Plusieurs milliers de manifestants contre l’islamophobie dimanche à Paris

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche à Paris à l’appel de plusieurs organisations et de personnalités pour dénoncer “la progression de l’islamophobie en France” et rendre hommage à Aboubakar Cissé, jeune Malien tué dans une mosquée du Gard.”Le racisme, ça commence avec des mots et ça finit comme Aboubakar”, clamait une pancarte visible dans le cortège où ont pris place de nombreux représentants de la France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, Louis Boyard, Aymeric Caron, Aurélie Trouvé ou Eric Coquerel, a constaté une journaliste de l’AFP.”Avec la mort d’Aboubakar Cissé, une ligne rouge a été franchie”, a estimé Tarek, 44 ans, cadre de production francilien, défilant sous le soleil avec un grand drapeau bleu-blanc-rouge.Au milieu de drapeaux français et palestiniens, les manifestants scandaient notamment “non, non à l’islamophobie”, avec plusieurs slogans et pancartes ciblant le ministre de l’Intérieur: “Même si Retailleau ne veut pas, nous on est là”, “c’est pas les femmes voilées, c’est pas les musulmans, c’est Retailleau qu’il faut virer”.Des organisations antiracistes avaient appelé à défiler dans la capitale, où la préfecture de police a compté 3.700 participants et les organisateurs 15.000, et ailleurs en France: ils étaient quelque 400 à Lille, environ 200 à Lyon selon la préfecture, 150 à Marseille selon les organisateurs et la préfecture de police.Le député LFI Éric Coquerel a déploré une “augmentation de l’islamophobie de manière incontestable, jusqu’à la mort d’Aboubakar Cissé dans une mosquée”. “Jamais on ne dira assez la responsabilité du ministre Retailleau qui fusionne droite et extrême droite”, a-t-il lancé, assurant à “nos compatriotes de confession musulmane” qu'”on ne lâchera rien”.”L’islamophobie tue, blesse, discrimine, humilie… Stop”, pouvait-on lire sur une pancarte à Marseille, où, dans le rassemblement, se trouvaient aussi un prêtre catholique, le père Joseph Sene, 36 ans, “venu soutenir nos frères musulmans”, et un pasteur protestant, Bryan Parrish, 63 ans, pour lequel “on peut très bien vivre ensemble”.Les trois premiers mois de l’année ont enregistré une augmentation des actes antimusulmans de 72% par rapport à la période en 2024 avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.Yassine Benyettou, secrétaire national du collectif RED Jeunes et coorganisateur de la marche, a déploré cette semaine “une peur constante” grandissante dans la communauté musulmane, estimant que la “parole décomplexée” d’une partie de la classe politique alimente un climat antimusulman.Le meurtre d’Aboubakar Cissé a ravivé un débat autour du terme même d'”islamophobie”.Bruno Retailleau, dont l’attitude dans cette affaire a été critiquée à gauche et par des proches de la victime, a estimé qu'”il y a une connotation idéologique du terme +islamophobie+ très marquée vis-à-vis des Frères musulmans, qui fait que dans notre ministère, on prend la précaution de ne pas l’utiliser”.Le Premier ministre François Bayrou a au contraire défendu l’emploi du terme “islamophobe” dans cette affaire.Ce débat a trouvé un écho dans le cortège parisien dimanche avec cette pancarte brandie par un manifestant: “Ils ne sont pas islamophobes, c’est juste qu’ils n’aiment pas les musulmans”.ic-sm-burs/alu/jp

Plusieurs milliers de manifestants contre l’islamophobie dimanche à Paris

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche à Paris à l’appel de plusieurs organisations et de personnalités pour dénoncer “la progression de l’islamophobie en France” et rendre hommage à Aboubakar Cissé, jeune Malien tué dans une mosquée du Gard.”Le racisme, ça commence avec des mots et ça finit comme Aboubakar”, clamait une pancarte visible dans le cortège où ont pris place de nombreux représentants de la France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, Louis Boyard, Aymeric Caron, Aurélie Trouvé ou Eric Coquerel, a constaté une journaliste de l’AFP.”Avec la mort d’Aboubakar Cissé, une ligne rouge a été franchie”, a estimé Tarek, 44 ans, cadre de production francilien, défilant sous le soleil avec un grand drapeau bleu-blanc-rouge.Au milieu de drapeaux français et palestiniens, les manifestants scandaient notamment “non, non à l’islamophobie”, avec plusieurs slogans et pancartes ciblant le ministre de l’Intérieur: “Même si Retailleau ne veut pas, nous on est là”, “c’est pas les femmes voilées, c’est pas les musulmans, c’est Retailleau qu’il faut virer”.Des organisations antiracistes avaient appelé à défiler dans la capitale, où la préfecture de police a compté 3.700 participants et les organisateurs 15.000, et ailleurs en France: ils étaient quelque 400 à Lille, environ 200 à Lyon selon la préfecture, 150 à Marseille selon les organisateurs et la préfecture de police.Le député LFI Éric Coquerel a déploré une “augmentation de l’islamophobie de manière incontestable, jusqu’à la mort d’Aboubakar Cissé dans une mosquée”. “Jamais on ne dira assez la responsabilité du ministre Retailleau qui fusionne droite et extrême droite”, a-t-il lancé, assurant à “nos compatriotes de confession musulmane” qu'”on ne lâchera rien”.”L’islamophobie tue, blesse, discrimine, humilie… Stop”, pouvait-on lire sur une pancarte à Marseille, où, dans le rassemblement, se trouvaient aussi un prêtre catholique, le père Joseph Sene, 36 ans, “venu soutenir nos frères musulmans”, et un pasteur protestant, Bryan Parrish, 63 ans, pour lequel “on peut très bien vivre ensemble”.Les trois premiers mois de l’année ont enregistré une augmentation des actes antimusulmans de 72% par rapport à la période en 2024 avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l’Intérieur.Yassine Benyettou, secrétaire national du collectif RED Jeunes et coorganisateur de la marche, a déploré cette semaine “une peur constante” grandissante dans la communauté musulmane, estimant que la “parole décomplexée” d’une partie de la classe politique alimente un climat antimusulman.Le meurtre d’Aboubakar Cissé a ravivé un débat autour du terme même d'”islamophobie”.Bruno Retailleau, dont l’attitude dans cette affaire a été critiquée à gauche et par des proches de la victime, a estimé qu'”il y a une connotation idéologique du terme +islamophobie+ très marquée vis-à-vis des Frères musulmans, qui fait que dans notre ministère, on prend la précaution de ne pas l’utiliser”.Le Premier ministre François Bayrou a au contraire défendu l’emploi du terme “islamophobe” dans cette affaire.Ce débat a trouvé un écho dans le cortège parisien dimanche avec cette pancarte brandie par un manifestant: “Ils ne sont pas islamophobes, c’est juste qu’ils n’aiment pas les musulmans”.ic-sm-burs/alu/jp

Pakistan’s Kashmiris return to homes, but keep bunkers stocked

As an uneasy calm settled over villages on the Pakistan side of contested Kashmir on Sunday, families returned to their own beds but were sure to leave their bunkers stocked.More than 60 people were killed in four days of intense conflict between arch-rivals Pakistan and India before a US-brokered truce was announced on Saturday.At heart of the hostilities is Kashmir, a mountainous Muslim-majority region divided between the two countries but claimed in full by both, and where the heaviest casualties are often reported. On the Pakistan side of the heavily militarised de facto border, known as the Line of Control (LoC), families wearied by decades of sporadic firing began to return home — for now.”I have absolutely no faith in India; I believe it will strike again. For people living in this area, it’s crucial to build protective bunkers near their homes,” said Kala Khan, a resident of Chakothi which overlooks the Neelum River that separates the two sides and from where they can see Indian military posts.His eight-member family sheltered through the night and parts of the day under the 20-inch-thick concrete roofs of two bunkers.”Whenever there was Indian shelling, I would take my family into it,” he said of the past few days. “We’ve stored mattresses, flour, rice, other food supplies, and even some valuable belongings in there.”According to an administrative officer in the region, more than a thousand bunkers have been built along the LoC, around a third by the government, to protect civilians from Indian shelling. – ‘No guarantee’ -Pakistan and India have fought several wars over Kashmir, and India has long battled an insurgency on its side by militant groups fighting for independence or a merger with Pakistan.New Delhi accuses Islamabad of backing the militants, including an attack on tourists in April which sparked the latest conflict. Pakistan said it was not involved and called for an independent investigation. Limited firing overnight between Saturday and Sunday made some families hesitant to return to their homes on the LoC.In Chakothi, nestled among lush green mountains, surrounded by an abundance of walnut trees at the foothills, half of the 300 shops were closed and few people ventured onto the streets.”I’ve been living on the LoC for 50 years. Ceasefires are announced, but after a few days the firing starts again,” said Muhammad Munir, a 53-year-old government employee in Chakothi. It is the poor who suffer most from the endless uncertainty and hunt for safety along the LoC, he said, adding: “There’s no guarantee that this latest ceasefire will hold — we’re certain of that.”When clashes broke out, Kashif Minhas, 25, a construction worker in Chakothi, desperately searched for a vehicle to move his wife and three children away from the fighting.”I had to walk several kilometres before finally getting one and moving my family,” he told AFP.”In my view, the current ceasefire between India and Pakistan is just a formality. There’s still a risk of renewed firing, and if it happens again, I’ll move my family out once more.”A senior administrative officer stationed in Muzaffarabad, the capital of Pakistan-administered Kashmir where a mosque was struck by an Indian missile killing three people, told AFP there had been no reports of firing since Sunday morning.- ‘Serious doubts’ -In Indian-administered Kashmir, hundreds of thousands of people who had evacuated also began to cautiously return home after heavy Pakistani shelling — many expressing the same fears as on the Pakistani side.The four-day conflict struck deep into both countries, reaching major cities for the first time in decades — with the majority of deaths in Pakistan, and almost all civilians.Chakothi taxi driver Muhammad Akhlaq said the ceasefire was “no guarantee of lasting peace”.”I have serious doubts about it because the core issue that fuels hostility between the two countries still remains unresolved — and that issue is Kashmir,” said the 56-year-old.

Espagne: le Barça résiste à un triplé de Mbappé et s’envole vers le titre

Mené 2-0 à la 15e minute de jeu, le FC Barcelone, encore renversant, a résisté à un triplé de Kylian Mbappé pour dominer dimanche son éternel rival du Real Madrid (4-3) et s’envoler vers un 28e titre de champion d’Espagne.Face à des Catalans qui ont encore offert un spectacle d’anthologie, cinq jours après leur demi-finale perdue en Ligue des champions contre l’Inter, Mbappé a répondu présent, avec un triplé pour le Real. Mais le Français a de nouveau été bien trop seul pour résister au retour collectif barcelonais, comme lors des deux premières finales perdues en Supercoupe d’Espagne (5-2) et en Coupe du Roi (3-2 a.p).Son après-midi, sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, n’aurait pourtant pas pu mieux démarrer, avec un doublé clinique, en quinze minutes, d’abord sur pénalty (4e) après avoir profité d’un cadeau du jeune défenseur catalan Pau Cubarsi, 18 ans, puis en contre (14e), trouvé dans la profondeur par son compère brésilien Vinicius Junior.Ces deux nouvelles réalisations de l’attaquant, suivies d’une troisième en deuxième période pour réduire l’écart (70e) font de lui le joueur ayant inscrit le plus de buts lors de sa première saison au Real (39), et le nouveau “Pichichi” (meilleur buteur de Liga avec 27 réalisations). Elles auraient aussi bien pu faire basculer la course au titre. Mais elles ne resteront, au final, qu’anecdotiques. Car son équipe, toujours déséquilibrée et privée de joueurs majeurs blessés (Carvajal, Rüdiger, Eder Militao, Camavinga, Alaba, Mendy), n’a rien fait de l’avantage de deux buts qu’il lui avait accordé, et a explosé face à la puissance offensive blaugrana, en encaissant quatre buts en moins de trente minutes (19e, 32e, 34e, 45e).Les hommes de Carlo Ancelotti, dont c’était probablement le dernier Clasico sur le banc madrilène, se dirigent droit vers une saison presque blanche, sans trophée majeur, hormis la Supercoupe d’Europe et la Coupe intercontinentale, et un été mouvementé, en coulisses, à Valdebebas, le quartier général du club.Avec un quatrième Clasico remporté cette saison, ceux d’Hansi Flick, eux, filent tout droit vers un 28e sacre de champion, synonyme de triplé national (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe), avec désormais sept longueurs d’avance en tête de la Liga, à trois journées de la fin du championnat.- Mbappé a tout tenté -Désormais habitué aux renversements les plus insensés, le Barça, trahi à nouveau par ses faiblesses défensives, a, comme face à l’Inter en demi-finale de la Ligue des champions, attendu d’être mené deux buts à zéro pour se mettre à jouer son jeu.Il n’y a eu, à partir de là, qu’une seule équipe sur le terrain, malgré le troisième but de Mbappé pour réduire l’écart (70e). Et les joueurs catalans, qui sortaient pourtant d’une élimination cruelle en prolongation à Milan, ont récité leur football pour faire plier une défense merengue dépassée, grâce au défenseur espagnol Eric Garcia (19e) sur corner, un nouveau bijou du prodige Lamine Yamal (32e), et un doublé du Brésilien Raphinha (34e, 45e). Mbappé, lui, a tout tenté, jusqu’au bout, pour sauver les siens. Mais le Bondynois, mis en échec par le gardien polonais Wojciech Szczesny en toute fin de match (90e) et auteur de deux autres buts annulés pour hors-jeu (56e, 90e+1), n’a pas pu empêcher la déroute madrilène.Et c’est au final après un cinquième but du jeune Fermin Lopez au bout du temps additionnel annulé pour une main (90e+6), que les joueurs catalans, euphoriques, sont allés célébrer, un peu en avance, un titre qui ne peut plus vraiment leur échapper.

Washington hails ‘substantive progress’ after trade talks with China

Washington expressed optimism at the end of a weekend of trade talks with China aimed to de-escalate trade tensions sparked by President Donald Trump’s aggressive tariff rollout.”I’m happy to report that we’ve made substantial progress between the United States and China in the very important trade talks,” US Treasury Secretary Scott Bessent told reporters in Geneva.”The talks were productive,” he said, taking no questions from the media, but promising a “complete briefing” on the outcome of the talks on Monday.Trade Representative Jamieson Greer, who also took part in the two days of closed-door talks with Chinese Vice Premier He Lifeng, sais that the differences between the sides were “not so large as maybe thought”.After the first day of negotiations, Trump had posted on Truth Social that the discussions had been “very good”, describing them as “a total reset negotiated in a friendly, but constructive, manner”.Beijing had yet to comment Sunday, but on Saturday Chinese state news agency Xinhua described the talks as “an important step in promoting the resolution of the issue”.The Chinese delegation was expected to speak to the media Sunday evening.The meetings marked the first time senior officials from the world’s two largest economies have met face-to-face to tackle the topic of trade since Trump slapped steep new levies on China last month, sparking a robust retaliation from Beijing. – Tariffs ‘lose-lose’ -“The talks reflect that the current state of the trade relations with these extremely high tariffs is ultimately in the interests of neither the United States nor China,”, Citigroup global chief economist Nathan Sheets told AFP. He called the tariffs a “lose-lose proposition”.The tariffs imposed by Trump on the Asian manufacturing giant since the start of the year currently total 145 percent, with cumulative US duties on some Chinese goods reaching a staggering 245 percent.In retaliation, China put 125-percent tariffs on US goods.Ahead of the meeting at the discrete villa residence of the Swiss ambassador to the United Nations in Geneva, Trump signalled he might lower the tariffs, suggesting on social media that an “80% Tariff on China seems right!”However, his press secretary Karoline Leavitt later clarified that the United States would not lower tariffs unilaterally. China would also need to make concessions, she said.Going into the meeting, both sides played down expectations of a major change in trade relations.Bessent underlined a focus on “de-escalation” and not a “big trade deal”, while Beijing insisted that the United States had to ease tariffs first.The fact the talks are even happening “is good news for business, and for the financial markets”, said Gary Hufbauer, a senior non-resident fellow at the Peterson Institute for International Economics (PIIE).But Hufbauer cautioned he was “very sceptical that there will be any return to something like normal US-China trade relations”. Even a tariff rate of 70 to 80 percent would still potentially halve bilateral trade, he said.- China ‘better equipped’ – China’s vice premier went into the discussions buoyed by Friday’s news that China’s exports rose last month despite the trade war.The unexpected development was attributed by experts to a re-routing of trade to Southeast Asia to mitigate US tariffs.Among some of the more moderate Trump officials, such as Bessent and US Commerce Secretary Howard Lutnick, “there’s a realisation that China is better equipped to deal with this trade war than the US,” said Hufbauer.The Geneva meeting comes after Trump unveiled a trade agreement with Britain, the first deal with any country since he unleashed his blitz of global tariffs.The five-page, non-binding deal confirmed to nervous investors that the United States is willing to negotiate sector-specific relief from recent duties. But he maintained a 10-percent baseline levy on most British goods.Following the US-UK trade announcement, analysts have voiced pessimism about the likelihood negotiations will lead to any significant changes in the US-China trade relationship.”It’s nice that they’re talking. But my expectations for the actual outcomes of this first round of talks is pretty limited,” Sheets from Citigroup said.In his Truth Social post, Trump said the talks had made “GREAT PROGRESS!!””We want to see, for the good of both China and the U.S., an opening up of China to American business,” he added.

Washington hails ‘substantive progress’ after trade talks with China

Washington expressed optimism at the end of a weekend of trade talks with China aimed to de-escalate trade tensions sparked by President Donald Trump’s aggressive tariff rollout.”I’m happy to report that we’ve made substantial progress between the United States and China in the very important trade talks,” US Treasury Secretary Scott Bessent told reporters in Geneva.”The talks were productive,” he said, taking no questions from the media, but promising a “complete briefing” on the outcome of the talks on Monday.Trade Representative Jamieson Greer, who also took part in the two days of closed-door talks with Chinese Vice Premier He Lifeng, sais that the differences between the sides were “not so large as maybe thought”.After the first day of negotiations, Trump had posted on Truth Social that the discussions had been “very good”, describing them as “a total reset negotiated in a friendly, but constructive, manner”.Beijing had yet to comment Sunday, but on Saturday Chinese state news agency Xinhua described the talks as “an important step in promoting the resolution of the issue”.The Chinese delegation was expected to speak to the media Sunday evening.The meetings marked the first time senior officials from the world’s two largest economies have met face-to-face to tackle the topic of trade since Trump slapped steep new levies on China last month, sparking a robust retaliation from Beijing. – Tariffs ‘lose-lose’ -“The talks reflect that the current state of the trade relations with these extremely high tariffs is ultimately in the interests of neither the United States nor China,”, Citigroup global chief economist Nathan Sheets told AFP. He called the tariffs a “lose-lose proposition”.The tariffs imposed by Trump on the Asian manufacturing giant since the start of the year currently total 145 percent, with cumulative US duties on some Chinese goods reaching a staggering 245 percent.In retaliation, China put 125-percent tariffs on US goods.Ahead of the meeting at the discrete villa residence of the Swiss ambassador to the United Nations in Geneva, Trump signalled he might lower the tariffs, suggesting on social media that an “80% Tariff on China seems right!”However, his press secretary Karoline Leavitt later clarified that the United States would not lower tariffs unilaterally. China would also need to make concessions, she said.Going into the meeting, both sides played down expectations of a major change in trade relations.Bessent underlined a focus on “de-escalation” and not a “big trade deal”, while Beijing insisted that the United States had to ease tariffs first.The fact the talks are even happening “is good news for business, and for the financial markets”, said Gary Hufbauer, a senior non-resident fellow at the Peterson Institute for International Economics (PIIE).But Hufbauer cautioned he was “very sceptical that there will be any return to something like normal US-China trade relations”. Even a tariff rate of 70 to 80 percent would still potentially halve bilateral trade, he said.- China ‘better equipped’ – China’s vice premier went into the discussions buoyed by Friday’s news that China’s exports rose last month despite the trade war.The unexpected development was attributed by experts to a re-routing of trade to Southeast Asia to mitigate US tariffs.Among some of the more moderate Trump officials, such as Bessent and US Commerce Secretary Howard Lutnick, “there’s a realisation that China is better equipped to deal with this trade war than the US,” said Hufbauer.The Geneva meeting comes after Trump unveiled a trade agreement with Britain, the first deal with any country since he unleashed his blitz of global tariffs.The five-page, non-binding deal confirmed to nervous investors that the United States is willing to negotiate sector-specific relief from recent duties. But he maintained a 10-percent baseline levy on most British goods.Following the US-UK trade announcement, analysts have voiced pessimism about the likelihood negotiations will lead to any significant changes in the US-China trade relationship.”It’s nice that they’re talking. But my expectations for the actual outcomes of this first round of talks is pretty limited,” Sheets from Citigroup said.In his Truth Social post, Trump said the talks had made “GREAT PROGRESS!!””We want to see, for the good of both China and the U.S., an opening up of China to American business,” he added.

Près de Saint-Tropez, Harley-Davidson dans le doute mais ses fans à la fête

Dans le golfe de Saint-Tropez (Var), des milliers de fans de Harley-Davidson sont venus faire pétarader les moteurs ce week-end et communier au mythe, malgré un contexte économique et politique incertain pour la marque.C’est le plus grand rassemblement du genre en Europe, avec les “Harley Days” organisés un an sur deux à Morzine (Haute-Savoie). Sur la route, c’est un défilé continu de mécaniques rutilantes et vrombissantes, souvent savamment décorées, immatriculées en France mais aussi en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Grèce…Sur le site, entre musique rock et odeurs de barbecue, les inconditionnels déambulent parmi les stands qui proposent vêtements et accessoires, mais aussi des essais de nouveaux modèles, des offres de financement et d’assurance, des “road trips” aux Etats-Unis, un spectacle de cascades…Bienvenue au royaume des blousons de cuir noirs frappés des multiples insignes des “chapters” (les clubs locaux), des grosses chevalières, des têtes de morts… et pour beaucoup, des barbes poivre et sel.Les jeunes et les femmes restent en effet minoritaires, malgré les efforts de la marque pour élargir et renouveler une clientèle qui s’étiole. De plus de 228.000 motos vendues en 2018, l’année de la dernière édition de l’Eurofestival à Port-Grimaud, elle est passée à 151.200 l’an dernier, dont les deux-tiers aux Etats-Unis et environ 15% en Europe. Et l’heure n’est pas au rebond: le chiffre d’affaires a encore baissé de 23% au premier trimestre 2025.Harley a même annulé la semaine dernière ses prévisions annuelles pour cette année, prévenant que la hausse des taxes douanières aux Etats-Unis et les possibles représailles ciblées, qui avaient déjà touché la marque en 2018, risquaient de faire augmenter les prix.- “On n’est pas des Japonais” -Certes, le contexte politique n’aide pas. Aux Etats-Unis, Donald Trump avait appelé au boycott de Harley-Davidson quand le fabricant avait annoncé en 2018 délocaliser une partie de sa production en Thaïlande. Et à l’étranger, l’actuel locataire de la Maison Blanche a brouillé le mythe américain.Mais Harley-Davidson est devenu son propre univers, assure Karen Davidson, petite-fille de l’un des co-fondateurs: “N’importe où dans le monde, nous partageons cet amour de la route et d’une certaine manière de vivre, le sentiment de liberté”. Et chacun a ses propres icônes Harley, comme Johnny Hallyday pour les Français.Avant tout, “rouler en Harley, c’est du plaisir”, insiste Jean-Louis Fournier, 72 ans, qui a ouvert une concession dans l’Essonne désormais gérée par son fils. “Les gens ici, ils ont fait des kilomètres et des kilomètres pour venir en groupe. Rouler, c’est le but. Et rouler doucement. On n’est pas des Japonais”, dit-il en référence aux amateurs de gros cubes nippons. “On va pas sur l’autoroute à 150, 160. On profite”.En fait, “c’est la crise économique qui nous bloque”, explique-t-il. “Les gens, ils ont envie (…) mais le portefeuille est vide. On a beaucoup de clients qui sont artisans, commerçants, qui ont été les premiers à tomber”. Et à 15.000 euros la moto d’entrée de gamme, sans compter les accessoires, il faut être passionné. Comme Valentin Buchard, chauffeur de 33 ans et sa compagne Mireille Follonier, logisticienne de 35 ans, convertis il y a cinq ans.Pour lui, la marque s’est fourvoyée quand elle a sorti un modèle électrique — “tout ce qui est bobo-écolo-gauchiste, ça me passe à 400.000 km au-dessus” –, et elle souffre aussi des dérives de bandes comme les Hell’s Angels.Mais les “bikers” savent aussi jouer de leur image de mauvais garçons. Ainsi, Valentin Bouchard fait partie du club des Templiers, engagés auprès des enfants victimes de harcèlement: “Quand un gamin arrive à l’école accompagné de 50 motos, après tout le monde le laisse tranquille”.Alors “ça va remonter, ça a toujours remonté”, assure-t-il.