Rubio promet un soutien “indéfectible” à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le “soutien indéfectible” des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d’un déplacement à Doha.Durant la visite de M. Rubio, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d’au moins 49 morts, dont des enfants. Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.”Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé”, a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser”, a-t-il ajouté.M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de “réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l’attaque israélienne”, selon le département d’Etat. La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a-t-il dit dimanche.Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était “le plus grand ami” qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.- “Animaux barbares” -Au sommet de Doha, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’en est prix à Israël, l’accusant de “vouloir faire échouer les négociations” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.Un communiqué final du sommet a appelé “tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël”, alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël. A Jérusalem, M. Rubio s’est montré pessimiste quant à la possibilité d’une solution “diplomatique” à Gaza, qualifiant le Hamas d'”animaux barbares”.”Même si nous souhaitons vivement qu’il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas”, a-t-il dit.M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite le 22 septembre à l’ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d’un Etat de Palestine, au côté d’Israël.Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s’oppose fermement à la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a “enhardi” le Hamas. En soirée, le secrétaire d’Etat a rencontré à Jérusalem des familles d’otages, selon un responsable du département d’Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée israélienne.- “Un corps sans âme” -Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l’avaient été à Gaza-ville, où l’armée a intensifié ses attaques avec l’objectif de s’en emparer.Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.L’armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d’habitation en accusant le Hamas de s’y cacher.Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d’habitants selon l’ONU.  “Je me sens comme un corps sans âme”, dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l’une de tours détruites. “Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n’avons rien pu emporter.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

Lab-grown diamonds robbing southern Africa of richesMon, 15 Sep 2025 19:48:08 GMT

Botswana and southern African peers that built much of their prosperity on diamonds are scrambling for alternatives as cheaper, lab-grown stones threaten their economies.Diamond-dependent Botswana is leading the way and launched a sovereign wealth fund this week to lay the “foundation for a more resilient, sustainable and diversified future beyond diamonds”.It is exploring other avenues …

Lab-grown diamonds robbing southern Africa of richesMon, 15 Sep 2025 19:48:08 GMT Read More »

US Senate poised to advance Trump aide’s appointment at Fed

The US Senate is due to vote late Monday on the confirmation of President Donald Trump’s choice to join the Federal Reserve’s board — as the clock ticks down to a key policy meeting.If confirmed, Stephen Miran, who chairs the White House Council of Economic Advisers (CEA), would join the Fed as one of 12 voting members on a panel that sets interest rates steering the world’s biggest economy.Policymakers on the rate-setting Federal Open Market Committee are due to begin their next two-day meeting on Tuesday morning.The swift moves to confirm Miran come as Trump has intensified pressure on the independent central bank to slash interest rates, often citing benign inflation figures in doing so.And the president has taken other actions that critics worry would threaten the bank’s independence from politics.Besides naming White House economist Miran to fill a vacancy on the Fed’s board when Fed Governor Adriana Kugler resigned early in August, Trump moved to fire another governor Lisa Cook in the same month over mortgage fraud allegations.A federal judge has temporarily blocked the ouster of Cook — the first Black woman to serve on the Fed’s board of governors — as her legal challenge against Trump plays out.This means she is likely to remain in the FOMC’s meeting this week, unless Trump succeeds in appealing this ruling.But the eventual outcome of her lawsuit could have broader implications for the Fed.The Fed is widely expected to lower the benchmark lending rate by 25 basis points on Wednesday, to a range between 4.0 percent and 4.25 percent.Trump on Monday reiterated his call for a major interest rate cut, writing on his Truth Social platform that Fed Chair Jerome Powell “must cut interest rates, now, and bigger than he had in mind.”All eyes will be on Powell’s remarks after the rate decision is unveiled Wednesday afternoon, for hints on the pace and size of further reductions to come.For now, Miran looks poised to clear a confirmation vote by the Republican-majority Senate, despite Democratic lawmakers raising concerns over his White House ties.Their main worries include Miran’s plan to take a leave of absence from the CEA rather than resign — a decision he attributed to his short tenure of just over four months if confirmed to replace Kugler for the remainder of her term.Miran holds a PhD in economics from Harvard University and served as a senior advisor in the Treasury Department during Trump’s first presidency.He later joined conservative think-tank the Manhattan Institute where he wrote commentaries on issues including calls for Fed reform.

Sri Lanka survive Hong Kong scare for four wicket Asia Cup win

Sri Lanka were made to sweat before edging Hong Kong by four wickets in the Asia Cup  on Monday, as Wanindu Hasaranga’s late cameo spared the former champions an embarrassing stumble.Chasing 150 on a sluggish surface, Sri Lanka looked comfortable at 119 for two with 31 needed off 30 deliveries, but a flurry of wickets, four for eight runs, set nerves jangling. Hasaranga steadied the innings with an unbeaten 20 off nine balls, striking two fours and a six to seal victory with seven balls left.Pathum Nissanka was again the batting linchpin, cracking 68 off 44 balls with six fours and two sixes. The opener, ranked seventh in the ICC T20 batting standings, posted back-to-back half-centuries to become the tournament’s leading scorer with 118 runs. Fortune favoured him. He was reprieved on 22, 58 and 59, before being run out going for a risky second.Hong Kong’s spirited effort was undermined by sloppy fielding as they grassed five catches that might have turned the contest on its head. “It was a very good performance but we’re disappointed we dropped so many catches,” said skipper Yasim Murtaza.Earlier, after being sent in, Hong Kong charged to 31 for no loss in the first three overs. A 61-run stand from Anshuman Rath (48) and Nizakat Khan (52) anchored their innings, the latter posting his 12th half-century. Dushmantha Chameera’s pace proved too hot to handle, finishing with two wickets.”Very pleased with my form, but we have a long way to go,” said Nissanka, who continues to flourish at the top of the order.The win puts Sri Lanka top of Group B, all but ensuring a place in the second round with one match in hand.

Turquie : la justice offre un répit au principal parti d’opposition

Un tribunal d’Ankara a reporté lundi au 24 octobre sa décision sur une possible destitution pour “fraude” de la direction du principal parti de l’opposition turque, le CHP, offrant un répit à la formation politique visée par des enquêtes et arrestations à répétition.Mais cette décision est interprétée par des experts comme une stratégie destinée à maintenir sous pression le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sorti large vainqueur d’élections locales l’an passé, afin d’attiser les divisions en interne.”Des millions de personnes vous regardent, M. le juge. Votre décision est capitale”, avait lancé à l’ouverture de l’audience lundi matin Ugur Poyraz, l’un des avocats du CHP.Dimanche, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Ankara pour soutenir le CHP, qui rejette les accusations d’achats de vote lors de son congrès de 2023 qui avait élu l’actuelle direction du parti.”Ce procès est politique (…), c’est un coup d’État et nous résisterons”, a lancé à la foule le patron du CHP, Özgür Özel, affirmant que “la cible n’est pas seulement le CHP, c’est aussi la démocratie en Turquie”.M. Özel, qui a pris en novembre 2023 les rênes d’un parti encore sonné par sa défaite six mois plus tôt à l’élection présidentielle, avait mené le parti vers une éclatante victoire aux élections locales de mars 2024 aux dépens du Parti de la justice et du développement (AKP, islmamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.Mais l’embellie aura été de courte durée : la justice turque a entamé à l’automne 2024 une vague d’arrestations pour “corruption” ou “terrorisme” contre des élus du CHP.Dix des 26 maires CHP de district d’Istanbul ont été arrêtés depuis et le populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, vu comme le plus sérieux rival du président Erdogan, a lui aussi été placé derrière les barreaux fin mars pour des accusations de “corruption” qu’il rejette.- “Sans loi ni justice” -Son arrestation, dénoncée comme un “coup d’État politique” par le CHP, avait provoqué de nombreuses réactions internationales et suscité une contestation inédite dans le pays depuis douze ans.M. Özel tente depuis d’entretenir la fronde, en organisant chaque semaine des rassemblements jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan.  Son sort paraît cependant extrêmement incertain depuis qu’un tribunal d’Istanbul a destitué le 2 septembre la direction de la branche stambouliote du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours d’un congrès également organisé en 2023. Un administrateur désigné par l’Etat a été nommé à la tête de la direction provinciale, un scénario qui pourrait être répliqué à la direction nationale.”La Turquie est entraînée dans l’abîme par un gouvernement qui dit : +Nous aurons le dernier mot, peu importe pour qui vote le peuple+”, a affirmé lundi le porte-parole du CHP Deniz Yücel, fustigeant un gouvernement “incapable de supporter la défaite”.”Je ne veux pas vivre dans un pays sans loi ni justice, où nous ne pouvons pas nous exprimer. C’est pour cela que nous luttons et nous continuerons (de le faire) sans relâche”, avait déclaré dimanche à l’AFP à Ankara Songül Akbaba, une retraitée de 51 ans.Pour de nombreux observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de transformer le CHP, plus ancien parti politique de Turquie, en une coquille vide, une tentative qui si elle aboutissait porterait un coup sévère au pluralisme dans le pays.Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre afin de faire réélire Özgür Özel.

Turquie : la justice offre un répit au principal parti d’opposition

Un tribunal d’Ankara a reporté lundi au 24 octobre sa décision sur une possible destitution pour “fraude” de la direction du principal parti de l’opposition turque, le CHP, offrant un répit à la formation politique visée par des enquêtes et arrestations à répétition.Mais cette décision est interprétée par des experts comme une stratégie destinée à maintenir sous pression le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sorti large vainqueur d’élections locales l’an passé, afin d’attiser les divisions en interne.”Des millions de personnes vous regardent, M. le juge. Votre décision est capitale”, avait lancé à l’ouverture de l’audience lundi matin Ugur Poyraz, l’un des avocats du CHP.Dimanche, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Ankara pour soutenir le CHP, qui rejette les accusations d’achats de vote lors de son congrès de 2023 qui avait élu l’actuelle direction du parti.”Ce procès est politique (…), c’est un coup d’État et nous résisterons”, a lancé à la foule le patron du CHP, Özgür Özel, affirmant que “la cible n’est pas seulement le CHP, c’est aussi la démocratie en Turquie”.M. Özel, qui a pris en novembre 2023 les rênes d’un parti encore sonné par sa défaite six mois plus tôt à l’élection présidentielle, avait mené le parti vers une éclatante victoire aux élections locales de mars 2024 aux dépens du Parti de la justice et du développement (AKP, islmamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.Mais l’embellie aura été de courte durée : la justice turque a entamé à l’automne 2024 une vague d’arrestations pour “corruption” ou “terrorisme” contre des élus du CHP.Dix des 26 maires CHP de district d’Istanbul ont été arrêtés depuis et le populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, vu comme le plus sérieux rival du président Erdogan, a lui aussi été placé derrière les barreaux fin mars pour des accusations de “corruption” qu’il rejette.- “Sans loi ni justice” -Son arrestation, dénoncée comme un “coup d’État politique” par le CHP, avait provoqué de nombreuses réactions internationales et suscité une contestation inédite dans le pays depuis douze ans.M. Özel tente depuis d’entretenir la fronde, en organisant chaque semaine des rassemblements jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan.  Son sort paraît cependant extrêmement incertain depuis qu’un tribunal d’Istanbul a destitué le 2 septembre la direction de la branche stambouliote du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours d’un congrès également organisé en 2023. Un administrateur désigné par l’Etat a été nommé à la tête de la direction provinciale, un scénario qui pourrait être répliqué à la direction nationale.”La Turquie est entraînée dans l’abîme par un gouvernement qui dit : +Nous aurons le dernier mot, peu importe pour qui vote le peuple+”, a affirmé lundi le porte-parole du CHP Deniz Yücel, fustigeant un gouvernement “incapable de supporter la défaite”.”Je ne veux pas vivre dans un pays sans loi ni justice, où nous ne pouvons pas nous exprimer. C’est pour cela que nous luttons et nous continuerons (de le faire) sans relâche”, avait déclaré dimanche à l’AFP à Ankara Songül Akbaba, une retraitée de 51 ans.Pour de nombreux observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de transformer le CHP, plus ancien parti politique de Turquie, en une coquille vide, une tentative qui si elle aboutissait porterait un coup sévère au pluralisme dans le pays.Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre afin de faire réélire Özgür Özel.

US prosecutor in Epstein, Maxwell cases sues over firing

Maurene Comey, the federal prosecutor who handled the case of sex offender Jeffrey Epstein and whose father is a prominent critic of US President Donald Trump, filed suit on Monday over her firing.She is the daughter of former FBI director James Comey and was summarily dismissed in July from her position as an assistant US attorney in Manhattan.In a lawsuit filed in a federal court in New York against the office of the president, the Justice Department and others, Comey said she had an “exemplary” record and her firing was “unlawful and unconstitutional.”Comey, who prosecuted a number of major cases during her 10 years in the US attorney’s office, said she was never given any explanation for her dismissal.”In truth, there is no legitimate explanation,” the lawsuit said. “Rather, Defendants fired Ms. Comey solely or substantially because her father is former FBI Director James B. Comey, or because of her perceived political affiliation and beliefs, or both.”Since taking office in January, Trump has taken a number of punitive measures against his perceived enemies, purging government officials deemed to be disloyal, targeting law firms involved in past cases against him and pulling federal funding from universities.Comey was dismissed a week after the Justice Department confirmed that it had opened an unspecified criminal investigation into her father, a long-time Trump adversary.It also came amid mounting pressure on Trump to release material from the probe into Epstein, who committed suicide in a New York prison in 2019 after being charged with sex trafficking.Comey was among the prosecutors who handled the case involving the wealthy financier, but it never went to trial because of his death.She also prosecuted Ghislaine Maxwell, the only former Epstein associate who was criminally charged in connection with his activities.Maxwell is serving a 20-year sentence for sex trafficking of underage girls.Comey’s father has had a contentious history with Trump dating back to his first term in the White House.Trump fired the elder Comey in 2017, as the then-FBI chief was leading an investigation into whether any members of the president’s campaign had colluded with Moscow to sway the 2016 election, in which the Republican beat Democratic candidate Hillary Clinton.

Le suicide assisté au cÅ“ur du procès à Paris de militants de l’aide à mourir

Le procès de douze militants du suicide assisté, jugés pour pour avoir aidé des personnes à se procurer des barbituriques dans le but de mettre fin à leurs jours, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris. Âgés de 74 à 89 ans, ces adhérents de la discrète association Ultime Liberté sont poursuivis pour avoir, entre août 2018 et novembre 2020, aidé des dizaines de personnes à acheter sur internet du pentobarbital, un barbiturique entraînant une mort rapide et sans douleur.Devant une salle comble de personnes âgées venues en soutien, l’audience s’est ouverte en début d’après-midi par l’appel des prévenus, dont plusieurs se sont avancés à la barre d’un pas frêle, la silhouette voûtée. Ces retraités, pour beaucoup d’anciens enseignants, au casier judiciaire vierge, sont jugés devant le tribunal correctionnel pour des délits relevant de la législation sur le trafic de substances illicites.La première journée de ce procès, prévu pour durer jusqu’au 9 octobre, est consacrée à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). La défense soutient que les poursuites à l’encontre des prévenus vont à l’encontre de droits fondamentaux, comme le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ou le droit à mourir dans la dignité.En amont de l’audience, quelque 70 membres de l’association ont manifesté devant le tribunal judiciaire de Paris, chasubles jaunes et pancartes réclamant de “maîtriser sa vie jusqu’à la fin”, a constaté un journaliste de l’AFP. Dans un coin, une chorale militante improvisée a chanté “Mourir sur scène” de Dalida.”On est assez satisfaits qu’il y ait un procès pour pouvoir montrer (le sujet) à l’opinion publique, et peut-être aussi que l’opinion publique se manifeste en faveur d’un changement de la loi”, a déclaré à l’AFP Monique Denis, 69 ans, épouse d’un des prévenus membre de l’antenne de l’association à Nancy.Franck, 61 ans, a rejoint l’association il y a quelques mois seulement. Un membre de sa famille y a fait appel pour mettre fin à ses jours. “Je viens pour voir si je peux aider d’une manière ou d’une autre, pour que le jour où j’aurai 80 ans et que je serai malade je ne sois pas obligé de le faire derrière des portes fermées”, explique cet adhérent qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.- Signalement des États-Unis -Cette affaire singulière débute à l’été 2019 avec un signalement des autorités américaines sur une filière mexicaine de vente de barbituriques. Glissé sous forme liquide dans des flacons marrons au capuchon bleu, le pentobarbital était expédié à travers le monde avec l’anodine étiquette “Natural Cosmetics”.Suite à une vague de perquisitions en France en octobre 2019, l’information judiciaire met alors au jour une face semi-clandestine de l’association Ultime Liberté, dont certains adhérents “accompagnent” des personnes souhaitant mourir.Illégalement, les militants les renseignent sur la manière de se procurer du pentobarbital sur internet via une messagerie cryptée, voire les assistent dans le processus. Un degré d’engagement que chaque “accompagnant” choisit librement, mais qui fait débat dans les rangs même de l’association.Très clivant, le combat d’Ultime Liberté va au-delà de la revendication des associations pro-euthanasie traditionnelles d’un “droit à l’aide à mourir” pour les patients en fin de vie et en grande souffrance, un brûlant sujet de bioéthique qui a fait l’objet d’une nouvelle proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée nationale en mai.Se concevant comme la continuation des mouvements militants des années 1960-70 (contraception, IVG) sur la liberté de disposer de son corps, Ultime Liberté pousse cette logique à son paroxysme et revendique le droit à un suicide “serein”, que l’on soit ou non malade, dans la mesure où la personne qui fait ce choix est en pleine possession de ses moyens et que sa décision est réfléchie.”Le suicide est dépénalisé depuis la Révolution, mais il y a de nombreuses lois qui empêchent la liberté du suicide, le suicide non violent”, a estimé auprès de l’AFP Claude Hury, présidente d’Ultime Liberté et prévenue centrale du procès.

Le suicide assisté au cÅ“ur du procès à Paris de militants de l’aide à mourir

Le procès de douze militants du suicide assisté, jugés pour pour avoir aidé des personnes à se procurer des barbituriques dans le but de mettre fin à leurs jours, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris. Âgés de 74 à 89 ans, ces adhérents de la discrète association Ultime Liberté sont poursuivis pour avoir, entre août 2018 et novembre 2020, aidé des dizaines de personnes à acheter sur internet du pentobarbital, un barbiturique entraînant une mort rapide et sans douleur.Devant une salle comble de personnes âgées venues en soutien, l’audience s’est ouverte en début d’après-midi par l’appel des prévenus, dont plusieurs se sont avancés à la barre d’un pas frêle, la silhouette voûtée. Ces retraités, pour beaucoup d’anciens enseignants, au casier judiciaire vierge, sont jugés devant le tribunal correctionnel pour des délits relevant de la législation sur le trafic de substances illicites.La première journée de ce procès, prévu pour durer jusqu’au 9 octobre, est consacrée à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). La défense soutient que les poursuites à l’encontre des prévenus vont à l’encontre de droits fondamentaux, comme le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ou le droit à mourir dans la dignité.En amont de l’audience, quelque 70 membres de l’association ont manifesté devant le tribunal judiciaire de Paris, chasubles jaunes et pancartes réclamant de “maîtriser sa vie jusqu’à la fin”, a constaté un journaliste de l’AFP. Dans un coin, une chorale militante improvisée a chanté “Mourir sur scène” de Dalida.”On est assez satisfaits qu’il y ait un procès pour pouvoir montrer (le sujet) à l’opinion publique, et peut-être aussi que l’opinion publique se manifeste en faveur d’un changement de la loi”, a déclaré à l’AFP Monique Denis, 69 ans, épouse d’un des prévenus membre de l’antenne de l’association à Nancy.Franck, 61 ans, a rejoint l’association il y a quelques mois seulement. Un membre de sa famille y a fait appel pour mettre fin à ses jours. “Je viens pour voir si je peux aider d’une manière ou d’une autre, pour que le jour où j’aurai 80 ans et que je serai malade je ne sois pas obligé de le faire derrière des portes fermées”, explique cet adhérent qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.- Signalement des États-Unis -Cette affaire singulière débute à l’été 2019 avec un signalement des autorités américaines sur une filière mexicaine de vente de barbituriques. Glissé sous forme liquide dans des flacons marrons au capuchon bleu, le pentobarbital était expédié à travers le monde avec l’anodine étiquette “Natural Cosmetics”.Suite à une vague de perquisitions en France en octobre 2019, l’information judiciaire met alors au jour une face semi-clandestine de l’association Ultime Liberté, dont certains adhérents “accompagnent” des personnes souhaitant mourir.Illégalement, les militants les renseignent sur la manière de se procurer du pentobarbital sur internet via une messagerie cryptée, voire les assistent dans le processus. Un degré d’engagement que chaque “accompagnant” choisit librement, mais qui fait débat dans les rangs même de l’association.Très clivant, le combat d’Ultime Liberté va au-delà de la revendication des associations pro-euthanasie traditionnelles d’un “droit à l’aide à mourir” pour les patients en fin de vie et en grande souffrance, un brûlant sujet de bioéthique qui a fait l’objet d’une nouvelle proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée nationale en mai.Se concevant comme la continuation des mouvements militants des années 1960-70 (contraception, IVG) sur la liberté de disposer de son corps, Ultime Liberté pousse cette logique à son paroxysme et revendique le droit à un suicide “serein”, que l’on soit ou non malade, dans la mesure où la personne qui fait ce choix est en pleine possession de ses moyens et que sa décision est réfléchie.”Le suicide est dépénalisé depuis la Révolution, mais il y a de nombreuses lois qui empêchent la liberté du suicide, le suicide non violent”, a estimé auprès de l’AFP Claude Hury, présidente d’Ultime Liberté et prévenue centrale du procès.

Huge pot of Nigerian jollof rice sets Guinness recordMon, 15 Sep 2025 18:33:59 GMT

Guinness World Records on Monday gave official recognition to Nigerian chef Hilda Baci in recognising her rice jollof, concocted in Lagos last Friday, as the world’s largest ever.Baci hailed the feat on X, where Guinness likewise confirmed “the largest serving of Nigerian style jollof rice — 8,780 kg” or 19,356 pounds and nine ounces.”We have …

Huge pot of Nigerian jollof rice sets Guinness recordMon, 15 Sep 2025 18:33:59 GMT Read More »