L’ambassadeur américain en France convoqué après des critiques sur la lutte contre l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères après des critiques jugées inacceptables par Paris sur “l’absence d’action suffisante” contre l’antisémitisme du président Emmanuel Macron, dont l’intention de reconnaître un Etat palestinien ulcère Israël et les Etats-Unis.Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, en fonction depuis quelques semaines en France, exprime “sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre”, rejoignant les récentes critiques du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.Des accusations “inacceptables” et qui violent le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat, selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui les “réfute fermement”.Le département d’Etat américain a dit “soutenir les propos” de son ambassadeur. “L’ambassadeur Kushner est le représentant du gouvernement des Etats-Unis en France et effectue un travail remarquable en faisant progresser nos intérêts nationaux dans ce rôle”, a affirmé son porte-parole adjoint, Tommy Pigott, dans un communiqué transmis à l’AFP.Sollicités lundi après-midi, ni le Quai d’Orsay ni l’ambassade américaine n’ont confirmé dans l’immédiat si le diplomate avait bien été reçu.La convocation au Quai d’Orsay d’un ambassadeur américain est un événement rare mais pas sans précédent.En octobre 2013, le représentant de Washington avait été convoqué après les révélations d’Edward Snowden selon lesquelles la NSA aurait intercepté massivement des communications en France. En juin 2015, sa successeure Jane Hartley avait également dû s’expliquer sur les documents de WikiLeaks attestant de l’écoute par la NSA des appels de trois présidents français (Chirac, Sarkozy, Hollande).Les critiques du diplomate américain interviennent quelques jours après une violente charge de Benyamin Netanyahu contre le président français qu’il accuse “d’alimenter le feu antisémite” en appelant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine.Une analyse “erronée, abjecte et (qui) ne demeurera pas sans réponse”, avait déjà répliqué la présidence française.Dans sa lettre, l’ambassadeur américain reprend l’argumentaire de M. Netanyahu.- Deux fois plus d’actes qu’en 2023 -“Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, estime M. Kushner.Selon l’ambassadeur, “il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues, des synagogues et des écoles dégradées, et des entreprises appartenant à des Juifs vandalisées”.Les actes antisémites sont en nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres diffusés lundi par le ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.L’antisémitisme a atteint des seuils “intolérables”, a reconnu lundi la ministre française chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.Mais, “le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l’antisémitisme”, a-t-elle assuré. “Le sujet est trop grave (…) pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques”, selon elle.Un avis partagé par Patrick Klugman, avocat de plusieurs victimes françaises du 7-Octobre et représentant du Mémorial de Yad Vashem en France.”Quelles que soient les positions, parfois contestables, de la France à l’égard d’Israël, les pouvoirs publics mènent une action constante, incontestable et résolue contre l’antisémitisme”, atteste-t-il dans un message à Charles Kushner publié sur X.”Depuis six ans, aucun meurtre antisémite n’a été commis en France, alors que les États-Unis en ont malheureusement connu plusieurs”, observe-t-il, appelant l’ambassadeur à être un “relais utile” pour “combattre la haine en ligne”.”Aidez-nous à convaincre les grandes plateformes — toutes américaines — de ne plus offrir un espace à la haine antisémite et de ne plus permettre son exportation hors de vos frontières”, l’enjoint-il.Fin juillet, M. Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans la foulée plus d’une dizaine de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, ainsi que l’Australie, ont appelé d’autre pays du monde à faire de même.

Evolution “lente” mais “favorable” sur le front des incendies en Espagne, selon les secours

La directrice de la protection civile espagnole a déclaré lundi que l’évolution était “lente” mais “favorable” sur le front des incendies qui ont fait quatre morts et dévasté 350.000 hectares en une dizaine de jours dans le pays.”Les reprises (des incendies, ndlr) nous posent beaucoup de problèmes”, a toutefois souligné Virginia Barcones lors d’une conférence de presse.Quatorze feux étaient encore actifs et classés lundi au niveau opérationnel 2, ce qui signifie qu’ils représentent un danger pour les personnes et les habitations, contre 21 la semaine dernière.Les vents lundi seront “un peu plus intenses” et les températures plus élevées, mais les prévisions indiquent une amélioration du climat mardi, qui devrait aider les pompiers à contenir les incendies, a précisé Mme Barcones.Les pompiers espagnols, aidés par des soldats du feu d’autres pays de l’Union Européenne, luttent sans relâche pour combattre ces incendies qui ont brûlé plus de 350.000 hectares au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS).Les régions les plus touchées ont été Castille-et-León, Estrémadure et Galice, dans l’ouest et le nord-ouest de la l’Espagne, à proximité du Portugal, lui aussi ravagé ces derniers jours par de violentes feux de forêt.Les incendies se sont intensifiés pendant une vague de chaleur de deux semaines qui a fait grimper les températures au-delà de 40 °C, voire 45 °C dans certains endroits du sud du pays, la plus intense jamais enregistrée, selon l’Agence météorologique nationale (Aemet).Des équipes de lutte contre les incendies venues de Finlande et de France commenceront à quitter l’Espagne mardi, suivies par les équipes allemandes mercredi, tandis que les équipes roumaines partiront jeudi, a précisé Virginia Barcones. Les scientifiques affirment que le changement climatique provoque des vagues de chaleur plus longues, plus intenses et plus fréquentes dans le monde entier, alimentant les incendies de forêt. 

SpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée du milliardaire Musk

SpaceX espère faire décoller sa mégafusée Starship lundi soir après l’annulation dimanche d’un vol test en raison d’une fuite d’oxygène liquide, nouveau revers pour l’entreprise d’Elon Musk confrontée à une série noire d’essais marqués par des explosions.Ces problèmes ont fait douter certains observateurs de la capacité de cette mégafusée à mener à bien le projet fou d’Elon Musk de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire devait avoir lieu à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Mais environ un quart d’heure avant l’heure prévue du décollage, SpaceX a annoncé son annulation, ce qui est relativement courant pour des lancements de fusée. “Retrait du dixième vol d’aujourd’hui de Starship pour prendre le temps de résoudre un problème avec les systèmes au sol”, a annoncé SpaceX sur X.”Une fuite d’oxygène liquide au sol doit être réparée. Visons une nouvelle tentative de lancement demain (lundi)”, a écrit Elon Musk, sur son réseau social.   Sur son site internet, l’entreprise confirme la possibilité d’un lancement “dès lundi 25 août. La fenêtre de tir ouvrira à 18H30” (23H30 GMT), dit-elle, prévenant que le calendrier peut évoluer.Les routes à proximité de la base sont restées fermées, signifiant un possible lancement lundi ou mardi. Ce nouveau vol avait pour objectif de réaliser une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, il n’était pas prévu cette fois-ci que SpaceX tente de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski, du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a pour sa part exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.

SpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée du milliardaire Musk

SpaceX espère faire décoller sa mégafusée Starship lundi soir après l’annulation dimanche d’un vol test en raison d’une fuite d’oxygène liquide, nouveau revers pour l’entreprise d’Elon Musk confrontée à une série noire d’essais marqués par des explosions.Ces problèmes ont fait douter certains observateurs de la capacité de cette mégafusée à mener à bien le projet fou d’Elon Musk de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire devait avoir lieu à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Mais environ un quart d’heure avant l’heure prévue du décollage, SpaceX a annoncé son annulation, ce qui est relativement courant pour des lancements de fusée. “Retrait du dixième vol d’aujourd’hui de Starship pour prendre le temps de résoudre un problème avec les systèmes au sol”, a annoncé SpaceX sur X.”Une fuite d’oxygène liquide au sol doit être réparée. Visons une nouvelle tentative de lancement demain (lundi)”, a écrit Elon Musk, sur son réseau social.   Sur son site internet, l’entreprise confirme la possibilité d’un lancement “dès lundi 25 août. La fenêtre de tir ouvrira à 18H30” (23H30 GMT), dit-elle, prévenant que le calendrier peut évoluer.Les routes à proximité de la base sont restées fermées, signifiant un possible lancement lundi ou mardi. Ce nouveau vol avait pour objectif de réaliser une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, il n’était pas prévu cette fois-ci que SpaceX tente de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski, du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a pour sa part exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d’évacuations

Le typhon Kajiki a atteint lundi, avec des vents de 130 km par heure, les terres du centre-nord du Vietnam, faisant un mort et huit blessés, et entraînant l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants des régions côtières.Kajiki, cinquième typhon à frapper le pays du sud-est asiatique cette année, a touché les terres vers 15H00 (08H00 GMT) après avoir soulevé des vagues atteignant jusqu’à 9,5 mètres dans le golfe du Tonkin.Le typhon a touché terre avec des vents allant de 118 à 133 km/heure, a indiqué le Centre national de prévisions hydro-météorologiques du Vietnam.”Les pluies vont se poursuivre aujourd’hui (lundi) et demain (mardi), et en raison de ces précipitations importantes, les risques d’inondations et de crues violentes sont très élevés”, a déclaré le directeur du centre, Mai Van Khiem.”Le risque d’inondations soudaines pendant la nuit est très élevé, donc nous devons rester à un état d’alerte important”, a-t-il ajouté. Le ministère de l’Agriculture a fait état d’un mort et d’au moins huit blessés.Près de 44.000 personnes ont été évacuées de la région centre, et 16.000 militaires mobilisés.Quelque 325.500 personnes de cinq provinces côtières doivent encore être évacuées vers des écoles et des bâtiments publics, ont indiqué les autorités.Le centre de Vinh, ville côtière du centre-nord du pays, a été inondé pendant la nuit.Le matin, les rues étaient largement désertées et la plupart des magasins et des restaurants fermés. Les commerçants et les habitants avaient également protégé les entrées avec des sacs de sable.Par ailleurs, deux aéroports domestiques ont été fermés et 35 vols annulés, tandis que tous les bateaux de pêche situés sur le chemin du typhon ont été rappelés au port.- “Jamais aussi forts” -Pour les scientifiques, le changement climatique causé par l’homme entraîne des conditions météorologiques plus intenses et imprévisibles, ce qui accentue les risques d’inondations et de tempêtes, en particulier dans les tropiques.”Je n’ai jamais entendu parler d’un typhon d’une si grande ampleur dans notre ville”, a déclaré Le Manh Tung, 66 ans, rencontré au stade couvert de Vinh, où des familles évacuées ont pris un petit-déjeuner composé de riz gluant.”J’ai un peu peur, mais nous devons l’accepter car c’est la nature — nous ne pouvons rien y faire”, a-t-il déclaré à l’AFP, parmi les quelque dizaines de personnes campant sur le site d’évacuation lundi matin.”Normalement, nous avons des tempêtes et des inondations, mais jamais aussi forts”, a déclaré Nguyen Thi Nhan, une femme de 52 ans.La tempête devrait néanmoins perdre en intensité après avoir touché terre.Le centre conjoint d’alerte aux typhons a déclaré que les conditions suggéraient “une tendance à l’affaiblissement à mesure que le système s’approche du plateau continental du golfe du Tonkin, où la chaleur océanique est moins importante”. Plus d’une dizaine de vols intérieurs au Vietnam ont été annulés dimanche. En Chine, 20.000 habitants ont été évacués de l’île de Hainan lorsque le typhon est passé sur la côte sud.Plus de 100 personnes ont été tuées ou sont portées disparues au Vietnam en raison de catastrophes naturelles au cours des sept premiers mois de 2025, selon le ministère de l’Agriculture. Les pertes économiques ont été estimées à 21 millions de dollars.Le Vietnam a subi une perte de 3,3 milliards de dollars en septembre dernier en raison du typhon Yagi, qui a balayé le nord du pays et causé des centaines de morts.Les scientifiques estiment que le changement climatique causé par l’activité humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses et imprévisibles, augmentant le risque d’inondations et de tempêtes destructrices, en particulier dans les tropiques.

Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes sur un hôpital

Cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ayant fait au total 20 morts, a annoncé la Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), exprimant choc et tristesse.L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et annoncé une “enquête”. Elle a dit regretter “tout dommage causé à des personnes non impliquées” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.Un corps est montré suspendu au dernier étage du bâtiment, tandis qu’un homme hurle en contrebas. Une femme en blouse blanche blessée est transportée à l’intérieur de l’hôpital sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Plus tard dans la journée, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués. Ils étaient enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.- “Pratique abjecte” -L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé des “explications immédiates” des autorités israéliennes, se disant “scandalisée”.La FPA, qui représente les journalistes couvrant Israël et les Territoires palestiniens pour les médias étrangers, a appelé Israël “à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible”.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 20 personnes dont “cinq journalistes et un membre de la Défense civile” ont été tués dans les frappes sur l’hôpital Nasser.L’établissement a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués, a ajouté M. Bassal.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire palestinien, où Israël mène quotidiennement des bombardements meurtriers dans le cadre de son offensive dévastatrice menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis près de 23 mois et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Nous sommes dévastés d’apprendre le décès de Hossam al-Masri, collaborateur de Reuters, et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”, a déclaré Reuters. Associated Press s’est dite “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante qui collaborait avec l’agence.- “Choquantes” –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’eux d’être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz.Les frappes à Khan Younès visent à “faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d’enfants victimes de la famine” à Gaza, a dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes.” “Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible”, a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “L’assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire. 

Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes sur un hôpital

Cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, ont été tués lundi dans des frappes israéliennes sur un hôpital de la bande de Gaza ayant fait au total 20 morts, a annoncé la Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d’un collaborateur dans les frappes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), exprimant choc et tristesse.L’armée israélienne a reconnu avoir mené “une frappe dans la zone de l’hôpital Nasser” et annoncé une “enquête”. Elle a dit regretter “tout dommage causé à des personnes non impliquées” et affirmé qu’elle “ne ciblait pas les journalistes en tant que tels”.Des images de l’AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l’air et des débris à l’extérieur de l’hôpital. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.Un corps est montré suspendu au dernier étage du bâtiment, tandis qu’un homme hurle en contrebas. Une femme en blouse blanche blessée est transportée à l’intérieur de l’hôpital sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.Reuters a indiqué qu’au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l’hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.Plus tard dans la journée, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués. Ils étaient enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.- “Pratique abjecte” -L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exigé des “explications immédiates” des autorités israéliennes, se disant “scandalisée”.La FPA, qui représente les journalistes couvrant Israël et les Territoires palestiniens pour les médias étrangers, a appelé Israël “à abandonner une fois pour toutes sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible”.D’après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 20 personnes dont “cinq journalistes et un membre de la Défense civile” ont été tués dans les frappes sur l’hôpital Nasser.L’établissement a été visé à deux reprises, d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués, a ajouté M. Bassal.Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire palestinien, où Israël mène quotidiennement des bombardements meurtriers dans le cadre de son offensive dévastatrice menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis près de 23 mois et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Nous sommes dévastés d’apprendre le décès de Hossam al-Masri, collaborateur de Reuters, et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l’hôpital Nasser”, a déclaré Reuters. Associated Press s’est dite “choquée et attristée” par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante qui collaborait avec l’agence.- “Choquantes” –  Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l’armée israélienne de vouloir “faire taire la vérité”.Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l’armée israélienne qui accusait l’un d’eux d’être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz.Les frappes à Khan Younès visent à “faire taire les dernières voix qui dénoncent la mort silencieuse d’enfants victimes de la famine” à Gaza, a dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). “L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes.” “Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible”, a réagi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. “L’assassinat de journalistes à Gaza devrait choquer le monde, non pas en le plongeant dans un silence stupéfait mais en le faisant agir”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.Â