Robert Francis Prevost devient Léon XIV, le premier pape américain

Pour la première fois de son histoire, l’Eglise catholique a élu un pape américain, Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi Léon XIV, dont le premier message au balcon de la basilique Saint-Pierre a été un “appel de paix” à “tous les peuples” devant une foule en liesse.C’est le cardinal “protodiacre”, le Français Dominique Mamberti, qui a prononcé la célèbre formule “Habemus papam” (“nous avons un pape”) et a présenté le successeur de François, près de 24 heures après le début du conclave des cardinaux dans la chapelle Sixtine.Dans la foulée, Léon XIV s’est adressé, très ému, aux plus de 1,4 milliard de catholiques: “Que la paix soit avec vous tous!”, ont été ses premiers mots, dans un italien teinté d’accent américain. “Merci au pape François”, décédé le 21 avril à 88 ans, a-t-il aussi lancé remerciant ses collègues cardinaux de l’avoir élu.Fidèles et touristes massés sur la place Saint-Pierre ont salué par un tonnerre d’applaudissements son apparition tandis que les cloches sonnaient à toute volée, un peu plus d’une heure après que la fumée blanche fut sortie de la mince cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine.Vêtu d’une mozette rouge et d’une étole, des habits liturgiques que François avait abandonnés, Léon XIV a appelé à “construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix”.Une vidéo diffusée par le Vatican dans la soirée le montre sortant de la chapelle Sixtine après son élection, chaleureusement salué par les cardinaux, avant une prière dans la chapelle Pauline voisine. Du Liban à l’Espagne en passant par l’Italie, l’UE ou Israël, les réactions internationales se sont multipliées dès l’annonce de son élection.Donald Trump a félicité le nouveau pape, parlant d’un “grand honneur” pour les Etats-Unis tandis que le président français Emmanuel Macron a plaidé pour que le “nouveau pontificat soit porteur de paix et d’espérance”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a souhaité de “réussir à promouvoir l’espoir” et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a souhaité qu’il “poursuive l’héritage de François”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que le Vatican continue à soutenir “moralement et spirituellement” Kiev, et Vladimir Poutine s’est dit certain qu’une coopération constructive se poursuivra entre la Russie et le Vatican.- “Critères géopolitiques” -Au Vatican la joie était grande chez les Américains présents place Saint-Pierre. “On ne s’attendait pas à ça, c’est une surprise complète et merveilleuse”, affirme à l’AFP Kathy Hewitt, 58 ans, venue de Philadelphie, en agitant un petit drapeau américain.”C’est l’Histoire, je n’ai pas de mots. Quand j’ai entendu qu’il était de Chicago… Je suis heureuse d’être ici”, ajoute Gabrielle Estrada, une Américaine de 30 ans venue de San Antonio au Texas.Robert Francis Prevost, homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les cardinaux modérés et connaissant autant le terrain que les rouages du Vatican, était considéré comme l’un des candidats sérieux pour succéder au pape François, qui l’avait placé à la tête du puissant ministère chargé des nominations de évêques.Les cardinaux ont donc opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur, qui avait bousculé le Saint-Siège avec son exercice du pouvoir personnel, voire cassant, froissant les plumes de la hiérarchie vaticane.”C’est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques”, a affirmé à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.”Et c’est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l’Amérique latine, où il vivait”, a-t-il ajouté.Léon XIV célèbrera vendredi à 11H00 (09H00 GMT) une messe avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine, présidera la prière du Regina Coeli dimanche à 12H00 (10H00 GMT) et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican.- Consensus -Le 267e pape de l’Eglise catholique est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l’Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l’Argentin François (2013-2025).Il a été élu au deuxième jour du conclave, qui s’annonçait très ouvert, du fait notamment des 133 cardinaux présents, un record. Il a réuni une majorité des deux tiers, soit au moins 89 voix. Mais le secret absolu entourant le conclave empêche de connaître les détails du scrutin.Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations… Mais il devra aussi ressouder les différents courants d’une institution où cohabitent des sensibilités culturelles très diverses, entre une Europe sécularisée et des “périphéries” en croissance.Il devra aussi apaiser une institution parfois bousculée par un pontificat de 12 ans ponctué de réformes qui ont fait l’objet de vives critiques internes.Sa connaissance parfaite de l’ensemble de la Curie romaine (l’appareil administratif du Saint-Siège) devrait l’aider grandement dans sa tâche.

Robert Francis Prevost devient Léon XIV, le premier pape américain

Pour la première fois de son histoire, l’Eglise catholique a élu un pape américain, Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi Léon XIV, dont le premier message au balcon de la basilique Saint-Pierre a été un “appel de paix” à “tous les peuples” devant une foule en liesse.C’est le cardinal “protodiacre”, le Français Dominique Mamberti, qui a prononcé la célèbre formule “Habemus papam” (“nous avons un pape”) et a présenté le successeur de François, près de 24 heures après le début du conclave des cardinaux dans la chapelle Sixtine.Dans la foulée, Léon XIV s’est adressé, très ému, aux plus de 1,4 milliard de catholiques: “Que la paix soit avec vous tous!”, ont été ses premiers mots, dans un italien teinté d’accent américain. “Merci au pape François”, décédé le 21 avril à 88 ans, a-t-il aussi lancé remerciant ses collègues cardinaux de l’avoir élu.Fidèles et touristes massés sur la place Saint-Pierre ont salué par un tonnerre d’applaudissements son apparition tandis que les cloches sonnaient à toute volée, un peu plus d’une heure après que la fumée blanche fut sortie de la mince cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine.Vêtu d’une mozette rouge et d’une étole, des habits liturgiques que François avait abandonnés, Léon XIV a appelé à “construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix”.Une vidéo diffusée par le Vatican dans la soirée le montre sortant de la chapelle Sixtine après son élection, chaleureusement salué par les cardinaux, avant une prière dans la chapelle Pauline voisine. Du Liban à l’Espagne en passant par l’Italie, l’UE ou Israël, les réactions internationales se sont multipliées dès l’annonce de son élection.Donald Trump a félicité le nouveau pape, parlant d’un “grand honneur” pour les Etats-Unis tandis que le président français Emmanuel Macron a plaidé pour que le “nouveau pontificat soit porteur de paix et d’espérance”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a souhaité de “réussir à promouvoir l’espoir” et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a souhaité qu’il “poursuive l’héritage de François”.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que le Vatican continue à soutenir “moralement et spirituellement” Kiev, et Vladimir Poutine s’est dit certain qu’une coopération constructive se poursuivra entre la Russie et le Vatican.- “Critères géopolitiques” -Au Vatican la joie était grande chez les Américains présents place Saint-Pierre. “On ne s’attendait pas à ça, c’est une surprise complète et merveilleuse”, affirme à l’AFP Kathy Hewitt, 58 ans, venue de Philadelphie, en agitant un petit drapeau américain.”C’est l’Histoire, je n’ai pas de mots. Quand j’ai entendu qu’il était de Chicago… Je suis heureuse d’être ici”, ajoute Gabrielle Estrada, une Américaine de 30 ans venue de San Antonio au Texas.Robert Francis Prevost, homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les cardinaux modérés et connaissant autant le terrain que les rouages du Vatican, était considéré comme l’un des candidats sérieux pour succéder au pape François, qui l’avait placé à la tête du puissant ministère chargé des nominations de évêques.Les cardinaux ont donc opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur, qui avait bousculé le Saint-Siège avec son exercice du pouvoir personnel, voire cassant, froissant les plumes de la hiérarchie vaticane.”C’est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques”, a affirmé à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.”Et c’est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l’Amérique latine, où il vivait”, a-t-il ajouté.Léon XIV célèbrera vendredi à 11H00 (09H00 GMT) une messe avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine, présidera la prière du Regina Coeli dimanche à 12H00 (10H00 GMT) et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican.- Consensus -Le 267e pape de l’Eglise catholique est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l’Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l’Argentin François (2013-2025).Il a été élu au deuxième jour du conclave, qui s’annonçait très ouvert, du fait notamment des 133 cardinaux présents, un record. Il a réuni une majorité des deux tiers, soit au moins 89 voix. Mais le secret absolu entourant le conclave empêche de connaître les détails du scrutin.Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations… Mais il devra aussi ressouder les différents courants d’une institution où cohabitent des sensibilités culturelles très diverses, entre une Europe sécularisée et des “périphéries” en croissance.Il devra aussi apaiser une institution parfois bousculée par un pontificat de 12 ans ponctué de réformes qui ont fait l’objet de vives critiques internes.Sa connaissance parfaite de l’ensemble de la Curie romaine (l’appareil administratif du Saint-Siège) devrait l’aider grandement dans sa tâche.

Léon XIV, un Américain modéré dans le sillage de François

L’Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi le premier pape originaire des Etats-Unis sous le nom de Léon XIV, est un homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les modérés, pasteur du quotidien propulsé par François dans la hiérarchie vaticane.”Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas”, a-t-il lancé, ému, lors de son premier discours rassembleur et se voulant rassurant face à un monde en pleine mutation et déchiré par les guerres.Il a également appelé à “construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix”, rendant un hommage appuyé à son prédécesseur Jorge Bergoglio, décédé le 21 avril.Créé cardinal en 2023 par le pontife argentin qui a porté son ascension, il avait avant son élection des fonctions dans sept dicastères (l’équivalent de ministères au Saint-Siège).Robert Francis Prevost occupait notamment depuis 2023 la tête du puissant dicastère des évêques, succédant au cardinal canadien Marc Ouellet, accusé d’agression sexuelle et qui avait démissionné pour raison d’âge.A ce poste, c’était un conseiller très écouté de François sur les nominations des prélats, lequel appréciait particulièrement cet homme souvent qualifié de discret et réservé, et qui s’est immergé des années durant dans les “périphéries”, ces territoires éloignés ou délaissés jusqu’ici par l’Eglise.Natif de Chicago, Mgr Prevost a passé en tout deux décennies au Pérou, où il a mené une oeuvre missionnaire. Il détient d’ailleurs aussi la nationalité péruvienne.Mais il a également la réputation, au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d’être un modéré capable de concilier des points de vue divergents, un changement par rapport à l’exercice personnel du pouvoir, voire cassant, de son prédécesseur.- “Le moins américain des Américains” -Les vaticanistes en avaient fait leur favori parmi les cardinaux américains en amont de l’élection, sur la base de son expérience du terrain, sa vision globale et sa capacité à naviguer au sein de la bureaucratie vaticane, certains le qualifiant de “moins américain des Américains”.Sa connaissance profonde du droit canon l’a aussi rendu rassurant aux yeux des cardinaux conservateurs aspirant à une attention plus grande portée à la théologie.Après la mort de François, il avait affirmé qu’il y avait “encore beaucoup à faire” au sein de l’Eglise. “Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons voir ce que l’Esprit Saint veut pour l’Eglise d’aujourd’hui et de demain, parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel vit l’Eglise, n’est pas le même que le monde d’il y a dix ou vingt ans”, avait-il affirmé en avril.”Le message est toujours le même (…) mais le moyen d’atteindre les gens d’aujourd’hui, les jeunes, les pauvres, les politiques, est différent”, avait-il estimé.Ce qui laisse préfigurer un pontificat marqué par un changement dans la forme mais la continuité sur le fond.Né le 14 septembre 1955 d’un père d’origine française et italienne et d’une mère aux racines espagnoles, Mgr Prevost étudie au petit séminaire de l’ordre de Saint-Augustin, dans lequel il entre en 1977. Licencié en théologie, il détient aussi un diplôme en mathématiques.Ordonné prêtre en 1982, il est envoyé pour la première fois comme missionnaire au Pérou, à Chulucanas (nord), alors qu’il prépare sa thèse, en 1986. Il y reste jusqu’en 1999 lorsqu’il rentre à Chicago comme supérieur provincial des Augustins du Midwest, puis prieur général entre 2001 et 2013. Le pape François le nomme administrateur apostolique (2014) puis évêque (2015) du diocèse de Chiclayo, toujours dans le nord du petit Etat côtier sud-américain, auquel il restera attaché et qu’il a chaleureusement salué en espagnol dans son discours inaugural à Saint-Pierre.”Il a donné toute sa vie à la mission au Pérou. Il aime le Pérou, il aime Chiclayo”, s’est félicité l’évêque en exercice du diocèse, Mgr Edinson Farfán, lors d’une conférence de presse après son élection.

Léon XIV, un Américain modéré dans le sillage de François

L’Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi le premier pape originaire des Etats-Unis sous le nom de Léon XIV, est un homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les modérés, pasteur du quotidien propulsé par François dans la hiérarchie vaticane.”Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas”, a-t-il lancé, ému, lors de son premier discours rassembleur et se voulant rassurant face à un monde en pleine mutation et déchiré par les guerres.Il a également appelé à “construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix”, rendant un hommage appuyé à son prédécesseur Jorge Bergoglio, décédé le 21 avril.Créé cardinal en 2023 par le pontife argentin qui a porté son ascension, il avait avant son élection des fonctions dans sept dicastères (l’équivalent de ministères au Saint-Siège).Robert Francis Prevost occupait notamment depuis 2023 la tête du puissant dicastère des évêques, succédant au cardinal canadien Marc Ouellet, accusé d’agression sexuelle et qui avait démissionné pour raison d’âge.A ce poste, c’était un conseiller très écouté de François sur les nominations des prélats, lequel appréciait particulièrement cet homme souvent qualifié de discret et réservé, et qui s’est immergé des années durant dans les “périphéries”, ces territoires éloignés ou délaissés jusqu’ici par l’Eglise.Natif de Chicago, Mgr Prevost a passé en tout deux décennies au Pérou, où il a mené une oeuvre missionnaire. Il détient d’ailleurs aussi la nationalité péruvienne.Mais il a également la réputation, au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d’être un modéré capable de concilier des points de vue divergents, un changement par rapport à l’exercice personnel du pouvoir, voire cassant, de son prédécesseur.- “Le moins américain des Américains” -Les vaticanistes en avaient fait leur favori parmi les cardinaux américains en amont de l’élection, sur la base de son expérience du terrain, sa vision globale et sa capacité à naviguer au sein de la bureaucratie vaticane, certains le qualifiant de “moins américain des Américains”.Sa connaissance profonde du droit canon l’a aussi rendu rassurant aux yeux des cardinaux conservateurs aspirant à une attention plus grande portée à la théologie.Après la mort de François, il avait affirmé qu’il y avait “encore beaucoup à faire” au sein de l’Eglise. “Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons voir ce que l’Esprit Saint veut pour l’Eglise d’aujourd’hui et de demain, parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel vit l’Eglise, n’est pas le même que le monde d’il y a dix ou vingt ans”, avait-il affirmé en avril.”Le message est toujours le même (…) mais le moyen d’atteindre les gens d’aujourd’hui, les jeunes, les pauvres, les politiques, est différent”, avait-il estimé.Ce qui laisse préfigurer un pontificat marqué par un changement dans la forme mais la continuité sur le fond.Né le 14 septembre 1955 d’un père d’origine française et italienne et d’une mère aux racines espagnoles, Mgr Prevost étudie au petit séminaire de l’ordre de Saint-Augustin, dans lequel il entre en 1977. Licencié en théologie, il détient aussi un diplôme en mathématiques.Ordonné prêtre en 1982, il est envoyé pour la première fois comme missionnaire au Pérou, à Chulucanas (nord), alors qu’il prépare sa thèse, en 1986. Il y reste jusqu’en 1999 lorsqu’il rentre à Chicago comme supérieur provincial des Augustins du Midwest, puis prieur général entre 2001 et 2013. Le pape François le nomme administrateur apostolique (2014) puis évêque (2015) du diocèse de Chiclayo, toujours dans le nord du petit Etat côtier sud-américain, auquel il restera attaché et qu’il a chaleureusement salué en espagnol dans son discours inaugural à Saint-Pierre.”Il a donné toute sa vie à la mission au Pérou. Il aime le Pérou, il aime Chiclayo”, s’est félicité l’évêque en exercice du diocèse, Mgr Edinson Farfán, lors d’une conférence de presse après son élection.

‘An American’? Amazement, elation as faithful meet new US pope

Many of the thousands who surged into St Peter’s Square, their eyes fixed on the balcony of the famous basilica as they clutched rosaries or waved flags, were not expecting this: the first US pope.The Chicago-born Robert Prevost who appeared at the balcony as Leo XIV seemed shy, modest and conciliatory, a tone that appeared to quickly endear him to the crowd awaiting his words.Among them was Gabrielle Estrada from Texas, who admitted she was floored. “This is history, I have no words. When I heard he is from Chicago… No words,” Estrada told AFP.The tone in the sprawling Baroque square was festive ahead of the new pontiff’s entrance, after white smoke from the chimney of the Sistine Chapel riled up the crowd into a frenzy of waving flags and clapping.As the Vatican’s band played the Italian national anthem, excited priests pressed against a barricade waved at television cameras as others stared, riveted, at the balcony, as if to summon forth the new leader of the world’s 1.4 billion Catholics.   Then the Swiss Guards began a solemn march across the square ahead of the new pontiff’s appearance, a sign that it was imminent. The crowd erupted in a loud cheer after a senior cardinal announced a pope had been elected with the Latin words “habmus papam”. But when the name of the new pontiff was announced, the reaction was more restrained.Many in the crowd had never heard of the man. Some asked their friends who he was, or checked their mobile phones for information. “An American?” one asked, dubiously. When the bespeckled 69-year-old Augustinian appeared, a white skullcap on his head and a fuchsia silk cape covering his ivory cassock, a hush fell over the waiting masses. He spoke of building bridges, walking together, being part of a missionary Church, while citing God’s work as a “disarming peace, humble and persevering”. He spoke in Italian — and also Spanish, the language he learned during his many years as a missionary in Peru, grinning shyly from the balcony while sniffing occasionally in what looked like an attempt to control his emotion. – ‘We’re in good hands’ -Madeline Lambing from Kansas said she was “shocked” but was praying for the new pope. “He looked like he was very nervous about the job, right? It’s a huge job. You should be nervous. I’d be nervous,” said the woman in her 30s.  As for Kathy Hewitt from Philadelphia, she could hardly contain her excitement. “That all these cardinals thought that much of someone from America, to represent the whole world… I have no words, it’s just amazing,” said the 58-year-old, waving a small American flag alongside her teenage son.”I’m thrilled that he is American. We did not expect that — it’s a complete surprise and a wonderful surprise.”But the new pope’s first words also encouraged others. “We are in good hands,” said Filipino priest Michael Angelo Dacalos, 35, saying the name Leo XIV was a good sign given that Leo XIII was “very active when it comes to social justice”.Dacalos praised the pontiff’s first address thanking Pope Francis while reminding the faithful of his predecessor’s focus on dialogue and inclusion. “I’m very happy. I’m very much at peace. The Holy Spirit has given us a beautiful gift,” he said.Many faithful from Peru were overjoyed. “I’m blessed,” said Tania Ore, 55. “It’s a once-in-a-lifetime thing and I saw it. We are part of history.”

Trump says election of first US pope ‘great honor for our country’

President Donald Trump on Thursday hailed the election of Pope Leo XIV, the first American-born head of the Catholic Church, as a “great honor” for the United States.”Congratulations to Cardinal Robert Francis Prevost, who was just named Pope. It is such an honor to realize that he is the first American Pope. What excitement, and what a Great Honor for our Country,” Trump said on his Truth Social network.”I look forward to meeting Pope Leo XIV. It will be a very meaningful moment!”Secretary of State Marco Rubio, a conservative Catholic, said in a statement that the United States “looks forward to deepening our enduring relationship” with the new pope.Trump later spoke to reporters outside the West Wing about the new pope, who hails from Chicago.”To have the pope from America, that’s a great honor,” Trump said in brief remarks. “What greater honor could there be. We’re a little bit surprised but very happy.”The president said Vatican officials had reached out about a meeting, adding “we’ll see what happens.”The new pope, as a cardinal, has spoken out critically on the Trump administration’s key policy of mass deportations of migrants, as did Francis.In February, the future pope reposted on X an essay with the headline that Vice President JD Vance “is wrong” in arguing that Christians should love their family first before prioritizing the rest of the world.Vance, a recent convert to Catholicism, met Francis briefly on Easter Sunday hours before the pontiff died.Vance on X offered congratulations to the new pope. “I’m sure millions of American Catholics and other Christians will pray for his successful work leading the Church. May God bless him!” Vance wrote.Trump attended pope Francis’s funeral in April with First Lady Melania Trump. He held ice-breaking talks with Ukrainian President Volodymyr Zelensky at the Vatican on the sidelines of the ceremony.But Trump also joked last week that he would like to succeed Francis, saying: “I’d like to be pope. That would be my number one choice.”Asked Thursday if he regretted recently posting an AI-generated image of himself dressed in papal garb, Trump ignored the question and said: “What’s next?” Trump earlier said that he did not have a preference on pope but that there was a cardinal in New York who was “very good” — an apparent reference to Cardinal Timothy Dolan, known for his conservatism.

Appel Trump-Zelensky après la ratification par Kiev de l’accord sur les minerais

Un appel téléphonique est en cours entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé Kiev jeudi soir, après la ratification par le Parlement ukrainien de l’accord avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine.”Le président Zelensky a une conversation téléphonique avec le président Trump. Nous communiquerons des détails” après l’échange, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence ukrainienne, Serguiï Nykyforov.Plus tôt jeudi, le Parlement ukrainien a ratifié cet accord sur les minerais, signé avec les États-Unis après des semaines de négociations houleuses et qui pourrait, selon Kiev, ouvrir la voie à une nouvelle aide militaire américaine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que ce texte ouvrait d’ores et déjà un “nouveau chapitre” dans les relations entre Kiev et Washington.”A l’heure actuelle, (l’accord) constitue une base solide pour la coopération en matière de sécurité et, à long terme, il offre à l’Ukraine et aux États-Unis l’occasion d’élargir une collaboration économique mutuellement bénéfique”, a ajouté M. Zelensky, dans un message publié sur les réseaux sociaux.Ce document concerne l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz – 57 types de ressources au total en Ukraine, qui fait face depuis plus de trois ans à l’invasion russe. Selon des députés, 338 parlementaires ont voté en faveur de ce texte, le minimum requis étant de 226.Il ne comporte toutefois pas de garanties de sécurité pour Kiev, qui pourtant insistait sur cette condition. “Cet accord offre la possibilité de bénéficier d’une nouvelle aide militaire (…) de la part de l’administration américaine”, a assuré sur X la ministre de l’Économie Ioulia Svyrydenko, qualifiant le texte ‘d’historique”.L’administration de Donald Trump a annoncé son intention d’arrêter rapidement la guerre entre l’Ukraine et la Russie et ses relations se sont réchauffées spectaculairement avec Moscou, faisant craindre la fin du crucial soutien américain à Kiev.L’accord bilatéral avait été signé fin avril après des semaines de tensions entre Kiev et Washington, qui avaient culminé lors d’une altercation entre MM. Trump et Zelensky dans le Bureau ovale à Washington fin février. Contrairement à ce que voulait initialement M. Trump, le document ne prévoit pas de comptabiliser comme dette de l’Ukraine envers les États-Unis l’aide américaine accordée par son prédécesseur Joe Biden depuis le début de l’invasion russe en 2022.”L’accord ne mentionne aucune dette, mais uniquement les nouveaux investissements. Et il est très important que ces investissements soient réalisés en Ukraine”, s’est félicité Mme Svyrydenko sur X.L’accord ne comporte pas de garanties de sécurité mais offre “une occasion de faire pression sur la Russie, car cela montre que les États-Unis sont prêts à protéger leur partenariat et leurs intérêts. Ce ne sont pas seulement mes sentiments, ce sont les mots de la Maison Blanche”, a-t-elle souligné. Le texte prévoit en revanche que la nouvelle aide militaire américaine peut être comptabilisée comme contribution à un fonds d’investissement ukraino-américain, a rappelé la ministre.Ce fonds pour la “reconstruction” de l’Ukraine, ravagée par plus de trois ans de guerre, sera financé et géré à parts égales par les deux parties.La contribution ukrainienne sera, elle, constituée de 50% des redevances tirées de nouvelles licences délivrées pour l’exploitation de ressources naturelles, selon Kiev.