Airbags Takata: une nouvelle vague massive d’immobilisations chez Mercedes et Toyota

Les constructeurs automobiles Toyota et Mercedes vont devoir immobiliser à leur tour des centaines de milliers de véhicules en France pour changer leurs airbags, rendus dangereux par des composants défectueux, a indiqué jeudi le ministère français des Transports.Comme l’ont déjà fait Citroën et Volkswagen, Toyota et Mercedes vont notamment devoir identifier et rappeler “prochainement” vingt modèles commercialisés entre 2001 et 2018, en déconseillant à leur propriétaire de rouler tant que la réparation n’a pas été faite (une procédure appelée “stop drive”), a précisé le ministère dans un communiqué.Le scandale des airbags du fabricant japonais Takata secoue le secteur de l’automobile depuis 2014: à cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité risquent d’exploser en projetant des pièces au visage des conducteurs. En France, 29 accidents ont été recensés, provoquant 11 décès outre-mer et un en métropole, selon le ministère des Transports. La Chancellerie a par ailleurs demandé jeudi le regroupement à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris de l’ensemble des enquêtes menées sur les conséquences des défaillances des airbags Takata, notamment celles relatives à des homicides involontaires, selon un document consulté par l’AFP.Cette nouvelle était attendue par certains avocats des victimes, qui demandaient que l’ensemble des procédures soient centralisées dans un seul parquet par souci d’efficacité.- campagnes chaotiques -Volkswagen, Nissan, BMW ou Toyota, entre autres, ont rappelé des millions de véhicules équipés de ces airbags dangereux à travers le monde, avec des campagnes de rappels encore en cours aujourd’hui. Citroën a lancé de son côté début 2025 une immobilisation massive de quelque 236.900 modèles C3 et DS3 dans le nord de la France, après une première campagne au printemps 2024 dans le sud de l’Europe.Mais ces campagnes sont lourdes et parfois chaotiques, avec des constructeurs réticents et des automobilistes difficiles à joindre.En France, les airbags de 2,3 millions de véhicules restent encore à remplacer en métropole, a indiqué le ministère des Transports. 214.700 Mercedes et 154.900 Toyota ne sont pas encore réparées en métropole, dont des populaires Toyota Yaris (produites entre 2001 et 2017) et Corolla (2001-2010), ainsi que des Mercedes Classe A II produites entre 2004 et 2016 et Classe C II et III (2004-2016). Mercedes-Benz a précisé jeudi que les clients concernés, déjà contactés “par courrier à trois reprises”, vont recevoir une nouvelle lettre recommandée “dans les prochains jours”. La marque allemande souligne que “53% des 217.877 véhicules particuliers concernés en France (…) ont déjà vu leurs airbags remplacés”.Toyota, de son côté, a donné à l’AFP le chiffre de 70.000 véhicules concernés en France, “malgré les campagnes de rappel récurrentes depuis 2015.” “Le taux de retour des véhicules des clients a progressivement diminué ces dernières années, alors même que les véhicules concernés vieillissent (augmentant ainsi le risque)”, a souligné le groupe.Les propriétaires concernés doivent consulter le numéro d’identification de leur véhicule sur leur carte grise et vérifier sur le site internet des constructeurs. Le rendez-vous en concession pour changer les airbags est gratuit.- “Scandale industriel” -Alors qu’il est resté longtemps silencieux sur cette affaire d’airbags, le gouvernement a intensifié ses actions début 2025.Il oblige désormais les constructeurs à amplifier la recherche des véhicules encore équipés d’airbags dangereux, sous peine de sanctions financières, allant jusqu’à un million d’euros par jour de retard, selon un arrêté transmis à des concessionnaires le 7 avril et consulté par l’AFP.Outre-mer, où les accidents mortels se sont multipliés à cause d’une dégradation accélérée de l’airbag liée au climat chaud et humide, les constructeurs ont déjà mis en place un rappel pour les 80.000 véhicules dont les airbags n’ont pas encore été remplacés.En Guadeloupe cependant, un des constructeurs concernés ne dispose toujours pas d’une organisation “opérationnelle” et s’est vu exiger une première astreinte de 315.000 euros.”Nous attendons que cet arrêté (…) marque la prise en compte de ce scandale industriel”, a souligné dans un communiqué l’avocat Charles-Henri Coppet, qui accompagne 11 victimes blessées et neuf familles de victimes décédées.Parallèlement, plusieurs propriétaires de Citroën C3 ont déposé des plaintes contre Stellantis pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “pratiques commerciales trompeuses”.

Le créateur de ChatGPT attaque Elon Musk

La star de l’intelligence artificielle OpenAI a déposé plainte à son tour contre le multimilliardaire Elon Musk, accusant son ancien cofondateur d’avoir mené une “campagne acharnée” pour nuire à l’organisation après qu’elle ait connu le succès sans lui. La start-up qui a lancé ChatGPT fin 2022 souhaite obtenir une injonction pour mettre fin à “d’autres actions illégales et injustes” de M. Musk, ainsi qu’une indemnisation.Dans les documents juridiques déposés mercredi devant un tribunal californien, OpenAI affirme que Musk est devenu hostile à l’égard de l’entreprise après l’avoir abandonnée, des années avant sa percée dans l’intelligence artificielle (IA) générative.”Musk ne pouvait pas tolérer d’assister au succès d’une société qu’il avait abandonnée et déclarée condamnée”, a assené OpenAI. Cette plainte est le dernier épisode en date d’une querelle acerbe entre la championne technologique et l’homme le plus riche du monde, qui a poursuivi OpenAI en justice l’année dernière, en l’accusant d’avoir trahi sa mission fondatrice.Dans sa contre-attaque, l’entreprise estime que Musk “a décidé de détruire OpenAI et de construire un concurrent direct qui serait plus avancé technologiquement – non pas pour le bien de l’humanité, mais pour Elon Musk”.Le patron de Tesla et SpaceX a fondé sa propre entreprise d’IA générative, xAI, en 2023, et a investi des dizaines de milliards de dollars pour concurrencer les autres grands acteurs du secteur.OpenAI a été fondée en décembre 2015 en tant que laboratoire de recherche à but non lucratif ayant pour mission de veiller à ce que l’intelligence artificielle générale (AGI) – désignant une IA aussi intelligente que des humains – “profite à l’ensemble de l’humanité”. Elon Musk faisait partie des premiers bailleurs de fonds, aux côtés du patron actuel Sam Altman. Mais sa participation a été de courte durée, selon OpenAI.L’entreprise assure que Musk a quitté l’organisation après que ses dirigeants d’OpenAI ont refusé “de se plier à ses exigences sur le contrôle de l’entreprise ou, alternativement, son absorption dans Tesla”. OpenAI vaut aujourd’hui 300 milliards de dollars après son dernier tour de table de 40 milliards de dollars, la plus grosse levée de fonds jamais réalisée par une start-up non cotée.Mais OpenAI va devoir modifier ses statuts, pour se transformer en entreprise classique, tout en conservant l’organisation mère à but non lucratif.OpenAI reproche à Elon Musk de lui nuire en présentant à tort ce changement de forme juridique comme une conversion totale, en multipliant les attaques dans la presse et sur son réseau social X où il compte plus de 200 millions d’abonnés et avec son “offre d’achat fictive pour les actifs d’OpenAI”. 

La Cour des comptes relève un manque d’équité du système des retraites

La Cour des comptes relève un manque d’équité dans le système des retraites et critique l’indexation des pensions sur l’inflation, dans le second rapport demandé par le gouvernement pour la concertation sur les retraites.Après un très attendu premier rapport sur la situation financière du système de retraites destiné à éclairer ce qui avait été présenté comme un “conclave” entre les partenaires sociaux, la Cour des comptes avait planché sur les épineuses questions d’emploi et de compétitivité.Le rapport remis au gouvernement jeudi a été salué par les partenaires sociaux encore présents dans l’ex-conclave, et qui y ont trouvé chacun des validations de leurs arguments et propositions de réforme du système de pension.D’une manière générale, la Cour souligne l’importance d’augmenter encore le taux d’emploi en France, qui reste inférieur à celui des pays voisins, en particulier chez les seniors – un constat qui ne peut que satisfaire le patronat.Mais elle relève également que l’augmentation du taux d’emploi constaté ces dernières années grâce notamment aux réformes des retraites s’est accompagné “d’inéquité” – apportant de l’eau au moulin des syndicats opposés à la réforme de 2023.”Pour les ouvriers, les personnes ayant des difficultés de santé et les femmes, le recul de l’âge de départ s’est traduit davantage par un allongement du temps passé +ni en emploi, ni en retraite+”, c’est-à-dire au chômage, en invalidité ou en maladie, note la Cour.  Qui remarque également que le dispositif de carrières longues a des effets “concentrés sur les personnes qui touchent une pension moyenne” (du 5e au 8e décile de pensions), les retraités les plus modestes des quatre premiers déciles ne représentant que 13% des bénéficiaires du dispositif.L’écart d’espérance de vie à 65 ans entre les cadres et les ouvriers “était de deux ans pour les femmes et trois ans pour les hommes en 2020-2022″, rappelle aussi la Cour.”L’équité à l’intérieur d’une même génération n’est pas garantie dans le système de retraite, et cet enjeu doit rester au cÅ“ur des discussions” sur l’avenir de ce système, a indiqué M. Moscovici en présentant le rapport à la presse.”Il y a une proposition qui m’intéresse beaucoup, c’est cette idée de piloter le système au regard de l’âge qui reste après la retraite”, pour que cet âge soit semblable pour tous, a-t-il expliqué.La Cour estime par ailleurs que l’indexation des pensions sur l’inflation “n’apparaît pas le plus adapté pour assurer un équilibre durable du système des retraites”, jugeant qu’une “indexation sur les salaires favoriserait une meilleure équité intergénérationnelle”.L’Italie et l’Allemagne, par exemple, “revalorisent ainsi les pensions en fonction de l’évolution des salaires en appliquant un facteur de soutenabilité” pour “ajuster” les retraites à la “capacité des actifs à les financer”, constate la Cour.–“Statu quo impossible”–L’indexation automatique des pensions sur l’inflation chaque année est un sujet de débat récurrent.A l’automne dernier, le gouvernement Barnier avait tenté de limiter cette indexation dans le budget de la Sécu 2025, mais le gouvernement Bayrou avait finalement renoncé à cette mesure.Sur un plan macro-économique, la Cour estime que l’impact du système des retraites sur la compétitivité économique française est “ambivalent”.Les exonérations de cotisations sociales (20 milliards d’euros au total pour les seules cotisations retraites, selon la Cour) ont permis de “résorber” voire “d’inverser” l’évolution défavorable des coûts salariaux français par rapport aux principaux partenaires européens, “particulièrement dans le bas de l’éventail des rémunérations”, relève la Cour.Toutefois, les cotisations tricolores sont “très élevées sur les salaires les plus hauts”, ce qui “pourrait avoir un impact sur l’emploi très qualifié”, estime la Cour.”Les principales conclusions de ce rapport nous éclairent sur la nécessité d’une augmentation du taux d’emploi des seniors”, a relevé Matignon dans un communiqué, en notant qu’elles “appellent l’attention sur le poids actuel du financement du système de retraites sur la compétitivité de l’économie française”.”Ce travail expose les implications que pourraient avoir certains ajustements de notre système sur la compétitivité et l’emploi”, selon le gouvernement. Le premier président de la Cour des comptes a espéré que les partenaires sociaux réussissent les concertations en cours, car “le statu quo est impossible”, a-t-il dit. 

Discothèque de Saint-Domingue: vers la fin des opérations de recherche, le bilan dépasse les 200 morts

Le bilan de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue dépasse désormais les 200 morts (221 morts), selon les secouristes qui n’ont plus d’espoir de trouver des survivants et devraient jeudi clôturer officiellement les opérations de recherche. Il n’y a “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie survenue mardi matin sur laquelle une enquête sera ouverte dès la fin des fouilles, ont indiqué les autorités.Aucune personne vivante n’a été sortie des décombres depuis mardi après-midi.Jeudi, le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Méndez a fait état du dernier bilan devant la presse : “Malheureusement, nous avons un bilan de 221 personnes jusqu’à présent”, a-t-il dit. Selon le ministre de la Santé, Victor Atallah, il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres. “Personne ne sera laissé sans identification et personne ne sera laissé sans réponse”, a-t-il déclaré à la presse. “Nous allons déplacer la dernière pierre qu’il faudra déplacer et chercher tout ce qu’il faudra chercher.”Un bilan consolidé de toutes les victimes devrait être publié dans les prochaines heures, “nos équipes de sauveteurs concluent déjà les travaux” de recherche, a déclaré plus tôt M. Méndez, selon lequel 189 personnes ont été “secourues”.- Photos et prières -Des dizaines de personnes s’agglutinaient avec angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des tués a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”. “Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.”Ma sÅ“ur est en soins intensifs”, déclare pour sa part Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état grave, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps. Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie, qui a touché l’ensemble du peuple dominicain.”- Obsèques de Rubby Pérez -Cette catastrophe dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer alors que le très populaire chanteur de merengue Rubby Pérez se produisait sur scène et sera retrouvé mort. D’autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent des employés balayer l’établissement avant le drame pour enlever cailloux et petits débris tombés du plafond.Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement qui s’est écroulé à 00H44 (04H44 GMT) mardi alors qu’entre 500 et 1.000 personnes assistaient au concert de Rubby Pérez, dont de nombreux fans et célébrités. La gouverneure de la province de Monte Cristi, Nelsy Cruz, est décédée dans l’accident, comme les anciens joueurs de baseball des Ligues majeures Octavio Dotel et Tony Blanco. Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio dans un communiqué en adressant ses pensées “aux familles et aux proches touchés par cet événement dévastateur”.Le président Luis Abinader, qui a décrété trois jours de deuil national, a dirigé jeudi un vibrant hommage à Rubby Pérez au Théâtre national, qui sera suivi d’une chapelle ardente.Sur son cercueil accompagné de nombreuses couronnes de fleurs blanches, ont été déposés des lunettes et un chapeau qui le caractérisaient. La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux.Le pape François a envoyé un message aux Dominicains se disant “très peiné” par le “tragique effondrement” et présentant “ses sincères condoléances aux familles”.

Discothèque de Saint-Domingue: vers la fin des opérations de recherche, le bilan dépasse les 200 morts

Le bilan de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue dépasse désormais les 200 morts (221 morts), selon les secouristes qui n’ont plus d’espoir de trouver des survivants et devraient jeudi clôturer officiellement les opérations de recherche. Il n’y a “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie survenue mardi matin sur laquelle une enquête sera ouverte dès la fin des fouilles, ont indiqué les autorités.Aucune personne vivante n’a été sortie des décombres depuis mardi après-midi.Jeudi, le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Méndez a fait état du dernier bilan devant la presse : “Malheureusement, nous avons un bilan de 221 personnes jusqu’à présent”, a-t-il dit. Selon le ministre de la Santé, Victor Atallah, il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres. “Personne ne sera laissé sans identification et personne ne sera laissé sans réponse”, a-t-il déclaré à la presse. “Nous allons déplacer la dernière pierre qu’il faudra déplacer et chercher tout ce qu’il faudra chercher.”Un bilan consolidé de toutes les victimes devrait être publié dans les prochaines heures, “nos équipes de sauveteurs concluent déjà les travaux” de recherche, a déclaré plus tôt M. Méndez, selon lequel 189 personnes ont été “secourues”.- Photos et prières -Des dizaines de personnes s’agglutinaient avec angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des tués a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”. “Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.”Ma sÅ“ur est en soins intensifs”, déclare pour sa part Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état grave, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps. Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie, qui a touché l’ensemble du peuple dominicain.”- Obsèques de Rubby Pérez -Cette catastrophe dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer alors que le très populaire chanteur de merengue Rubby Pérez se produisait sur scène et sera retrouvé mort. D’autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent des employés balayer l’établissement avant le drame pour enlever cailloux et petits débris tombés du plafond.Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement qui s’est écroulé à 00H44 (04H44 GMT) mardi alors qu’entre 500 et 1.000 personnes assistaient au concert de Rubby Pérez, dont de nombreux fans et célébrités. La gouverneure de la province de Monte Cristi, Nelsy Cruz, est décédée dans l’accident, comme les anciens joueurs de baseball des Ligues majeures Octavio Dotel et Tony Blanco. Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio dans un communiqué en adressant ses pensées “aux familles et aux proches touchés par cet événement dévastateur”.Le président Luis Abinader, qui a décrété trois jours de deuil national, a dirigé jeudi un vibrant hommage à Rubby Pérez au Théâtre national, qui sera suivi d’une chapelle ardente.Sur son cercueil accompagné de nombreuses couronnes de fleurs blanches, ont été déposés des lunettes et un chapeau qui le caractérisaient. La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux.Le pape François a envoyé un message aux Dominicains se disant “très peiné” par le “tragique effondrement” et présentant “ses sincères condoléances aux familles”.

Droits de douane: Trump promet un happy end

Le président Donald Trump a une nouvelle fois défendu jeudi son offensive douanière visant à rapatrier de la production aux Etats-Unis, même si elle s’accompagne d’un “coût”, de “problèmes” et de marchés en berne.”La transition aura un coût et posera des problèmes, mais en fin de compte, ça sera une bonne chose”, a assuré le président américain en Conseil des ministres. Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé quelques minutes plus tard, lors de cette même réunion, qu’il ne voyait “rien d’inhabituel aujourd’hui” sur les marchés.Wall Street, qui avait ouvert dans le rouge, s’est enfoncée dans la journée (avec des indices en baisse d’environ -4% vers 18H00 GMT) après l’annonce par la Maison Blanche que sa surtaxe sur les produits chinois était désormais de 145%, douchant une partie des espoirs de désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le pétrole et le dollar ont aussi reculé franchement face aux craintes de ralentissement mondial de l’activité. L’or a franchi un nouveau record.Mercredi, le président américain a opéré un revirement spectaculaire en concentrant toutes ses flèches sur la Chine et en offrant un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis. Ceux-ci restent toutefois toujours visés depuis samedi par 10% de droits de douane additionnels sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, Donald Trump a frappé les produits chinois de 125% de droits de douane additionnels. La Maison Blanche a précisé jeudi, via un décret présidentiel, que cela porterait en fait la surtaxe sur le “made in China” à 145%, en tenant compte d’autres droits de douane – de 20% – mis en place par le milliardaire républicain pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Autres subtilités: cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois mais pas tous (les semiconducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.- “Très intelligente” -Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de “se battre jusqu’au bout” tout en se montrant disposées à rechercher un compromis.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a prévenu le ministère chinois du Commerce.Les autres pays ont préféré faire profil bas. Les pays de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam et le Cambodge, se sont engagés jeudi à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis.L’Union européenne a de son côté suspendu sa riposte pour “donner une chance aux négociations”, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures [sur les produits américains] entreront en vigueur”, a-t-elle cependant prévenu.La décision de l’UE a été qualifiée de “très intelligente” jeudi par Donald Trump. – “Un autre monde” -Son principal conseiller économique, Kevin Hassett, a assuré sur le média CNBC qu’il fallait “créer la pression suffisante” sur les partenaires de Washington pour rapatrier des activités industrielles aux Etats-Unis.D’après Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays ne savent pas “comment négocier” avec les Etats-Unis car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.”C’est un autre monde”, a-t-il déclaré dans une interview avec l’émission indépendante Democracy Now!Autre conséquence de l’offensive douanière américaine: l’accélération de la recomposition des relations commerciales. L’UE a ainsi annoncé jeudi que les Vingt-Sept allaient démarrer des négociations avec les Emirats arabes unis en vue d’un accord de libre-échangeburs-myl/els/ev

Droits de douane: Trump promet un happy end

Le président Donald Trump a une nouvelle fois défendu jeudi son offensive douanière visant à rapatrier de la production aux Etats-Unis, même si elle s’accompagne d’un “coût”, de “problèmes” et de marchés en berne.”La transition aura un coût et posera des problèmes, mais en fin de compte, ça sera une bonne chose”, a assuré le président américain en Conseil des ministres. Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé quelques minutes plus tard, lors de cette même réunion, qu’il ne voyait “rien d’inhabituel aujourd’hui” sur les marchés.Wall Street, qui avait ouvert dans le rouge, s’est enfoncée dans la journée (avec des indices en baisse d’environ -4% vers 18H00 GMT) après l’annonce par la Maison Blanche que sa surtaxe sur les produits chinois était désormais de 145%, douchant une partie des espoirs de désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le pétrole et le dollar ont aussi reculé franchement face aux craintes de ralentissement mondial de l’activité. L’or a franchi un nouveau record.Mercredi, le président américain a opéré un revirement spectaculaire en concentrant toutes ses flèches sur la Chine et en offrant un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis. Ceux-ci restent toutefois toujours visés depuis samedi par 10% de droits de douane additionnels sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, Donald Trump a frappé les produits chinois de 125% de droits de douane additionnels. La Maison Blanche a précisé jeudi, via un décret présidentiel, que cela porterait en fait la surtaxe sur le “made in China” à 145%, en tenant compte d’autres droits de douane – de 20% – mis en place par le milliardaire républicain pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Autres subtilités: cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois mais pas tous (les semiconducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.- “Très intelligente” -Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de “se battre jusqu’au bout” tout en se montrant disposées à rechercher un compromis.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a prévenu le ministère chinois du Commerce.Les autres pays ont préféré faire profil bas. Les pays de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam et le Cambodge, se sont engagés jeudi à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis.L’Union européenne a de son côté suspendu sa riposte pour “donner une chance aux négociations”, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures [sur les produits américains] entreront en vigueur”, a-t-elle cependant prévenu.La décision de l’UE a été qualifiée de “très intelligente” jeudi par Donald Trump. – “Un autre monde” -Son principal conseiller économique, Kevin Hassett, a assuré sur le média CNBC qu’il fallait “créer la pression suffisante” sur les partenaires de Washington pour rapatrier des activités industrielles aux Etats-Unis.D’après Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays ne savent pas “comment négocier” avec les Etats-Unis car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.”C’est un autre monde”, a-t-il déclaré dans une interview avec l’émission indépendante Democracy Now!Autre conséquence de l’offensive douanière américaine: l’accélération de la recomposition des relations commerciales. L’UE a ainsi annoncé jeudi que les Vingt-Sept allaient démarrer des négociations avec les Emirats arabes unis en vue d’un accord de libre-échangeburs-myl/els/ev

Droits de douane: Trump promet un happy end

Le président Donald Trump a une nouvelle fois défendu jeudi son offensive douanière visant à rapatrier de la production aux Etats-Unis, même si elle s’accompagne d’un “coût”, de “problèmes” et de marchés en berne.”La transition aura un coût et posera des problèmes, mais en fin de compte, ça sera une bonne chose”, a assuré le président américain en Conseil des ministres. Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé quelques minutes plus tard, lors de cette même réunion, qu’il ne voyait “rien d’inhabituel aujourd’hui” sur les marchés.Wall Street, qui avait ouvert dans le rouge, s’est enfoncée dans la journée (avec des indices en baisse d’environ -4% vers 18H00 GMT) après l’annonce par la Maison Blanche que sa surtaxe sur les produits chinois était désormais de 145%, douchant une partie des espoirs de désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le pétrole et le dollar ont aussi reculé franchement face aux craintes de ralentissement mondial de l’activité. L’or a franchi un nouveau record.Mercredi, le président américain a opéré un revirement spectaculaire en concentrant toutes ses flèches sur la Chine et en offrant un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis. Ceux-ci restent toutefois toujours visés depuis samedi par 10% de droits de douane additionnels sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, Donald Trump a frappé les produits chinois de 125% de droits de douane additionnels. La Maison Blanche a précisé jeudi, via un décret présidentiel, que cela porterait en fait la surtaxe sur le “made in China” à 145%, en tenant compte d’autres droits de douane – de 20% – mis en place par le milliardaire républicain pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Autres subtilités: cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois mais pas tous (les semiconducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.- “Très intelligente” -Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de “se battre jusqu’au bout” tout en se montrant disposées à rechercher un compromis.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a prévenu le ministère chinois du Commerce.Les autres pays ont préféré faire profil bas. Les pays de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam et le Cambodge, se sont engagés jeudi à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis.L’Union européenne a de son côté suspendu sa riposte pour “donner une chance aux négociations”, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures [sur les produits américains] entreront en vigueur”, a-t-elle cependant prévenu.La décision de l’UE a été qualifiée de “très intelligente” jeudi par Donald Trump. – “Un autre monde” -Son principal conseiller économique, Kevin Hassett, a assuré sur le média CNBC qu’il fallait “créer la pression suffisante” sur les partenaires de Washington pour rapatrier des activités industrielles aux Etats-Unis.D’après Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays ne savent pas “comment négocier” avec les Etats-Unis car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.”C’est un autre monde”, a-t-il déclaré dans une interview avec l’émission indépendante Democracy Now!Autre conséquence de l’offensive douanière américaine: l’accélération de la recomposition des relations commerciales. L’UE a ainsi annoncé jeudi que les Vingt-Sept allaient démarrer des négociations avec les Emirats arabes unis en vue d’un accord de libre-échangeburs-myl/els/ev