S.Africa protests to US over first resettlement of white AfrikanersFri, 09 May 2025 16:26:04 GMT

South Africa had “expressed concern” to the United States after reports it will accept from next week the first white Afrikaners it had offered to resettle, the foreign ministry said Friday.US media reported Thursday that Donald Trump’s administration plans to welcome the first group of white South Africans as early as Monday, after the US …

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Macron et Tusk se jurent “assistance mutuelle” face à la Russie

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont signé vendredi à Nancy, dans l’est de la France, un traité renforçant entre autres la coopération de défense entre les deux pays face à une Russie jugée de plus en plus menaçante après déjà trois ans de guerre en Ukraine.Le dirigeant polonais a estimé qu’il s’agissait “d’un événement historique”. “Je suis profondément convaincu (…) que la France et la Pologne pourront compter l’une sur l’autre dans toutes les circonstances, les bonnes et les difficiles”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse alors que le texte comprend une clause d’assistance mutuelle en cas d’attaque armée.Ce traité marque “une nouvelle page”, a souligné de son côté Emmanuel Macron, évoquant “une solidarité irréversible”. Il a en outre martelé que les “intérêts vitaux” de la France, à la base de sa stratégie de dissuasion nucléaire, intégraient aussi ceux de ses “principaux partenaires” en Europe.”Depuis les années 60, avec les propos du général de Gaulle, la dimension européenne de cette dissuasion a été affirmée et elle a été constamment réaffirmée par tous mes prédécesseurs”, a rappelé le président français.La France est le seul pays d’Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l’arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie nucléaire américain.La signature de ce traité intervient alors que la Pologne est devenu un acteur-clé sur le flanc est de l’Otan et se sent menacée par Moscou.Les retrouvailles à Nancy se sont déroulés au moment où, à Moscou, Vladimir Poutine a défié les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.”Le président Poutine est du côté de la guerre, pas du côté de la paix (…) et ceux qui ont pu croire qu’il avait une velléité de paix en sont pour leur compte”, a lancé Emmanuel Macron alors que la guerre en Ukraine ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d’y mettre fin.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi un sommet de dirigeants européens soutenant Kiev face à l’invasion russe prévu, selon lui, samedi en Ukraine. – clause de défense mutuelle -Avant de s’envoler pour la France, Donald Tusk avait annoncé que le traité inclurait une clause de défense mutuelle, qui “ouvre la possibilité d’une coopération” en matière de dissuasion nucléaire.”La dissuasion nucléaire française a une composante européenne, et dans ce traité, c’est une solidarité encore plus forte que nous scellons, qui permet de rendre opérationnel ce qu’il y a déjà dans l’article 5 de l’OTAN”, avait déclaré Emmanuel Macron sur la place Stanislas de Nancy.”Cette clause de soutien mutuel en cas d’agression contre l’un de nos pays est l’essence même de ce traité”, s’était félicité le dirigeant polonais. “En cas de menace, d’attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s’engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris militaire”, avait-il précisé.Interrogé sur une aide concrète en cas d’agression de la Pologne par la Russie, Emmanuel Macron a assuré qu’un “déploiement serait possible face à une agression et si le pire devait advenir”. “J’en veux pour preuve que lorsque la Russie a décidé de cette guerre d’agression contre l’Ukraine en février 2022, nous avons pu en cinq jours déployer des troupes en Roumanie”, a-t-il rappelé.Paris et Varsovie avaient déjà conclu un traité en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du Rideau de fer, mais moins ambitieux.- Garanties mutuelles -Outre la défense, la coopération franco-polonaise sera renforcée dans les secteurs clés des infrastructures et l’énergie nucléaire, alors que Varsovie prévoit la construction de plusieurs centrales.Donald Tusk a mis en avant “les garanties de sécurité mutuelles”, son pays de quelque 38 millions d’habitants s’étant lancé dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe.Jusqu’ici très dépendante des États-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d’incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l’Europe.”Nous allons organiser des exercices communs entre nos armées dans les mois qui viennent”, a annoncé Emmanuel Macron.Paris espère renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les États-Unis dominer le dialogue avec les Polonais.Le chef de l’État français a appelé de ses vÅ“ux une “voie médiane”, “celle de l’autonomie stratégique qui fait que sur tout ce qui est essentiel, nous voulons que ce soit européen” tout en coopérant avec les “alliés américains”.

9-Mai: Poutine célèbre les soldats russes en Ukraine en présence de dirigeants étrangers

Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.M. Poutine a une nouvelle fois dressé des parallèles historiques entre la Seconde Guerre mondiale et l’assaut de grande ampleur contre l’Ukraine qu’il a ordonné en février 2022, à l’occasion du 9-Mai, date centrale du calendrier patriotique russe.”L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a déclaré M. Poutine, utilisant l’euphémisme en vigueur pour désigner le conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires et dévaste le territoire ukrainien.”Nous sommes fiers de leur courage et de leur détermination, de leur force d’âme qui nous a toujours apporté la victoire”, a-t-il ajouté, tout en assurant que la Russie “a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme”.Vladimir Poutine n’a “aucun droit” de “monopoliser” la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, a réagi Andriï Sibyga, le chef de la diplomatie ukrainienne, en marge d’une rencontre avec ses homologues européens à Lviv, en Ukraine, consacrée à la création d’un tribunal spécial pour juger le “crime d’agression” russe.Dans les tribunes sur la place Rouge se tenaient des vétérans et une vingtaine de dirigeants, dont de nombreux alliés ou partenaires de Moscou comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Après le défilé, M. Poutine a reçu au Kremlin le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi que le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui a défié les injonctions de Bruxelles en se rendant à Moscou.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic était également présent à Moscou, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.  – Nombreux armements -Quelque 11.000 soldats ont défilé, dont 1.500 militaires ayant combattu en Ukraine, selon l’agence TASS. Des soldats de 13 pays ont aussi participé à la parade, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.M. Poutine a brièvement salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, alors que des soldats de Pyongyang ont récemment combattu les Ukrainiens dans la région russe de Koursk.Cette année, de nombreux armements étaient présents au défilé, dont des chars modernes T-90, des missiles Iskander, des systèmes antiaériens S-400 et, pour la première fois, des drones.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.Dans les rues de Moscou, décorées avec moult drapeaux et affiches, Elena Gogoleva, une professeur d’université de 65 ans, dit à l’AFP qu’il était “sacré” pour elle de regarder la parade.”J’espère que l’humanité progressiste appréciera l’exploit qu’accomplit notre président”, ajoute-t-elle, en disant être contente de la venue de dirigeants étrangers : “C’est bien, nous ne sommes pas seuls.””C’est super que beaucoup de dirigeants soient venus, ça signifie qu’on se rapproche de la victoire” en Ukraine, abonde Andreï Malakhov, un entrepreneur de 39 ans.- Trêve violée selon Kiev -Le président russe a ordonné d’observer un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, à l’occasion des célébrations, mais Kiev a accusé jeudi son adversaire d’attaquer sur tout le front. L’armée russe a, de son côté, dit “respecter strictement” ce cessez-le-feu et simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Des militaires ukrainiens opérant près de la ville de Pokrovsk, dans l’est du pays, ont affirmé à l’AFP vendredi que les combats se poursuivaient, même si des accalmies localisées ont permis évacuer des soldats blessés ou morts.Depuis mardi, l’Ukraine avait multiplié les frappes de drones en Russie, visant notamment la capitale et provoquant le retard ou l’annulation de centaines de vols. La situation était toutefois calme vendredi à Moscou, où l’internet mobile était néanmoins brouillé sur la place Rouge, pour prévenir toute attaque de drones.Ces trois dernières années, M. Poutine a invoqué la mémoire de la victoire sur Hitler pour défendre l’offensive contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays dont elle occupe environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui nourrit le patriotisme exploité par le président Poutine.

9-Mai: Poutine célèbre les soldats russes en Ukraine en présence de dirigeants étrangers

Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.M. Poutine a une nouvelle fois dressé des parallèles historiques entre la Seconde Guerre mondiale et l’assaut de grande ampleur contre l’Ukraine qu’il a ordonné en février 2022, à l’occasion du 9-Mai, date centrale du calendrier patriotique russe.”L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a déclaré M. Poutine, utilisant l’euphémisme en vigueur pour désigner le conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires et dévaste le territoire ukrainien.”Nous sommes fiers de leur courage et de leur détermination, de leur force d’âme qui nous a toujours apporté la victoire”, a-t-il ajouté, tout en assurant que la Russie “a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme”.Vladimir Poutine n’a “aucun droit” de “monopoliser” la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, a réagi Andriï Sibyga, le chef de la diplomatie ukrainienne, en marge d’une rencontre avec ses homologues européens à Lviv, en Ukraine, consacrée à la création d’un tribunal spécial pour juger le “crime d’agression” russe.Dans les tribunes sur la place Rouge se tenaient des vétérans et une vingtaine de dirigeants, dont de nombreux alliés ou partenaires de Moscou comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Après le défilé, M. Poutine a reçu au Kremlin le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi que le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui a défié les injonctions de Bruxelles en se rendant à Moscou.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic était également présent à Moscou, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.  – Nombreux armements -Quelque 11.000 soldats ont défilé, dont 1.500 militaires ayant combattu en Ukraine, selon l’agence TASS. Des soldats de 13 pays ont aussi participé à la parade, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.M. Poutine a brièvement salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, alors que des soldats de Pyongyang ont récemment combattu les Ukrainiens dans la région russe de Koursk.Cette année, de nombreux armements étaient présents au défilé, dont des chars modernes T-90, des missiles Iskander, des systèmes antiaériens S-400 et, pour la première fois, des drones.Un déploiement d’armes plus conséquent que lors des parades de mai 2023 et 2024, lorsque les forces russes étaient dans une situation plus difficile sur le front.Dans les rues de Moscou, décorées avec moult drapeaux et affiches, Elena Gogoleva, une professeur d’université de 65 ans, dit à l’AFP qu’il était “sacré” pour elle de regarder la parade.”J’espère que l’humanité progressiste appréciera l’exploit qu’accomplit notre président”, ajoute-t-elle, en disant être contente de la venue de dirigeants étrangers : “C’est bien, nous ne sommes pas seuls.””C’est super que beaucoup de dirigeants soient venus, ça signifie qu’on se rapproche de la victoire” en Ukraine, abonde Andreï Malakhov, un entrepreneur de 39 ans.- Trêve violée selon Kiev -Le président russe a ordonné d’observer un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, à l’occasion des célébrations, mais Kiev a accusé jeudi son adversaire d’attaquer sur tout le front. L’armée russe a, de son côté, dit “respecter strictement” ce cessez-le-feu et simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Des militaires ukrainiens opérant près de la ville de Pokrovsk, dans l’est du pays, ont affirmé à l’AFP vendredi que les combats se poursuivaient, même si des accalmies localisées ont permis évacuer des soldats blessés ou morts.Depuis mardi, l’Ukraine avait multiplié les frappes de drones en Russie, visant notamment la capitale et provoquant le retard ou l’annulation de centaines de vols. La situation était toutefois calme vendredi à Moscou, où l’internet mobile était néanmoins brouillé sur la place Rouge, pour prévenir toute attaque de drones.Ces trois dernières années, M. Poutine a invoqué la mémoire de la victoire sur Hitler pour défendre l’offensive contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays dont elle occupe environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui nourrit le patriotisme exploité par le président Poutine.

SNCF: des trains à l’heure malgré la grève

La plupart des trains étaient à l’heure vendredi dans les gares françaises malgré une grève des contrôleurs très suivie en ce week-end de pont du 8 mai, selon les tableaux d’affichage des gares consultés en ligne.Environ 60% des chefs de bord se sont déclarés grévistes sur le TGV vendredi. A la Gare de Lyon, à Paris, tous les trains au départ étaient confirmés et à l’heure vers 17H30.Le syndicat SUD-Rail et un collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) ont appelé à la grève les 9, 10 et 11 mai pour réclamer une augmentation de leur prime de travail et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux.Selon la direction du groupe public, le taux de grévistes devrait être un peu supérieur samedi à ceux de vendredi et dimanche.Sur l’ensemble du week-end, la direction prévoit un trafic normal à 96% sur les TGV.”On sera quasiment en service normal ce weekend”, a déclaré à l’AFP Alain Krakovitch, le directeur de TGV-Intercités. La SNCF a assuré “que tous les voyageurs pourront voyager le jour prévu vers leur destination”. La plupart des trains peuvent rouler grâce au déploiement de volontaires, cadres dans l’entreprise, qui ont reçu des formations spéciales d’une journée pour remplacer les contrôleurs grévistes dans les trains.”On ne savait pas qu’il y avait une grève”, observait vendredi matin à la gare de Lyon dans un Hall 2 paisible Stanislas Capasso, 65 ans. Le touriste italien a d’ailleurs été étonné mardi de recevoir la confirmation du départ de son train pour Grenoble.”Je n’avais pas d’impératif, alors j’étais à moitié inquiète”, témoigne Christine Augé, 69 ans, qui rentre à Narbonne après quelques jours chez sa fille. Il n’y aura pas de prolongation avec les petits-enfants: son train a été confirmé.SNCF Voyageurs a également promis d’offrir à toutes les personnes dont le train a été annulé un bon de réduction de 50% sur leur prochain voyage. – Grève le 4 juin -Les trains régionaux, qui peuvent circuler sans chef de bord, rouleront eux normalement vendredi et samedi ainsi que les trains Intercités. Des perturbations ponctuelles ont pu intervenir: à Lille, un train Lille-Tourcoing a été supprimé pour cause de grève, selon le site de la gare.Le réseau francilien de la SNCF (transilien), qui comprend plusieurs lignes ou portions de RER, doit aussi connaître un trafic normal, a indiqué la SNCF.La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a d’ores et déjà prévu une poursuite de la mobilisation en juin.L’organisation a lancé mercredi un appel à la grève le 4 juin pour les conducteurs, en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont ils bénéficient, le 5 juin pour toutes les catégories de cheminots, avec des revendications portant sur les salaires ou l’amélioration des conditions de travail, et le 11 juin pour les contrôleurs.Au début de cette semaine, une grève des conducteurs à l’appel de la CGT-Cheminots a provoqué des perturbations sur les lignes régionales dans plusieurs régions comme les Hauts-de-France ou l’Ile-de-France.D’après SNCF Voyageurs, “environ neuf TER sur dix auront circulé en France (pendant cette grève), et environ huit Transilien (trains de banlieue parisienne) sur dix, avec des disparités selon les régions ou les lignes”. Mercredi, SUD-Rail revendiquait 40% de conducteurs grévistes dans tout le pays et jusqu’à un train régional sur deux annulé en Ile-de-France.

SNCF: des trains à l’heure malgré la grève

La plupart des trains étaient à l’heure vendredi dans les gares françaises malgré une grève des contrôleurs très suivie en ce week-end de pont du 8 mai, selon les tableaux d’affichage des gares consultés en ligne.Environ 60% des chefs de bord se sont déclarés grévistes sur le TGV vendredi. A la Gare de Lyon, à Paris, tous les trains au départ étaient confirmés et à l’heure vers 17H30.Le syndicat SUD-Rail et un collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) ont appelé à la grève les 9, 10 et 11 mai pour réclamer une augmentation de leur prime de travail et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux.Selon la direction du groupe public, le taux de grévistes devrait être un peu supérieur samedi à ceux de vendredi et dimanche.Sur l’ensemble du week-end, la direction prévoit un trafic normal à 96% sur les TGV.”On sera quasiment en service normal ce weekend”, a déclaré à l’AFP Alain Krakovitch, le directeur de TGV-Intercités. La SNCF a assuré “que tous les voyageurs pourront voyager le jour prévu vers leur destination”. La plupart des trains peuvent rouler grâce au déploiement de volontaires, cadres dans l’entreprise, qui ont reçu des formations spéciales d’une journée pour remplacer les contrôleurs grévistes dans les trains.”On ne savait pas qu’il y avait une grève”, observait vendredi matin à la gare de Lyon dans un Hall 2 paisible Stanislas Capasso, 65 ans. Le touriste italien a d’ailleurs été étonné mardi de recevoir la confirmation du départ de son train pour Grenoble.”Je n’avais pas d’impératif, alors j’étais à moitié inquiète”, témoigne Christine Augé, 69 ans, qui rentre à Narbonne après quelques jours chez sa fille. Il n’y aura pas de prolongation avec les petits-enfants: son train a été confirmé.SNCF Voyageurs a également promis d’offrir à toutes les personnes dont le train a été annulé un bon de réduction de 50% sur leur prochain voyage. – Grève le 4 juin -Les trains régionaux, qui peuvent circuler sans chef de bord, rouleront eux normalement vendredi et samedi ainsi que les trains Intercités. Des perturbations ponctuelles ont pu intervenir: à Lille, un train Lille-Tourcoing a été supprimé pour cause de grève, selon le site de la gare.Le réseau francilien de la SNCF (transilien), qui comprend plusieurs lignes ou portions de RER, doit aussi connaître un trafic normal, a indiqué la SNCF.La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a d’ores et déjà prévu une poursuite de la mobilisation en juin.L’organisation a lancé mercredi un appel à la grève le 4 juin pour les conducteurs, en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont ils bénéficient, le 5 juin pour toutes les catégories de cheminots, avec des revendications portant sur les salaires ou l’amélioration des conditions de travail, et le 11 juin pour les contrôleurs.Au début de cette semaine, une grève des conducteurs à l’appel de la CGT-Cheminots a provoqué des perturbations sur les lignes régionales dans plusieurs régions comme les Hauts-de-France ou l’Ile-de-France.D’après SNCF Voyageurs, “environ neuf TER sur dix auront circulé en France (pendant cette grève), et environ huit Transilien (trains de banlieue parisienne) sur dix, avec des disparités selon les régions ou les lignes”. Mercredi, SUD-Rail revendiquait 40% de conducteurs grévistes dans tout le pays et jusqu’à un train régional sur deux annulé en Ile-de-France.

De la Gestapo au trafic de cocaïne: la reconversion de Klaus Barbie exposée dans une enquête

Le criminel de guerre nazi Klaus Barbie a joué un rôle central dans le développement du trafic de cocaïne en Amérique latine, selon une longue enquête de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel parue vendredi.L’hebdomadaire a eu accès à des archives de la CIA et du Congrès américain détaillant les liens de l’ancien chef de la Gestapo lyonnaise avec Roberto Suarez, baron de la drogue bolivien.”Sans lui, Suarez ne serait sans doute pas devenu aussi puissant, la Bolivie ne serait pas devenue le berceau d’une industrie mondiale de la cocaïne, Pablo Escobar et le cartel de Medellin n’auraient pas grandi aussi vite”, détaille le Spiegel.Sous le nom de Klaus Altmann, l’Allemand fait la connaissance du “roi de la cocaïne” à la fin des années 1970 et devient son conseiller en sécurité.Nommé chef de la police nazie à Lyon entre 1942 et 1943, Klaus Barbie avait commandité l’assassinat, la torture et la déportation de résistants et familles juives. Traqué par la justice française après 1945, il fuit en Bolivie en 1951 et s’y forge une réputation locale, jusqu’à conseiller les présidents boliviens en matière de répression, une activité déjà connue.L’ex-“boucher de Lyon” devient “de facto le chef de l’ensemble des services secrets”, avait raconté dans un documentaire l’ancien ministre bolivien de l’Intérieur Gustavo Sánchez.L’article étaye le rôle d’intermédiaire de Klaus Barbie entre les militaires et Roberto Suarez, qui organise dans les années 1970 la culture naissante de la coca.Les deux hommes travaillent étroitement avec le Colombien Pablo Escobar, qui achemine la cocaïne vers les États-Unis.En Bolivie, l’argent de la drogue sert à armer les militaires, auteurs d’un putsch sanglant en 1980.Parmi ces militaires se trouve un groupe de mercenaires néo-nazis, les “Époux de la mort”, dont le quartier général baptisé “Club Bavaria” était orné de croix gammées.Barbie et Suarez “renversent le gouvernement bolivien, installent un régime corrompu qui alimente le trafic de drogue”, d’après l’article.Il révèle aussi que la CIA était au courant de l’implication de Barbie dans le trafic de drogue.En 1982, l’alliance des militaires et des narcotrafiquants implose et Suarez est envoyé en prison en 1988.Klaus Barbie est lui extradé en France en 1983 après avoir été traqué par les époux Klarsfeld. Condamné pour “crime contre l’humanité”, il meurt en prison en 1991, à 77 ans.L’enquête précise que la femme de Roberto Suarez était d’origine juive et que sa tante, résidant à Lyon, avait été déportée sur ordre de Klaus Barbie.

De la Gestapo au trafic de cocaïne: la reconversion de Klaus Barbie exposée dans une enquête

Le criminel de guerre nazi Klaus Barbie a joué un rôle central dans le développement du trafic de cocaïne en Amérique latine, selon une longue enquête de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel parue vendredi.L’hebdomadaire a eu accès à des archives de la CIA et du Congrès américain détaillant les liens de l’ancien chef de la Gestapo lyonnaise avec Roberto Suarez, baron de la drogue bolivien.”Sans lui, Suarez ne serait sans doute pas devenu aussi puissant, la Bolivie ne serait pas devenue le berceau d’une industrie mondiale de la cocaïne, Pablo Escobar et le cartel de Medellin n’auraient pas grandi aussi vite”, détaille le Spiegel.Sous le nom de Klaus Altmann, l’Allemand fait la connaissance du “roi de la cocaïne” à la fin des années 1970 et devient son conseiller en sécurité.Nommé chef de la police nazie à Lyon entre 1942 et 1943, Klaus Barbie avait commandité l’assassinat, la torture et la déportation de résistants et familles juives. Traqué par la justice française après 1945, il fuit en Bolivie en 1951 et s’y forge une réputation locale, jusqu’à conseiller les présidents boliviens en matière de répression, une activité déjà connue.L’ex-“boucher de Lyon” devient “de facto le chef de l’ensemble des services secrets”, avait raconté dans un documentaire l’ancien ministre bolivien de l’Intérieur Gustavo Sánchez.L’article étaye le rôle d’intermédiaire de Klaus Barbie entre les militaires et Roberto Suarez, qui organise dans les années 1970 la culture naissante de la coca.Les deux hommes travaillent étroitement avec le Colombien Pablo Escobar, qui achemine la cocaïne vers les États-Unis.En Bolivie, l’argent de la drogue sert à armer les militaires, auteurs d’un putsch sanglant en 1980.Parmi ces militaires se trouve un groupe de mercenaires néo-nazis, les “Époux de la mort”, dont le quartier général baptisé “Club Bavaria” était orné de croix gammées.Barbie et Suarez “renversent le gouvernement bolivien, installent un régime corrompu qui alimente le trafic de drogue”, d’après l’article.Il révèle aussi que la CIA était au courant de l’implication de Barbie dans le trafic de drogue.En 1982, l’alliance des militaires et des narcotrafiquants implose et Suarez est envoyé en prison en 1988.Klaus Barbie est lui extradé en France en 1983 après avoir été traqué par les époux Klarsfeld. Condamné pour “crime contre l’humanité”, il meurt en prison en 1991, à 77 ans.L’enquête précise que la femme de Roberto Suarez était d’origine juive et que sa tante, résidant à Lyon, avait été déportée sur ordre de Klaus Barbie.

Sheinbaum says Mexico sued Google over ‘Gulf of America’ name

Mexico has sued Google for changing the Gulf of Mexico’s name to “Gulf of America” for Google Maps users in the United States, President Claudia Sheinbaum said Friday.”The lawsuit has already been filed,” Sheinbaum said at her morning news conference, without saying where and when it was submitted.On Thursday, US lawmakers voted in favor of the name change, turning into federal law an executive order signed by President Donald Trump in his first week in office in January. Sheinbaum had warned Google, which is part of tech giant Alphabet, in February that she was considering legal action unless the company reversed its decision.Her government argues that Trump’s executive order on the subject only applies to the part of the continental shelf belonging to the United States”All we want is for the decree issued by the US government to be complied with,” Sheinbaum said.”The US government only calls the portion of the US continental shelf the Gulf of America, not the entire gulf, because it wouldn’t have the authority to name the entire gulf,” she added.In response to Trump, Sheinbaum has cheekily suggested calling the United States “Mexican America,” pointing to a map dating back to before 1848, when one-third of her country was seized by the United States.The neighboring countries are in talks to defuse tensions over Trump’s global trade war, which has included a series of tariff announcements targeting Mexico.

Ivorian women fight FGM with reconstructive surgeryFri, 09 May 2025 16:04:53 GMT

Adele Koue Sungbeu underwent female genital mutilation as a teenager but now holds her head up high and smiles broadly as she walks to work in Abidjan after reconstructive surgery.The 45-year-old midwife is one of 28 women from the west African country who underwent the procedure last month in a public hospital in Ivory Coast’s …

Ivorian women fight FGM with reconstructive surgeryFri, 09 May 2025 16:04:53 GMT Read More »