Zelensky annonce un sommet de dirigeants européens en Ukraine pour samedi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi un sommet de dirigeants européens soutenant Kiev face à l’invasion russe prévu, selon lui, samedi en Ukraine. “En Ukraine, nous nous préparons également à rencontrer les dirigeants de la coalition des volontaires”, a-t-il indiqué lors d’un discours par visioconférence à l’occasion de la réunion des dix pays de la Joint expeditionary force (JEF) à Oslo. “Demain nous allons avoir des réunions”, a ajouté M. Zelensky dans ce discours, publié par son service de presse, sans préciser quels dirigeants européens seraient présents.”Nous avons besoin de cette coalition, qui doit être suffisamment forte pour garantir la sécurité conformément à notre vision commune”, a ajouté le chef de l’Etat ukrainien.Le président français Emmanuel Macron a indiqué de son côté que cette réunion de la coalition des pays partenaires de l’Ukraine “serait pour partie virtuelle et pour partie physique”.Interrogé à Nancy (Est de la France), où il signait un traité d’amitié et de coopération renforcée avec le Premier ministre polonais Donald Tusk, il n’a toutefois pas précisé si lui-même se rendrait en Ukraine.”Pour des tas de raisons, on en parle rarement avant”, a-t-il souligné, tout en réitérant qu’en “temps utile” il irait à Kiev.La présidence finlandaise a aussi évoqué “une réunion virtuelle” de cette coalition de soutiens de Kiev et à laquelle participera notamment le président finlandais Alexander Stubb.Pour sa part, le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a annoncé sa participation à une “rencontre entre le président Zelensky et les dirigeants français et britanniques”, sans préciser si elle sera en ligne ou en présentiel.La “coalition des volontaires” regroupe une trentaine de pays alliés de l’Ukraine sous la houlette de Paris et Londres.Cette alliance travaille notamment à la création d’une “force de réassurance” destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu avec la Russie et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie, qui envahit son voisin ukrainien depuis février 2022.L’Europe tente de renforcer son soutien à l’Ukraine depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, qui a opéré un rapprochement avec Moscou ces dernières semaines, mais plusieurs pays de la “coalition des volontaires” exigent un filet de sécurité américain pour y participer.bur-ant-fv-vl/jmt/mm 

L1: du PSG à Montpellier, Camara à la découverte d’un autre monde

Ancienne figure du Paris SG, Zoumana Camara a entamé il y a un mois sa carrière d’entraîneur à Montpellier, qui vit son dernier match à la Mosson en Ligue 1 ce samedi à l’occasion d’un duel des extrêmes sans enjeu entre la lanterne rouge et le champion de France.”Je prépare  ce match comme je prépare les autres. Je suis très +focus+ sur mon travail et sur mon équipe”, a prévenu Zoumana Camara à la veille des retrouvailles.Parisien aux racines maliennes, Camara (46 ans) a grandi à Colombes, dans la banlieue nord de la capitale, avant de s’exiler aux quatre coins de la France. A 28 ans, ce solide défenseur a rejoint le PSG pour y finir sa carrière et y amorcer celle de coach.Entraîneur adjoint durant six saisons, il s’est fait la main dans l’ombre de grands coachs comme Laurent Blanc (2015-16), Unai Emery (2016-18) ou Thomas Tuchel (2018- décembre 20). Puis lors des trois ultimes saisons, il a pris la tête de l’équipe U19, l’antichambre du secteur professionnel, par laquelle sont passés des joueurs comme Warren Zaïre-Emery ou Senny Mayulu.Après 16 saisons au PSG, Camara a désiré, dès l’été 2024, voler de ses propres ailes pour être en première ligne d’un autre club de L1. Le 8 avril, il a accepté l’offre de Montpellier pour succéder à Jean-Louis Gasset, connu sous les couleurs parisiennes, et se mesurer aux affres d’un club plongé en pleine crise et quasiment promis à la relégation dès son intronisation.- cadres écartés -Depuis un mois, dans un contexte compliqué, le technicien a imposé son style. “Désireux de gagner du temps” et de se projeter sur la saison prochaine, Camara a donc privilégié les jeunes joueurs aux dépens de cadres mis sur la sellette par ses prédécesseurs et sur la pente déclinante.Dès sa prise de fonction, il n’a ainsi pas hésité à écarter Téji Savanier, joueur emblématique de la +Paillade+, l’attaquant en fin de contrat Wahbi Khazri, également relégué sur le banc de touche, ou encore l’avant-centre Andy Delort, revenu dans l’Hérault lors du mercato hivernal.Avec son discours huilé et son sourire communicatif, +Papus+ a mis en place ses idées autour d’une organisation de jeu invariable (3-4-3) et dans le souci d’avoir la possession de balle. “Il est venu avec de nouvelles idées et une autre façon de jouer”, résume Becir Omeragic, l’un des rares cadres à préserver sa place de titulaire. “Avec lui, on est tous concernés pour défendre”, a également assuré le latéral Théo Sainte-Luce.Pour ses premiers matches, en prévision de la saison prochaine, Camara a eu le luxe d’expérimenter ses changements et de pouvoir “privilégier le contenu et l’état d’esprit” au résultat. Autrement dit, pour lui et Montpellier, l’épreuve du feu est promise la saison prochaine avec la remontée en Ligue 1 comme objectif fixé par le président Laurent Nicollin.Grâce au nul arraché (0-0) devant Reims, sa jeune équipe a réussi le premier clean-sheet de la saison et a mis fin à une série de 11 défaites consécutives.Parallèlement, Camara prend ses repères à Montpellier et cherche à imposer son regard, éloigné de cercles claniques qui ont pesé sur la saison du club. Loin des fastes et moyens d’un PSG qui marche sur l’Europe, il va devoir se fondre dans un cadre plus étriqué et limité. Ce ne sera pas le moindre de ses défis.

Trump suggère d’abaisser à 80% la surtaxe américaine sur les produits chinois

Le président américain Donald Trump a semblé faire un pas vers Pékin vendredi en suggérant de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur les produits chinois, à la veille de négociations très attendues en Suisse.”80% de droits de douane sur la Chine semble le bon niveau! Cela dépend de Scott B.”, a écrit sur son réseau Truth Social le président américain, faisant référence à celui qui mènera les négociations pour Washington, le ministre américain des Finances Scott Bessent. Après des semaines d’escalade entre les deux pays, le secrétaire au Trésor (son titre officiel) et le représentant au Commerce Jamieson Greer doivent rencontrer le vice-Premier ministre chinois He Lifeng ce week-end à Genève.Le lieu précis reste inconnu.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, il a imposé en plusieurs vagues une surtaxe d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, qui s’additionne aux droits de douane préexistants. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt.Les discussions prévues à Genève sont “un pas positif et constructif vers la désescalade”, a estimé vendredi la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.- Toujours “trop haut” -Les analystes restent toutefois circonspects.”Ceux d’entre nous qui se souviennent de la première guerre commerciale Chine-Etats-Unis en 2018-19 [sous le premier mandat Trump] se rappellent de ses péripéties, il y avait des rencontres, des retours en arrière. Il a fallu beaucoup de temps pour parvenir à une première phase d’accord”, retrace auprès de l’AFP Josh Lipsky, directeur du département de géoéconomie du groupe de réflexion américain Atlantic Council.”Je pense que cela sert avant tout à montrer que les deux parties se parlent et c’est important en tant que tel”, a déclaré à des journalistes depuis Shanghai Xu Bin, professeur d’économie à l’école de commerce international Chine Europe (CEIBS).Selon lui, “Trump et la Chine savent très bien que si ces droits de douane hyper élevés (…) restent en place cela va détruire les deux économies. La question n’est pas de savoir qui souffre le plus”.”Aucune partie ne peut se permettre que cela se prolonge. Les deux ont toutefois montré que sans concession de l’autre côté, ils n’étaient pas prêts à faire le premier pas”, a ajouté l’économiste.Xu Bin ne s’attend pas à ce que les droits de douane reviennent à un “niveau raisonnable”: “Je pense que même si cela descend, ce sera probablement de moitié, et là encore ce sera trop haut pour avoir des échanges commerciaux normaux.”- Rafale de négociations -La Suisse a profité de son rôle d’hôte pour s’entretenir vendredi avec les responsables américains, alors que Washington a menacé d’imposer une surtaxe de 31% sur ses produits.A l’issue, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a rapporté que les deux parties étaient “d’accord” pour accélérer les discussions.Depuis son investiture en janvier, le président républicain, protectionniste convaincu, a lancé une guerre commerciale tous azimuts: nouveaux droits de douane sectoriels (+25% sur l’acier, l’aluminium, l’automobile), droits de douane universels (+10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur provenance), d’autres en gestation. Des taxes encore plus lourdes étaient prévues pour les partenaires avec lesquels les Etats-Unis ont un déficit commercial. Donald Trump les a toutefois suspendues jusque début juillet, sauf pour la Chine avec lequel il a entamé un bras de fer, en semblant s’attendre à ce que Pékin plie avant lui.Jeudi, Donald Trump a vanté son premier “deal” – avec Londres – présenté comme “historique” des deux côtés.Le document rendu public fait cinq pages. Il y est spécifié qu’il n’est “pas légalement contraignant”.Il doit permettre au Royaume-Uni d’échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et d’ouvrir davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.De nouvelles négociations doivent désormais s’ouvrir entre les deux pays pour formaliser leurs engagements respectifs, mais les droits de douane américains sur les produits britanniques restent pour le moment en place, a précisé un porte-parole du gouvernement britannique.

Trump suggère d’abaisser à 80% la surtaxe américaine sur les produits chinois

Le président américain Donald Trump a semblé faire un pas vers Pékin vendredi en suggérant de baisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui même imposés sur les produits chinois, à la veille de négociations très attendues en Suisse.”80% de droits de douane sur la Chine semble le bon niveau! Cela dépend de Scott B.”, a écrit sur son réseau Truth Social le président américain, faisant référence à celui qui mènera les négociations pour Washington, le ministre américain des Finances Scott Bessent. Après des semaines d’escalade entre les deux pays, le secrétaire au Trésor (son titre officiel) et le représentant au Commerce Jamieson Greer doivent rencontrer le vice-Premier ministre chinois He Lifeng ce week-end à Genève.Le lieu précis reste inconnu.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, il a imposé en plusieurs vagues une surtaxe d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, qui s’additionne aux droits de douane préexistants. Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt.Les discussions prévues à Genève sont “un pas positif et constructif vers la désescalade”, a estimé vendredi la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.- Toujours “trop haut” -Les analystes restent toutefois circonspects.”Ceux d’entre nous qui se souviennent de la première guerre commerciale Chine-Etats-Unis en 2018-19 [sous le premier mandat Trump] se rappellent de ses péripéties, il y avait des rencontres, des retours en arrière. Il a fallu beaucoup de temps pour parvenir à une première phase d’accord”, retrace auprès de l’AFP Josh Lipsky, directeur du département de géoéconomie du groupe de réflexion américain Atlantic Council.”Je pense que cela sert avant tout à montrer que les deux parties se parlent et c’est important en tant que tel”, a déclaré à des journalistes depuis Shanghai Xu Bin, professeur d’économie à l’école de commerce international Chine Europe (CEIBS).Selon lui, “Trump et la Chine savent très bien que si ces droits de douane hyper élevés (…) restent en place cela va détruire les deux économies. La question n’est pas de savoir qui souffre le plus”.”Aucune partie ne peut se permettre que cela se prolonge. Les deux ont toutefois montré que sans concession de l’autre côté, ils n’étaient pas prêts à faire le premier pas”, a ajouté l’économiste.Xu Bin ne s’attend pas à ce que les droits de douane reviennent à un “niveau raisonnable”: “Je pense que même si cela descend, ce sera probablement de moitié, et là encore ce sera trop haut pour avoir des échanges commerciaux normaux.”- Rafale de négociations -La Suisse a profité de son rôle d’hôte pour s’entretenir vendredi avec les responsables américains, alors que Washington a menacé d’imposer une surtaxe de 31% sur ses produits.A l’issue, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a rapporté que les deux parties étaient “d’accord” pour accélérer les discussions.Depuis son investiture en janvier, le président républicain, protectionniste convaincu, a lancé une guerre commerciale tous azimuts: nouveaux droits de douane sectoriels (+25% sur l’acier, l’aluminium, l’automobile), droits de douane universels (+10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, quelle que soit leur provenance), d’autres en gestation. Des taxes encore plus lourdes étaient prévues pour les partenaires avec lesquels les Etats-Unis ont un déficit commercial. Donald Trump les a toutefois suspendues jusque début juillet, sauf pour la Chine avec lequel il a entamé un bras de fer, en semblant s’attendre à ce que Pékin plie avant lui.Jeudi, Donald Trump a vanté son premier “deal” – avec Londres – présenté comme “historique” des deux côtés.Le document rendu public fait cinq pages. Il y est spécifié qu’il n’est “pas légalement contraignant”.Il doit permettre au Royaume-Uni d’échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et d’ouvrir davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.De nouvelles négociations doivent désormais s’ouvrir entre les deux pays pour formaliser leurs engagements respectifs, mais les droits de douane américains sur les produits britanniques restent pour le moment en place, a précisé un porte-parole du gouvernement britannique.

Ligue 1: Sanson revit au printemps et Nice sourit à nouveau

Avec Morgan Sanson, auteur d’un doublé pour sa première titularisation de la saison lors de la victoire à Paris (3-1), puis encore buteur contre Reims (1-0), Nice, qui se déplace à Rennes samedi (21h), a retrouvé de l’énergie.Un tacle malencontreux et trop appuyé d’un jeune collègue juste avant l’ouverture du championnat sur sa cheville, et les différentes erreurs de diagnostic qui ont suivi, ont anéanti la saison de Morgan Sanson dès le mois d’août.Lui, l’un des tauliers de Nice, a, l’année de ses 30 ans, passé la majeure partie de sa saison “éloigné du groupe, dans la frustration”. Avoir retrouvé la compétition contre Nantes (1-2), voici un mois, a déjà été une délivrance. Mais depuis deux matches, il est titulaire et marque.”C’est plus que je ne l’imaginais”, savoure t-il aujourd’hui, après trois buts inscrits en 177 minutes. “Après tous ces mois, je n’en espérais pas tant, assure-t-il. Mais j’en avais discuté avec le coach, j’avais envie d’aider l’équipe sur cette fin de saison. Ce n’était pas une +phrase-bateau+ pour préparer l’an prochain. Vraiment j’avais envie de revenir, d’aider l’équipe du mieux que je pouvais pour finir fort.”Il y est parvenu. Il a contribué à changer la dynamique d’une équipe dont les résultats s’étiolaient dangereusement. “Je l’ai titularisé car je pensais que c’était le bon moment (…), indique Franck Haise. C’est bien qu’il nous amène son sens du but et son intelligence de jeu à ce moment de la saison.”L’entraîneur insiste aussi sur “son énergie, son envie, après avoir longtemps rongé son frein”. “Aujourd’hui, c’est plus facile d’en parler, reconnaît l’intéressé. Mais d’en être sorti comme ça, ça montre une force de caractère, beaucoup d’abnégation. C’est une période qui va me servir pour la suite, j’en suis persuadé.”- “Un nouveau départ” -Lui qui a déjà connu les affres d’une rupture des ligaments croisés d’un genou, estime que ce qu’il vient de vivre “a été plus compliqué”. Aussi, il croque cette fin de saison à pleines dents. “Je suis à 100% au niveau de mon physique, dit-il. Ce qui me manque, c’est le rythme. C’est le plus long à reprendre. Mais en travaillant, on arrive quand même à faire quelque chose de bien. C’est un peu du bricolage jusqu’à la fin de saison, parce que je n’allais pas refaire une préparation. Mais pour l’instant, c’est plutôt efficace.””Contre Reims, il a eu des crampes partout aux ischios à la 65e, dit en souriant Haise. Mais ça, c’est juste normal.” Cela ne l’empêche pas de conserver le milieu dans son onze de départ. Car Sanson apporte aussi une fraîcheur communicative.”Il amène de l’envie”, précise Haise qui raconte: “Il y a quelques semaines, avant sa première titularisation, il a dit à tout le monde qu’il y avait un truc super à jouer, que lui n’avait pas pu commencer un seul match, mais que chacun devait tout donner, qu’il y avait un truc exceptionnel à vivre.””C’est clair et net, j’apporte mon envie, ma fraîcheur, ma détermination, claque Sanson. Tout ce que je n’ai pas pu faire cette saison, j’essaie de l’apporter sur ces derniers matches, parce que je sais qu’une saison peut être longue et difficile sur la fin. J’essaie de parler, d’être positif. Oui, je déborde d’envie et d’énergie.””Pour moi, c’est un nouveau départ, conclut-il. Malheureusement, la saison se termine. Mais c’est un nouveau départ pour les prochaines années. J’en suis sûr et très content.”