aux Etats-Unis, dénonce une “persécution”.”Ces patriotes (ceux qui ont pris part aux émeutes de 2023, ndlr) ont été injustement incarcérés. Il faut tous les libérer”, a déclaré à l’AFP Kleber Rocha, un soudeur de 46 ans venu manifester.- Rouge à lèvres -Le parti de l’ex-président tente de faire voter par le Parlement majoritairement conservateur une loi prévoyant “l’amnistie pour tous ceux qui ont participé à des manifestations sur le territoire national” après le 30 octobre 2022, jour du second tour de la présidentielle.Mais les résistances sont fortes et le texte n’a toujours pas été soumis au vote.”L’amnistie est du ressort du Parlement”, qui “représente la majorité du peuple brésilien”, a lancé Jair Bolsonaro durant la marche.Pour la gauche, ce projet est un subterfuge destiné à offrir une planche de salut à l’ancien chef de l’Etat, même si ce dernier s’en défend.Près de 500 personnes ont déjà été condamnées pour leur participation aux émeutes de Brasilia, dont 223 à des peines allant de 11 à 17 ans de prison. La plus connue est Débora Rodrigues, une coiffeuse de 39 ans condamnée mercredi à 14 ans de privation de liberté pour avoir tagué au rouge à lèvres une statue représentant la Justice devant la Cour suprême. Elle est devenue le symbole de la campagne bolsonariste pour l’amnistie. Mercredi, des manifestants brandissaient des faux tubes de rouge à lèvres géants en hommage à “Débora”.

Macron tells Sharaa to protect rights of ‘all Syrians’

French President Emmanuel Macron on Wednesday told visiting Syrian leader Ahmed al-Sharaa to protect all people in the multi-confessional country as the former rebel Islamist chief confirmed indirect talks with Israel aiming to calm tensions.Alarm over clashes that have left hundreds dead among among minority communities have overshadowed the first months of the government that overthrew longtime ruler Bashar al-Assad in December.Macron has been criticised for hosting a figure seen by some as a jihadist-turned-politician on his first official visit to a European country.But the French president insisted engagement was essential and offered hope of a gradual easing of the Assad-era sanctions against Damascus.Macron said he had told Sharaa in talks that he “must do everything to assure the protection of all Syrians without exception” after “unacceptable” killings that affected the Alawite and Druze minorities in recent months.He said that the “crimes had profoundly shocked the friends of Syria”The French president said Sharaa must ensure that the perpetrators of the violence are “prosecuted and tried”.Sectarian clashes in March, in which more than 1,700 people were killed, mostly among Assad’s Alawite minority, sparked international condemnation and doubts over Syria’s new path.More recent clashes involving Druze fighters and NGO reports of abuses have also raised doubts about the interim government’s ability to control extremists.- ‘Gradual lifting of sanctions’ -In response, Sharaa told the press conference that Syria “is committed to holding whoever who kills a civilian … accountable and punishing them according to the law, whoever they are.””The state bears its responsibility for everything that happens in Syria, but after the appropriate investigations,” he said.Adding to the pressure, Israel has launched hundreds of strikes on the country since Assad’s overthrow, including one near the presidential palace in Damascus on Friday.Macron said the strikes were not in Israel’s interests. “I think it’s bad practice. You don’t ensure your country’s security by violating the territorial integrity of your neighbours.”Sharaa said Syria was holding “indirect talks through mediators” with Israel to “try to contain the situation so it does not reach the point where it escapes the control of both sides.” He did not give details however.Macron meanwhile called for a continuation of “the gradual lifting of European economic sanctions” if the new Islamist authorities stabilise the country.He added Washington should follow suit and also hold off for “as long as possible” from withdrawing American troops from Syria.Sharaa said there was no justification for maintaining European sanctions imposed against the Assad government.Ahead of the talks, Sharaa met a whistleblower who helped document horrific torture under Assad, Farid al-Madhan, known as “Caesar”.Madhan revealed his identity in February during an interview with broadcaster Al Jazeera. He fled Syria in 2013 with some 55,000 graphic images including photographs showing emaciated bodies and people with their eyes gouged out.- ‘Ready to make commitments’ -Sharaa headed the Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) which spearheaded Assad’s downfall after 14 years of civil war but previously had links to Al-Qaeda.He is still subject to a UN travel ban and France most likely had to request an exemption from the United Nations, as was the case for his recent trips to Turkey and Saudi Arabia, according to a source familiar with the matter. France, a former colonial-era ruler of Syria, is eyeing an opportunity to increase its influence in the country after years of Russian presence, with French companies also seeking contracts.Macron made clear France would be closely watching Sharaa’s progress. “Mr President, I count on you,” he said.The invitation to Sharaa caused controversy in France, with far-right leader Marine Le Pen accusing Macron of hosting talks with “a jihadist” in a “provocative and irresponsible” meeting.The head of the mainstream right-wing Republicans in parliament, Laurent Wauquiez, denounced the meeting as “a serious error”.”We don’t welcome leaders who are former terrorists and members of organisations that want to attack France,” he said.Macron strongly defended the invitation.”He has put an end to a regime that we condemned and fought against and he is ready to make commitments. The first actions have led to results,” Macron said.

Le Pakistan prévient qu’il “vengera” les morts causées par les frappes indiennes

Le Pakistan a prévenu qu’il “vengera” les personnes tuées par les frappes aériennes indiennes qui, selon New Delhi, répondaient à une attaque au Cachemire, ce qui laisse présager une escalade imminente des pires violences depuis des décennies entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire.L’Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d’artillerie mercredi après des frappes de missiles indiennes dans la nuit, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la plus grave confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.”Nous nous engageons à venger chaque goutte de sang de ces martyrs”, a lancé mercredi soir le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un discours à la nation.- “régler ses comptes” -Le ministre pakistanais de la défense, Khawaja Muhammad Asif, a accusé le Premier ministre indien Narendra Modi d’avoir mené les bombardements pour “renforcer” sa popularité, ajoutant qu’Islamabad “ne tarderait pas à régler ses comptes”.Depuis que des tireurs ont abattu 26 personnes à Pahalgam, au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux pays d’Asie du Sud, rivaux depuis la partition de l’ancien Inde britannique en 1947.L’escalade des tensions a viré à l’affrontement militaire dans la nuit – déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l’UE, l’ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.”Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant”, a déclaré le président américain Donald Trump à Washington.Les deux armées ont échangé des tirs d’artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat de Pahalgam.Le ministre indien de la Défense Rajnath Singh a répété que ces frappes n’avaient visé que des “camps terroristes” soigneusement identifiés pour “éviter la population ou des secteurs civils”.L’Inde a affirmé avoir détruit neuf sites présentés comme abritant des membres du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba (LeT) auquel elle attribue la responsabilité de l’attentat au Cachemire indien, jamais revendiqué.New Delhi accuse le Pakistan de soutenir le LeT, ce qu’Islamabad nie fermement.Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont fait 31 morts et 57 blessés, selon un dernier bilan de l’armée pakistanaise. Un précédent bilan faisait état de 26 civils tués.Un porte-parole de l’armée pakistanaise a déclaré mercredi soir que l’augmentation du nombre de morts était due “aux tirs non provoqués de l’Inde sur la ligne de démarcation et aux violations du cessez-le-feu”.L’armée a ajouté que les frappes indiennes avaient également endommagé un barrage hydroélectrique au Cachemire.Le Pakistan affirme avoir “abattu cinq avions indiens” dans l’espace aérien de son voisin, tandis qu’une source sécuritaire indienne a indiqué à l’AFP que trois chasseurs de l’armée de l’air indienne s’étaient écrasés, pour des raisons qui n’ont pas été immédiatement précisées.L’Inde, elle, recense 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l’AFP.”Nous avons été réveillés par des tirs (…), j’ai vu des obus tomber”, a rapporté à l’agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.De l’autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d’une mosquée visée par des missiles indiens dans la grande ville de Muzaffarabad, a raconté à l’AFP la “panique partout”. “Il y a eu des bruits terribles dans la nuit”, lâche-t-il. Dans la région, les funérailles des victimes ont commencé. A Muzaffarabad, des dizaines de Pakistanais, tête baissée autour d’un cercueil en bois, sont venus rendre un dernier hommage à une victime.Sur le site d’une frappe, les observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.”L’attaque conduite la nuit dernière par l’Inde fait courir le risque d’une guerre totale”, a dit le ministère turc des Affaires étrangères.Le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a, lui, multiplié les appels téléphoniques avec le Japon, la France, l’Allemagne et l’Espagne pour justifier les frappes.- “Un grand boum” -L’un des sites ciblés est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du Lashkar-e-Taiba, accusé par l’Inde d’avoir mené, outre l’attaque du 22 avril, les sanglantes attaques coordonnées qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l’AFP avoir d’abord entendu “un grand boum”.”J’ai eu très peur, comme si c’était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes”, a-t-il poursuivi.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits de Narendra Modi.Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.Le Premier ministre Narendra Modi “a vengé les morts” du 22 avril, s’est réjoui auprès de l’AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.Pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group, “l’escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles”. Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.burs-pa/jma/ybl/am/lpt/emd/liu

Le Pakistan prévient qu’il “vengera” les morts causées par les frappes indiennes

Le Pakistan a prévenu qu’il “vengera” les personnes tuées par les frappes aériennes indiennes qui, selon New Delhi, répondaient à une attaque au Cachemire, ce qui laisse présager une escalade imminente des pires violences depuis des décennies entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire.L’Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d’artillerie mercredi après des frappes de missiles indiennes dans la nuit, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la plus grave confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.”Nous nous engageons à venger chaque goutte de sang de ces martyrs”, a lancé mercredi soir le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un discours à la nation.- “régler ses comptes” -Le ministre pakistanais de la défense, Khawaja Muhammad Asif, a accusé le Premier ministre indien Narendra Modi d’avoir mené les bombardements pour “renforcer” sa popularité, ajoutant qu’Islamabad “ne tarderait pas à régler ses comptes”.Depuis que des tireurs ont abattu 26 personnes à Pahalgam, au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux pays d’Asie du Sud, rivaux depuis la partition de l’ancien Inde britannique en 1947.L’escalade des tensions a viré à l’affrontement militaire dans la nuit – déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l’UE, l’ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.”Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant”, a déclaré le président américain Donald Trump à Washington.Les deux armées ont échangé des tirs d’artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat de Pahalgam.Le ministre indien de la Défense Rajnath Singh a répété que ces frappes n’avaient visé que des “camps terroristes” soigneusement identifiés pour “éviter la population ou des secteurs civils”.L’Inde a affirmé avoir détruit neuf sites présentés comme abritant des membres du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba (LeT) auquel elle attribue la responsabilité de l’attentat au Cachemire indien, jamais revendiqué.New Delhi accuse le Pakistan de soutenir le LeT, ce qu’Islamabad nie fermement.Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont fait 31 morts et 57 blessés, selon un dernier bilan de l’armée pakistanaise. Un précédent bilan faisait état de 26 civils tués.Un porte-parole de l’armée pakistanaise a déclaré mercredi soir que l’augmentation du nombre de morts était due “aux tirs non provoqués de l’Inde sur la ligne de démarcation et aux violations du cessez-le-feu”.L’armée a ajouté que les frappes indiennes avaient également endommagé un barrage hydroélectrique au Cachemire.Le Pakistan affirme avoir “abattu cinq avions indiens” dans l’espace aérien de son voisin, tandis qu’une source sécuritaire indienne a indiqué à l’AFP que trois chasseurs de l’armée de l’air indienne s’étaient écrasés, pour des raisons qui n’ont pas été immédiatement précisées.L’Inde, elle, recense 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l’AFP.”Nous avons été réveillés par des tirs (…), j’ai vu des obus tomber”, a rapporté à l’agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.De l’autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d’une mosquée visée par des missiles indiens dans la grande ville de Muzaffarabad, a raconté à l’AFP la “panique partout”. “Il y a eu des bruits terribles dans la nuit”, lâche-t-il. Dans la région, les funérailles des victimes ont commencé. A Muzaffarabad, des dizaines de Pakistanais, tête baissée autour d’un cercueil en bois, sont venus rendre un dernier hommage à une victime.Sur le site d’une frappe, les observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.”L’attaque conduite la nuit dernière par l’Inde fait courir le risque d’une guerre totale”, a dit le ministère turc des Affaires étrangères.Le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a, lui, multiplié les appels téléphoniques avec le Japon, la France, l’Allemagne et l’Espagne pour justifier les frappes.- “Un grand boum” -L’un des sites ciblés est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du Lashkar-e-Taiba, accusé par l’Inde d’avoir mené, outre l’attaque du 22 avril, les sanglantes attaques coordonnées qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l’AFP avoir d’abord entendu “un grand boum”.”J’ai eu très peur, comme si c’était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes”, a-t-il poursuivi.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits de Narendra Modi.Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.Le Premier ministre Narendra Modi “a vengé les morts” du 22 avril, s’est réjoui auprès de l’AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.Pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group, “l’escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles”. Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.burs-pa/jma/ybl/am/lpt/emd/liu

Aux Etats-Unis, la Fed prolonge le statu quo sur ses taux devant “tellement d’incertitudes”

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé à l’unanimité de laisser ses taux inchangés mercredi, se disant dans l’incapacité de prévoir où va l’économie américaine confrontée à l’onde de choc des nouveaux droits de douane de Donald Trump.Il y a “tellement d’incertitudes” autour des répercussions de ces nouvelles taxes sur les importations que la Fed préfère ne pas bouger ses taux pour l’instant, a déclaré son président Jerome Powell en conférence de presse.Depuis la dernière réunion de la banque centrale, en mars, le locataire de la Maison Blanche a déclenché un séisme économique.Lors de ce qu’il a lui même surnommé “jour de la libération”, le 2 avril, il a érigé un mur de nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis.Donald Trump a depuis partiellement fait marche arrière et promis des “deals” avec les partenaires majeurs des Etats-Unis pour alléger la facture. Aucun n’a encore été annoncé.Les droits de douane restent beaucoup plus élevés qu’avant le début de son second mandat, et les échanges avec la Chine sont quasiment à l’arrêt.Des responsables américains et chinois ont rendez-vous pendant le week-end en Suisse pour poser les bases d’une négociation.Le statu quo sur les taux d’intérêt (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre) était largement anticipé par les marchés.La Bourse de New York n’a pas dévié de sa trajectoire à l’issue de cette décision, et a terminé la séance en hausse.- “Défi” -“Que cela plaise ou non, le leitmotiv du président de la Fed a toujours été de prendre des décisions réfléchies à partir de données économiques incontestables”, relève dans une note Charlie Ripley, chargé de stratégies d’investissements chez Allianz Investment Management.”La patience est une vertu et la Fed en a apparemment beaucoup en réserve”, ajoute-t-il, s’attendant à ce que la Fed s’abstienne de baisser ses taux jusqu’à ce qu’elle engrange assez d’éléments attestant d’un ralentissement de l’économie. Les baromètres réguliers – sur le moral des consommateurs notamment – montrent une nervosité croissante, de même que les communications des entreprises.Toutefois, les indicateurs de référence n’ont pas déraillé: 4,2% de chômage en avril, 2,3% d’inflation sur un an en mars, légèrement au-dessus de la cible de la Fed. “Ces données officielles témoignent d’une situation passée. Et toutes les informations qui remontent par ailleurs sont plutôt mauvaises”, souligne auprès de l’AFP l’ancien économiste de la Fed Rodney Ramcharan.”La Fed n’a pas beaucoup de bonnes options devant elle”, ajoute celui qui enseigne désormais la finance dans une école de commerce californienne. “C’est vraiment un choix compliqué.”Jerome Powell a admis que la Fed pourrait se retrouver face à un “défi” si le chômage augmente en même temps que les prix.Pour juguler l’inflation, une banque centrale augmente généralement ses taux directeurs, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et particuliers.En revanche, si des emplois sont détruits, elle est censée les baisser pour donner un coup de fouet à l’activité économique.En plus de ce contexte ultra changeant, la Fed – et surtout son président – font face à des critiques répétées de Donald Trump, qui veut voir les taux baisser, ce qui aurait le mérite d’amortir quelque peu l’impact des droits de douane, au risque de nourrir l’inflation.Les déclarations présidentielles “n’affectent pas du tout notre travail”, a assuré M. Powell. “Nous considérons, a-t-il poursuivi, toujours uniquement les données économiques, les perspectives, la balance des risques et c’est tout. Donc cela n’affecte vraiment pas ni notre travail, ni la manière dont nous l’exécutons.”

US envoy Witkoff briefs UN Security Council on Gaza, other issues

US envoy Steve Witkoff briefed members of the UN Security Council on Wednesday about various topics, including Gaza, participants in the closed-door talks said.The informal meeting in New York came a day after Witkoff was formally sworn in as President Donald Trump’s special envoy for the Middle East.At the swearing-in ceremony, Trump teased a “very, very big announcement” to come before his multi-nation visit to the Middle East next week, without providing details.Witkoff, a billionaire real estate developer and close Trump ally, has been acting as lead US negotiator on several major disputes, including the Israel-Hamas war, the Russia-Ukraine conflict and  Iran’s nuclear program.After the meeting Wednesday, ambassadors from the UN Security Council’s 14 other members declined to give details of Witkoff’s remarks.”It was confidential,” Pakistani Ambassador Asim Iftikhar Ahmad said.Panamanian Ambassador Eloy Alfaro de Alba called it “an informal meeting, it was very interesting, about various subjects, not only Gaza.”Since Trump’s return to office in January there has not been a permanent US ambassador to the UN, making it difficult for council members to stay abreast of American positions on various issues, some diplomats have said.Witkoff also met separately on Wednesday with Israel’s UN ambassador, Danny Danon.Danon said afterward they had an “important discussion about the regional issues.””We will continue to cooperate with our strongest ally, the United States,” he added.

US envoy Witkoff briefs UN Security Council on Gaza, other issues

US envoy Steve Witkoff briefed members of the UN Security Council on Wednesday about various topics, including Gaza, participants in the closed-door talks said.The informal meeting in New York came a day after Witkoff was formally sworn in as President Donald Trump’s special envoy for the Middle East.At the swearing-in ceremony, Trump teased a “very, very big announcement” to come before his multi-nation visit to the Middle East next week, without providing details.Witkoff, a billionaire real estate developer and close Trump ally, has been acting as lead US negotiator on several major disputes, including the Israel-Hamas war, the Russia-Ukraine conflict and  Iran’s nuclear program.After the meeting Wednesday, ambassadors from the UN Security Council’s 14 other members declined to give details of Witkoff’s remarks.”It was confidential,” Pakistani Ambassador Asim Iftikhar Ahmad said.Panamanian Ambassador Eloy Alfaro de Alba called it “an informal meeting, it was very interesting, about various subjects, not only Gaza.”Since Trump’s return to office in January there has not been a permanent US ambassador to the UN, making it difficult for council members to stay abreast of American positions on various issues, some diplomats have said.Witkoff also met separately on Wednesday with Israel’s UN ambassador, Danny Danon.Danon said afterward they had an “important discussion about the regional issues.””We will continue to cooperate with our strongest ally, the United States,” he added.