Thaksin, éternel agitateur de la politique thaïlandaise

Thaksin Shinawatra, acquitté vendredi de crime de lèse-majesté, demeure une personnalité centrale de la vie politique thaïlandaise, malgré des années d’exil et plusieurs condamnations qui lui ont façonné une image aussi adulée que détestée.La justice thaïlandaise a acquitté vendredi le milliardaire, fondateur d’une dynastie politique qui domine le pays depuis plus de 20 ans, poursuivi pour des propos publiés en 2015 par un média sud-coréen, notamment au sujet du coup d’Etat qui avait renversé l’année précédente le gouvernement de sa soeur Yingluck.L’ancien policier de 76 ans au parcours de “self-made man” a longtemps été la bête noire de l’establishment attaché au roi, qui voyait en lui un homme corrompu, autoritaire et dédaigneux vis-à-vis des institutions.Elu Premier ministre en 2001, puis réélu en 2005 avant d’être renversé par l’armée en 2006, Thaksin s’est exilé deux ans plus tard, mais il n’a jamais cessé de commenter les affaires nationales, voire de s’y immiscer, selon ses détracteurs.Les tensions suscitées par son style clivant ont culminé entre 2008 et 2010, lorsque éclatent des protestations entre ses soutiens issus des campagnes, “les chemises rouges”, et ses opposants conservateurs, “les chemises jaunes”.Il avait promis à plusieurs reprises de revenir, malgré une condamnation par contumace à huit ans de prison pour corruption et abus de pouvoir.Il tient sa promesse le 22 août 2023, deux ans jour pour jour avant son acquittement pour crime de lèse-majesté, atterrissant à Bangkok où il a été accueilli en héros par des partisans du parti Pheu Thai, dirigé par sa fille Paetongtarn.Il a été immédiatement arrêté, puis transféré dans un hôpital de la capitale, tenu par la police.- Accord secret? -Thaksin avait alors bénéficié d’une grâce royale qui avait allégé sa peine de huit à un an.En tout, il n’a passé que six mois en détention, en raison de son état de santé et de son âge.Le traitement de faveur dont aurait bénéficié le milliardaire a interrogé les analystes autour d’un accord secret entre le clan Shinawatra et ses anciens adversaires de l’armée et de la monarchie.Les généraux auraient autorisé le retour de Thaksin, en échange d’une place au sein de la coalition gouvernementale menée par le Pheu Thai, à laquelle ils ne pouvaient prétendre après leur défaite aux élections législatives de mai 2023.La famille Shinawatra, d’origine chinoise, a fait fortune au XXe siècle dans le commerce de la soie avec comme point de départ la région de Chiang Mai (nord), mais Thaksin Shinawatra n’a pas suivi cette voie.Docteur en droit pénal d’une université américaine, il commence sa carrière dans la police. La trentaine venue, il trouve cette force “trop bureaucratique” et se lance dans les affaires.Grâce à des franchises gouvernementales et à un réseau d’amis influents, il édifie un empire dans les télécommunications avec son groupe Shin Corp, présent également dans l’aviation commerciale et les médias.Il remporte haut-la-main les élections législatives de 2001. Se disant proche du peuple, il verse sans hésiter dans le populisme et se fait le chantre d’une Thaïlande décomplexée après la crise financière de 1997. – Le “Berlusconi d’Asie” -Mais l’homme d’affaires est accusé par ses détracteurs de corruption, au point d’avoir été surnommé par certains “le Berlusconi d’Asie”. Comme lui, il a été propriétaire d’un club de football, Manchester City, pour une saison seulement, de 2007 à 2008.Ses politiques pionnières de redistribution séduisent les campagnes, la croissance grimpe à plus de 5% et il est salué pour sa gestion du tsunami de décembre 2004, qui lui assure une réélection triomphale en 2005.Mais au sein de l’armée et dans l’entourage du souverain de l’époque – le vieux roi Bhumibol -, certains se sont inquiétés de cette concentration de pouvoirs dans les mains d’un seul homme, qui lutte sans merci contre les trafiquants de drogue et contre les musulmans séparatistes du Sud.En janvier 2006, un événement finit par catalyser toutes les oppositions: sa famille vend à Singapour toutes ses parts dans l’empire Shin Corp, empochant plus de 1,5 milliard de dollars et bénéficiant d’une exemption fiscale.Des manifestations éclatent dans la capitale, prélude au putsch qui provoquera sa chute et son exil en septembre 2006.Sa fille Paetongtarn Shinawatra, Première ministre depuis août 2024, est suspendue de ses fonctions moins d’un an plus tard, et risque la destitution, accusée de manquements à l’éthique par des sénateurs conservateurs, au sujet de sa gestion des tensions à la frontière avec le Cambodge.Ces procédures ont jeté une ombre sur le futur de la dynastie, d’autant que la troisième membre de la famille la plus influente, Yingluck, vit en exil, et qu’aucun successeur ne semble se démarquer.

La demande de libération conditionnelle d’Erik Menendez rejetée, mauvais signe pour son frère Lyle

Une commission judiciaire américaine a refusé jeudi la libération conditionnelle d’Erik Menendez, célèbre aux Etats-Unis pour avoir avec son frère Lyle tué leurs richissimes parents dans leur villa de Beverly Hills en 1989.Le détenu de 54 ans se voit opposer un refus valable “pour trois ans” et pourra ensuite réclamer un réexamen de sa demande, selon un communiqué.Un mauvais signe pour son frère Lyle, 57 ans, dont le sort doit être examiné séparément vendredi.Lyle et Erik Menendez comptent parmi les détenus les plus médiatisés d’Amérique: leur procès au début des années 90 a été l’un des premiers retransmis à la télévision et leur histoire est revenue dans la lumière grâce à une série ainsi qu’un documentaire de Netflix l’an dernier.La libération conditionnelle des deux frères, qui ont invoqué les violences sexuelles de leur père pour justifier l’exécution de leurs parents, est réclamée par leur famille et soutenue par des célébrités comme Kim Kardashian. Leurs soutiens les dépeignent comme des “détenus modèles” qui ont changé en prison.Mais la commission du Département des services correctionnels et de réinsertion de Californie a émis des doutes jeudi sur le fait qu’Erik Menendez ne soit plus un danger pour la société. Tout en reconnaissant des progrès, ses deux membres se sont inquiétés de sa consommation de drogue et d’alcool derrière les barreaux jusqu’en 2013, son usage de téléphones de contrebande et d’accusations selon lesquelles il aurait rendu service à un gang de sa prison il y a une dizaine d’années.- “Angles morts” -“Cette capacité à montrer un visage, mais à être autre chose, nous préoccupe”, a déclaré Robert Barton, l’un des deux membres du panel. “On peut grandir et mûrir à certains égards, mais avoir des angles morts dans d’autres domaines.”Initialement condamnés à la perpétuité, les frères Menendez ont vu leur peine réduite par un juge en mai, les rendant éligibles à une éventuelle libération conditionnelle.A l’époque des meurtres, le parquet avait accusé les deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, d’avoir assassiné leurs parents pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars.Armés de fusils à pompe, ils ont tiré cinq fois sur leur père José Menendez, notamment dans les rotules. Leur mère, Kitty Menendez, est morte en rampant pour tenter de leur échapper.Les frères ont d’abord attribué les meurtres à un coup de la mafia, avant de changer leur version plusieurs fois. Les enquêteurs ont finalement mis la main sur l’enregistrement d’une séance de psychothérapie, au cours de laquelle Erik a avoué le meurtre.Devant le tribunal, leurs avocats avaient invoqué une tentative désespérée d’autodéfense, en affirmant que les deux frères avaient été violés pendant des années par leur père et que leur mère était au courant.Interrogé pour savoir s’il pensait toujours avoir agi en légitime défense, Erik Menendez a répondu “non” jeudi.Mais il a aussi souligné qu’à l’époque, l’emprise psychologique de son père était telle qu’il n’imaginait pas s’enfuir.”Il est difficile d’exprimer à quel point mon père était terrifiant”, a-t-il expliqué. Dans son cerveau d’adolescent, “fuir était inconcevable. Fuir signifiait la mort.”- “Infiniment désolé” -Le plus jeune des frères Menendez a également insisté sur son repentir.”Je veux juste que ma famille comprenne que je suis infiniment désolé pour ce que je leur ai fait subir”, a-t-il souligné.Des remords que le représentant du parquet de Los Angeles, Habib Balian, n’a pas jugé sincères.”Quand quelqu’un continue à minimiser sa responsabilité dans un crime et continue à donner les mêmes fausses excuses qu’il donne depuis plus de 30 ans, cette personne est toujours aussi dangereuse qu’elle l’était lorsqu’elle a abattu ses parents”, a-t-il taclé. “A-t-il vraiment changé, ou dit-il simplement ce que nous voulons entendre ?”Le procureur du comté de Los Angeles, Nathan Hochman, qui s’opposait à la sortie de prison des frères, a applaudi une décision qui “rend justice à José et Kitty Menendez, les victimes de meurtres brutaux perpétrés par leurs fils le 20 août 1989”. Nathan HochmanAprès ce refus pour Erik, une éventuelle sortie de prison pour Lyle Menendez paraît peu probable, même si chacun de leur cas est examiné séparément.Si la commission créait la surprise en recommandant sa libération vendredi, Lyle ne pourrait pas sortir immédiatement de prison. Le processus peut prendre jusqu’à quatre mois et le dernier mot revient au gouverneur de Californie, Gavin Newsom.Le démocrate a le pouvoir de confirmer ou d’infirmer l’octroi d’une libération conditionnelle, voire même de demander un réexamen par la commission.

US judge orders dismantling of Trump’s ‘Alligator Alcatraz’

A US federal judge on Thursday barred the Trump administration and Florida state government from bringing any new migrants to the detention center known as “Alligator Alcatraz” and ordered much of the site to be dismantled, effectively shuttering the facility.Florida’s government swiftly announced it would appeal the decision. The detention center was hastily assembled in just eight days in June with bunk beds, wire cages and large white tents at an abandoned airfield in Florida’s Everglades wetlands, home to a large population of alligators. President Donald Trump, who has vowed to deport millions of undocumented migrants, visited the center last month, boasting about the harsh conditions and joking that the reptilian predators will serve as guards. The White House has nicknamed the facility “Alligator Alcatraz,” a reference to the former island prison in San Francisco Bay that Trump has said he wants to reopen.The center was planned to hold 3,000 migrants, according to Homeland Security Secretary Kristi Noem.But it has come under fire from both environmentalists and critics of Trump’s crackdown on migration, who consider the facility to be inhumane.The new ruling on Thursday by District Judge Kathleen Williams comes after a lawsuit filed against the Trump administration by Friends of the Everglades and the Center for Biological Diversity.The environmental groups argue that the detention center threatens the sensitive Everglades ecosystem and was hastily built without conducting the legally required environmental impact studies.- Sixty-day deadline -Earlier this month, Williams had ordered further construction at the center to be temporarily halted.Now she has ordered the Trump administration and the state of Florida — which is governed by Republican Ron DeSantis — to remove all temporary fencing installed at the center within 60 days, as well as all lighting, generators and waste and sewage treatment systems.The order also prohibits “bringing any additional persons onto the… site who were not already being detained at the site.”Several detainees have spoken with AFP about the conditions at the center, including a lack of medical care, mistreatment and the alleged violation of their legal rights.”They don’t even treat animals like this. This is like torture,” said Luis Gonzalez, a 25-year-old Cuban who called AFP from inside the center.He recently shared a cell with about 30 people, a space enclosed by chain-linked fencing that he compared to a chicken coop.The Trump administration has said it wants to make this a model for other detention centers across the country. 

Ligue 1: Chevalier doit encore convaincre au PSG, sous les yeux de Donnarumma

Le nouveau gardien du Paris SG Lucas Chevalier a l’occasion, vendredi contre Angers (20h45), de commencer à convaincre le Parc des Princes, alors que le taulier de la saison dernière, Gianluigi Donnarumma, est toujours au club.L’Italien, qui n’était pas dans le groupe des deux premières rencontres de la saison, est d’ailleurs réapparu à l’entraînement jeudi au Campus PSG de Poissy, participant sous les yeux de la presse au premier exercice de passes dans le rond central – et non à l’échauffement des gardiens.Donnarumma, l’un des héros de la campagne victorieuse de Ligue des champions, n’a toujours pas retrouvé de club après l’échec cet été de sa prolongation, à un an de la fin de son contrat dans la capitale.C’est devant sa télévision que le grand échalas a observé ses coéquipiers remporter la Supercoupe d’Europe contre Tottenham aux tirs aux buts, le 13 août, puis gagner sans éclat à Nantes dimanche dernier (1-0) pour la reprise de la Ligue 1.Il a sans doute scruté son successeur Lucas Chevalier, transféré depuis Lille. Chevalier était couvé du regard depuis plusieurs mois par la direction sportive parisienne, qui avait parallèlement lancé des négociations de prolongation avec Donnarumma.- Une erreur et un arrêt décisif -Mais le club “cherchait un profil différent” et n’a pas cherché à tout prix à répondre aux exigences du portier de la sélection italienne, a assuré Luis Enrique le 12 août. Avant de compléter jeudi en conférence de presse: “Ce sont des décisions toujours difficiles à prendre, je n’ai pas eu de problème à la prendre. (…) Je peux comprendre les critiques, mais je dois dire qu’on est calmes, tranquilles, on sait où on veut aller, c’est la chose la plus importante”.Peut-on en dire autant de Lucas Chevalier lui-même? Pour un joueur de 23 ans qui jouait le podium de Ligue 1 il y a encore quelques mois, la pression est grande chez les champions d’Europe, et il faudra du caractère pour briller devant ses nouveaux fans vendredi.Ses performances contre Tottenham et Nantes étaient solides mais appellent confirmation. Un arrêt manqué lors du deuxième but des Anglais a fait planer des doutes, mais Chevalier s’est bien rattrapé en séance de tirs aux buts avec un arrêt au meilleur des moments pour offrir la Supercoupe au club.- “Leadership” -Son capitaine Marquinhos observe: “Il vient d’arriver et c’était le moment pour lui de s’affirmer. C’est le PSG, c’est comme ça. Mais il a aussi connu (la pression) dans une moindre mesure à Lille, et le même genre de pression avec la sélection. On est contents de l’avoir avec nous”.Son jeu au pied a été ostensiblement salué par Luis Enrique à l’occasion d’une relance aérienne précise vers les ailes, contre Nantes. L’entraîneur a détaillé ce qu’il attendait de Lucas Chevalier: “Nous voulons un joueur qui a de la continuité, qui peut générer une supériorité, qui peut prendre les bonnes décisions en fonction de la façon de presser des adversaires, et d’où se trouvent les solutions avec le ballon”.Le coach souhaite aussi “sans le ballon une couverture de la ligne défensive, évidemment du jeu aérien et toutes les situations habituelles pour un gardien de but”. Mais, et Donnarumma appréciera, c’est au niveau mental que Luis Enrique voit aussi une potentielle plus-value: “Nous demandons à nos joueurs de faire preuve de leadership sur le plan mental, bien sûr. Un gardien de but est un joueur qui voit l’ensemble du terrain, qui voit tous les joueurs, donc en général, il voit ce qui se passe sur le terrain.”Vendredi soir, Lucas Chevalier devrait donc contribuer à lancer ses coéquipiers à l’assaut du but angevin, mais il faudra être vigilant et bondissant sur les contre-attaques qui ne devraient pas manquer de survenir.

Ligue 1: Chevalier doit encore convaincre au PSG, sous les yeux de Donnarumma

Le nouveau gardien du Paris SG Lucas Chevalier a l’occasion, vendredi contre Angers (20h45), de commencer à convaincre le Parc des Princes, alors que le taulier de la saison dernière, Gianluigi Donnarumma, est toujours au club.L’Italien, qui n’était pas dans le groupe des deux premières rencontres de la saison, est d’ailleurs réapparu à l’entraînement jeudi au Campus PSG de Poissy, participant sous les yeux de la presse au premier exercice de passes dans le rond central – et non à l’échauffement des gardiens.Donnarumma, l’un des héros de la campagne victorieuse de Ligue des champions, n’a toujours pas retrouvé de club après l’échec cet été de sa prolongation, à un an de la fin de son contrat dans la capitale.C’est devant sa télévision que le grand échalas a observé ses coéquipiers remporter la Supercoupe d’Europe contre Tottenham aux tirs aux buts, le 13 août, puis gagner sans éclat à Nantes dimanche dernier (1-0) pour la reprise de la Ligue 1.Il a sans doute scruté son successeur Lucas Chevalier, transféré depuis Lille. Chevalier était couvé du regard depuis plusieurs mois par la direction sportive parisienne, qui avait parallèlement lancé des négociations de prolongation avec Donnarumma.- Une erreur et un arrêt décisif -Mais le club “cherchait un profil différent” et n’a pas cherché à tout prix à répondre aux exigences du portier de la sélection italienne, a assuré Luis Enrique le 12 août. Avant de compléter jeudi en conférence de presse: “Ce sont des décisions toujours difficiles à prendre, je n’ai pas eu de problème à la prendre. (…) Je peux comprendre les critiques, mais je dois dire qu’on est calmes, tranquilles, on sait où on veut aller, c’est la chose la plus importante”.Peut-on en dire autant de Lucas Chevalier lui-même? Pour un joueur de 23 ans qui jouait le podium de Ligue 1 il y a encore quelques mois, la pression est grande chez les champions d’Europe, et il faudra du caractère pour briller devant ses nouveaux fans vendredi.Ses performances contre Tottenham et Nantes étaient solides mais appellent confirmation. Un arrêt manqué lors du deuxième but des Anglais a fait planer des doutes, mais Chevalier s’est bien rattrapé en séance de tirs aux buts avec un arrêt au meilleur des moments pour offrir la Supercoupe au club.- “Leadership” -Son capitaine Marquinhos observe: “Il vient d’arriver et c’était le moment pour lui de s’affirmer. C’est le PSG, c’est comme ça. Mais il a aussi connu (la pression) dans une moindre mesure à Lille, et le même genre de pression avec la sélection. On est contents de l’avoir avec nous”.Son jeu au pied a été ostensiblement salué par Luis Enrique à l’occasion d’une relance aérienne précise vers les ailes, contre Nantes. L’entraîneur a détaillé ce qu’il attendait de Lucas Chevalier: “Nous voulons un joueur qui a de la continuité, qui peut générer une supériorité, qui peut prendre les bonnes décisions en fonction de la façon de presser des adversaires, et d’où se trouvent les solutions avec le ballon”.Le coach souhaite aussi “sans le ballon une couverture de la ligne défensive, évidemment du jeu aérien et toutes les situations habituelles pour un gardien de but”. Mais, et Donnarumma appréciera, c’est au niveau mental que Luis Enrique voit aussi une potentielle plus-value: “Nous demandons à nos joueurs de faire preuve de leadership sur le plan mental, bien sûr. Un gardien de but est un joueur qui voit l’ensemble du terrain, qui voit tous les joueurs, donc en général, il voit ce qui se passe sur le terrain.”Vendredi soir, Lucas Chevalier devrait donc contribuer à lancer ses coéquipiers à l’assaut du but angevin, mais il faudra être vigilant et bondissant sur les contre-attaques qui ne devraient pas manquer de survenir.