La fin de vie de retour dans l’hémicycle de l’Assemblée

Promesse de longues joutes empreintes de gravité, la question de la fin de vie fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, avec en perspective la création d’un “droit à l’aide à mourir” que l’exécutif, divisé, veut “très encadré”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris s’il le faut, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.Consensuelle, la première prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seuls la moitié des besoins étaient pourvus.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15, le 2 mai, en commission. Un vote sans ambiguïté qui laisse espérer au rapporteur du texte Olivier Falorni (groupe MoDem) qu’il y ait dans l’hémicycle une majorité “conséquente” en faveur du texte, même s’il ne veut “préjuge(r) de rien”.Les députés devront d’abord examiner les plus de 3.300 amendements déposés sur les deux textes, dont plus de 700 sur le second par le député du groupe ciottiste Gérault Verny, soutien d’Eric Zemmour en 2022. – “Moindre mal” -Un pas supplémentaire sur un long chemin ? Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi. Mais l’examen de celui-ci n’a pu aller à son terme, interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.La création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, suscite en effet de vifs débats jusqu’au sein du gouvernement, où le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un opposant déterminé, comme une large partie de son parti et de l’extrême droite, même si la question transcende les clivages politiques.L’ancien patron des sénateurs LR a de nouveau dénoncé ce week-end un “texte de rupture anthropologique”. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, ancienne sénatrice, a elle aussi émis des réserves lundi matin.Sept députés LR, dont le médecin urgentiste Philippe Juvin, avaient critiqué dans une tribune au Figaro un texte ne prévoyant pas suffisamment de garde-fous, que ce soit sur les délais, la traçabilité de la procédure, la collégialité de la décision, ou la vérification de la libre volonté de celui qui demande l’euthanasie.Lundi dernier, Emmanuel Macron a au contraire réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant devant les francs-maçons de la Grande Loge de France que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Dimanche, c’est l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qui a apporté son soutien au texte, dans une tribune cosignée avec Line Renaud.- Processus “irréversible” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a elle aussi réitéré dimanche auprès du Parisien, et lundi sur BFMTV, son souhait de répondre à une “forte attente des Français” tout en faisant en sorte que “l’accès à l’aide à mourir soit très encadré”.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue. La ministre avait défendu au printemps 2024 parmi les conditions requises le fait que le patient souffre “d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme”. Cette notion de “moyen terme” avait été écartée par les députés, jugée trop floue et inopérante.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”. Une définition jugée trop large par M. Juvin et nombre de ses collègues.La Haute Autorité de Santé a estimé mardi dans un avis qu’il n’y avait “pas de consensus médical sur la définition du pronostic vital engagé +à moyen terme+”.Elle a aussi défini la “phase avancée”, comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.”Cela correspond à des patients en fin de vie qui ont un pronostic vital extrêmement engagé et qui souffrent de douleurs insupportables et réfractaires aux traitements”, a souligné Mme Vautrin, soucieuse de désarmer les critiques.

Drones hit Ukraine as Zelensky awaits Putin reply on talks

Russia fired more than 100 drones at Ukraine overnight, Kyiv said Monday as it awaits the Kremlin’s response to Volodymyr Zelensky’s call for a personal meeting with Vladimir Putin this week.Ukraine and its allies urged Moscow to agree to a full and unconditional 30-day ceasefire starting Monday, but Putin came back with a counter-proposal for direct Russia-Ukraine talks in Istanbul on Thursday.The Kremlin is yet to respond to Zelensky’s apparent acceptance of the offer, with the Ukrainian leader upping the stakes by saying he would be “waiting for Putin in Turkey on Thursday. Personally.”The prospect of direct Russia-Ukraine talks on ending the war — the first since the early months of Russia’s 2022 invasion — has been welcomed by Washington and across Europe.But Moscow appeared to have rejected the call for an immediate and unconditional ceasefire — that Zelensky had earlier on Sunday presented as a precondition to the Istanbul talks — with a wave of fresh drone attacks.”From 11:00 pm on May 11, the enemy attacked with 108 Shaheds and other types of drones,” the Ukraine air force said, adding that “as of 08:30 am, 55 drones were confirmed downed.”Overnight attacks in the east killed one person and wounded six, damaging railways infrastructure and residential buildings, local officials said.”Ceasefire proposals are being ignored, and the enemy continues attacks on railway infrastructure,” Ukrainian national railway operator Ukrzaliznytsia said.US President Donald Trump, who has threatened to stop trying to mediate a peace deal if he does not see compromises from both sides, has called for them to sit down immediately.”President Putin of Russia doesn’t want to have a Cease Fire Agreement with Ukraine, but rather wants to meet on Thursday, in Turkey, to negotiate a possible end to the BLOODBATH,” Trump wrote on his Truth Social network on Sunday.”Ukraine should agree to this, IMMEDIATELY,” he added.- ‘Root causes’ -Tens of thousands have been killed and millions forced to flee their homes since Russia invaded in February 2022.Russia’s army controls around one-fifth of the country, including the Crimean peninsula, annexed in 2014.Putin said any direct talks with Ukraine should focus on the “root causes” of the conflict, and said he did not “exclude” a possible ceasefire coming out of any talks in Istanbul.Russia’s references to the “root causes” of the conflict typically refer to alleged grievances with Kyiv and the West that Moscow has put forward as justification for its invasion.They include pledges to “de-Nazify” and de-militarise Ukraine, protect Russian speakers in the country’s east and push back against NATO expansion.Kyiv and the West have rejected all of them, saying Russia’s invasion is nothing more than an imperial-style land grab.Russian and Ukrainian officials held talks in Istanbul in March 2022 aimed at halting the conflict but did not strike a deal.Contact between the warring sides has been extremely limited since, mainly dedicated to humanitarian issues like prisoner-of-war exchanges and the return of killed soldiers’ bodies.EU leaders, including France’s Emmanuel Macron and Germany’s Friedrich Merz, welcomed the prospect of direct talks, but pressed Russia to agree to a ceasefire first.”First the weapons must be silenced, then the discussions can begin,” Merz said on Sunday.Russia’s key ally China on Monday called for a “binding peace agreement” that was “acceptable to all parties.”Elsewhere on the front lines, Russia’s army said it had captured a small village in the eastern Donetsk region, while Moscow-backed authorities said four people were killed in the Russian-occupied part of Ukraine’s Kherson region over the last 24 hours.

Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés

Le pape Léon XIV a appelé à la libération des journalistes emprisonnés “pour avoir cherché et raconté la vérité”, à qui il a exprimé “la solidarité de l’Eglise”, lundi lors d’une audience avec des représentants des médias.”L’Eglise reconnaît dans ces témoins — je pense à ceux qui relatent la guerre même au péril de leur vie — le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”, a-t-il affirmé, estimant que “seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”.Le chef de l’Eglise catholique a estimé que “la souffrance de ces journalistes emprisonnés interpelle la conscience des nations et de la communauté internationale, nous appelant tous à protéger le précieux bien de la liberté d’expression et de la presse”.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté, et le travail silencieux de nombreux pour un monde meilleur. C’est pourquoi je vous demande de choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”, a affirmé le pape de 69 ans élu jeudi, après deux jours de conclave.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique saint-Pierre.Soulignant les “défis” qu’il y a à “parcourir et raconter” des temps “difficiles”, il a appelé à “ne jamais céder à la médiocrité”.Le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques a aussi estimé que “l’un des défis les plus importants est de promouvoir une communication capable de nous faire sortir de la +tour de Babel+ où nous nous trouvons parfois”.Il a aussi souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire”, a-t-il ajouté, appelant à privilégier “plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”.

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.  

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.  

India, Pakistan military to confer as ceasefire holds

Indian and Pakistani military chiefs were set to confer Monday as a ceasefire that brought the nuclear-armed rivals back from the brink of all-out war held.US President Donald Trump announced the truce late Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks which killed at least 60 people and sent thousands fleeing on both sides.The phone call between the heads of military operations comes after the Indian army reported the “first calm night in recent days” in Kashmir and along its western border with Pakistan.Initially the conversation had been due to take place at 12:00 pm (0630 GMT) but Indian officials said it had been delayed to the evening.Abdul Basit at the S. Rajaratnam School of International Studies in Singapore said it would be about modalities of the ceasefire and not policy decisions.The aim is to “avoid any miscalculations, because right now one spark could quickly move towards a nuclear catastrophe,” Basit told AFP.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into full-blown war.There were initial doubts as the rivals accused each other of breaching the ceasefire just hours after it was unexpectedly announced by Trump on social media.”The night remained largely peaceful across… Kashmir and other areas along the international border,” the Indian army said. “No incidents have been reported, marking the first calm night in recent days,” the statement added. India reopened 32 airports on Monday that had been closed due to the conflict, authorities said.- ‘Victory’ claims -Top India and Pakistan military officials held briefings late Sunday with each claiming the upper hand and warning they were ready to respond if there were fresh attacks.”We have delivered the promise we made to our people”, Pakistan’s military spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry said, calling it a “success on the battleground”.”We re-established deterrence and neutralised key threats”, Pakistani Air Vice Marshal Ahmed Aurangzeb told reporters.”We have thus far exercised immense restraint so far and our actions have been focused, measured and non-escalatory,” said Indian Lieutenant General Rajiv Ghai.But he added: “Any threat to the sovereignty, territorial integrity and safety of our citizens will be met with decisive force,” he added.- ‘Our worst nightmare’ -It was also the second straight night without gunfire or shelling at Poonch, a frontier town in the part of divided Kashmir administered by India. Poonch was one of the worst-hit places in India, with at least 12 residents killed and most of the estimated 60,000 residents fleeing their homes. On Sunday, people started trickling back, although many were still jittery about the ceasefire.Abdul Razzak returned after fleeing with four children and two other relatives on two motorbikes with nothing but their clothes. “It was our worst nightmare… We’ve seen our people die around us, so none of us want a war,” the 50-year-old told AFP after returning to his house.Thousands of schools remained closed across Pakistan-administered Kashmir as areas were cleared of debris from strikes and firing, said local official Naveed-Ul-Hassan Bukhari.The alarming spiral towards all-out conflict began before dawn on Wednesday, when India launched missile attacks destroying what it called “terrorist camps” in the Pakistani part of Kashmir.This followed an April 22 attack on tourists in Indian-administered Kashmir, which killed 26 civilians.India accused Pakistan of backing the attack but Islamabad denied involvement and immediately responded to the strikes with heavy artillery fire.It claimed to have downed five Indian fighter jets — something New Delhi has not commented on.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and took it under direct rule from New Delhi.Divided Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, who have fought several wars over the territory since their independence from Britain in 1947.

Cinéma: la famille Saadé entre au capital de Pathé à hauteur de 20%

La famille Saadé entre à hauteur de 20% au capital du groupe Pathé via sa holding Merit France, a annoncé lundi le géant français du cinéma, leader de la production de films cinématographiques et de l’exploitation de salles de cinéma en Europe et en Afrique. “Dans un environnement macroéconomique et industriel en pleine évolution, porteur d’opportunités, cette opération a pour objectif de donner à Pathé les moyens d’accélérer son développement notamment dans la production de films et séries à vocation internationale, et dans la modernisation de son réseau de salles de cinéma”, souligne Pathé dans un communiqué.Avant cette annonce, le groupe dirigé par Jérôme Seydoux, 90 ans, avait envisagé d’autres options dont une introduction en bourse en 2024 pour remonter la pente après les années Covid qui avaient lourdement pénalisé les salles de cinéma.Un rapprochement avec le rival UGC a même été un temps évoqué, mais n’a jamais eu lieu. “Nous avions proposé à UGC de fusionner en 2021, car nous sommes très complémentaires et que dans l’avenir, il faudra être plus gros pour avoir la capacité de se développer sur le long terme”, déclarait alors Jérôme Seydoux. “L’arrivée de la famille Saadé comme partenaire va accélérer le développement et la modernisation de Pathé, elle va aussi permettre de continuer à travailler avec les talents auxquels nous sommes attachés et d’aller chercher ceux qui partagent nos ambitions et souhaitent une réussite internationale”, déclare Jérôme Seydoux, cité lundi dans le communiqué.”Nous avons la volonté de contribuer au développement du secteur et de promouvoir la culture cinématographique française dans le monde”, a renchéri Rodolphe Saadé.L’arrivée au capital de Pathé de la famille du milliardaire franco-libanais intervient à la veille de l’ouverture du 78e Festival de Cannes, où Pathé sera représenté via le film d’ouverture “Partir un jour”, qu’il a produit, tout comme “13 jours, 13 nuits” de Martin Bourboulon avec Roschdy Zem, présenté hors compétition à la fin du festival. Acteur majeur du cinéma en France, Pathé est un producteur important de films, misant notamment sur des blockbusters à la française comme “Le Comte de Monte-Cristo”, succès de 2024 avec 9,4 millions d’entrées.Le groupe compte 130 cinémas pour un total de 1.316 écrans.

La Bourse de Paris portée par les annonces commerciales sino-américaines

La Bourse de Paris gagne du terrain lundi, portée par les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine au cours du week-end qui ont débouché sur des baisses significatives des droits de douane.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, prenait 0,75% vers 10H10, soit 57,80 points pour s’établir à 7.801,55 points. Vendredi, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,64% à 7.743,75 points.”Les actions montent en flèche ce lundi, les États-Unis et la Chine ayant conclu un accord commercial à l’issue de discussions productives en Suisse”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo.Tandis que les investisseurs attendaient un communiqué commun de Pékin et Washington dans la journée, il a finalement été publié à l’ouverture des marchés européens, “ce qui a quelque peu surpris”, permettant aux marchés “de repartir à la hausse car la désescalade semble dépasser tout ce que l’on pouvait espérer”, a-t-il poursuivi.Dans le détail, “les États-Unis vont baisser leurs droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30% pendant 90 jours, tandis que la Chine abaissera ses droits de douane sur les produits américains de 125% à 10%” pendant la même période, a détaillé M. Wilson dans une note.Ces annonces arrivent après deux jours de négociations en Suisse entre les Américains et les Chinois, sur l’épineux dossier des droits de douane qui oppose les deux plus grandes puissances économiques du monde, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que Donald Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Les avancées sur le plan commercial entre Pékin et Washington étaient ainsi attendues depuis plusieurs semaines par les acteurs des marchés financiers. “Les expéditions de marchandises quittant les ports chinois à destination des Etats-Unis ont chuté de 40% depuis le mois d’avril”, illustrait Andreas Rees, chef économiste pour l’Allemagne chez UniCredit, dans une note.Bouffée d’air frais pour le luxeLes valeurs du luxe étaient en forte hausse à la cote parisienne. LVMH bondissait de 5,17% à 521,40 euros et Kering de 5,40% à 184,54 euros. Depuis le 1er janvier ces deux valeurs du secteur ont vu leur valorisation boursière fondre respectivement de plus de 17% et 21%.Hermès, récemment passée première plus grande valorisation boursière du secteur du luxe dans le monde, s’octroyait 2,65% à 2.518,00 euros. Depuis le 1er janvier, le cours du titre a avancé de plus de 8%.Ailleurs à la cote parisienne, le constructeur automobile Stellantis s’envolait de 6,23% à 9,32 euros, lui aussi soulagé par l’amélioration des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.